,
,
ARR
aillli
on fait arriver le vai(fenu pour allet
a
bord d'un
auu'e qui elt Cous le vent, ou pour éviter quelque bane.
;trri1Je;
cela
Ce
di! par commaodement au timonier,
" our lui faite pou(fer le gouvemail .afill que le vailTeao
obéifTe au vent,
&
qu'il
mett~
vent en poupe .
Ar,.;'lJ~
fOlu
I~
vent
a
lu;
)
11'
arr;ve pas
;
c'cft. un
COln–
tnandement an timonier, pour qu'i! gouverne le vai(feau
plus vers le vem, OU qu'¡¡ tienlle plus le vent.
Án'ive tOllt;
terme de commandement que I'officier
prononce, pour obliger le timonier :\ poufler la barre
(ous le vellt, comme s'i! vouloit faire vent arriere .
A R R I
V
E R
fur
rm
vaiffeall,
c'elt aller
a
lui en 0-
béiffiltlt au vent, ou en mettant vent en poupe.
. A R R I
V
E R
,¡
bon port,
c'elt-a-dire
hmreufement .
(Z)
A R
R O
e
HE,
atriplex ,
genre de plante :\ !leur
compofée de plufieurs élamines fans pétales . L es éta–
m ines Cortent d'un calice
a
cinq feuilles. Le piflil de–
viem dans la fuite une femence plate
&
ronde, enve-
10ppée par le catice ou par une capCule . On trou ve
fur le meme pié d'
arroche
une autre Corte de frui!
qui n'elt précédé par aucuncs fleurs;
il
commence par
\ln embryon, qui devient enCuite un frui! beaucoup
plus étendu, comporé de deux feuilles échancrées en
forme de ceeur,
&
plates; elles rcnferment une re–
mence arrondie
&
applatie. T oumef.
Infl. "ei herb.
I/oyez
P
L A N TE.
• On en diltingue trois erpeces, la blanchc , la rou–
ge,
&
la puante. La blanche
&
la rouge ne different
que par la couleur : on les cultive dans Ics potagers,
elles rom annuelles ;. mais quand une fois on les a
Ce–
mées , elles Ce renouvellent d'elles-memes par la chil–
le de lems graines. On les fait cuire ,
&
00 les man–
ge comme les autres herbcs potageres; mais elles ront
plus d'urage dans la Medecine que dans les cuifine:
on en empldye les feuilles
&
les graines. La blanche
donne dans I'analyfe une tiqueur d'abord limpide, puis
[roubie , eotin jaunalre, d'une odeur
&
d'une faveur un
peu Calée,
li~ivieufe,
qui indique un rel fa lé
&
alkali;
uae Iiqu",ur
jaun~tre,
[oit ralée, Coit alkaline urineure;
une Iiqueur brune imprégnée de Cel volatil urineux,
&
de l'huile. L a ma(fe noire rd lée dans
la
cornue, calci –
née au feu de reverbere,
a
lailTé des cendres dont la
lemve a donné da Cel tixe purement albli. Aillfi
I'ar–
roche
blanehe comient un rel elTentiel, Calé, ammo–
lliacal
&
nitreux, tel que cel ui qui rérulteroit du me–
laage de l'erprit-de-nitre
&
du Cel volatil urineux, me-
~
lés avec une grande ponion d'huile,
&
délay'Ís dans
un peu de terre
&
daos beaucoup de flegme.
L'
arroch.,
Coit blanche, foit reuge, nourrit peu, nuie
a
l'cHomac,
a
moins qu'on ne la corrige par des aro–
m ates , du fel
&
du vinaigre; elles [om miles d'lIls les
bouillons par lefq uels on Ce propoCe de lacher le ven–
tre; elles Cont rafralchi(fantes
&
humeaantes: oa les
met au nombre des émollientes . Elles conviennent fort
aux hypocondriaques; elles temperent les Illuneurs acres
&
bilieures qui bouillonnent dans les premieres voies:
on les fait entrer dans les lavemens émolliens
&
ano–
dyns ,
&
dans les cataplafmes , pour arreter les in!lam–
matious , appnifer les doulems , amollir les tumeurs ,
relacher les parties tendues,
&
<.
Les graines frakhes
d'arroche
blanehe laeheat dou–
cement le ventre
&
font vom ir. Serapion raeonte que
R hases avoit
1'11
un homme qui ayam pris de la grai–
ne d'
arroche ,
fat violemment tourmentée de diarrhée
&
de vomiflÍ;ment. Quelques-uns les recommandent dans
la
jauni(fe
&
le rachitis.
L'arroehe
puante analyfée donne une liqueur limpide
d'abord, puis jauOatr", d' une odcur
&
d'une raveur ra–
lée IixivieuCe,
&
qui marque la prérence d'un CeI alka–
li urineux; une ¡¡queur d'abord Jaunarre, enruite rouf–
fltre, ralée, Coit alkal ine mineule , Coit un peu acide;
une liqueur brune empyreumatique, imprégnée de
Cel
volatil urineux; du CeI volatil m ineux concret,
&
de
I'huile en confiflance de graifTe. La malfe reltée dans
la coroue, calcinée au feu de reverbere ,
3
lai(fé des
cendres dont 00
a
tiré par lixiviation du rel nxe pme–
m em alkali . T oure la plante a une odeur puante, am–
moniacale
&
urineuCe; elle elt comporée d'un rel er–
[emiel ammoniacal, prefque développé,
&
mélé de
beaucoup d'huile gromere . Elle pa(fe pour anti-hyltéri–
que: elle cha(fc les ncces hyilériques par Con odenr;
c'en-Ia Cut-tout la propriété de l'infufion chaude de fes
fepilles'. O n peut recommander res feuilles frniches,
pilées
&
mires en confiture avec le Cucre, aux fem–
Illes tourmentées de ces affeaions. On peut, relon M .
Tournefort, employcr
au
meme uCage la teiurure des
T ome l .
ARR
603
feuille~
dans ne l'eCprit-de-vin ,
&
les lavemens de leu!'
décoaion .
• A R R O E',
(Géog .)
pelite 7le de D allemarck
dnlls la mer Baltique , au !lord de I'¡le de DulCen ,
entre 1',le
de
I'ionie
&
le Sud-jutlnnd .
L ong.
27.20.
lat.
H . 20.
• t\
R R O
J
O D E S A
1N
T - S E R R A
N ,
pe–
tite vi)le d'Efpagne dans l'Eflramadoure.
L ong.
12. lO.
Itrt.
38.
40.
A R
R O
N DI,
adj.
t,r,.,.e de B/afon:
il fe dit des
boule
&
nutres chores qui ront rondes naturellement:
&
qui paroilfent derechef par le moyen de cenain¡;
traits en armoiries , qui en font voir l'arrondi(fement.
( 17)
• Medicis, grands ducs de Florence, d'or
a
cinq
boules de gl1eules en orle , en chef un tourteau d'nur
chargé de trois !leurs de lis d'or.
] e nomme
bOllles
les pieces de gueules de ces armoi–
ries , parce que dans tous les anciens monulToens de
Florence
&
de R ome, on les voit
arrondiCJ
en boules.
ARRO
N
D
1
R
1m
eheval ,
(
1I1Imlge.)
c'elt le
dre(fer
a
mnllier en rond , Coit au trot ou au galop,
Coit dans un grnlld ou petit rond lui faire porter les é–
paules
&
les hnllches uniment
&.
rondemem, rans qu'il
Ce traverre
&
(e jelte de 'eÓt.! . Pour mieux
arrondir
un cheval, on
Ce
rert d'une longe que 1'0n ticnt dans
le ccntre, jufqu'i ee qu'il ait formé l'habitude de
s'ar–
rondir
&
de ne pas hire des poilltcs. On ne doit ja–
mais changer de main en Iravaillam
[m
les vol tes, que
ce ne Coit en ponallt le cheval en-avunt,
&
en l'
ar–
rondiffant .
(//)
A
R R
o
N
J)
IR ,
V.
aa.
terme de P eint1lre.
On
"r–
rondie
les objets en fondant lems extré mités avec le
fond, ou en diltribuant des lumieres
&
des ombres vi–
ves rur les parties r.,illantes qui leur donnem du relief
&
qui font fu ir les autres.
(R)
A R RO ND
1
R ,
parmi leJ Horlogers,
eo général c'elt
meme en rond les
extr~mités
des dents d'une roüe ou
d'un pignon; mais il lignitie plus particulierement leur
donner la courbure qu'elles doiyent avoir . On dit qu'une
roüe efl bieo
arrondie,
10rCque les dents ayant la eour–
bure convenable, elles fe re(femblent toutes parfaite–
ment,
&
que leun pointes font précifément dans lems
axes. Quelqucfois cependant on elt ooligé de s'écarter
de celte demiere condition qui n'efl point e(fentielle,
&
qui n'elt que d'agrément, parce qu'en général dalls les
horloges les roües tournant toujoms dans le meme Cens,
les dents n'ont beroin
d'~tre
arrondiu
que du feut cÓ–
té on elles menent le pignon. On les
arrondit
des
deux cÓtés , pour pouvoir Ceulement dans differens cas
faire tourner les roües dans un fens contraire
a
celui
, on elles vont 10rCque I'horloge marche .
I/oyez
D
E N
T ,
AIRE, ROUE, PIGNON, E NG RENAGE,
&c.
11
y
a en A ngleterre des machines qui Cervent
a
ar–
ro"dir
les roües, au moyen de quoi leurs dems Cont
plus régulieres ,
&
cela diminue la peine de I'horloger.
Il
efl étonnant qu'on n'ait pas encore tk hé de les
imiter dans ce pays-ci.
11 ell
vrai que certe machine
pCUl etre difficile pom la conflruaion
&
I'exéciltioo;
mais le Cucces
de
celle des Anglois doit encourager _
('T)
A
R
RO ND I R,
chez les ChapelierJ,
c'ca couper avec
des cireaux l'arréte du bord d'un chapeau, apres
y
avoir
Iracé avec de la
crai~
un cerele, au moyen d'une
6-
celle qu'on tourne autour du neeud du chapeau.
I/oyez
C HAPEAU.
A R R O N D 1S S E U R,
rubo
m.
en terme de 'ra–
bleti.,·-Cornetier ,
elt une elpece dé Couteau dom ¡.
lame fe termine quarrément, ayant un petit bifeau au
bout ,
&
au tranchant qui elt immédiatement au-deC–
CouS .
Ji
rert
a
arrondir les dents.
//oyez fig.
l.
d. la
PI. dI, 'rabi.
A R R O S A G E, [.
m.
fabri'l'u de la poudr•
..
canon :
e'efl ainfi qu'on nomme dans les moulins
:l
pou–
dre, I'aaion de verrer de l'eau dans les mortiers, pour
y
faire le liage du
C~lpetre,
du Coufre
&
du charbon
rOllS les pilol1s. On fai t un
arrofage
de cinq en cinq
hemes: pour cet effet
011
arrete les baueries ou le mou–
vement des pilons.
I/oyez.
P
o U
D R E
A'
e
ANo N.
A R R O S E M E N T,
r.
m.
( J ardinage.)
ea
I'aaion d'arrofer.
Voy'z.
A R R o
S
E R .
AR ROSER, v. aa.
(Jardinnge.)
R ien n'en
plus mile quo
d'arroJer
les végétaux, c'ell le rcul re–
mede eontre les grandes chaleurs de l'élé
&
les grands
hales du primems. L 'heure
la
¡¡lus COl1vel1able aux ar–
roremens, elt lemalinouleCoir.afin de conferver
la fraicheu r pendant la Buit . Si le
jardin¡er folitairt,
p
p p
P
1>
avao-