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ASA

jeo

de cartes , de celles qui o'ont qu'une feute ligare

placée dans le milieu.

L'as

vaut aux canes un, ou

di" ou

m~me

onze, felon le jeu qu'on joue.

«ASA

ou

ARA,

(G/ol' "1/e. )

ville de la tribu

d'Ephra"lm.

• AS A D-AEAD

O"

ASED-AEAD, ville d'A–

'Tie en Perfe, clan,

I'¡r~c-Agemi.

L oltg.

66.

f .

lat. 36.

"2.0.

*ASAMINTHE, f. m .

(Myth.)

c'étoitnne ef–

pece dc fiége ou de chaife

a

I'ufage du pretre du tem–

ple de M inerve Cranea. Ce temple 6loit bhi fur une

m ontagne efcarpée; il

Y

avoit des poniques

011

I'on vo–

yoit des cellules pour loger ceux qui étoient deflinés

au fervice de la dée1fe ,

&

fur-tont le prétre qui eIer–

~oit

les fonaions faerées: e'étoit un jeune

gar~on

fans

barbe;

iI

fervoit einq uns en ccne qualité : ceUI qui

l'élifoien¡ avoiellti foin dc le prcndre fi jeune, qU':lU

bout de cinq ans qu'i! devoit abdiquer,

iI

n'ellt point

~mcore

de poil follet. Pendalll fon

'lu;/tt/uenn;m"

il nc

quiltoir point le fervice de la déeífc ,

&

iI

étoit obligé

de fe baigncr dans des

,,!am;ntbes

a

la maniere des

pius ancieus. tems .

., .

L'llfllm;ltthe

fe prend :mffi quelquefois pour un go–

belet .

• A S A N,

( Glog.

"It,,)

ville de la tribu de Juda,

.\Iui oppartient auffi

a

celle de Siméoo,

&

qui (ut eofio

donnée aux L évites.

«

A S A P

li,

(S.'I.I

N

T) ville d'Anglelerre au pays

de Galles, un peu uu-deífous :du confluem de l'Elwy

&

de

Ja

Cluyd .

• A

S

Po.

P P

E

S,

r.

m . pI.

(Hifl.

mod.)

ce font des

~roupes

auxiliaires que les Tures levent fur les C hré–

tiens de. leur obéiífanee,

&

qu'lIs expofent au premier

choc de I'ennemi.

·ASA RAMEL,

(Hifl.

&

Glog. ane.)

lieu de

la Palefliue, on les Hébreux aífemblls accordérent :l

Simon

&

a

fes tils le privilége de I'indél'endance en

reconnotaance de fes fervices.

A S A

R 1

N

E,

r.

f.

e

Hifl.

nato bot.) a(ar;na,

gen–

re de plame

a

Ileur d'une feule piece irrégulfere, en for–

m e de tuyau

&

de mafque, reífemblame

a

la /leur du

mufle de veau .

1I

s'élave du calice un pilHl qui efl at–

taché

a

la partíe poflérIeure de la Ileur eomme un clou

&

qui devient dans la fuite un fruit ou une coque ar:

rondie , divífée en deux loges par une cloifon mitoyen–

ne,

&

remplie de femenees aa achées

a

un

plae~nt3 .

Ces

loges S'ouvrent de différentes manieres, comme le fruit

de

la

linaire: ainfi on peut cat3étérifer

I'afarine

en di–

[ant que e'efl un genre de plante qui reífembl e 'au mu–

fl e de vean par

la

/leur ,

&

a

la linaire par le fruir.

T ournefort,

Infl.

herb.

Voye~

P L

A

NTE .

el)

·ASi\.S ON-T HAMA~,

(Glog. a>ie. )

autre–

ment ENGADDI, ville de Palefline de la tribu de Ju–

da, fur le bord de la mer Mone, vers I'occident.

• A S EA M E'E, fontaine de Cappadoce au volfina–

ge de Tyane , dont Phi/afilare dir dans la vie d'Apol–

lonius, que les eaux font froides nu fortlr de la fou r–

oe, mais enfuite bouillantes,

&

qu'elIes paroiífem bel–

les, rqnquilles

&

agréables

au~

gens de bien

&

efcla–

ves de leurs fermens .,; mais qu'elles font uo poifon

r our les méchans

&

les parjures .

• A S

B

A N

1KEl ,

e

Glog.

)

ville d' Afie dans la

Mawaralnaher, Trans-Oxiane, ou Z agatai.

• A

5)

BE

S TE,

asbeflos,

e

Hifl.

mlt.)

matiere m i.

nérale, que l'on connoh mieux fons le nom

d'amian–

te . Vo)·e>:.

A

M [ A N

TE.

(I)

!ASBESTES

O"

ASEYSTES , f. m. pI. peu.

pies de

~ybie,

au-deífus de Cyrene , on J upiter Am–

m on avott un temple fameux.

• A S E I

S

I..l petit royaume d'Afríque en Guínée

fur la c6[e

d'Ur .

'

·A~~f\LON .

e

G/og. ane.)

une des c1nq vlIles

des

~llIhfims,

fur la c('¡te .de la Méditerranée, prife par

la

tnbu de Juda,

&

repnfe par les Philiflins qui y

tranfpon erent d'Azot l'arche, dont ils s'étolen't empa–

rés. Elle fubfifle encore, mais dans un état de ruIne'

elle en efl réduite

¡¡

U[l

p~tit

nombre de familles M aures

~

AS C A R 1D E S,

f.

m.

pi ,

afear;des.

(Hifl.

nato

zoo/.)

petils vers qui fe trouvem dans I'homme

&

dans

que lqu~s

animaux ;

IlImbriei m;nlit;.

l is font ronds

&

courts; ce 'luí. les fait diflillguer des flrongles,

/umb.r;–

CI

teretes,

qUl font ronds

&

longs,

&

du ver folitai–

re, qui ea tres-long

&

plat,

&

que I'on nomme

I d!–

",;a, 11Imb,.;eus latuI ve/ fafciatus.

Ce~

petits vers fe

meuvent continuellement ; c'efl pourquoi on leur a don–

né le nom d'

afear;des:

lIs fom blancs

&

pointus par

res de¡q bouts.; ils relfemplent

ii

<les ¡¡iguilles, pOur

I~

Ase

gro/1eur

El

pour la longueur; ils font ordinairement

dans I'extrémilé du reétull1 , pres de l'anus , en

tres.

grand nombre,

&

collés Ics nns aux 3utres pnr une

m1tiere vifqueufe . L es eufans fom plus fuje!s:l en

avoir que les adnltcs. II s'cn trouve quelquefois dans

les parlics nawrelles des fcmmes en certaines maludies ,

comme les pll.s couleurs.

11 Y

en a auffi dans les

animaux, tels ilue les bércs de fomme.

On prétend que ces yers font produits , comme tous

les autre¡ vcrs qui fe trouvent dans le corps humain

&

dans cclui des animaux, par des ceufs qui y entrene

avec les alimens ou avec l'air. On croit meme que

ces crufs étant entrés dans le corps d'un animal, s'jJ

'ren de

p~ture

a

un autre animal, les

m~mes

ceufs paf–

fent dans le corps de ceiui-ci avee la chair du premier ,

&

Y

éclofent. Ces opinions ne fom pas fondées fur

des preuves fuffifantes ; car on n'a jamais prouvé d'une;

maniere inconteaable qu'il fallar tollJours une [emence

prolitique, un germe ou un ceuf, pour produirc

Ull

ver

ou tout autre animal.

Voy.

GE'NE'RAT [O N, V ER .

en

*

Pour les chaífer , jJ faut les a!taquer ph1t6t par bas

que par haut. Un fu ppofitoire de eoton trempé dans

du fiel de breuf ou de I'aloes dillous, ea un des mell–

leurs remedes. Si on fe met dans le fondemen! un

pe–

tit moreeau de lard lié avec un bout de

til

,

&

qu on

I'y lailTe quelque tems , on le retirera plein de vers .

L es clyfleres de décoétion de gentiane produirolll auffi

un !res-bon effet. On peut joindre

a

la genriane I'ari–

¡¡oloche, IJI chicorée , la tanaife, la perficaire, I'arro·

che

&

en faire une décoétion avec de ¡'eau ou du vin

blao'c ,

a

laquelle on

t

ajoatera un peu de confeétion

d'hiera .

On donnera aux enfaos le cl yflere fui vant: feuilIe9

de mauve

&

de viorene, de chaque une poignée;. de

chou , une ou deux poignées; de graine de coriandre

&

de fenouil, de chaque deux dragmes; de lIeurs de c.a'

momille

&

de petire cemaurée , de ehaque une petlte

poignée : faites une décoélion du tOut avec le lair : mot.

rez fondre dans la colature une once de miel ou deulr

dragmes de confeétion d'hicra.

Hippocrate eonfeille de broyer la graine de J'agnus.

cafllls avec un peu de fiel de

breuf ,

d'ajo~ter

un pell

d'huile de cedre

&

d'en faire

DO

fuppofitolIe avee de

la laine graífe . '

ASCENDANT, adj. m . efl fur-tout en ufage

dans

l'Aflronomíe

&

dans

l'Aftrolog;e.

C'efl

d~ l'a.(ce~dont

qu'en Aflrologie l'on tire l'horofcope, e e.n-a-dl–

re du degré de I'écliptique qui fe leve fur l'honfon au

moment de la naiífanee de quelqu'un.

Vo)'ez.

H

o

Il

o s–

e

o PE. L es Aflrologues , prérendent que ce degré

a

une ínftuence confldérable fur la vie

&

fur la formoe

du nouveau né, en

Itú

donnant du pel1chant pour uno

chofe plutÓt que pour une autre; mais

00

oe erait plUi

a

ces chimeres.

L 'qfeendant

s'appelle encore, dam le theme célefle

de quelqu'un,

la prem;ere ma;fon, l'IIngle de I'or;ent ,

ou

I'angl. or;ental,

ou le

fign;fi¿ator v;t.e.

Voye~

M

A [ S

o

N,

T

H

E

M

E,

&e.

00

dit:

tel/e planete do.

m;".it

..

rOíl

afeendant; Jupiter Ito;t

jon

afeen.

dane,

&e.

On prend ce terme dans un fens moral, pour mar·

quer une cenaine fupériorité qu'un homme a quelque–

fois fur un autre,

&:

par laquelle

iI

le domine

&

le

gouverne, fans qu'on puiífe quelquefois en apporter de

raiCon. A infi on dit

"n

te/ homme a un grarJd afeen·

dont fti r ¡'.{pr;t d'tm arltre,

poor dire, qu'il toume

cet efprit

a

fon gré,

&

le détermine

a

ce qu'il veut.

Afeendant

fe dit,

en Aflronom;e

,

des étoiles ou des

degrés des cieux,

&e.

quí s'élevent fur l'horifoll dans

quelque parallele

a

I'équateur.

Voyez.

L E

V E

R

&

H o·

R I S

o

N .

L atiiude nfcendante ,

e'efl la latitude d'uoe planete.

lorfqu'elle efl du c('¡ré du pole feptentrional.

Voy.

L

A–

T

[ '1'

U DE.

N amd afcendant ,

c'efl le point de I'orblte d'une pla–

aete, ou celte planete fe trouve lorfqu'elle traverfe l'é·

cIiptique pour s'avancer vers le nord .

/YoJez.

O R

B

¡–

TE, PLAN ETE,

&e.

On l'aFpelle auffi

nfEtld feptentrío"al ,

&

on le di–

llingue par ce earaétere

.n, .

Voye:;:

N OE

IJ'D,

&e. .

Signes afeendalls , en IIft"onomte,

ce fone ceux qU[

s'avancent vers le pole feplentrional,

&

qui font com–

pris entre le poiD! du cíel le plus bas, qui efl le nadir,

&

le point du del le plus haut, qui eEl: le zénilh. Ces

lignes font le Capricorne, le Verfcau, les Poiífons, le

Bélier, le¡ Taureau, les (¡emea\ll¡,

&

e.

qui [ont les

Jj~lI~