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ARZ

des

aruJpicu.

D e peur que certe fcienee ne vtnt

a

s'avilir par la quantiré des perfonnes qui

I'exer~oient,

on choiliíToir ces jeunes gens parmi les meilleures fa–

milles de Rome. L es

tlrllfpieeJ

examinoient principalc–

ment le foie, le cerur , la rate, les reins

&

la langue

de

la

viélime; ils obCervoient foigneufement s'iI n'y

paroilroit point quclqucs flétrilrures,

&

li chaoune de

ces parties étoit

en

bon état. On nllure que le jour

que Céfar fut alramné, on ne trouva poim de creur

dans deux viélimes qu'on avoit immolées.

Voye<-

A

u–

CURES.

A R U S PIe

I

N E,

r.

f. c'efl l'art de connolrre

l'avenir par l'infpeélion des entrailles des betes.

Voya,

A RUSP IC ES.

• A R W A

OTi

A R V A,

'floye::.

A

R A

V

A •

.. A,RWA N G E N, petite ville de Suilfe daos le

eanton de Berne, fur l'Aar, entre Ara

\V

&

Solenre .

ARY-ARYTR'NOIDIEN, adj. nom d'ull

mufcle qui quelquefois efl ficué trallfverCalemcnt entre

les deux cartilages aryréno'ides, ' auxquels

iI

s'attache.

On y obCerve des libres qui fe croifcnt en

X,

ce qui

11

donné lieu

~

la .diflinélion qu'on en faite en s.rand

&

en petir

"rytlnoidien ,

ou en

arytlnoidif11

croilé

&

en tranfvcrfal.

(L)

*

A R Y E

S,

r.

m . pI. peuple de l'Amérique méri–

dionale

3U

Brelil, aux environs de la Capiral1ie, o <iu

gouverncment de

P orto Seguro.

ARYTENO-EPIGLOTTIQUE, adj .

m

A nal.mie

,

nom d'une paire de mufcles de I'épiglot–

te qui vicnnent de la

t~re

des cartilages aryrénQ'I'des , –

&

s'inferent :mtérieurement aux bords de I'épiglotte.

AR YTE'NOIDE, adj .

n;

AI1",omie ,

nom de

deux cartilages du larynx, licués

a

la partie poflérieure

&

Cupérieure du carrilage crico'ide.

Vayez

LAR

Y

N X •

Ce mot efl compofé

d'''CJ~4''~ ,

tlig,úeY<,

&

d';¡d'",

ji–

g1/Y<.

(1)

ARYT E'NO

IDI

EN, adj. nom de trois mufcles

du Jarynx, dont deu! fout

~ppell':s

arytlnoidicnl <Yoi–

flt,

&

le troilieme

arytlnoidicn tranfverf.¡. Voyez

ARY-ARYTENO'iDIEN .

(L)

A

R

Y T H

M

E,

terme de Med"ine.

Quelques. ullS

font ufage de

ce

mot pour marquer une défaillapce du

pouls telle qu'i1 n'ea plus ,fenlible

i

mais ce mot figni–

ñe plus proprement une lrrégulanté o.u un défaur de

regle

&

de mouvement convenablc daos le pouls.

Vo.–

yez

P o

U L S .

Ce mot

dI:

formé d'.. privatif,

&

de

, ;,9/,;"

modulul,

m odule ou mefure.

( N )

A R Z

EL, adj.

( Manlge

&

M arlchall.)

fe

dit

d'un cheval qui a une bahane ou marque blanche au

pié de derriere h.ors du montoir. 4es ct\C"aux

aT'""eh

palrent che'/, les perfonnes fUl?ed\itieuCes pour

~rre

infor–

tunés dalls les combat$..

v.oyez

B

A,

L Z A N

Ji;,

M

o

N–

l'OIR

&e.(f/-)

.. AR ZENZA

OH

CHERVESTA,

(G/og. )

riviere de la Turquie en Europe, qui coule dans I'A I–

banle,

&

fe décharge dans le golfe de

V

~nife

entre Du–

rano

&

Pirgo .

• A R Z ILE,

( Glog.)

ville d'Afrique dans le ro–

-yaume de Fez.

Long.

[l .

ro.

lat .

35"· 30.

AR~ IN GH I\ N

0/1

ARZEN~ HAN,

vil–

le d'AHe dans la Natolie, fur l'Euphrate,

A

s

AS, f. m.

che::. In Anti'l/ltlireI ,

lignifie quelquefois

un

paidl ptlrtimlier ,

auquel cas

I'al

romain efl la m/!–

me chofe que la Jivre romaine,

libra. Voye>:.

Po

LD.S,

LI VRE,&c.

Quelquels-uns dérivent ee mot du grec

.l",

qui efl

ulité dans. la dialcae dorique pour ; '"

un ,

c'efl-a-dire

une choCe totale ou emiere; quoique d'autres prétendent

qu'il

en

ainfi noml'ne

a!,

comme qui diroit

~I,

airain,

a

caufe. qu'il efl fajt d'airain. Budé a t;crit neuf livres

l

de

affc

&

ej1l1 partib,u,

de

l'a!

&

de fes parties"

VaJ

avoit diflérentes divifions.: les principal es étDÍent

¡'once,

uncia,

'1ui étoit Il! doulieme Eartie d« l'

aJ.;

le

T ome

l..

( 1}

Les

carrilagcs aryténo'tdes sP:arpuy.ent par leur balS: (ur

la- pau ie

fupérieurc de la portion po!térieure du canilage cricolde.

U.y.a

cntr'cux

une

erpece

d'articulacion

ql1i facilite lear ruouTcmcnt . com–

me. nous avoit a"terti Gatiea

8c.

plufieuu 3pciens anatomiftes ; cet–

te obrervation. q\Ü aVOlt ét¿ enfuüe néglif.é.e fiu. renouvellée par

M.

Molinette. Hoffman .

&

Morgagni . Anrcrieurem.ent -\ la bafe de

chaque ar)'renolde en: attachée

l'extrémit~

d'une corde ligamemelÚe,

4opt·

¡'aQu c.

cxuémit~

c;ft.

a~tachéc

environ au miliea de la cavh6

AS

633

Cextant,

fexttlm,

la fixieme partie de

l'aJ

ou deux on–

ces; le quadrant,

'I'".d,·am ,

la quatrieme parrie de

l'al

011

rrois onces; le triem ,

trienl ,

la troifieme partie de

l'Ilf

ou quatre onces; le quinconce

l

t¡lli¡Jcu;tx,

ou cinq

onces ; le

fe'11j¡

OU demi-aJ, moirié de

l'al ,

qui efl lil;

onces

l

le

f ep!.'tnx,

fepr onces ; le

be! ,

les deux tiers

de l'

aI

ou huir onces; le

dodrml! ,

le trois quarts de

l'tll

ou neuf ooces; le

dextanl,

ou dix oltces;

&

le

dmnx,

o'efl-iqlire on'le onces.

V oycz

ONCE,

Q.V IN-

C'!!NX

&c.

-

L'tI/

étoit aum le nom d'uoe monnoie romaine compo–

fée de différentes

m~rieres,

&

qlli fut de différenr poids

dans les difle rens tems de la r¿publique .

V oyez

M

o

N–

N

o

1E ,

&

la f"ite

de

cet areid c .

Sous Numa Pompilíus, felon Eufebe, la monllo;e

romaine éLOit de bois, de cuir ou de coquille; du

tems de TullllS H oltilius elle éroir de cuivre ou d'ai–

rain,

&

on I'appelloit

aI, libra, libella,

ou

pondo ,

l

cauCe qu'elle pefoit a&uel1ement une livre ou douze

onces.

Quatre cents vingt ans apres, le rhréfor publie ayant

éré épuifé par la premiere guelTe Punique ,

l'aJ

fUI ré–

duit

a

deux onces . Dans la feconde guerre Punique

Anniba l opprimanr les R omains, les

tll

furen! encore

rédllits

i\

une onee la piece . Enfin par

la

loi papyrien–

lIe on Óta

~ncore

ir

l'

aI

la moitié d'une once, ce qui

le réduiot

a

la

val eur d'une fcule demi-once;

&

I'on

eroit

généralement que

l'aI

conferva cene valeur du–

rant

tout le tems de la république,

&

meme jufqu'au

regne de Vefpalien. Ce dernier fut appellé

I'al papy–

rien,

3 cauCe de la loi dont nous veDons de parler.

qui fut palréc I'an de R ome

f 63

par Caius Papyrius

Carbo, alors tribun du p.cll¡¡le; ainfi il

y

eut qua–

tre

al

différens durant le tems de

la

république .

La

figure marquée fur l'

al

éroit d'ab?rd

/1."

mOlttofl,

~'!

ba:lIf

ou

une trttie.

Plutarq.

P opltc.

Pltn.

XVIII.

l1J–

Du tems des rois cene marque éroit

un ']r¡n"J

a

deliJe

¡aeel

,

&

d'un cÓté

&

de I'autre ou fur le ,revers étoit

un

roflrum

ou la proue d'un vailreaux _

.

Le rriem,

trienI ,

&

le quadrant,

'luadranI,

de CUI–

vre avoient fur le revers la figure d'un petit vailfeau

ap.p~llé

rate.! :

ainli 'Pline dit,

nota

~rj¡,

c'efl-a-dire–

ajJiI, ¡liie ex altera parte ']anuI

$~minuI,

eX. "Iter"

roftr:um na..viJ;

il1

tr.iente

'luro

e:t

'luadrantt rates.

H in. na!. liv.

XXXIII ,

C.

iij. d'ou ces pieces furent

appellées quelqllefois

rtlÚt• •

On fe fert aum du mOl

al,

pour défigner nne chofe

entiere ou un tout, d'ou efl venu le mot Anglois

"ce ,

&

fans doure le mor

fran~ois

tll

,

au Jeu de carres .

Ainfi

M

lignifie un hérirage emier, d'oú efl venue cet–

te I1hraCe,

ha:rcI ex arre

ou

Icgatarit<f ex arre,

l'héri–

ter de tout le bIen . Ainli le

j rJgerum

ou I'acre de rer–

re romaine , quan.d on la prenoit en entier, étoit ap–

pellée

nI,

&

divifée pareillement en douze onces.

Voy.

'}1¿,GP.'1\..V }04

ou

ACRE.

V oici l'

aI,

fes parties ou fes

di

vifiolls •

Omlt .•

1

tll

n .

11

..

d.eunx

11.

J

d;xtam .

'6

10.

1..

dod""'1 .

4

. 9·

3

bes

.. . ..• -

S.

7

ii.

fept"nx

•• - .

7.

Onu$.

~

fcyl'tiJ

6.

!..

qui".,unx

..

!...

trit-ns

!.

'l"adranl

4.

~

(extanl

• , • • . .

1..

I

.

i'1

ttn(la-

• • .. • • •

I.

(G)

A

S,

r.

m.

( Commerce. )

c'efl

a

Amncrdam une des

diúfions de la livre poids de marc: 32

al

follt un

ali–

gel, 10 angels font nn 100t·,

&

32 1001S font

la

livre_

VOJ.e<.

L

1

v

RE.

(G)

A

S,

au j cu de T r,il!rac,

fe dit dll feul point qui eCl:

marqué fur une des faces

du

de', que l'on- joue;

&

au

Tut

jeu

0 0 lilrftlCe

poftérieure de

la

ponion antérieure du thyrotde. Sttr

la

wrface amérioure

ete ces

cartilages on rfouve deux

corp' clan..

duleux • qui s

'étendent.au

bord fupl!ricuf des

m~mes

canil:tgcs ac;y..

tl!llD'tde.s

I

&:

de

I'autre

c6té- i1s

VOnt

fe

joindre

1 la

corde

liga..

men.teufe dont nou. avon. fait mention . Leues urage

en

dt

four..

nir une humeur Iymphatique. <tui

ar~ofe

l'intbieur du 13rinx . Mor:–

gagol

fUt

le premier

I

qUl décOUVClt ces

corps

glanduleux

I

&

it

lcurs, dor:na le nom de

gl4"áHlts ..ArJ'¡,.,;-áit,."rA. .

t P)