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AS't

a-.rtbop,,¿c,

mots tirés du grec,

&

qu~

l'on doit ren–

dre en

fr3n~ois

par ceux de

refpiration dilficilc,

ou

re–

fpiratiol1 dcboltt;

tilUation favorable au mllade , lorf–

qu'i1 efl dans un acces

d'4Jlhme.

L es cauCes générates de

I'''¡lhme,

fom tOutes les ma–

ladies qui om alfeaé ou affec1cm quelques parties con–

tenues dans la poitrine,

&

om occationné qudque dé–

labremem dans les organes de la refpiration; tels fom

l'érélipele du poumoll, ou I'inflammatioll de cene par–

tie ou de quelqu'aurre, dOIlt la fonaion efl néce{)aire

a

la reCpiration , Cur-rour lorfque cene infiammarion a

dégénéré en Cuppurarion,

&

qu'i1 fe renoomre quelque

adhérence

a

la pleure ou au diaphmgme. On peut en–

core meme

:m

nombre de ces caufes le vice de COII–

formarion de la poirrine, ram daos les partie iorérieu–

res que dans les extériemes.

l'.

Les cauCes pruchaines ou particutiercs

d~

l'aflb–

"te,

fom la rrop grande abondance de fang provenam

des caufes de la pléthore univerfelle, comme la [up–

pretlion des pertes de faog ordinaires, le changement

(ubit d'un air chaud en un froid, l'ufage immodéré d'a–

limens fncenlens;

&

alors cene

efpec~

d'aflbme

s'appel–

~e

fcc,

&

[elon Wiltis

convltljif.

2'.

L a furabondance

d'humeurs [tÍreu[es , qui refiuam du cÓré des poumons,

abreuvem le rirru de 16urs fibres,

&

le rendent rrop

I~che

&

peu proprc

i\

recevoir

&

eharrer I'air qui

y

efl

llPporté,

&

par le moyen duquel s'exéeute la refpira–

tion: e'efl particulieremem

¡,

cene efpece

d'aflhmc

que

[om [ujets les vieillards; Ol! I'appelle

aflbm. humide

ou

humaral.

II ri!ffir pour expliquer le retour périodique de certe

m aladie, de faire anemion

a

ce que jo viens de dire

fur

f.,

caufe; des. qu'il [e rencon trera quelque révolu–

tion 'lui la dc!'terminera, elle occalio!!nera un acces d'

..

flb·

m e ;

les changemens de tems, de faifon, le moindre

exccs dans I'u!age des chofes 1I0nnaturelles, fom '!utaO[

de caufes déterminantes d'un acces

d'4flbme.

Celte maladie efl ordinaireme,\t de longue duré

o ,

&

aum dangereuCe qu'elle

erl

facheaCe; en effet, un ma–

lade [ujet

ii

I'aflbmu,

croit

ii

ehaque aed:s dont il efl

:maqué, que ce [era le dernier de [a

vie;

rien n'éram

plus nécerrairc pour la confervation que la re[pirarion,

la

craime qu'il

a

de

l1e

pouvoir plus refpirer efl cer–

tainemem bien

lé~irime.

La fuire ordinalre de

I'aflbme,

fur-tout de celui que

nous avons nOlTItné

bttmide,

efl I'h ydropilie de poitri–

De; il en done queflion de faire touS [es efforts pour

prévenir ccue funefle fin da115 ceux qui en Com me–

n aeés : pour cet effet, 00 u[era de remedes q\li pour"

r onr diminuer

la

trop grande quantité de fórofités,

&

en

rnéme tems donner du re!ron nux tibres des I\oumons,

&

les meme en état de ré(j fler ii cene aff\uence de

ti–

queurs nuifibles. L a faignée efl un remede tres-indi,

qué dans

I'ajlhme fu

ou

comnt/jif,

qui efl ordinairement

a coompagné d'arc\eur

&

de fievre; les délayam, la die–

te

&

tout ce qui peut diminuer la quantité

&

I'effer–

vercence du fang , íbnt aum d'uo tres-grand fecours,

(N )

A S T H M E', adj.

termo de Fa,,"o,,,,crie,

[e

dit d'un

o ifeau qui

a

le poumon cofié

&

qui rcfpire difficile–

ment; on dir : ce tiercelet efl

aflbml,

iI

faut s'en dé–

faire.

*

A S TI, ville d'Italie, dans le Montfenat) Cur le

T snaro.

L ong.

2j".

ro.

lat.

44.

j"O,

A S

TI

e, [. m. efl un os de jambe de mulet ou

de cheval , qui Cen

a

liífer les femelles ; on met de la

grairrc dans le trou du milieu pour graiífer les alenes .

Voyt z.

Ir,

figure

9,

Plancbe du Cordo""ier· B oeeier.

L'

aftic

de bois efl ii-peu-pres femblable

a

celui d'os.

V oyez. la fig1lre

8.

• AST I NGES,

r.

m. plur,

(Hifl. aHe.)

peuples

incoonus qui vinrel't dans la D ace olfrir du fecours aux

R oma111s,

ii

condition qu'on leur accorderoit des ter–

res; ils fur<:nt alors refu[és : mais Marc-Aurele aecepta

leurs offres I'an

¡~O

de

J,

e.

&

ils fe ban irem comre

les ennemis de I'empire.

*

A

S T

O

M E

S,

r.

m. pI. peuples fabuleux qui n'a–

voient poinr de bouches; Pline les place dans

l'

Inde;

d'autres. les tran[ponent bien avant daos l' Afrique: ce

Dom Vlcnt de

1'"

priv:nif,

&

de

<"op.d. ,

b01lch• .

On pré–

tend que ceue fable a ¿té occalionnée par

I'~verfion

que

certains

Afric~iDS

qui habirem fur les bords du S<"!oéga ,

branche du Niger , ont de montrer leur vifage .

• A

S

T O

R

G A, ville d'Efpagne , au royaume

de

L éon, fur la riviere de Tuerta.

Long.

I ~.

lat.

42. 10.

.. AS

T R

A e A N, ville de la M o[cov ie Aliarique,

dans la Tanarie,

eapiral~

du royaume de meme nomo

Tsmc

J.

AST

659

Comme

iI

n'y pleut point, on n' y feme aucun grain; le

Volga s'y débvrde: depuis

AI¡'-aca"

ju[qu':i Terxi,

il

Y

a de longue bruyeres le long de la mer eafpiennc)

qui donncllt ¡lu fel en grande quaotilé; elle efl lituée

daos une

11"

que forme le Volga.

L ongit.

67.

latit.

46.

22•

A

S

T

R

A G A

LE ,

....

IJ."Y~'"

en Anatomie ,

efl un os

du tarfe, qui a une éminence convexe , aniculée par

ginglyme avec le tibia.

L'aflragale

efl le plus [upérieur

ae tous les os du tarfe.

I/oy.

T A R SE .

Quclques-uns appliquem le 110m d'

aflragale

aux ver–

tebres du cou. Homere, dans fon Ody1Jée , employe

c;e

terme dans ce fens .

Voyez

V E R

T

E

B

RE. On peut

dit1inguer dans

1'4flragale

cioq faces, qui foot pre[que

toures articulaires

&

revctues d'un can ilage.

L a face fupérieure en convexe,

&

un peu eoncave

dans [a longueur,

&

efl artieulée avec le tibia; I'infé–

rieure efl concavc, comme d,ivifée en deux facenes ar–

ticulaires, féparées par une gouuiere,

&

s'articule avec

le calcaneum ; I'amérieure

d I

arrondie

&

articulée avec

le [capho'lde ou naviculaire . D es deux larérales qui fone

les moins conridérables, la larérale externe qui cfl la

plus grande, efl articultÍc :¡vec la malléole externe,

&

la latérale interne avee la malléolc interne.

V.

M

A

L–

L¡::'OLE,

&c.

ASTRAGALE,

r.

m . efl un membre

d'Arcbiteattre,

cOlppo[é de deux moulures; l'une r.onde, faite d'un de–

mi-cerale, I'aurre d'un filet. Pre[que

toUS

les auteurs, les

Architeaes,

&

les

ouvrl~rs,

donnem ce nom

a

la mou–

lure demi-ronde;

&

par-tour ailleuFs ils fe [ervent du mot

baguettr.

M~is

le n9m d'

aflragale

doir s'entendre de ces

deux moulures prifes enfemble

&

non [éparément :

toU,

les fUts fupérieurs des colonnes font terminées par un

4-

flragale

qui leur appaniem,

&

non au chapiteau,

a

I'ex–

ceprion de I'ordre torean

&

dorique; quelqucfois

a

I'or- .

dre ionique, la baguerre appartiem au chapiteau, dans

la

crainte que cetre maulure appartenam

a

la colonne, ne

rendlt fon chapiteau rrop bas

&

trOP écraCé.

11

faut re–

marquer que cette d,ern iere obfervarion n'a lieu que dans

le cas ou les Fars d'une colonne [om d'une maliere;

&

les chapiteaux de I'autre; favoir les premiers

d~

mar–

bre, les derniers de bron7.e , ou bien les fílr de mar–

bre noir,

&

les ehapireaux de marbre blanc. ear lor[–

que ces deux parties de l'ordre [ont de pierre, alors

I'identité de la matiere empeche ceue remarque: mais

it n'en efl pas moins vrai qu'il faut obferver par rap–

port

a

la oantlruaion que l'

affragalr,

ou ap moins le

fil~t

pe ce mel11bre d'arcljireaure , appartient au fút. de

la eolonne ou pilaflre, en voici la rai[on .

L'ufage veut Que l'on uniífe le fíl t des eolonnes

a

l'aflragnlc

par un congé, Or ce congé o'efl autre ebo–

fe qu'un quart de cerele concave , qui ne peut termi–

ner feul le fílr [upérieur ou inférieur d'une colonne;

iI

faut qu'il foit accompagné d'un membre quarré, qui par

[es angles droits atH re la [olidi té, le tran[port ,

&

la

poFe du chapiteau

&

de la <;:olonne; ce qui ne [e pour–

rolt, de quelque matiere que l'on voulut faire choix

f.~ns

que oe caogé fút [ujet

~

fe ca(("er ou s'engrener:

(P)

ee petir membre d'architeé!oure fe voit aum [ur le9

pieces d'artillerie; it leur fen d'ornemenr comme il fe–

roit

a

une eolonoe. JI

Y

eo a ordinairement trois fur

une piece, favoir

I'aflragale de ¡umiere,

celui de

eein–

tltre,

&

celui de

vo]le. f/oyez

e

A N

O

N .

(Q)

A

s

T R A G A

LE ,

r.

m.

aftragalus , (Hifl . 1i(at. bot. )

geme de plante

¡,

/leurs' papilionacées; it [on d,u ealice

un piflil enveloppé d'une gaioe

~

ce piflil deviem dan!

la Cuite une gouífe divifée en deux logeó remplies d"

[emences qui om la figure d'un rein: ajourC7. aux ca–

raaeres de ce genre, que les feuilles naiífem par paires

le long d'une eÓte terminée par une feule feuitle. Tour–

nefon ,

I nfl. rei berb. Voye..

P.

L A

N

TE .

A

S

T

R

A G

A

LO

1DE,

genre de plante a lIeurs

papilionacées; il s'éleve du caJlce un pirlil qui devient

dans la Cujte une litique a-peu-pres de la figure d'un

batcau,

&

remplie de [emenees [emblables

a

de petir!

reins. Tournefon,

Infl.

re;

herú. {i'oJez.

P L

A N

TE ,

(l)

A S T

R A G

A L O M

A

N e I E, (

f.

di\:inarion on

efpece de fon , qui [e prati'l uOlr avec des oí(elets ou des

cfpeces de dés maFqués des lemes de I'alphaber qu'on

j.euoit au hafard;

&

des lemes qui réJu}toielU du coup,

011 formoit la réponCe

¡¡

ce qu'on cherchoit. e'efl ainfi

qu'on confultoit Hereule daos un temple qn'il avoit en

.(\chale,

&

que fe rendoient les oraeles de Gerion

a

la fomaioe d'Apone, proche de Padoue.

Hift.

de

I'a–

ead. des Infcripe, tomo l . pag,

122..

Ce

Olo~

en form6

Yyyy

2

d'oI!

/