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. ~.

AS.C

La vle

"fcetul'"

des aBClens fideles confilloit (elon

M. Fleury,

:i

pratiquer volomairement tous les

~xcrci(,:es de la pénitence. L es A[cetes s'enfermoiem d'ordi–

n aire dans des mai[ons, on ils vivoient en grande re–

trait~.,

gardant la

~ontinence ,

&

ajourant

:i

la

frug~lité

ehrenenne des abllmenoes

&

des Jellnes extraordinalres .

lis pr;1tiquoiem la xérophagic ou nourriture [eche,

&

les Jcunes renforcés de deux ou trois jours de Cuite, au

l'lus longs encore. lis s'excrc;oient

a

porter le dUce,

a marcher nuds piés,

a

dormir Cur la terre ,

i\

veiller

une

~rande

partie de la nuit, lire affiduement l'Ecritu–

rc·Camte,

&

prior le plus cOlltilluellemem qu'il étoit pof–

liblc. Tclle étoit la vie

afeétirlte

:

de grands éveques

&

de fameux doaeurs , emr'autres Origene, I'avoient

men.ce

. On nommoit par cxcellenae ceux qui la prati–

quolcnt"

ter ¡/lis

entre

lel

l/tÍ!,

iXMlc.'rci, i!f.

'A.fx"

.;rrqo, .

Clé–

m em Alexandrin, Eu(cbc,

hifl. lib. V l. eap. ii;.

Fleu–

r y

1

ma!1lr;

de;

Chrltiem ,

¡¡.

p.qrt. n°.

26. Bingham,

orrg.

mUr.

lib.

VII.

e.

j .

~

6.

( G )

• ASCHAFFENBOURG, villed'Allemagne

daos la Franconie, aux fromieres du bas Rhin, (m la

rive droite du M ein

&

le peneham d'une eolinc.

L on–

git.

26.

3j.

lat.

j O.

• ASCHBARAT, ville du Turqueflan, la plus

avancée dans le pays de GOlha ou des Getes, au-deta

du /leuve Sihon .

• ASCHARIOUNS

ou

ASCHARIENS,

(Hiftoire mod.)

diCciples d'A [chari, un des plus céle–

bres doéteurs d'entre les Mufulmans. On lit dans l' AI–

eoran: " Dieu vous fera rendre compre de tout ce que

" vous manifeflere7- en-dehors,

&

de tout ce que vous

"

reti~ndrez

en vous-meme ; car D leu pardonne

a

qui

" iJ

lui pla't,

&

il chatie ceux qu'il lul plalt; car

¡¡

"

~ll

le tom-puiíf.1nt,

&

iJ

di[po[e de tout felon fon

" ploior". A la publication de ce verret, les MUful–

mans eltrayés, s'adrelferem ii Aboubekre

&

Ornar, pour

qu'ils en allalfem demander I'explicarion au S. Prophe

te. "Si Dieu nous demande compte

d~s

penfées me–

" mes dom nous ne fommes pas ma'rres, lui dirent

" les dépmés , comlT\em nous fauverons-nous,,? Ma–

ltomet efquiva la diffiGulté pa. uoe de ces répon[es,

don.

~ous

les chefs de [cae font

~ien

pourvt1s, qni

n'éclalrenr point I'cfp,it, mais qui fer mem la bouehc.

~epen~am

pour

calt~er

les

co,~fciences

, bient6t apres

11 pubila le ver[et fUlvanr: " D leu

lle

ch. rge I'homme

" que de ce qu'il peut,

&

ne lui impute que ce qn'i1

" mérito par obéilfanee ou par rebel lino ". Qudques

Mufu\mans prétendirem dans la Cuite que cetre dernic–

re Cemence .abrogeoit la prq n iere. Les

Afehar.iens,

au

c ontraire, [e [ervirf n't de \' une

&

de I'amre pour éta–

blir kur [yllcme fur la liberté

&

le mérite des muvres,

f ylleme direétemenr oppofé

-¡¡

celui des Momnales.

Poye;

M

O N T A Z A L E S •

L es

Afeharien;

regardem Dieu comme un agem uni–

verCel, auteur

&

créateur de toutes le aaions des hom–

m es, libre !outefois d'élire celles qu'i1 leur plalt Ainfi

les hommes

r~pondent

a Dieu d'une chofe qoi ne dé–

pend aucunemem d'cux, quallt

a

la produaion, mais

qui en dépend eotieremem qunnt au ahoix.

11

Y a dans

c e [yiteme deux cho[es aah bien diflinguées: la vois

de la con[cience, ou la voix de Dieu; la voix de la

coneupi[cence, ou la

vais

du dGmon, ou de Oieu

~ar­

lam [ous un autre nom . D ieu nous appelle éga,lemenr

par ces deus voix,

&

nous [uivons celfe qui nous plalt.

Mais les

Afeharien;

[oni,

j~

penfe , fon embarralfés ,

quand on leur fait voir que cene aaion par laquelle nous

fui vons I'une ou l'autre voix, ou plutl\r cette détermi–

nation

a

I'une ou

a

l'autre voix, étam une aaion , c'cfl

Dieu qui la produit, [elon eux; d'ou il s'enrllit qu'il

n 'y a rien qui 110US apparrienne ni en bien ni en mal

dans les aél:ions. Au refle, j'obCerverai que le Gonco–

ms de D ieu, fa providence, c,'1 preCcience , la préddli–

nation, lu liberté , oecaoonnent des

diCpute~

&

des hé–

réfies par· tout ou il en efl queflion;

&

que les C hré–

tiens feroiem bien, dit M d'Herbelot dans fa

rJibliotb,–

'irte

oriental.,

dans ces quellion; difficiles, de cherchcr

paifiblemeut , s'inflruire, s'i l'

en

pomble,

&

de [e [up–

porter charirablemem dans les oeeafions ou ils Com de

f cntimens difFérens . En effet, que [avoDs-nous la de(fus?

Q¿lIJ

tonfiJiarirtJ

ejuJ

fuit

~

*

ASC H AW,

(Ge'o,r;.

aile.

&

mod.)

ville d'AI–

lemagne daos la haute Autriche, [ur le D anu be , ii I'em–

bouchnre de l' Archa; quelqucs-llns prétcndent que c'efl

l'anci:nne

'JoviaclIm

de la N orique, que d'aurres pla–

cent a Starnberg,

&

d'aurres ii Frankellnemarch.

.. ASCHBOURKAN

Olt

ASCHFOURKAN ,

ville de la province de Chora[an .

L ong.

100.

&

lat.

36.45.

Ase

637

.. A S C HE R LE B E N, ville d'A flemagne [ur l'Ei–

De, dans la prineipamé d'Anhal t .

• 1\

S CHE R N

ou

A S

e

H E N T E N , ville d'lr–

lande, dans la provinee de M oun ou de M oun/lec.,

&

le comré de Limerik, [ur la riviere d' A[chero .

.. A S C H M O U N, ville d'Egypte, pres Damiet–

te. 1I Y a entre cetre deroiere

&

Manllurah, un canal

de

m~me

nom o

• ASCHMOUNIN,

(G/og. ane. )

ville de 13

Thé[Ja't'de, on

iI

y

a encare des ruines qui foar admi"

rer la magnificence des aneiens rois d'Egypte .

*

A S C

Ji

O U R, nom d'une des rivieres qui pa[–

[ent par la vil le de K aCeh en Turqueflan, vers le nord _

• ASC HOURA, ¡le de la mer des lndes , des

pl us reculées

&

des de[erres, proche M elai ,

&

loin de

Shamel.

.. A S C H T 1K H A N,

~ille

de la provinee de

Tranroxaoe, dans la Sogde .

L ong.

88.

lat .

repto

39· jj_

• A S C 1,

( Hift. "tlt.)

plante qui erolt en Améri–

que; elles s'éleve a la hauteur de cinq ou fi x palmes,

&

m~m"

da vanrage . E lle efl fort branchue ; fa /leur efl

blanche , petite

&

fans odeur; ron froi t a le goGt du

~oivre.

Les Américains en a(fai[onnent leurs mets; les

.c;uropéens en fom auffi ufilge.

11

pou(fe des e[peces de

gou(fes rauges, creufes, longues comme le doigt; ces

gou(fes

conriennel~t

les [emenees .

,

A S C 1 E N S,

C.

m. mOl comporé d.,¡

&

de

~~,

...

ombre;

il lignifie

en Géographi.

ces habitans du globe

terr::lhe, qui, en certains tems de I'année, n'ollt point

d'ombre. T els [om les habitans de la zone torrlde, par–

ce que le [oleil leur efl quelquefois vertica l ou dire–

acment au-ddrus de leUr tete.

f/oyez:.

Z o

N l!: T

O R

R

t–

DE.

Tous ces

habitan~,

ex cepté ceux qni [Ollt préci–

(ément [ous les dCUli !roplques, [ont

afeien¡

deux

foi~

I'année , paree que le foleil palie dcux fois l'année [ur

leur tete. Pour trOllver en quels jours les peuples d'un

paral lele [ont fans ombre.

f/oye>:.

G

L

o

BE.

( O )

ASC ITES,

r.

m. pI.

(TMol.)

mot dérivé du grec

....0'"

olttre

OU

fa<;

c'eíl le 110m d'anaiens hérétiques

de la [eae des M ontanifles, qui parurent dans le [eeond

/iede .

Voye>:.

M o

N TA NI 5

l'

E

S. On les appelloit

A–

Ifite;,

parae que dans leurs a(femblée i1s imroduifireJlt

une eCpeee de baeehanales, ou ils dan[oient autour d'une

pean e"fiée en forme d'outre, en diCam qu'ils étoient

aes vares remplis de vin nouvaau, dont Jefus-Chrift

f.'1i t mention,

M attb.

ix.

17. On les

~ppelle

quelque–

[ois

AfeodrogJjlei .

(G)

A S

e

I T -E,

cif.Txj't,.~.

d'

ciO"X_h

bouteil/e, en termeJ de

j¡,[edecine,

(

f. c'efl une e[peee d'hydropifie qui affe–

éte principalemem I'abdomen ou le bas:ventre.

VOle:,.

A

B D

o

M E N.

L'

afeite

efl I'hydropifie d'eau ordinalre

¡

Voyez:.

H

y

D

RO?

1 S 1 E .

L'hydropilie

afáte

exige ql1el–

quefois une opé.ation de Chirurgie . qui procure I'écou–

lement des eaux

~ui

[om épanchées dans la eav ité du

bas-ventre .

Voye>:.

PAR A

G E N T H E S E.

( N )

A S C

1;

EPI A DE, adj .

(B elle;-Lett.)

dans la p0é–

/ie greque

&

latine, vers compoCé de quatre piés , fa–

vqir, d'un fpondée , de deux choriambes ,

&

d'Qn pyr–

rhique, tel que celui·ci

1

M icoe

I

nlii litliv;;

I

édite re

1

giblli .

Qn le [oande plus ordinairement ain/i,

M ieo,e

I

nii; IU"

I

v ii

I

.dite

I

rigibli;.

&

alors 0'1 le regarde comme compo[é d'un fpondée,

d'un daétyle , une céfilre longue ,

&

deux daétiles. 1I

tire ron

110m

d\A[ciepiade, poere greo, qui en fur I'in–

venteu• .

( G )

• A,SC4E PIE S;

(f1ift. a'le.

&

Mytb.)

fete~

qu'on célébroit, en J'honneur de Baeehus, dans toure

la Grecc , mais [ur-tont a Epidaure ou (e faifoienr les

grandes afcJépies .

M egalafelepi" . '

ASCOD R

UT.ES

ou

AS CODR U P IT ES ,

( m. pI.

(Tbéo.l.)

hérétiques du ij . oecle , qui rcjettolent

l'uCage des Caeremel1s [e fondanr fur ce príncipe, que

des cho[es

incoIporell~s

ne pouvoienr etre

com~u~iqué­

es par des Gho[es corp.orelles ni lrs myfleres. dlV11lS par

des 61éfllCns vilibles, qui

ét~n l ,

difoiem.-ils, I'effet de

I'i&norance

&

de la p.affion, <'roiear détruns 'Par la eO!l–

n01(fance , lis fa i[oient conlifler la rédemptron parfalre

dans ce qu'ils appelJoicnt

¡a

<onnoiffanN ,

c'efl-ii· dire

I'intelligence des m yiteres imerprérés a leur

.f~nraitje,

&

reJettoient le bapteme. Les

Afeodrllte;

aVOlent ado–

pté une partie des reveries des Valentiniens

&

des Mar–

cooens .

Voye<.

M

A R

e o S

I E N

S

&

V A

L E N T I-

N

r

E N S .

(G)

*

A-

/