600
ARR
venu principal [ur le payement
&
les
intér~ts
duquel
le créaucier peut faire au débiteur telles couditioos qu'il
lui plalt. SuppoCous , par exemple , que par leur con–
vention il doive porter
iDtér~t
(jmple duram cioq ans,
en ce cas ,
:1l1
bout des cinq années qui Cuivem les cinq
premieres , 13 Comme totale due par le débiteur Cera "
+
S a m
+
a m
+
2S a m
m;
&
¡¡
·Ia fin des cinq an–
!J(:es Cuivames, c'cfl-'-dire au bout des quim.e aunées ré–
"olues, la Comme dlle Cera"
+
í a m
+
í am
+
2S
amm
+
íam
+
2í
" mm
+
2S amm
+
12sam3
="
+
Is aY/J
+
7sa m m
+
12s a m3 . P oyez
1
N–
TE'¡ufT, ANN U ITE' , RE NTE, TONTINE,
&<.
(O)
A R R E T, Cub. m.
terme de Palail,
efl le
ju~e
m ellt d'une cour Couveraine . On n'appelloit autrefois
nrrétl
que les jugemens rendus
il
I'audience Cur les plai,
doyers refpeél:ifs des panies ;
&
(jmplement
jugemem
ceux qui étOiem expédiés dans des proces par écrit. lis
fe rendoient ainll que la plupart des jugemens ou du
moins s'expédioienr en latin, juCqu':\ ce que
Fran~ois
l.
par fon ordonnance de
1
f39,
ordonna qu'iI I'avenir
ils feroient tOus prolloncés '
&
rédigés en
fran~ois.
Arrétl en robu rougu,
étOient des
arrtrl
que les cham–
bres a(femblées avec folennité
&
dans leurs habits de
cérémonie,
prollon~oient
fur des queflions de droit dé–
pouillées de circollflances, pour fixer la juriCprudence
fur ces queflions.
L es
arrétl de rlglemenl
font ccu! qui établilTent des
regles
&
des maximes en matiere de procédure:
iI
elt
d'ufage de les (jgllifier
a
la commun3uté des avocats
&
procureurs .
Arret de dlfenfe,
~
un
arrét
qui re<¡:oit appellant
¿'une fentence celui qui I'obtient,
&
f.1it défenfe de
menre la fentence • exécution; ce qu'un (jmple appel
ou relief d'appel obtenu en chanccllerie n'opere pas,
quand la fentence efl exécutoire nonobflant I'appel.
A rrEt d" eonfeil du Roi
, efl un
arrJt
que le Roi, féant
en
fon confeil, prononce fur les requetes qui lui font
préfentées, ou fur les remontrances. qui lui fom faites
par fes fujets, pour faire quelqu'érabli(femeut, ou pour
réformer quelqu'abus.
Ardt
&
brand. n, terme de Pratir¡ue,
ea une faifie
des fruits pendans par les racines.
(H)
A
R Re T
de v aijfeattx
&
¡aY/JetllreJ del portl:
c'en
l'aél:ion de retenir dans les pores, par I'ordre des fon–
",'eraios, tous les vai(feaux qui
y
Cont,
&
qu'on empé–
che d'en foni"', pour que I'on pui(fe s'en fervir pour
le fervice
&.
les beCoins de I'état. 00 dit
arréter lel
'Vltijfeaux
&
fermer ICJ portl.
(
Z )
A
R
R
E
T,
en terme de Manlge,
efl la paufe que le
cheval fait en cheminant. Former
I'ardt
du cheval, c'efl
l'arr~ter
fur fes hanches . Pour fonner
Fardt
du ' che–
val,
iI
faut en le
commen~ant
approcher d'abord le
gras des jambes pour I'atlimer, metcre le corps en-ar–
rierft , lever la maio de la bride fans lever le coude,
étendre enCuite vigoureufement les jarrets ,
&
appuyer
fur les étriers pour lui faire former les tcms de fon
ardt,
en f.1lquam avec les hanches trois ou quafre fois.
V oyez
F A L
e
A
DE.
lJ
n cheval qui ne plie poim fur les hanches , qui fe
uaverfe,
&
qui bar
a
la main, forme un
ardt
de mau–
vaife grace . Apres avoit marqué
I'arrét,
ce cheval a
fai! au bout une ou denx pefades.
Poyez
P E S
A
DE.
Former des
arreel
d'un cheval courtS
&
précipités,
e'efl re mettre en danger de ruiner les jarrets
&
la bou–
che .
Apres
I'..rret
d'un chevat, il faut faire emorte qu'il
fourni(fe deux ou trois courbenes. Le contraire de l'
..
r–
,Et
ell le
partir .
On difoit aurrefois le
parer
&
la
pa–
rade
d'un cheval, pour dire fon
arr<t. Voyez
PAR
A–
DE
&
PARER.
Demi-ttrrit,
e'efl un
arrét
qui n'efl pas achevé, quand
le che val. reprend
&
cominue ron galop fans faire ni
peCades
ni
courbettes. L es chevaux qui n'ont qu'autam
de force qu'il lenr en faut pour endurer l'
arrét,
fom
les plus propres pour le mauége
&
pour la guerre.
(P)
A
R R
€.
T,
terme de Cha./Te ,
dé fig ne I'aélio n du chien
co~chant
qui s'arrete
quan~
il voit .on fent le gibier,
&
qu'll en efl proche: on dlt, le c\lIcn efl
a
I'arrét ;
&
d'un excelleot chieo, on dit qu'il
arrite
ferme poil
&
plume .
A
II II
i
T,
fe dit,
far lel rivieru,
d'une fil e de pieux
traverrée de pieces de bois nommées
, ba,.lattCJ ,
pour
:¡rreter' le bois qn'on met
a
flot, enfuite le tirer, le tri–
qnor,
&
cn faire des piles.
A
R
R E" T . 011
donn e ·ce nom,
en Serrurerie,
a
un
6tochio qni [ert
a
arréter un pClle, un re(fort,
&
e.
on
ARR
autre piece d'ouvr1ge. L'
arrét
[e rive fur le palatre ou
la platine Cur laquelle fom montées les pieces qu'il ar-
rcce .
i
A R R
i
T
E-B OE
UF,
anonÍJ, (Hifl:. nato bot.)
genre
de plante
a
tleur papilionacée: il s'éleve du calice un
piflil qui devient dans la fuite une gouJTe renllée, plus
longue dans quelques erpeces , plus coune dans d'autres.
Ella efl compofée. d<: deux coOes qui renferment quel–
ques femences ordlllaJrement de la figure d'un petit rein.
A)oute7. .aux
~araél:eres
de ce gcnre que chaque pédicule
porte trol5 feUllles; cependant on en trouve quelques-uns
qui n'en poncllt qu'une . Tourncfon,
Infl. roi berb. P._
y ez
P
L A N
TE.
(l)
*
Cette plante donne dans I'analyfc chimiquc beau–
coup d'huile, de fel acide,
&
de terre; une 'luantité
médiocre de Cel fixe,
&
tres-peu d'efprit urineux . Ces
principes fom enveloppés par un fuc vifqueux, qui fe
détruit par le fen. Le fuc de la bugrande ou
arr<te–
btJ!uf,
rougit un . peu le papier bleu. Ses feuilles om une
faveur de légnme, font fétides
&
gluames: c'efl ce qui
a fait dire
a
M. Tournefort, que cette plante eil COIU–
pofée d'un fel prefque femblable au tanre vitriolé, en–
veloppé dans du phlegme,
&
dans beaucoup de terre
&
de foufre.
. .
On compte communémenr fa racine parmi les cinq
racines apéritives. En elfet, elle ré[out puilfammem les
humeurs épailfes, elle efl falntaire dans les obflruélions
rebelles du fo;e
&
de la jaunilfe, elle fou lage dans la
néphrétique
&
les fuppre[ions d'mine. S . Pauli la re–
garde comme
UII
excellem' remede au calcul des rcins
&
de la veme . Matthiole la recommande pour les ex–
croilfallces charnues; Emnuller la croit utile pour le [.1r–
cocelle.
P oyez M at. mld. de GeoffrQy ,
le relle du dé–
tai! de fes propriétés,
&
les compolitions qu'o n en tire.
A R R ET
E'
r.
m.
te,.me de Pala;l,
(jg nifie une ré–
[olutioll ou détermination priCe par une cour de jndi–
cature, en conféquence d'une délibératioll,
&
qu'c1le
n'a pas encore rendu )]otoire par un arret ou jugemenr.
V oye:¿ ei de./Tlls
A
R R
i
T •
(H)
A R
R
11
TE'
d'un eompte, en Commerce,
c'efl l'aéle
ou écrit qu'on met au bas d'un compte, par leque!
comparant enfemble le produit de la recette
&
de la
dépenfe, on déelare laquelle des deux excede l'auere ;
ce qui rend le compt3ble débiteur,
(j
I'excédent en
du
coté dI! la recette; au contraire I'oyant compte, íi c'efl
du coté de la dépenfe que I'excédent fe trouve. 00
I'appelle aum
finito de eo"'pte. Poye:t,
FIN
I T
O .
A R R
€
T E', fe dit encore dans les fociélés de mar–
ehands
&
dans les compagnies de commerce, des ré–
folutions priCes par les alfociés ou direéleurs
a
la plu–
ralité des voix.
(G)
A R R
i
T
E' , adJ.
terme de B lafon,
fe dit d'un ani–
mal qui ell fur fes qU3tre piés, fans que I'un avance
devant I'autre; ce qlli ea la poflure ordinaire des ani–
manx qu'on appelle
p.aJlam .
Baglione mar'luis (le Morcone
a
Florence,
&
Bail–
Ion comte de la Sale
a
Lyon, dom il y a e.u un é–
véque de Poitiers, d'a7.t1r au lion léopardé d'or
arrétl
&
appuyé de la patte droite de devant fur un tronc
de meme, trois lIeurs de lis d'or rangées en chef, fur–
montées d'un lambel de quatre pieces de
m~me.
(P)
A R R E TER, v. aél .
en B ñtiment,
efl afsarer une
pierrc
iI
demeure , mac;:onner les folives,
&e.
C'eít 3Um
[celler en pl:'ltre, en ciment, en plomb,
&e.
(P)
A R R
iT
E R /'
artiller;', termo de Marine,
dont 00
fe fert pour (jgnifier attacher ' un coin avec des clous,
fur le pOnt, immédiatemem derriere I'alfut des grands
canons, pour les tenir fermemenr anachés aux cÓtés du
vai(feau, afin qu'ils oe vacillent pas quand le vai(feau
balance,
&
que par ce moyen ils ne coment pas rilque
d'endommager les bords du vailfeau.
(Z)
A R
R
i T
E R
I
en ']ardinage,
fe dit de l'aél:ion d'cm–
pecher un arbre ou une palirfade de momer ham: on
les coupe
:i
une cenaine hauteur, pour ne pas les laif–
fer emporter ni s'échapper. On le dit aum des l1lelolls
&
des concombres, dont on abbat des bras on des bran–
ches trop lo ngues.
( K )
A R
R
i.
TER,
fe dit
,n Peinture,
d'rine efqui(fe,
d'un deITcin fini, pour les diflinguer des croquis on
efqui(fes légeres. Un de(fein
arr¿t / ,
une efquifie
arri–
t Ic .
On dit encore
del parties bi. ¡¡ arrétll ,
lorfqu'ellc&
fom bien terminées, bien recherchées.
( R)
A
R
R
ET
E R,
en terme de Mtttu n' en
a!ltVre,
n'efl
autre ' choCe que fi xer la pierre en rabattaot les ferti(fu–
re d'efpace en efpace, :tfin d'achever de la fortir plus'
GOR)modémem Ik avec moins de r¡rque,