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'602

ARR

vail

&

éviter la dc!penCe.

Voy.

A

V"

H T-e

a

R P S.

A R R

1

E RE-CO

U

R,

m Arcbitdlurc,

di

une

petite cour qui dans ún corps de bhiment Cert

a

éclai–

fer les moindres appartemens, garde-robes, eCcaliers de

dégagemcnt,

&c.

Vitruvc les appelle

mefaul" .

e

P)

A R R l E

R

E-F A

IX

eíl,

en

./Jnatomie,

la mem–

branc ou tllnique dans laquelle éroit enveloppé I'enfant

dans l'ur.C:rus.

VO)cz.

F aE T

u s .

On I'appelle am", parce qu'i1 nc Cort qu'apres I'en–

fanl, comrne par

UII

Cecond accouchement; c'eíl aum

ce ql1i lui a fail donner le nom de

dllivre. Voye:r.

D

E',

LI

V

RE.

.

Les Medecins I'appcllent aum

fefondine,

encore par

la méme raiCon .

11

contient le placenta

&

les vaiUeau¡

ombilical1x.

eL)

11

a qnelqucs uCages

m

111ed"ine:

on doit le choi(jr

IIOU vellement Corti a'une femme Caine

&

vigourcu Ce ,

emier, beau ; il coutiem beaueoup de Cel volatil

&

d'hui–

le. On I'applique tout chaud, Cortant de la matrice ,

Cur le virage, pour en eflacer les lemilles . On en fait

diílillcr de I'eau au bain-marie pour les taches du viCa–

ge; on s'en fert aum

ii

I'intérieur, mis en poudre, pour

I'épilep(je, pour hater I'accouchement, pour appaiCer les

tranchées; la doCe en eíl depuis un demi-fcrupule juC–

qu'.a del1x fcrul>ules.

(N)

A

R R

1

E R E-F E R M l E R, terme fynonyme

a

f01lJ-fermirr.

(H)

ARRIERE-FIEF,

(Juri{p.)

c'eíl un tief qui

<lépend d'un :lUtre tief.

Vo)'ez

F

1 E F.

Les

arrierc-fiefJ

¡:ommencerellt au tems Ol! les comtes

&

les ducs ren–

dirent leurs gouvernemens hérc!ditaires . lis diílribuerent

I110rs

:i

leurs officiers certaines panies du domaine ro–

yal, qui étoient dans leurs

provin~es,

&

ils leur per–

mirem d'en gratitier de quelque portion les foldats qui

avoiem fervi Cous eUI.

Voyez

C o

M

TE, D

u c.

eH)

A R R

1

E-R

E-F

L E

U

R,

terme de Cbamoifertr;

c'eíl

un refle de Reur que I'on a oublié d'enle,ver de delfus

les peaux en le¡ effleurant.

VOJez

E

F F

LE

U

RE R ,

FLEl1R.

A

R R l E

R

E-F O N C rE RE,

e

R E

N

TE)

tenne

de Coút"mcr,

Cynonyme

a

fur-Fanc';e," . VOJez

fe

der–

nier .

(H)

A

R R 1

E R E-G

A

R DE,

terme de Droit coAtu–

mier ,

el1 ulle Corte de garde qui a lieu quelquefois dans

les co(lrumes 0l!' la garde appartient au roi ou au fei–

gneur, comme en Normandie; dans le cas al! il é–

chet une garde Ceigneuriale

iI

un mineur, qui lui-me–

me,

a

cauCe de ron bas age, efl en la garde de fon

feigneur ; car alors

II

garde de

l'arriere-varr:~1

tourne au

protit du Ceigneur Cuzerain,

&

c'eíl ce qu'on appelle

arriere'gardc;

&

cela en conCéquenee d'une maxime

de droit, que celui qui eíl [ous la puilfance d'autrui ne

peut pas exereer la meme puilfance fur un autre. C'eíl

par la méme rairon qu'un ti Is dl:.-faroille en pays de

droit écrit, n'a pas [es enfandilus fa puill:"nce; qu'un

e[c1ave ne peut pas polféder des erclaves, ni un mineur

exercer une tutele.

POJez

G

A

RDE, F

1

LS DE

F

A–

MILLE, TUTELE,

&c.

(H)

ARRIERE-MAIN,

(Marlcbal/.

&

Manlge. )

c'eíl rout le train de derriere du cheval .

(P)

A R

R 1

E

R

E-M

A 1 N,

terme de P allmier;

prendre u–

ne baile

d'arrierc-m"in,

c'ell la prendre

a

fa gauche.

P our cela

11

faut avoir le bras plié,

&

I'étendre en la

chalfam.

A R R l E

R

E - N E

V

E

U

011

A R R l E R

E -

P E–

TI T-N

E V E U,

terrne de Glnlalogie

&

de Droit,

e~

le petit-tils du neveu, ou tils du petit-neveu .

11

eíl

dlílant de la Couche eommune ou de fon biCayeul au

C!Ínquieme degré.

Voyet.

DE

G

R

E'.

(H)

ARRIERE-P A NAGE,

terme de Droit,

u(jté

en matiere d'eaux

&

forets, qui fignitie le tems auquel

on lailfe les heíliaux paltre dans la foret apres que le

panage eíl tini.

VOy'ez

P A

N

A

G

E.

e H)

ARRIERE-PET IT-F ILS

01<

ARRIERE–

~

E T

1

T E-F l

L

1.:

E, c'eíl le tils ou la tille du pe–

tIt-til~

ou de la

pel!te.~l\e,

de[cendans en' droite ligne

du blfilyeul ou de la blCayeu le dom i1s font diílans de

trois degrés.

Vo)'ez

DE

G R

E' .

(H )

ARRIERE-POINT,

f.

m. maniere de eoudre

que les

Coutl~rieres

employem aux poignets des chemi–

.fes, aux furphs,

&

[ur tous les Ouvragcs en linge ou

i1

s'agit de tracer des

fa~ons

ou des delfeíns. Pour for–

mer

I'arriere-point

on commence par Gíparer avec la

poime de I'aiguille un des fils de la roile, qu'on ar–

rache Cur toute la longueur

0\)

I'on veut former des

arriere·pointJ.

Q,.uand ce til eíl arrach é, on appcryoit

le, tils de la chalOe feuls,

Ii

c'eíl un 61 de trame qu'

ARR

on a

Qrrach~;

&

les tils de la trame Ceuls, (j c'eíl un

til de chalne ; on palfe I'ail¡.uille en-ddlu>; on cmbraff"e

en-delfous trois tils de challle ou de trame; on rcviell!

repalfer enCu ite Con aiguille en-delfus dans le.meme en–

droit,

&

.I'on

~mbraífe

en-dellous les trois premiers tih

&

les trols .Cmvans; on rrpaf!e ron aiguille en-deUus,

entre le trolficme

&

le quatneme de ces lix tils ; I'on

cominue d'embralfer en-delfous les trois derniers tils a–

vec les troís fuivans,

&

de repalfer Con aiguille cn-def–

fus, emre le troifieme

&

le quatrieme des

"X

derniers

tils embrallés;

&

3

chaque foís on forme ce qu'on ap–

pelle un

arriere-point .

Si I'on n'eut embraífé d'abord

que deux tils, on eat fait des

arriere-points

de deux

en deux tils, mais- I'opération e(lt été la meme. Si

I'on veut que les

arriere-pointJ

aillent

~n

'¿ig-zag on

n'arrache poim de til: mais on compte ceux de

1;

tra–

me ou de la chalne, car cela dépend du fens dans le–

qucl on travaille la toile;

&

1'011 opere comme dan

s

le cas al! le til eíl arraché, lailfant

a

droite ou

a

gau–

che autam de tils que le demande le delfeio qu'on e–

xécme,

&

embralfam avec fon aiguille autant de tils

perpendiculaires aux tils lailfés, qu'on veur donner

d'~tendue

a

Ces

arriere-points.

Mais il faut obCerver dans

le cas Ol! les

arriere-pointJ

Cont en Iigne droite

&

al!

I'on arrache un til, d'arracher un 61 de chalne ou un

til parallele

¡¡

la lifiere, préférablement

a

un til de tra–

me , les points en Cerom plus 6troits

&

plus Cerrés: ce

qui n'eíl pas difficile

a

concevoir; car

la

trame paroif–

Cant toajours moins que la chalne, la matiere qu'on

y

cmploye eíl moins belle

&

plus groff"e; d'ol!

iI

arrive

que l'eCpace que laiff"e un til de cene maliere,

arrach~,

eíl plus gnnd

&

plus large .

A R R lE R E- V A S S AL,

terme de J uriJprudence

¡Iodple,

eíl le vaffal d'un autre vanal.

Voyez

V

A

S–

SAL

&

ARRIERE-~IEF.

eH)

A

R

R l E R E- V O

U

S

S U

RE,

COI/pe de pierreJ;

e'el! une forte de perite vo(lte dont

le

nom exprime

la PO(jtiOIl, paree qu'elle Jle

Ce

mer que derríere I'ou–

verture d'une baie de porte ou de fenetre, dans I'épai[–

Ceur du mur, au-dedans de la feuillure du tableau des

pié-droits. Son uCage et1 de former une fermeture en

plate-bande, ou feulemcnt bombée ou en plein cimre.

Celles qui [om en plate-bande

~

la feu i/Jure du Iinteau,

&

en demi-cercle par derriere, s'appellent

arriere-vouf–

furc-faint-Antoine,

paree qu'elle eíl exécutée

a

la por–

te Caim-Amoine

a

Paris . La

fig. S. PI. de la C oupe

dos

púrrCJ,

la repréCente en perfpeéhve . Celles au con–

ér.ire qui Com en plein cintre

:i

la feuillure

&

en pla–

te-bande par dereiere, s'appellent

arriere-vauf[urc de

M ontpel/ier.

La

fig.

6.

la repréCenrc en peri"peéHve_

eD)

A R R lE R E' adjeét.

dam le C.mmerce,

Ce

dit d'un

marchand 10rCqu'i1 ne paye pas régulierement fes lemes

de ch.nge, billets, promefies, obligations,

&

autres

dettes,

&

que pour ainfi dire, il les laille en arriere.

(G)

_

A R R

1M

A G E,

f.

m.

e

Mar;ne.

)

c'eíl la difpo–

/ition, I'ordre,

&

I'arrangemem de la cargaifon du vaiC–

feau: c'eíl auffi

1

'aétion de ranger les marchandi[es dan

s

le fond de cale, dont les plus pefantes fe meltent au–

pres du leíl .

(2)

A R

R 1

M E R, v. aa.

(Marine.)

c'eíll'laeer

&

ar–

ranger d'une maniere eonvenable la cargaifon d'un vai[–

[eau. Un vailfeau mal

arriml,

eíl celui áont la charge efi

mal arrangt'e, de

fa~on

qu'iI eíl trop fur I'avam ou Cur

le cul, ce qui I'empeche de gouverner: cela s'appelle [ur

les mers du Levant,

étrc mal mÍ! en eflive.

e'et1 au m

un mauvais

arrimage,

lorfque les futailles Ce déplacenr

&

roulent hors de leur place; de Corte qu'elles Ce heUl teur ,

[e défoneent,

&

cauC6nt de grands coulages. Par I'or–

donnance de

1672 ,

il eíl défendu de détonccr les fu–

tailles vuides,

&

de 1es meme en fagot,

&

ordonné

qu'elles

C~ront

remplies d'eau falée puur fervir

a

I'arr;–

mage

des ,"ailfeaux.

A R R 1M E U R,

r.

m.

Voyez

A

R R U M E U R •

A

R R I S

E

R,

amener, abaiJJer, mettre

ba.! ,

v. aa.

( Mllrinc

.)

on dit qu'un vailfcau

a

arrifl

[es huniers,

fes perroquets, pour dire qu'il a

baiffl

ces Cortes de voi–

les .

A R R

1

SE

R

les verglles,

(

Marine.)

c'eíl les baiffer

pour les anacher fur les deux bords du vibord.

(2)

A R R

I V A G

E,

C.

m.

terme de P olice,

qui lignifie

I'abord des marcb"ndifcs

"ti

port.

eH)

A R R l V E R

ou

oblir

lO"

vent, ter",e de Marine .

Pour

arriver,

on · poulfe la barre du gouvernail Cous 1"

vent,

&

on manceuvre comme fi on vouloit prendre

le vent en poupe, 10rCqu'on ne veut plus tenir le ven!:

aínú