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604

ARR

"vance , contre le Cemimem

&

l'uCage de tout le mon–

de , que le daoger efi tres-gr:md d'

arrofer

le Coir, o n

fou tiendra au colltraire qu'

JI

ne faut point

arrofer

du–

ram le jour; les plantes riCqueroient d'en étre endom–

m agées , parce que I'cau rrop échauffée par le folei l

pO:Jrroir occa(jo nner dans la rerre un feu qui , péné–

tram juClJu'aux racines, deífécheroit enhlite la plante .

11 fam encore que l'arroCemenr ne foit pas trop abon–

d:ltIr, parce qu'i1 defu niroir tro p les príncipes aaifs de

la végét3tio n,

&

cauferoir de la pourrÍt'ure: une eau

modérée , telle que deux Ceaux achaque arbre,

&

Cou–

vent ré;térée ,

d i

plus utile.

L es arrofemcns , quand i1s Cont équivalens aux pluies ,

fervent

:i

diilo udre les fels de b terre, qui fans cela

refieroient en maífe; ils m elent I'eau avec I'air,

&

procurem une nourriture convc!lable aux tendres parties

des jeunes plantcs . Si I'on a eu foin de mettre du fu–

rnier fur

la

fuperfi cie d' un arbre nouvellemenr planté ,

l'eau palEtnt a-travers ce fumier, comme par un crÍ–

ble, ne fera poinr de monier.

&

tombera goutte a

gouttc Cur la racine de I'arbre. Les arroCemens que I'on

donne

:l.

des plantes délicates, telles que les tleurs, ue

doivent pas tomber en pluie

&

fur la cime des tleurs,

ce qui les' détruiroit; il fuffit de jetter l'eau au pié

a

vec

un arro foir

¡¡

~ou

lor. Le bui, nou vellement pbmé

deman,de un peu d eau la premiere

&

la Ceconde année.

O n arroCe les orangers, grcnadiers

&

aurres arbres de tleurs

llVec bcaucoup de m éllagement, quand i1s entrenr dans

la

ferre

&

qu'ils en Conent; 10rCqu'ils font expofés a I'air,

ils demandent plus d'call, Cur-tour dans la tlenraiCon:

ordinairement il Cuffit de les mouiller une fois la

Ce–

maine , 10rCqu'on voit leurs feuilles m ollaffes

&

reco–

<¡uillécs, ou que les terres Ce fenden t .

II Y

a des pIan–

tes qu'il faut

arrofer

plus Couvent que les autres , tel–

les que les tleurs, les légumes; d'aurres qu'on

n'arrofe

point du tOut . Plu(jeurs prérelldem qu'il V:lUt mieux

n' y point jetter d'eau, que d'ell ¡etter par inrervalles .

L a charmille, par exemple, efi un des plans qlli ai–

mem le plus I'eau; ou il

J?-

faut

arrofer

continuelle–

mem, c'en-,-dire de deux jours I'un, ou n'y pas jet–

ter une gouue d'eau.

II Y

a encore des urroCemens en

forme de pluie, pour mouiller les branches

&

les feuil–

les des arnres en boiffo ns, tam orangcrs que fruitic:rs,

q uand on les voit fe fanner: ceux qui Cerom trop huuts,

ferollt

arrofls

avec des Ceringues ou des pompcs

a

bras .

(K)

A

R R

o

S E R

le! capade!, le fetltre

& "

chapea",

I~r""e!

de Chapel/erie;

c'ell jctter de I'cau avec un g'u '

pillan Cur I'o uvra¡;e

iI

meCure qu'il avance,

&

qu'i l

ª.c–

<¡uiere ces différens lloms .

L es

Chapeliers

""rof ent

Icurs

baffi os quand ils marchem l'croffe

:i

chaud;

&

le lambe:lU

ou

la

feutriere, quand il s la marchent

a

froid .

Voy .

CHAPEA U .

I

A

R

~.O

s o

1

R,

r.

m . c'efi un vaiffeau

iI

I'ufage

du Jardltllcr, ou de fer-blanc on de cuivre rouge, en

fonne de

crllche, tenant environ un

feau d'eau

t

avec

un manchc , une anfe.

&

un goul Ot, ou une tete o u

pomme de la memc motiere; ainri on VOil qu'il y a

des

arro/"in

de deux Cortes: I'un ' appellé

arrofoir '¡

1'0,.,.,.,.e O"

the,

en percé de plu(jeurs trous ; I'cau en

ro re comme une gerbe,

&

Ce répand affez loin : I'au–

tre appell"

arr~{oir

goltloe .

ne forme qu'lIn Ceul jet ,

&

répanel plus d'eau a-la-fois dans un m cme endroit.

On s'cn Cere pour arroCer les fteurs , parcc qu'il ne

mouille que le pié

&

éparg ne leurs feuilles , qui par

leur délicatcíJ'e Ceroiem expolees , fe f, nner dans les

chaleurs . (j ell CS étoient mouillées ; cepcndam

I'arro–

foir

~

p omme

en le plus d'uCagc .

Voyez

PI.

/l.

d"

')ardmage, fig ·

23·

ces deux Corees

d'arrofoir! . (K )

A

R

R

U

M

E U

R,

r.

m .

(Comm. )

nom d'une

forte de bas-o ffi ciers établis

Cur

quelques ports de mer

&

(jnguliercmenr dans ceux de la Guienne , dom la

fon~

aion efi de raoger les marchandiCes dans le vuiffeau,

(1 )

L'Arfenal de V'cnife fait le

rujet

de ¡':ldmiratiOR des Etr.lngeu

~

&

le fondernent de rontes les (orces tic )'Etat. Le tems de

f.'\

fonda–

rion ell incen .lin . Elle el\: cependant trcs-ancienne . On en

f.:lit

men–

tion dans une ch.1.fte

tte:

)'année

11.1.0 .

Le

Pocu~

Daltle en fait

une pompeu(c

tldcription . Son e:nce:ince en: tras.v:tfic: . Elle n'.:l p:u

moíns Je rrois

milles de

circuit .

11 forme

un

I¡le compofée de

plufieurJ

¡sic, '

lJ

en:

(c:rm~

de

mur:dlles

lres. hautes, fl:lnquées de

rlu6eurs

pecites

Tours .

En un mot

l'Arfcn~l.

c'en

b

rieee

1.1

plus

Jm¡x>rt.:lnrc: de la V ille

&.

de

"Etat.

Dan.5 un

grand

nombre de

falles

on voit une quantité prodigiell(e de

reutes

(ones

d'armc.s

ponr

}'infant-\!fÍe . pour la c1VaJeric .

ponr

les vaiffeaux ,

&

rour les Ga–

Jere.!!

{oisneu(ement

cntrctenllcJ .

n y

3.

de quoi :armer cent mil horo–

m~"

&

trente

mil

m:1tt'(olS

En

tro¡ ~ (~ulc.!!

{alle."

iI

y

a

de

quoi .ar–

mt:r

qu

:ure-vingt.dL

"C

SaJeee••

00

débite

.que

Jorlqu'Henri 111. en

ARS

&

auxquels les marchands

a

qui elles appareiellnent,

payent UIl droir pour cel eHe r .

( H )

A R S ,

r.

m .

(lI1ar/ chal.

&

M alt/ge

. ) O n appel–

le ainli les veincs (huées au bas de chaque épaule du

chc"al, aux mem bres de derriere, au plnt des cuiffes,

Saigner un cheval des quarre

ars ,

c'ell le laignel des

quatre membres. Quelques-uns les appellem

erJ

OU

ai–

re

; mais

ar!

efi le Ceul terme Ufilé chc'l. les Qons 3U–

tcurs.

(V )

• A R

S

A,

(G/og . )

dviere d'Wrie qui fépare l'Ita–

lie de l' lllyrie ; elle Ce Jcue dans la mer t\ driatique au–

dcffous de Pala.

• A R

S A M A S, ville de Rllffie au pays dcs Mor–

duates, Cur la riviere de M okfchu-Reca.

A

R S C

HIN,

r.

m .

( C omm.)

m eCure étcndue dont

on Ce Cert

iI

la Chine pour mefurer

les

étoftes: elle en

de meme longueur que

l'auD~

de Hollal,de , qui con-

tient

2

piés

1 [

lignes de roi, ce qui reviem

iI

~

d'aune

7

.

de France; enCone que Cept

arfc him

de la Chine font

quatre aunes de France . Savary .

DiaiOlt . d" C omm.

tomo

l .

pago

7r6.

( G)

A

R

S

E N, (

m .

( Comm.)

nom que I'on donne

a Caffa, principale échelle de la mer

N

aire, au pié Olt

" la meCllre d'ételldue qui Cen

a'

meCu rer les draperies

&

les Coieries.

Voyez

E

e

H

E l. L E

&

PI E' . S:l" ary,

Diaionn. du C omm. tomo

l .

pago

73 7·

(G )

. A

R

S

E N

AL ; ( m . (

Art m ilit. )

maqa(jn ro)'al

&

p"blic, ou !ieu de(liné

i

la tabrique

&

a la garde

des armes néeeffaires pour attaquer ou pOllr Ce déten–

dre.

Voy ez

ARMES

&

MAGA S IN

d'arme!.

C e

mot, felon quelques-uns, viem d'

arx,

fortc(cíf~ ;

Celan

d'autres,

d'ar!.

qu'ils expliquem par

m achine.

parce

que

I'arfe nal

efi le lieu on les machines de guerre Com

confervées .

11 Y

a des aureurs qui diCenr qu'il

r.tl

com–

po Cé

d'arx

&

de

fena&rt! .

comme ét:lnt la défcnCe du

Cénar ; d'autres qu'il vient de l' iralien

arfe ltale :

mais

l'o pinion

la

plus probabl e efi qu'il viene de I'arabe

d..,·–

f enal/

• qui (jgnitie

arf.enal.

L'arfe"fll

de Velllfe efi le !ieu

00

on batit

&

00

I'o n gardc les galeres

( 1).

L'arfenal

de Parí, en la

place on on fond le caoon

&

ou on fait les armes

i

feu. Cene inCcription en fur la porte d'enrréc:

/Etnft h,ce

¡-lenrico

7Jldcania

tela

miniftrat,

'fela giganteo! debellaturfl ¡"rore! .

JI

Y

a d'autres

arfe naltx

OU

magafin!

pour les four–

nitures navales

&

les équipages de mer . M arfeille a un

nrfen al

pOllt les galeres ;

&

T oulon. Rocheforr

&

Bren¡

po ur les gens de guerre .

V oyez

V A

1

S

S

E A

u,

V E

R–

G

U

E A

N T E N N

E,

&c. V oyez

dans les

m l m oire!

de

S.'

R emv ,

la maniere d'arranger ou placer rolltes

les différen[es choCes qui Ce trouvenr dans un

arfenal.

(

~)

R

S E

N

AL, (

M arine.)

efi un grand b1ltimcnr prcs

d'uo pa re, ou le R o i entretiem les officicrs de mari–

ne , Ces vaiffeaux,

&

les choCes n¿ceffaires pour les

armer .

C'efi allffi I'cfpace ou I'enclos particulier qui Cert

ii

la connruaion des vaiífcaux

&

:l

la fabrique des armes .

II renferme une tres-grande qllanrité dc bft timens civils,

deninés tam po ur les ltteliers des différenrcs fOrtes d'ou–

vrícrs empl oyés dans la fabrique des vaiffeaux, que

pour les mag a(jns dcs armemens

&

defarmcmens . Pour

s'en faire une idée june, il faut voir le plan d'un

tlr–

fenal

de marine. aux

fig t<reJ de Marine.

PI.

VII. (2)

A R

S

E N

I C,

r.

m .

( H ift. ltat......& chim.)

Ce mor

en dérivé d'';:!i'' ou

«I~"

homme,

ou plul6r

m,íle ;

&

de

...

l " ,

j_

.'ainc!, j e tite,

f.'\irant allulion ,

fa

qua–

lité vénéneuCe. Dans

I'hift. irc naturel/e

c'efi une fub–

fiance minérale , pefante . vo latile,

&

qu i ne s'enftam–

m e pas; qui donne une blancheur aux métaux qui fom

en

rcvcn:lr.t

de )lologne

Be

p~{f2nt

en 'fr:\Oce 1'.m 1574 fut

tr:tité

par

la

Républi9uC

dOl01

b

plus

~randc

de ce. f."Illcs .

8t

dao5 le

tems do fon dcjenner

&

du coneen qu'on lui donoa . on Ini

fít

\'oir

f.,i re . monter.

&

hmcer

:3

I'C.1U

une G.llt'rc Ce: qui

p.1roh

inero..

yable . On

y

compu:

prcs

de deux mil Ouvriers Il

y

a de (em ...

mes nuffi

qUI u availlent .1UX

valles.

JOnt

¡'h..

bilóltion

en

tonc-a

taie

féparéc de ecHe des hommcs . 00 compre (ous tle

M.lg,

;\Ztns

(1lu-–

hafe ccpu piece. de canon ;

8c:

tOlltCJ

fortes d'

:utir:ll1.s

de guerre

a

¡'infi ni.

L'Arfcn:ll fe gouvcrne commc

lIne

petite RépnbJique . {ous

I·..

uto~

rifé de trois nobles qui

y

lom

Icut rcfidence

Se.

que l'on change

tous les troi. ans . La dl!'pence .n"uelle fe mome 3 400000 Du...

caU.

(D)