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63Z .

ART

Dul ~cq ,

officier d'artillerie du roí de Sardaigne ,

qlli

a

donllé un livre inritulé

'lb/orie nottvel/e

frtr

le m/eba–

niJme de I'artil/"ie,

imprimé

a

París che1- Jombert en

lHI ;

M . le Blond , profeífeur de Mathématiquc des

pages de la grande éCUlie ,du Roi, qui a donné en

1743

un

traité d.

l'

¡}rJil/crie,

ou

d.s armeJ

&

machineJ en

uJage

la glterre depl!iJ J'i"ven!ion de la ¡o"dre.

C'efi

un précis des connoi!Tances les plus utiles aux officiers

fur tOut ce qui concerne

l'artil/erie

&

fes ufages.

A RT I L L E U R, f. m. c'efl un officier quelcon–

que , attaché au corps de I'artíllerie. Ce lerme n'efl

pas abfolumem établi, quoiqu'on le trouve employé dans

plu ueul's auteurs.

00

le donne auffi aUl auteurs qui

ont écrit fuI' I'artillerie.

(Q)

ART IMON, f. m.

( M ar. ) mát d'artimon, de

fOIl~1te

ou

de [oule; mát d' arri"e:

c'efi le mar dl!

,Ilavlre placé le plus pres de la poupe.

Voyez

M A ST .

Voile d'rtrtimon,

c'efl une voile latine ou en tiers

poin t ,

11

la ditterence des autres quí font quarrées;

elle

a

la tigure d'un

rri~ngle

fcalcne .

L a

vergtte

d'r.rtiy,~on

efi t'Qfijours couchée de bi3ís

fuI' le mar , fans le traverfer, quarrément ou

11

angles

droíts; ce quí efi la !ituatíon des yergues qui font aux

autres m3ts.

Voya, la jig. Marine, PI.

l.

au mat

d'artimal1,

ou la yergue

d'"rt jmon

efi cutée

l.

&

l.

V OJez

V

E R G U E .

L a voile

d'artimon

efi d'un grand fervíce pendant la

tempete, pnrce qu'elle contríbue le plus

:'i

faíre porter

:'i

route,

&

qu'on In pem aifément mano:uvrer.

II

efl

conflnnr que ce font toutes les manceuvres de I'nrriere

'lui fervent

:'i

gouverner le vaiífeau . Mais lorfqu'on a

le vent en poupe, on la met le plus fouvent de travers

par la longueur du navire, pour qu'elle ne dérobe pas

le vent aux autres, qui fom filer le vaiífeau plus vlte.

C ette voi le fert

:'i

faire approcher le vai!feau du' vent,

&

la civadiere

a

faire abattre.

Chrt/1ge l'artimo/1,

[e

dit dans le tems qu'on vire de

bord.

(Z)

*

11 R T 1 M P 11 S A ,

nom fous lequel Hérodote dit

que les Scythes adoroient la

V

¡mil

ellejI• .

A .R T I

S.1\

N '.

f.

m. nOm par lequel on déugne les

OUVrlers qUl prote!fent ceux d'entre les arts méchani–

ques qui fuppofent le moios d'intell igence . On dit d'un

hon cordonoier , que c'efi un bon

rtrtjJ"n ;

&

d'un ha–

bile hortoger-l, que e'ell un grand artifie.

A RT I S

U

N, A

RT

U

S

o

N ,

A

R T

o

I S

o

N

OU

.A71T

E,

noms que I'on donne

a

différentes fortes' d'in–

fett~s

<¡ui

r~>ngent

les étoffes

&

les pelleteries . Comme

la

h~l1lfi catlon

de ces noms n'efl pas bien déterminée,

en I a étendue aux infeéles qui percent le papier

&

a

ceux qui pénetrenr dans le bois , comme les co!fons

&

les poux de bois. Mais je crois que les nOms don t

iI

s'a~ir

doivent fe rapporter principalement aux teignes

'lUI Ce trouvent dans les étotfes

(vayez

TE

1 G

NE ),

&

peut-ctre aufTi aux vers des fcarabées di!féqueurs

'lui font dans les pelleteries

&

les pcaux d'oifeaux def–

féchées ,

&

en général dans toures les chairs gardées

&

corrompues.

V oye:z:.

V E R, S e A R A

B

E'E . (

1 )

ART I STE,

f.

m. 110m que I'on donne aux ou–

vriers qul excellent dans ceux d'entre le, arts mt!chani–

'lues qui [uppofent I'intell ígencc ;

&

tl}~me

:l

ceux qui,

dans certaines fciences moitié pratiques , moitié [pécu–

lntives, en emcndent tres-bien la partie pratique : ainú

on dir d'un chimille qui fait exécuter adroitement les

procédés que d'autre Ont inv entés, que c'efi un bon

nrtifle;

avcc cette différence que le mor

rtrtifle

efl to(}–

jours un éloge dans le premier cas,

&

que dans le [e–

cond c'efl prerqu'un reprochc de ne poíféder que la par–

lie fubnlterne de

la

profefTion .

*

11 R 'lO

C

R E 11 S , ( H jft. aHe.

)

mers des R o–

m ains , donr PerCe le fatyrique a fait mention. On ne

fait pas exaélemellt ce que c'étoit ; les uns prétendem

que c'éroit Ulle forte de phé a!fe1- femblable aux nÓ–

tres; d'nutres au contraire diCenr que ce n'étoit que de

la

chair hachée avec dll pain ou de la pate, ce qui

revicndroit mieux

a

ce que nous appellons

del andolljl-

letteJ

.

.

*

A RT O 1S,

(G/ag. )

province de France dans les

Pays-bas, avec titre de cOlmé; bornée par la

FI~ndre

:10

feptenrrion,

&

en partie

a

I'orient;

&

par le Hai–

naut, le Cambrefis

&

la Picardie , au fud

&

:'i

l'occi–

den t: Arras en eCl la capitale.

*

A RT O M A G A N

Olt

A R O M A G A, une 1Ie

des L arrons dans la mer Pacifique : c'ell celle qui oc–

CUpé le milieu .

• A R rON N E, ville de Franee daos la baífe Au–

Tcrjille, fuI' la [ivierc de M orgcs ,.

ARU

ARTOT Y RIT ES ,

(TU.I. H ifl...

ti.)

feéle

d'hérétiques qui formoiem une branche des ancien M on–

taniClcs qui parurenr dan

s

le fecond !ieele ,

&

infeéle–

rene

tome la Galatie.

VO)'tZ

MONTANISTES .

lIs corrompoicnt le fens des Ecritures , communi–

quoient la pr';trife aux femmes, auxquelles ils permet–

toient de parler

&

de faire les prophéte!fes dans leurs

aífemblées. D ans le facremenr de l'Eucharillie i1s fe

fervoient de pain

&

de fromage, ou peur-erre de pain

dans Icquel on !\Voit fait cuire du fromagc; alléguant pour

raifon que les premíers hommes offroiem

a

D ieu non–

[eu Icment les fruits de la terre, mais encore les pré–

mices .du produit de leurs troupeaux: c'cfl pourquoi

S.

Augufiin dit qu'on lem .donna le nom

d'lIrtotxri–

telA

formé du grec

':11",

pall.,

&

"'U!~"

[ramage.

(G )

R T RE, oifeau m icux eonnu fous le nom de

martín-pEcheur. VOJez

MA

R

TI

N -

pie

H R U R.

(1)

• ARU, (T ERRE D')

G/og.

viIIe

&

royaume

dans l'ile du Sumatra. La ville efi fuI' le' détroit de

Malaca.

A

R

u,

¡te d' Afie, entre les Moluques

&

13

nou–

velle Guinée,

i\

2.f

lieues de la terre des Papons ou

Noirs .

• A RVA

att

AROUVA, ville de H ongrie, ca–

pitale du comt¿ de meme nom dans la haute Hongrie,

aux fron lieres de Polognc, fuI' la riviere de Vag.

ARVALE , ( FRERE S)

H jft.

anc.

c'éroient

des

pr~tres

dans I'ancienne Rome, qlli a!Ti lloient ou

qu i Icrvoient aux facrifices des ambarval es, que I'on

ofFroit tous les allS

a

Cércs

&

a

Bacchus pour

la

pro–

fpérité des fruits de la terre,

c'efl-~ -dire

du blé

&

de

la vigne .

Voyez

AMiARVALES,

&c.

Ce mot ell originairement latin,

& iI

efi formé

d'ar–

Vlim,

champ,

ii

cauCe que dans leurs cérémonies ils

all oiem en proceffion amour des champs; ou, [elon Au–

lugelle ,

a

eaufe qu'ils offroienr des Caerifices pOllr la

fertil ité des ehamps. D 'autres direnr que c'étoit paree

qu'i1s étoient nommés arbitres de touS les ditférends

qui avoient rapport aux limites des champs

&

aux bor–

nes des terreins .

lIs

furem infiieués par R omulus au nombre de dou–

ze; ils étoient touS des perronnes de la premiere diflin–

éli6n le fondateur

lui-m~me

ayant été de ce corps;

í1s co:.opoCoient

UII

coJlége appellé

eollegjllm [r"trllla

rtrval¡',m . Voy,z

e

o

L L E'G E •

L a marque de leur dignité étoit une guirlande com–

porte d:épis

~e

blé, attachée. avec un ruban

bl~nc,

que

PI:ne da avolr été la premlere eouronne qut fut

elt

ufage a R ome.

Voyez

C o U

R

o N:' E .

.

Selon Fulgentius, Acca Laurenua, nournce de Ro–

mulus fut la premiere fondarrice de cet ordre de pre–

tres. II parolt qu'elle cut doule fils, qui avoiem co(}–

tume de marcher devant elle en proceffion au facrífi–

ce , I'un derquels étam morr, Romulus, en faveur de

fa nourricc, promit d'en prendre la place;

&

c'efi de–

li\, dit-i1, que vicnt ce facrifice, le nombre de doule

&

le nom de

[rereJ .

Pline ,

Ijv. XVII. e.

2 .

femble

fairc cntendre la meme chofe, quand

iI

dit que R o–

mulus inflima les

pr~tres

des champs, fuivaor l'exemple

d'Acca L auremia [a nourrice.

*

A R V E, (

G/og. )

riviere de F offigny en Savoíe ;

elle fOTl de la mOl1tagne maudite,

&

re perd un peu

au-de!fus de Geneve, nu lieu al'pell

é

la '{fteT/e

ti'

IIrv e .

• AR:V ERT

&

ARDVERD, lle de France en

Saimonge, au m idi de l'embouchure de la Seudre,

&

i

I'oricm de M arenne.

*

11

R

f/

1 S 1U M,

promontoire de I'11e de Chio .

*

A RU M,

voyez

PIE'- DE-VEAU .

*

A R U N, petite riviere du eomté dG Suífex en

Angleterre; elle baigne la ville d'Arut1del,

&.

[e jette

enfuite dans

la

mer de Bretagne .

• A R U N D E L

OT'

A R O N DEL, ville d'An–

gleterre dans le Su(fex , fur l' Arun .

L ong.

17.

lat.

fO. fO.

.

Thomas Arundel M aréchat d'Angleterrc, a falt ap–

porter du L evant les marbrcs qu'on appelle d'Arundel,

&

qui font connus de tous les favans . l is contiennent

les principal es epoques de I'Hifloire des Athéniens .

*ARUSPICES,f. m.

(M/tb .)

c'étoit chez

les R omains des m lnifires de la rehgion , chargés fp6-

cialement d'examlner les emraiIJes des viélimes pour en

tirer des préfages. Les Etruriens étoíent de tous les

peuples d'ltalie, ceux qui poff'édoient le mieux la fcien–

ce des

rtruJpjcCi .

C'étoit de leur pays que les R omains

faiCoic m venir ceux dont ils [e [ervolcnr; ils envoyoient

meme tous les ans en Etrurie un certain nombre de

jeuoes gens pour erre ínfiruits dans les connoiJlances

des