Table of Contents Table of Contents
Previous Page  713 / 864 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 713 / 864 Next Page
Page Background

Ase

ligues <jue le Coleí! déerit en s'approchant de nOU5. IIs

ne 10 m

afcelldans

que pour nolrc

h~mifphere,

&

def–

ecndans pour l'autre . Si on elltcnd par les Hgnes

afem–

dans

eeux qui (om les plus proehes du pole Ceptelltrio–

nal, alors ces lignes ferollt

le

Bélier,

W:

T.Qureau, les

Gemeaux,}e ,Caneer, le Lidn"

&

la Vierge.

Voyez

SIGNE, ZENITH, NADIR , .&C.

(O)

A

s

e E

>J

D

A NT, adj. n

en Analom'e ,

fe dit des

parties qui fom fuppo lees prendre naiifance dans une

parrie,

&

fe terminer dan, une autre en s'approchant

du

plan horiComal du eorps.

Vo)'ez

C o R

P S .

L'aorre

afetndan te,

e'en le trone

fllp~rieur

de I'ar–

tcre 'lui fourni r le fang

a

la téte".

Voyez

A o R

T

E &

ART ERE.

La veine cave

afeend''''le

en une grolre veine for–

m ée par la reneontre

&

la réunion des deux iliaques.

VOJ ez

.

V

E I N E·

e

A

v

E •

PluHeurs des aneiens Anatom jfles I'onl appellée

,/Ci–

ne-cave defcend,mee,

paree qu'ils s'imnginoiellt que le

fang dcfeendoit du foie par cene vei!1e , pour fournir

du fang aux parries qui font au-ddTous du diaphragme:

mais les modernes ont démontré qu'clle avoit un ufa–

ge tout-a-fait eontraire,

&

qu'elle fervoit

a

porter le

ling des parties ioférieures au eoour; d'ou lui ell vc–

nu foo nom

d'afcendante.

(L)

A

s e

E ND A NS, adj . pI. pris fub .

terme de Droit,

fom les pareos que oous eomptons en remOlltant verS

la

fouchc eommune , eomme pere

&

mere, ayeuls,

bifayeuls,

&e.

L es prelniers fom feuls héritiers naturels de leurs en–

faos ou petits-enfans qui n'om poim d'cnfans.

lis ont meme , dans le pays de droit éerit, une légi–

time : mais ils o'eo om pas en pays coutumier.

Voyez

LE'G I

T

I

M

E . lIs partagem par tetes ,

&

non par fouehes.

L es eoQmmes fon( fon différenies par rapport

it

la

fueeelIion des

afeendans.

L a plus grande partie néao–

m oins leur donnem les meubles

&

aequ,;rs ,

&

les fre–

res

&

les fceurs n' y Cout point appe\ lés avee les

afeen-

4al1s:

elles ,reur adjl1gem

m~me

les propres.

('. Quand ils font de l'enoc

&

ligne dom foot

éehus les héritages.

J.• •

M~me r.~m

etre de I'efloe

&

ligoe, mais fim–

plement en qualité

de

plus proehes parens , lorfque les

parenS de la ligne manquent.

3'.

Dans le eas ou un

afcendt>nt

en donateur par

eontrat de m \fiage de I'hé,itag_ que le donataire a

tranCmis

a

des cnfans qui 10m tous mores: ear

ti

le

donat~ire

étoit mort fans eofans, I'autre eonjoint, ql1oi–

que dooateur, ne joüiroit pas du retour .

Voy.

A \'

E U

L

&

RETO UR.

Dans ql1elques eoQtumes, comme en partieulier eel–

le de Paris, les peres

&

meres fueeedem aulIi

a

laurs

cofans, en uCufruit Ceulement,. aux immeubles acquis

peodanr la eommunauté du pere

~

de la mere,

&

ave–

nus par le déees de I'un d'eux auN enfans, pourvtl que

1

'enfant déeédé n'ait laiifé aueuns defeendans , oi frere

ou fceur du coté dom lefdits immeubles lui fom éclnl s .

C ette Cueeeffion s'éteod aulIi daos la eoúcume de Pa–

ris aux ayeuls

&

ayeules.

l I n'y

a

aueune prérogative d'all1elre eo favcur des

m ales dans la fuceeffioo des

aJcendans .

En

pays de droit éerit, ils exelllem les freres uté–

rins

&

eonCanguins,

&

meme les neveux qui Com eon–

j oints des deux eotés: mais ils o'excluem pas les fre–

res germains du défum, lefquels Cueced,ent avee eux;

&

ell ce eas la CueeelIioo en divirée en autant de por–

tions qu'il y a de teteS; ehaque frere prend une part,

&

les

af""dans

prennent le Curplus

&

le diviCent eo–

tr'eux en deux parts, \'une pour les paternels.,

&

I'au–

tre pour les maternels, qui ehaeun entr'eux partagent

la portion qui en éeh Qe

a

leur ligne . Par exemple,

s'il

l'

a trois freres, un ayeul

&

une aycule du coté

paternel, ehaque trere aura un fix ieme , I'ayeu\

&

I'a~eu­

le paternel un {ixieme

&

demi

it

em deux;

&

l'aycul

maternel autan!

a

lui (eul que les deux autres.

Voyez

A VEUL.

Lorfqu1il y a dcs freres germains, les neveux eon–

j oints des deux eotés dom [e pere

eft

décédé vienllellt

a

la fuceeffion du défum , avee les frere,

&

les

.afcen–

dans:

mais ils n'y vicnnent que par la repréfentation

de leur pere ,

&

par eonféquent ils partagem par fou-

ches

&

non par tetes .

.

Par rapport

¡¡

la part que prend une mere daos la

fueeeffion

~e ~cs

enfans ,

voyez

:l.

!'article M E R

E

la

teneur de I édlr des meres.

D ans les pays de droit éerit, les peres

&

les meres

qui ont donué quelque chofe entre-vifs

a

leurs enfans,

':fome

[ ,

Ase

635

fuccedent am: chofes par eux données, lorfque les en–

fan~

donataires déeedem fans enfaos, Don pas par droit

de fueeeffion, mais par

110

aUtre droir qu'on appelle

droit de rceo«r. V oXeo:.

RE

T O U R .

( H )

A S C

E

N S ION,

r.

f.

en propremcnt

une ¡"va–

tion

ou

un mOTwement en-hallt.

l/ay.

E'r.

E'VA T ION.

c'cn dans

oe

fens qu'on dit

l'aJCen/ion

des liqueurs

dans les pompes, dans les tuyaux eapillaircs.

V óyez

POMPE , TUYAu 'x eAPILLAIR ES.

(O)

A

s e

E

N

S

ION

de la féve, (Jardinage.)

D ans le

nouveau Cvncme de I'opération de la féve, on ne par–

le pltls de' fa circulation; la féve, Cuivant

M .

Hales ,

deCeend dans les foirées fra\'ches

&

dans les tems de

rofée par les tuyaux longitudinaux du trone de I'arbre,

apres qu'ellc a momé jufqu'au faite. Des expérieoees

om en partic établi ce fyneme : on peur les eonfulter

dans fon livrc

de la Stati,!«e des vlgltat/x,

traduit de

I'anglois par

M.

de Bufton .

Le trop de féve tranfpire

&

s'évapore par les vaif–

feaux eapillaires des feui!le¡ .

V oyez

S

E

v

E .

( K)

A

s

e E N

S

ION,

en AJlronomie,

en droite ou obli–

que.

L'afeC>1fion

droite du foteil ou d'une éroile, en le

degré de I'équateur qui [e leve avee le Coleíl ou avec

I'étoile dans la fphcre droite,

a

compter depuis lc eom–

meneemem d'Aries.

Vo)'ez

S P

H E

RE. OU e'en le de–

gré

&

la minute de I'équateur, a eompter depuis le

commencement d' Aries, qui parTe par le méridien avec

le foleil, une étoile ou quelqu'autre poim du ciel.

Vo–

yez

S o L

E

I

L,

E

T

o I LE.

On rapporte

I'afcenjion droite

au méridien, paree

qu'il fait roQjours ang le droit avee I'équinottial, au

lieu qu'iI o'en en ainfi de l'horifon que dans la fphcre

droite.

L '

afcenjion

droite ell: le eomraire de la

defeenjio,.

droite .

VOlez

D

E S

e E N

S

IO N . Deux étoiles fi xes qui

Ont la meme

afeenjion

droite, e'efl-a-dire qui font

a

la meme diClanee du premier degré d' Aries, ou, ce qui

reviem au m éme, qui foO! daos le meme méridien , fe

levent en meme rems dans la fphere droite, e'en-a-di–

re pour les pcuples qui habitem I'équateur . Si elles ne

fom pas dans le méme méridien, I'intervalle de tem$

qui s'éeoule entre leur lever, en la difterenee précife

de leur

afcenfion

droite . Dans la fphere oblique ou I'ho–

riCoo eoupe tous les méridiens obliquemem , différens

poiots dll méridieo ne fe levenr ni ne Ce eouehellt

la–

mais en méme tems: ainli deux étoiles

'1m

fom fous

le meme méridien, ne fe levenr ni ne Ce eouehent ja–

mais eo meme tems pour eeux qui OO! la fphere ob!i·

que, e'eCl-i\· dire qui habitem eotre I'équateur

&

le po–

le ;

&

plus la fphere efl oblique , c'en·i -dire plus on

en pres du pole, plus I'imervalle de tems qui en en–

tre leur lever

&

leur eoueher en graod .

Voyez

L E–

VER, CO UCl-IER,

& e.

L'are de

I'afce"jion

droite d'une étoile efi la portion

de I'équateur, eomprire emre le eommeneement d' A–

ries

&

le point de I'équateur qui palre au méridien.

Les Anronomes appellent aujourd'hui I'are de

I'afeen–

jion

droite,

afcenji." droiee

tOut eourt;

&

e'eLl: ainli

que nous I'appclleroos daos la Cuite de eet artiele.

Pour avoir l'

afeenjion

droite du Coleil, d'uoe éroile,

~c.

fai tes la proportion Cuivame: eomme le rayon

dI:

au eo-linus de la déelinaifon de I'alhe, ainfi la tangen–

te de la diflanee de Aries Ol! de L ibra efi

ii

la tangeo–

te de

I'afeenjion

droite. Pour trouver la meme chofe

méehaniquemem par le globe ,

voyez

G LO

BE.

L 'afcenjion

oblique en un are de I'équateur, eom–

pris emre le premier poim d' Aries

&

le point de I'équa–

reur, qui fe leve en meme rems que l'aHre, dans la

fphere

o~lique.

Voyez

S

P

H

E RE.

L 'ajcenjion

oblique fe prend d'oecident en orient,

&

elle ell plus ou moins grande, felon la diftereme obli–

quité de la Cphere.

L a dilférenee cmre

l'afcenjion

droite

&

I'afeenjion

oblique, s'appelle

différenee afcenjionelle .

Pour trouver par la trigonométrie

0'1

par Ic globe

l'afee11jion

oblique du COleil ,

voyez

A

s

e E N

S

IO NE

L

(5

GLOSE.

L'are

d'afcenjion

oblique cn une portion de l'horiCon

eompriCe entre le eommeneement d' Aries

&

le poiO[

de I'équareur, qui fe leve en ' meme tems qn'une pla–

nere ou une étoilc,

& c.

d"ns la Cphere

obliqtl~.

L'a–

fcenflon

oblique varie feloo la ladeude des lieux .

Réfraélion

d'ofeenfion

&

defeenlion.

V oyez

R

E' F R

A–

e T

I

ON.

M.

le M onnier dans fa théorie des cometes

&

fes

infiitutions anrono;"iques, a donné la table fuivante de

l'afcenfiQn

droite <jes principales étoiles.

(O)

Tltt

z

NOM$