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ARR

A

R R

B

TI!

R

IIH

~o"'/'te,

(Com",.)

c'ell arres I'avo:r

examim!

&

vériti¿ fur les pieces ju(litic3rives,

&

en a–

voir calculé les différens chapirres de recene

&

de dé–

penfe, en (aire la balance, déclarer au pié par un é–

cric figné, lequel des uns ou des aurres fom les plus

fom. On dit aum

folder un

~ompte.

V oyez.

C O

M P

T E

&

$OLDER.

Arriter

fm

mlmo;re, arreter dn parún,

c'ell régler

le prix des march:mdifes qui y fom comenues , en apo–

Ililler les articles,

.&

metlre au bas le tOlal a quoi ils

moment, avec prome(fe de les payer

&

aequiter daos

les tems convenus .

IIrréttr

figoitie auffi coovenir d'uoe chofe, la con–

clurre, en tomber d'accord avec fes a(fociós.

11

a

!tI

IIrrlJl de faire

fUI

empr'ltnt de cent miJ/e ICUJ IZU nom

de la (ociltl. Voyez.

S

oc IE'TE' . .

ARRHABONA lRES, ( m. pI.

( Thlol.

Hift.

"d. )

nom qu'on donoa aux Sacramentaires dans le xvje

{jecle, paree qu'ils difoient que I'eucharillie leur éroit

donné comme le gage du corps de ]efus-Chrill,

&

comme I'invellirure (je l'hérédité promife. Staoearus

cnCeigna cene doéhille eo Traofylvanie. Pratéole,

au

mot /trrahab .

'Ce mot ell dérivé du latin

arrha

ou

arrhabo,

arrhe,

gage, namiíl'ement . Les Carholiques conviennent que

l'eucharillie en un gage de l'immortalité bien-heureuCe :

mais que c'el!-la un de Ces effets ,

&

non pas fon ef–

fence, comme le fo(\teooient les hérétiques donr

ji

el!

ici quel!ioll.

(G)

ARRHEMEN'T

ou

ENHARREMENT,

Cubl!. m.

en Ctlmm..ra,

c'el! une convel1tion que 1'0n

fait pour l'achat de quelque marchandife, fur le prix de

laquelle on paye quelque chofe par avance.

Voye::.

A R–

R H

ES. Savary,

D iélionna;r< du Comm. tome l . pago

733·

A R R HE R

ou

E N A R R HE R ,

(C

ommera. )

c'el! donoer des arrhes .

Voyez.

A R R

H

ES .

Ce verbe ell ufité dans quelques ordonnaoces, pour

aller au-dcvant des marchands, & acheter les denrées

avanr qu'elles Coient arrivées aux ports ou marchés .

L es ordonnances de police défendent

a

rous mar–

chands, regraniers,

& t.

d'aller au·devant des labou–

reurs & marchands fomines pour

arrher

les grains ou

les marchandifes, & les acheter aVant que d'ctre arri–

vées fur les poru ou aux marchés; comme auffi d'

e'

"arrher

ou d'achcter tous les blés en verd. II y a auffi

différentes communautés ou corps de métiers de Paris

emr'autres celle de; Bonnetiers, par les llatuts

deCquel~

les

il

di

défendu

d'arr".r

par les chemir.s les marchan–

difes dellinées pour Paris, comme d'

arr"er

dans Paris

aucun ouvrnge de Bonneterie qui n'ait été v(\ & vifité

par les maitres & gardes de ce corps .

(G)

A R R H E S, (

f.

plur.

en Droit,

ell un gage en

argenr que l'achereur donne au vendeur, pour [(Ireté du

marché qu'i1 fait avec lui . Si le marché ell con[om–

mé par la {uite, les

tlrrher

Com autant. d'acquité Cur le

payement; & fi I'acheteur rompt, les

arrhes

rellent au

vendeur par forme de dommages &

intér~ts;

c'ell la

conditioo fous laquelle les

arrhes

On! été données.

Voy.

D

E N 1 E

R'A-D

1 E

u.

(H)

• Les

arrher

ont quelquefois un effet plus rigoureux ;

celui qui les donne el! obligé d'exécurer exaélement le

marché qu'il a fait; & dans le cas ou

il

refufe de I'e–

xécuter, la perte des

arrhes

qu'il a données oe fuffit

pas roujours pour fa décharge; on peut le pourfuivre

pour le payement du prix enrier du marché a"'!té.

A R R 1 E RE,

f.

m. ou

poupe,

(

Marine.)

c'ell la

partie du vai(feau qui en fait

I'arr;ere,

& qui en fo(\–

tenue par l'étambord, le trépot & la li(fe de hourdi ou·

barre d'arcaíl'e. On comprend 'ordinairement fous le nom

d'

arr;ere

& de

poupe,

cetre partie du vaiífeau comprife

cl1!re I'arrimon

&

le gouveruail , ou I'on trouve la du–

neue, la galcrie, la chambre du capitaine,

& (.

Voyez.

ARCASSE.

.

Fa;re vent arr;ere ,

c'el! prendre le vent en poupe:

011

dit

auffi,

veni,.

v~nt

arriere , porter 'lJtnt "rriere,

&

(JlJer

vent 'lrr;ere.

Le vailfeau qui porre ven!

arrie'

re,

ne va pas fi vite que quand iI fait vent largue,

&

qu'il porte de vent de quartier; fuppoCant que dans I'une

&

j'autre navigation, le vent foit d'unc égale force: cae

ayanr vent largue,

tou~es

les voiles Cervent & prennent

le vent de biais; au lieu que lorfque le vent ea en pou–

pe, & qu'iI porte également cmre deux écoutes, la voile

d'arrimon Mvolc une parrie du vent

a

la grande voi–

le,

&

celle'ci

3.

la mifene, les deruieres faiCallt ro(\–

jours obaacle

a

cclles qui les pr¿'cedent.

Voy.z.

L"

R–

GUE.

Tome

/.

ARR

601

P affer

I'arr;ert

tI'fln

vaij{eau;

c'el! aller fe met–

tre

a

I'"rriere

d'uo

~ai(fcau,

ou le lailler pa(fer devant

& Ce

mettre

a

Ca CUJte.

D emeure)· de I'arriere;

fe trouver de

l'arr;ere

a

l'at–

terrage fuivanr l'caime de

Ccs

routes .

Voya.

N A

V 1-

GATION

&

NAVI Gl!R SUR LA TERRE.

Metere un vaiff.a" de

l'

arr;ere;

c'el! le dépaffer

&

le

laiaer dcrriere foi.

(Z)

A R R

1

ERE, terme que l'on joint avec un autre mot

pour faire íigniticr

a

ce mor quelquc choCe de poaé–

rieur, qui ell derriere, oppofé

i

avant

OU

devant. Voy.

AVANT.

A R R

I E

RE,

en terme Militaire ,

fignifie la partie

poflérieure d'uoe armée; c'ea l'oppof¿ de

front

ou

fa–

ce . Voya.

F

R

o

N T •

A R R

I

E RE-G

A

R DE; c'ell In partie d'une armée

qui marche la derniere immédintement apres le corps

de I'année, pour empecher les dererteurs .

Voyez

G

A R–

DE .

A R R I E RE-D E

M

I'F r LE; ce font les trois derniers

rangs d'un bataillon qui el! rangé fur fix hommes de

profondeur.

Voy

ez

F I LE.

A R

R

JE

1I

E-L

1

GNE; e'el! la feconde ligne d'une ar–

mée eampée, qui ell éloignée de trois ou quatre cent¡

pas de la premiere ligne ou du front.

Voye::.

L

I

GNI!.

A R

R

I E RE-R

A

NG; c'ca le demier rang d'un ba–

raillon ou efeadron, quand il el! campé.

Y.

R

A

NG .

Toures ces applicarions du terme

d'arriere

ne s'em–

ployem guere a-prélent, fi ce n'ell pour fignitier la par–

tie de l'année qui marche la detniere, c'.Il -a -dire

l'ar–

riere-garde:

car on dit,

[uonde ligne d',,,,e arm!e,

&

non

arriere-ligne,

&

dtl'llier rang d'un bata;lIon,

&c.

(~R

R

lE

R E-G

A

RDE,

(Mar-;ne) L'arrier. -garde

d'une armée navale, c'ell la divifion qui fait la queue

de l'armée, & c'ell auffi celle qui el! fous le vent .

(Z)

A R R 1E R E-B

l\.

N ,

f.

m. (

Hijf.

mod.) tume

dO'

Milite;

c'ell la convocation que le prinee

QU

le fou–

verain fait de toute la noble(fe de fes étars pour mar–

cher en guerre contre l'ennemi. Certe cO(\lume étoit

autrefois fon commune en Franee, ou rous ceux qui

tenoient des fiefs,

&

arriere-tiefs, étoient ohligés Cur la

fommation du prioce de fe rrouver a l'armée, & d'y

mener felon leur qualité, un certain nombre d'hommes

d'armes ou d'archers. Mais depuis qu'on a introduit

l'uCage des compagnies d'ordonnance

&

les troupes re–

glées,

l'arriere-b",.

n'a été convoqué que dans les

plus pre(fantes extrémités . On trouve pourtant que fous

le feu Roí

l'arriere-ban

a été con voqué pendant

III

guerre qui commenrra en

1688,

& fut terminée par la

I'aix de Ryfvik. D ans ces occalions la noble(fe de cha–

que province forme un corps féparé, commandé par

un des plus anciens nobles de certe prov ince. II Y a

.des familles qui fOn! en poíl'effion de cet honneur . En

Pologne, Cur lés univer[aux du roi ou de la diete, les

gentils-hommes [om obligés de monter a cheval pour

la défenCe de l'érat, & l'on nomme ce corps de ca–

valerie

P ofpolite. Voy<z

P o S PO LIT

E .

Quelques-uns difent que le

han

ell la premiere con–

vocadon, &

I'arriere-ban

la feconde ; comme une con–

vocation réitérée pour ceux qui Cont demeurés

arriere,

ou qui oe fe Conr pas rendus

a

tems

a

l'armée. D'autres

font venir ce nom

d'heri banm,m,

proclamadon du mai–

tre ou du fouverain pour appeller fes fujets au Cervice

militaire, fous les peines portées par les lois.

Yoyez

B

A

N.

(G)

A R R 1E R E-B E C

d'une pile,

en

tume de rivie–

I'e;

c'ell la parde de la pill' qui el! fous le poor du

cÓté d'aval .

A R R 1E R E-B O

U

T 1

Q

U

E,

en

A rchieeél",..;

'lJoyez.

M

A (lll

S IN

D E

M

A R

e

H A N D.

(P)

A R R 1ERE-C H A N

G

E, el! la meme chofe que

l'intéret des in!érets.

Voyez

1NT E' R

ET .

A R R 1 E R E-C H OE

U

R ,

'lJoyez.

C.

H

OE

U

R .

A R R 1E R E-C O R P S,

en

Serrurer,,;

ce fOn! tous

les morceaux ajoutés au nud d'un ouvrage, de manie–

re qu'ils en fOlen! excédés; enforte qu'on poulToir dire

que fi l'avant-corps fait relief Cur le nud, le nud au

contraire

f.il

relief fur

l'arr;ere-cur/,s.

Les rinceaux

&

aurres ornemens de cette namre ne foO! jamais

arr;ere–

(orps.

Des moulures formées Cur les

arr~tes

de barres

de fer on d'ornement formeroient fur le nud des bar–

res dont elles porreroient le quarré,

arriere-torps.

Le,

avam &

arriere-torps,

devroien\ etre pris dans le corp'

de la piece; & fi

011

les rappone, & s'ils fOn! des pie–

ces déJachées,

c~el!

[eulemen¡ pour la facilité du tra-

Pppp

nil

/