\
660
AST
d'
':<~/""''''' '
oJ!elee
, ou petit os 'luí el1: fréquent daos
les anÍtnaux ,
&
de
f'4.'T' ¡"
1
divj;¡atio;l .
Q113nd
on
y
employoit de véritables dés ,
. JI!"
on la nommoit '".–
C,I''''''';'''' cuboYIJ(mtie.
Delrio remarque qu' Auguae &
Tibere étOient fon adonnés a cctte efpeee de divína–
tion, &
il
cite en preuve SuétOne; mais eet hiaorien
ne dit ríel) autre chofe , fi non que ces prinees aimoient
fort le jeu des dés , & cela par pur divertillement ; ce
qui n'a Dul rapport
a
la divinalion .
(G)
A S T R AL ; ee mot vient du latin
aftrTtln ,
qui lui–
m eme vient du mot gree
",n ./ ,
Itoile .
1\
ea
peu en
u[age : mais on s'en rert quelquefois pour fignifier ce
qui a rapport
'lUX
étoiles, ou qui dépend des étOiles &
des aflres .
VOJez.
E T O
1
LE .
A n11le aftrale
ou
jidlrlal.,
e'efl le tems que la terre
employe
iI
faire fa révolutioll autour du folei l; c'cfl- a–
dire, a revenir d'uu point de fon orbíte au meme point.
Elle efl oppofée
3
l'année tropique, qui efl le tems qui
s'éeoule entre deux équinoxes de prinrems ou d'autO–
m ne; & eette année efl plus courte que I'année fidé–
réale , qu'on appelle autrement
a,,"le "nomalijli(fue
ou
plriodi'lue. V oyez.
S I
D
E'R E'A L
&
A NNE'E .
(O)
A
STR A N T [11,
f anide de m011tagneJ ,
( Hift.
nato
" ot.)
genre de plante a tlcurs en rofe, difpofées en for–
me de parafol ; la pointe des pétales efl ordinairement
repliée: ces pétales fout pofés fur un cal ice qui devieDl
un fruit compofé de deux femenees , dont ehaeune efl
enveloppée dans une eoeffe eannel ée & frifée . L es ft eurs
font rallemblécs en un bouquet foutenu par une couron–
"I1e de feuilles .
11 Y
a aufli des tleurs flériles qui font
fur leur ealiee . Tournefort,
[nft. reí herb. Voy .
P
L
A
N–
I
E .
(1 )
A S T RE ,
aftrum,
( m. efl un mot général qui
s '.applique
a~x
étoiles, tant fi xes qu'errantes ; e'efl-a
dlre aux étOlles proprement dites , aux planetes , & aux
cometes .
V oyez.
ETO I LE, P LAN ETE ,
& c.
Aftre
fe dit pourtam le plus ordill3irement des eorps
célefles lumineux par cux-memes , comme les étOiles
ñ xes & le fol ej¡.
V oyez.
SO L. E I L .
( O)
*
AS .T R E S,
(Mythol.)
L es Payens ont adoré les
oftres;
lIs les eroyoient immonels & animés , paree
qu'i1s les voyoient fe mouvoir d'un mouvemt!nt con–
tinuel, & briller fans aueune altération. L es in fluenees
q ue le folei l a évidemment fur toutes les produaions
de: notre globe , les eonduilirent
3
en attribuer de pa–
relll es
a
la lune; & en généralifant cene idée ,
a
tous
le.s. autres eorps eéJefles .
11
efl fingulier que la fuper–
filllon fe foi t reneontrée iei avec l'Aflrologie phyli–
que .
A
s
T R E , [ m.
afler ,
(HijI.
nato bot . )
genre de
plante
a
tleur radiée dom le difque ell compofé de
tleurons , & dont la' eouronue ell formée par des de–
m i- tleurons qui font pofés Cur des embryons , &
~ou
tenus par un caJiee éeailleux; les embryons devlen–
Dem dans la fuite des femences garnies d'aigrenes , &
attaehées au fond du caJiee. T ournefon,
Inft . reí herb.
Foy 'z.
P
L A N
T E.
(l)
*
A S T R E'E,
(Myth. )
fi lie d' Aflréus & de Thé–
mis, & mere de I'éqbité naturelle, de cene équité a–
vec laquelle nous naiLfous ,
&
dont la notiou n'el! point
due
a
la eraime des lois humaines. Elle habita fur la
terre tam que dura I'age d'or : mais quand les hom–
mes ee{ferent entierement d'entendre fa voíx , & fe fu–
rent fouillés de crimes , elle s'envola au ciel , ou elle
fe pla,a , difent les Poctes , dans le figne de la Vier–
ge .
11
paro; t que ee ne fut pas fans regret qu'elle quit–
ta la terre ,
&
qu'elle
y
feroit encore, li la méehanee–
té ne . I'eut pourfuivie par-tout . E xilée des villes " elle ,
fe retira dans les campagnes & parmi les laboureurs , &
elle n'abandonna cet afyle que quand le vice s'en fut
eneore
~mparé
.. O n I.a peint, dit Aull!gelle, rous la
figure d une vlerge qU! a le regard formidable. Elle a
l'air. trifle : mais fa tri,flecre n'6«! rien a fa dignité: el–
le tlent une balance d une main & une él'ée de I'au–
tre .
11
paroit qu'on la eonfond 'Couvent avee Thémis
a
qui I'on a donné les mémes attributs .
'
. 4STRI.NGEN T, lIdj.
( M ed. ).
oom que I'on don–
De a certams remedes. Ce mor Vlent du latin
aflring' –
re,
reLferrer, paree que la propriété de Ces remedes efl
de relIerrer ; e'efl -a-dire , lorfque les déjeélions d'un ma–
l~de
font trop liquides, d'en eorriger
la
trop grande flui–
dIré , & de leur donner la confiflance qui leur efl né–
ceLfaire, & qui prouve la bonne difpolition des orga–
nes de la digeflion .
00
doit eompter de deux fortes
d'aflringe",'
ravoir
.ceux. qui mélés avee les liqueurs de
I'efloma~
&
de~
.ote/has , ea ab[orbent , moyennant teur partie terreflre .
AST
une
eertain~
quamité; d'autres 'luí pieotent
&
irritent
le~
f1bres clteulúcs des IIlandes imellinales,
&
le 0-
bhgem par celte contraalon " ne pas fourllir avec tam
d'abondanee la Iymphe qu'elles contiennellt .
L'admini(lration de ces remedes el! trcs-daullereufe,
& demande toute la prudence poffible. L es accldells qui
arriveUt journellement de l' uCage de ces remedes pris
:l. .
contre-tem"
c'~fl-"-dire
fans avoir évaeué aupnravant
les humeurs nUlfibles, prouvem avec quelle eirconfpe–
aion 011 doit les employer.
L'ufage extérieur des
4ftri11g enI
a n pport au
morfty–
ptir¡ue. Voyez.S T YI' TI
Q.UE.
(N)
AS T R OC H Y NO L OG l E,
aftrocynologia,mot
comparé du
grcc
ú.~'T'~'"
ttfl1'e .,
"cJe.• .,
,hUí1
1
&.
>.é,.or .,
difcourJ , traité .
C'efl le 110m d'un traité fu r les Jou rs
eaniculaires , dont il efl fai t mention dans les aflres de
L eiplie,
a11n.
1702
mois de D éc. page
j'14.
Voy.
CA–
NI CU L.AIRE .
A S T ROl T E ,
r.
f.
aflroileI ,
(
H ijI.
nat.)
On a
eonfond u fous ce Ilom deux ehofes de natule rres-diC–
férente; f¡¡ voir , une prétendue plante marine quc
M.
de
Tournefort a rapportée au geure des madrepores;
'/10-
yez.
M
A
D
R E POR E ; & une pérrifi eation .
11
ne fera
queflion iei que de la premiere; & 011 fera memion de
I'autre au mol
ft _lIite . V oyez.
S T E L LIT E .
L 'aftro.–
te
dollt il s'agit efl un eorps pierreux , plus ou moins
gros , organifé régulicremem , de eonlcur blanche , qui
brunit par difierens aceidens.
L'(/ftroit"
fe trouve dans
la mer; il
Y
a fur fa partie fnpérieure des figures ex–
primées , partie en ercux, partie en relief, qui follt plus
OU moins gral1des . On a prétendu que ce figures re–
pré fement de pelits aflrfs; d'ou vient le nom
d'aflroi–
te.
On a cru v voir des fi gures d'¿toiles; e'efl pour–
quoi 011 a 3ufli ' donné le nom de
pierre Itoilée
"
I'a–
ftro;te ,
lorfqu'on croyoit que C'élOit une pierre ; alors
on la menoit au nombre des pierres fi gurées: enCuite
011 I'a tirée de la c1arre des pierres ponr la mem e au
rang des plantes marines pierreufe ; & el16 n
I'aftrolte
a paffé dans le regné animal, avee d'amres prélcndues
plames marines , lorfque
M .
Peyffol1nel
a
el! décou.vcrt
des infcaes au Jieu de Aeurs dans ces eorps manl1S ,
eomme il fera expl iqué au mot
plante marine . l/oye>;
P
L
A
N
T
E M A R I
NE .
11
y"
plulieurs efpeces
d'aftro.·
te,
qui dilferem par
lo
gran.deur des fig,!reS dOl1 l
~lles
font par[emées;
les
plus pemes Ollt CI1\'lron une Ilglle
de diamerre,
&:
les plus grandes ont quatrc
¡,
cinq li–
giles.
P lanche
XX/ ll.
jig;¡r,
3.
Ces figures fom ron–
aes, & terminées par un bord circulaire plus ou moins
r:.illant . II
Y
a dans I'aire de chacun de ces cercles ,
des fcuillets perpendieulaircs
~ui
s'élendent en forme de
rayons depuis
le
centre jufqu
it
la eirconférenee. Ces
feuillels COllt féparés les uns des autres par un efpaee
,'uide ,
&
ils Iraverfent
l'aftroite
du decrus au deLfous ;
ce qui forme autaut de eylilldres qu'il y a de cereles
fur la fu rface fupérieure. Ces eylindres om un axe qui
efl comparé dans les pl us gros , de plu fieurs tuyallx
eoneentriques.
11 Y
a une forre
d'aflroite
qui efl figu·
rée bien différemment
P lanche
XX II I.
jig.
2 .
S3 fur–
faee fupéricure efl creu fée par des ollol1s ondoyans , quí
forment des contours irrégul iers que I'on a comparés
aux anfraauofités du eerveau: e'el1
3
caufe de ceue
reHemblance que
I'on~
a dOl1né
¡¡
I'efpeee d'
aftroite
dont
il s'agit, le nom de
cer'/leau de mer.
Cene
aflroi:e
efl
eompofée de feuille ts perpendiculaires , pof¿s " U!le pe–
tite ,diHanee I'un de I'amre, qui s'étendent depuis la
erete Juequ'au fond du lillon, & qui pénetrelH j ufqu'a
la [urface inférieure de l'
"ftroi~e,
comme dans les au·–
tres efpeees .
On rrouve
~rrez
eOmmUl1élDent des
"ftroiteJ
fofli les
&
des
aftroites
pétriti¿es . M . le cOlme de Trecran
viem d'cnvoyer nu eabinet d'hifloire naturelle plulienrs
cfpeees de ce,
aftrottes
pétritiées , avee une grande
quamité d'autres belles pétrifiealions qu'il a trouvées
dans le T oulois , le Barroi , & d',utres provinees voi–
fines qui font fous fon commandement . T ous cell X qui,
comme M . de TreLfan, rauront reeueill ir des pétritica–
lions avec le ehoix d'un homme de gOU¡ & les lumie–
res d'un natural ifle , trouveront prefque par-IOU[ des eorps
marins , tels que
l'aftroi'te,
fofliles , ou pétrifiés : il efl
plus rare de les trouver pétrifiés en marbre & en pier–
re fine , furtout en fubflanee d'agatc . L es
aftroites
qui
fom pétrifi ées en agate , re,oivent un tres-beau poli ,
& les figures qu'on y voit font un arrez joli efiet :
011 les employe pour faire des bo;tes & autres bijoux.
11
l'
en a beaueoup en Angletetre , e'efl pourquoi nos
Lapidaires les 01)( nommées
cail/oux d'lIngleterre,
mais
improprement _
VOJe.,
C AJL.LOU D'A NG LE T ER-
!!os .