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64-

2

ASP

b.

l'aJpdl

fextile par

*.

La conjonéHon

&

I'oppofi–

tion lónt les deul:

akdlI

enremes , le premier étant

le moinc!re de tous,

&

le fecond le plus grand ou le

dernier.Poy. CONJONCl'lON &OPPOSITION.

L'aJpea

trigone ou trine el1: la troifieme partie d'un

cerc\e, ou l'anglc mefuré par l'are

.d

B. 'Tab. ajlroIJ.

fig·3·

L 'aJpea

tétragonc ou qU3drat el1: la quatrieme partie

d'un eerclc, ou l'aogle me[uré par le quart de cerc\e

A D;

I'afpdl

[extile, qui el1: la fi¡ieme partie d'un cerc\e

ou d'un angle, el1: meCuré par le fexram

.d

G.

Voyez

TRIGO NE, TETRAC;;ONE, QUADIlAT.

&

SEXTILE.

Par rapport aux inAuences qu'on fuppo[e aUl:

oJpdlJ,

on les divi[e eu

htni11I, mali,,;,

&

i"difflre11I .

L'aJpea

qu~drat

&

l'oppolition [oot répurés

mali,,;

ou

mal-faifant;

le trine

&

le [extile

beni,,;

ou

propi–

u;;

&

la conjonaion un

a[pea indifflrent.

. Aux cinq

aJpea;

des :mciens les moderncs en ont

3Jotlté beaucoup d'autres, comme le

dlcile

qui contient

la dixieme partie d'un cerc1e; le

tridlcile

qui en con–

tient trois di¡icmes,

&

le

bi'ltlintile,

qui en comient

quatre dixicmes ou deux cinquicmes . Kepler en ajou–

te d'autres, qu'i1 dit avoir reeonnu erficaces par des ob–

fervations météorologiques, tel que le

demi-fextilc,

qui contient la douzieme partie d'un cerc1e,

&

le

'1ui,,–

~flnce,

qui en contient cinq dOU7.iemes . Eofin nous [om–

mes redevables aux Medecins al1:rologues d'un

aJpcét

0 -

ai/e,

comenant un huiticme de cerc\e,

&

d'un

aJpeét

trioétile,

qui en comient les trois huitiemes . Quelques

Medeeins

y

om encore mis

l'aJpcét¡¡,'¡ntilc,

comenant

un cinquieme du cerele,

&

l'afpe

bi1"intile,

qui

comme on

a

déja dit, en contient les deux

cinquic~

mes.

L'anglc.

ime~cepté

entre deux planClcs

d~ns.

l'aJpta

de la conJonalon

en

=

0 ; dans

l'aJpea

ltm'-[extile

il contient

~o·;

dans le décile

36.;

dan. ¡'oaile

4'-·

~

dans le fexllle

60·;

dans le quintile

72.;

dans le

quar~

tile

90.;

dans le rridécile

108· ;

dans le trine

1 20··

dans

le trioailc

135·;

daos le biquimile

144·;

dans le 'quin–

cunec

150.;

dans I'oppolition

180·.

Ces :Ingles on intervalles fe comprent par les degrés

de longitude des planetes, tellement que les

afpeél;

fom

cCl1fés les memes, loit qu'une planete fe trouve dans

l'éeliptiqo', ou qu'elle [oit hors de ce cerele.

O n div iCe ordi"airement les

aJpeal

en

partil"

&

platique¡ .

Le,

aJpeét;

partiles om lieu quand les pla–

IleteS font di llantcs les uncs des autres d'autant de dc–

grés pr¿cifément qu'en comient quelqu'une des divi–

lions précédcl1Ics .

11

n'y a que ceux-liI qui foicllt pro–

prement des

aJpea;.

Les

aJpeal

platiques arrivcm quand

les planetes nc [Oll! pas ks unes par [apport aux au–

tres préciCémenl dans quelqu"une des divifious dom nous

venous de parler .

V o)'ez.

1

N

F L U E N

e

E •

(O )

A

s

P E

e

T, [.

m.

Ou dit

ce bátiment prlfente

'In

be!

afpea,

c'el1::a- dire qu'il paro1t d'une belle ordon–

Ilance

a

ceux qui le rcgardent,

&

qu'il jene dans une

admiratíon telle que celle qu'on éprouveroir a la vue

. du péril1:yle

&

des f.1pdes intérieures du L ouvre,

Ii

le

pié du péril1:yle étoit dégagé de tous les b3timeos fub–

alternes qui I'environnent;

&

fi ccux qu'oo vicnt d'éri–

ger d:lns la grande cour de ce palais, n'oflu[quoiem

&

p~

ma[quoient poim l'

afp.ét

de la décoration inté–

rieurc des

fa~ades,

dom l'ordonnanc;:e

f.~it

autaO! d'hon–

Ileur au deroier fieele, que les b!ltimens dom nous

parlons deshonorent celui 011 nous vivons .

On dit aum que rel ou tel palais , mai[OR ou chá–

tea~

el1: fimé

dalls

un bel

afpea,.

lor[que du pié du

b!ltlmem on découvre une vue name

&

fenile telle

que celles du cha teau neuf de

S.

Germaiu en 'Laye,

de Meudon, de Marly ,

&c.

(P)

A

s

P E

c T

OU

S

o

LAG E,

c'ellla mcme chofe

qu'ex–

¡ ofition :

il

y

en a quatre différentes; celle du coucham

du

leva~t,

du n?rd,

&.

du midi. L'expolition du

le~

vant VOlt le [oled depms. le matin jufqu'a midi, cel–

le, du co?chant a !e. foled depuis midi ju[qu'au [oir .

L

expofitI(ln du mldl el1: la plus riche de toures, elle

commenc:

a

neuf heures du matin ju['1u':\ quatre heu–

res du fo;r;

&

celle du nord ou du [eptentrion cl1: la

pus mauvai[e, [ur-tout dans les terres froides

&

hu–

m ides, n'ayant de [oleil qu'environ deux heures le ma–

tin

&

aUla

n!

le foir; mais auffi elle n'el1: pas

Ji

fujette

a

la gelée.

Quand on veut joüir de deux expofitions en

m~me

tems, on conl1:ruit des murs obliques on le [oleil glif–

fe,

&

y demeure fuffifammem pour que les arbres fe

f[l;luveu[

expo[é~

au midi " au levam.

ASP

Riel! ne eOlltribue tam

a

la bonne

[ant~

qu'une bOll–

ne expofition,

&

les végétaux, par la vigueur de leur

poulfe, nous montrent aOe1. combien elle leur el1: né–

celfaire. Ceux de tous les végétaux qui om le plus be–

foin d'une bonDe expofition, lont les orangers, les myr–

tes

&

autres arbres

a

tleurs; s'ils étoiem trOP expo[és

aux vents, fur-tout

a

ceux du nord, i1s feroiem bien–

tÓt ruinés .

Les

~rbres

fruitiers demanden! auffi différentes expo–

fitioos; les pcchers veulent le midi

&

le levam, les

poiriers le levan!

&

le coucham ; les pommiers

&

les

abricotiers peuvent venir

a

toDles fOrles d'expofitions

&

en plein vent; les pruniers viennent fort bien au nord

&

au éouchant; les figuicrs réuffilfent mic\lX áu levant

&

au midi quc par tout ail1eurs.

(K)

• .d

S P E N D U S

ou

.d

S P E N D U M,

(Glog.

o"c.)

ville ruinée dans la prcmiere Pamphilie

&

dan,

I'exarchat d'Afie; elle étoit fituée [ur l'Eurymedon.

• .d

S PE R

, (

J-lijI.

"at.

) petir poilfon ·de riviere

qu'on trouve ordinairement dans le Rhonc.

11

el1: nom–

"Jper,

de la rudelfe de fes machoires

&

de fes é–

cailles.

11

a la tete alfe1. large

&

pointue,

&

la gueu–

le médiocre; il n'a point de dems , mais fes

m~choi­

res fom apres au lOucher: il el1: rougcatre

&

parfeníé

de rachcs noires. On le mange,

&

[a chair palfc pour

apéritive .

11

palfe pour avoir la vertu d':mirer Ic poif ...

ron. On donne

:l

ceUK qui demanden! de fon huile,

celle d'orfraye ou de bouis, ou quelqu'aUlre huile fé-–

tide .

• A

S

P E

R

E

N,

villc ou bourg des Provinccs-unies

dans la Hollande, aux confins de la Gueldre, fur la

rivierc de Linge, emre Gorcum

&

Culembourg.

• A

S

PE

R G

E,

"¡pnrngltJ,

genre de plJme dont

les Ilellrs Com compofécs ordinairement de

tix

tellilles

di[po[écs en ro[es.

11

fort du mi lieu de fa Ileur un pi–

l1:il qui dcvient dans la [uite un fru it mou ou une baie

preCque ronde,

&

remplic de femences dures pour

1'0[–

dinairc. On peut aJoilter aux earaaeres de ce genre,

que les feuilles fom fort menues.

Touro~

l /1jf.

re;

herb.

V,)'CZ

P

L A N TE.

(1)

Les

aJpergu

communcs [ont connues de tout le mon–

de. Celles de Pologne font

tres-grolf~

; elles deman–

dem peu d'eau, mals elles veuleot etre fouveO! labou–

rées

&

Carclées.

A vee un platJt enraciué il fa?t

tto~

ans. au moins

pour avoir de grotles

aJpergu:

I1

en taut blcn daval1-

roge a\'ee

b

/?rainc qui

le

{eme

a

la fin de Mars ,

&

el! deux ans a erre en état d'etre levée

&

plantée cn

échiquier dans des planches creufées

rl'~n

pié, larges

de trois

a

quatre piés,

&

également élOlgnées les unes

des autres.

Obfervez que daos les terres humides on tiem les

planches hautes de lerre, bien loin de les creufer, afin

de corriger I'humidité du fOl1d, qui pourriroit le plam _

11 Y

a entre chaque planche des ados de la tcrre qui

cll Corric de la fouille des planches,

&

dont on re–

chaulfe touS les aos les

afpergtU.

On les fume tous les

deux ans,

&

on coupe les montaos

a

la

S.

Martin.

Pour les regarnir on les feme, ou 1'0n prend du plant

enraciné . Les

aJpergu

bien eotretenues peuvent durer

quinze années fans ctre renouvellées.

Pour hher les

afperges,

fi I'on

a

aifément du grand

fumier, on

les

récnauffe en creu[ant de deux piés les

efpaces entre deux planches,

&

les remplilfant de fu–

mier de eheval: on peut meme couvrir emierement les

pl~nches,

ce qui les avancera encore plus.

(K)

*

On prépare les

nJperges

de différentes

fa~ons

;

011

les met en ragout, en petits pois , au jus,

&

on les

contit.

Pom les confire, coupe7.-1es par tranches; ÓtCl. le dur ;

[aupoudre1.

l~

relle avec du fel

&

du clou de girolle;

couche7.-les dans un pot de terre plombé, entre deux:

lits de [el, I'un au food du pot,

&

l'autre au-delfus ;

rempl ilfe7. de bon vinaigre,

&

tene1. votre por fermé:

fewe7.-vous pour les tirer, d'une cuillicre de bois

011

d'argent.

SI

vous melle1. vos

trJpergu

en morceaux, que vous

les paffiez

a

la calferolc avee lard fondu, perfil

&

cer–

feuil hachés menus; que vous alfaifonnie7. de fel

&

de

mu[cade,

&

que vous lailliez cuire

a

petit feu; qu'en–

fuite vous degraiffie1.

&

fubllituye1. du jus de monton

&

fuffifamment

de

citron, vous aure1. des

a[pcrtes

au

jus.

Coupe1. les pointes de vos

aJpcrge

J

en petits m9r–

ceaux; faires-Ies blanchir dans I'eau bouillaute; palfe'z,

a

la calferole avec du beurre; ajotlte1. du lait

&

de la

creme; alfaifonne1. de [el, poivre

&

fines herbes; quand

le