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ARP

<luí a foio des mag3fins .

L'l1rpa emini

en fait la di–

il.riburioD nux écu'¡cs du Cultan

&

u ceux qui en ont

d'étapc;

fes

cúmmi le d¿l ivrem

&

lui rendem comple

du énétice, qui

dl

quelquetbis fi cOQlidérablc, qu'en

trois an> d'cxcrcice de c"ue

char~e

il

Ce voit en élat de

devenir b,lchn par les voies qUI conduifent ordinaire–

menr

á

ce grade, c'ell-u-dire par les riches préCens fÍlits

aux fidtanes

&

aux minillres.

Gue~.

M rrllrs des TI/res,

tomo

[J.

(G)

A R

P

A G

E,

f.

rn.

(Hifl.

al1e.)

O"

p/úeóe

H

AR–

P A G E , COl1lme on le troQve écrit dans les ancien–

Des infcriptions, fignifie

I/n

enftl7le

'{I';

m...re

lII'

ber–

cem"

ou du moios daos Ca plus tendre Jcunelre. Ce

mor en form¿ dQ grec,

./"'''-1;'''

1

rapio,

Je ravis: on

le rrouve raremenr dans les auteurs 13rins. Grutet I'em–

ploye,

pl

682.

¡njeripe.

jx.

dans l'épir3phe de Marc-

urde, qui mourut

a

I'!lge de

9

nns

2 .

11l0is

&

13

jours,

mais ccne inCcription fut trouvée dans les Gaules, oa

1'00 parloir le grec corrompu.

Les Romains ne fa¡Coient ni f\lnérailles ni épitaphes

aux

harpages:

on ne brllloit point leor corps; on ne

leur érigeoir ni tombeaux ni monumens, ce qui fait

'lu'on trouve dans Juvenal ;

T erra f/tl1/dieur infans,

Et

minor ignc rogi.

Daos la fuile on introdnifit

13

coutume de brt'ller les

corps des enfans qui avoient vecu 40 jours, &

:l

qui

íI

avoit pouíTé des dents: on appelloit auffi ceux-Ia

.z,.....

~

•. ,

rapei,

et ufage femble avoir été emprunté

des· Gcecs, qui, fclon Eunathius , ne brüloiem les en–

f.1ns ni la nuit ui en plein jour, mais des le matin ; &

ils n'appelloieur pas leur déces

more,

mais d'un nom

plus doux,

'1-"/'"

&/''''''''

difant que ces enraos étoieO!

ravis par I'aurore, qui joüiíToit ou qui fe privoit de

leurs

embraíTemens.

( G)

• A R

P

A

1

A,

(G /og. anc.

&

mod. )

village ele la

pri!\cipauté ultérieure' au royaume de Naples, fur les

contins de la terre de Labour, entre Capoue

&

Bé·

névcnt . On croit que c'eil l'ancien

e

audium,

&

que

n otre nretco d'

arpaja

follt les fourches Caudines,

f¡¡r–

e",

e

tludin""

des anciens.

" A R P

ti.

1 L L E U R, f. m. nom que l'on donne

i

ceux qui s'occupem • remuer les fables des rivieres

qui roulenr des pailknes d'or, afin de les en féparee .

Ces

ouvriers n'om aucllo emploi dans les mines.

" A R

P A

J

O N, viIIe de France dalls le Roüer–

gue,

avec tirce de duché .

A

R P A

J

O N,

'Voyez

e

H A T R E S '

ARPEGGI0, ARPE' GE "" ARPE'GE–

M

E

N T,

r.

m.

en

MIt}Í'I'<C'

en la maniere de faire

entendre fucceffivement & rapidcmem les divecs fons

d'uo ac.:oed, au lieu de les frapper tous a-Ia-fois .

11 Y

a

des inllrumens

Cur

leCquels on ne peut for–

mer un accord plcin qu'en arpégeant; tels fool le vio·

loo·, le violoncelle, la viole,

&

toUS ceux dont on'

joue avec I'archer, car I'archet ne peur appuyer fur tou–

tes les cordes it·la-fois. Poue former donc des accords

fur ces innrumens, on en contraim d'arpé¡rer; & com–

me on ne peur lirer qu'aulant de Cons qu'il y a de

cordes,

l'arp/ge

du violon & du vloloncelle ne fau–

roit etre compofé de pluS de quatre rons .

II

faur pour

arpégee que les doigts loient arrangés en méme tcm

chacun fur Ca corde

&

que l'

arp/ge

fe rire d'un feul

&

grand coup d'archel, qui commence Cur la plus

groíTe corde,

&

vienne Iinir en tournan t Cur la chall–

terelle. Si les doigts ne s'arrangeoicm fur les cordes que

ftlceeffivemenr, ou qu'on

donn~t

plufieurs coups d'ar–

chet, ce ne Ceroit plus un

arpige,

ce feroit palTer tres–

vtte plulieurs OOtes de fuite.

Ce qu'oll fait

Cur

le violon par néceffité, 00 le pra–

tique par goúl Cur le e1a ecin. Comme on ne peur

tirer de cer inllrument que d-es fons fees qui ne lien–

nelll pas , on en obligé de les rcfrapper fue des notes

de longue durée. Pour faire donc duree un accord plus

, long·tems, on le frappe eo arpégeant, en

commen~ant

par les foos bas,

&

en obCervant que les . doigls qui

om feappé les premiers oe doivent point quitter Icur

louehe que 10ut

I'arpége

oe foit fini, atin qu'oll puilTe

cnceodre ' -Ia-fols 10US les fons dI: I'accord.

I/oyez

A

c –

COMPAGSEMENT.

Arpeggio

ea un mot italien que nous avons francifé

par celUl d'

arp/ge;

iI

vient du mor

arpa,

a

caufe que

c'en du jeu de la harpe qu'on

a

tiré I'ídée de I'arpé–

gemcnr.

(S)

A R P E N T,

f.

m.

(Agricllllllre . )

c'eft une cer–

Tome 1,

ARP

S9S

tainc e'tendue de terre qui contient cem pe.ches quar–

des, c'eil-:i-dirc dix perche de long

Cur

dix

p<rchc~

de

large

~

la perc!,e étant évalué.e. fur le

~ié

de

lro ,~

toit}:s

ou dlx·lntlt plés . Les mét31ClcS, les termes, les bOIS ,

&e.

~'c:llimcnt

ordinairement en

arpcfIJ .

On dil qu'une

('mirie, qu'un jardin, qu'uII champ contient rant

d'arpem .

En Angletcrre, ainli qu'cn N ormandie, on comple

les terrdllS par

acres. Voyez

A C RE.

(E)

A

R

P E

N

T

A G

E

OY

G E'O D E S

1E,

r.

m . c'el!:

propremenr I'art ou I'aaion de mefuree les terreins ,

c'cfhi-dire de prendre les dimenfions de quelques por–

tiol1s de terre, de les décrire ou de les tracer Iilr une

carte, & d'en trouver I'aire.

{7oy.

M E S U R E

&

CA R–

TE,

&e.

L'/lrfJenea$C

ell un art tr"s-ancien : on croit

m~m"

que c'ell IUI qui a donné naiíTance

a

la Géométrie,

I/oyez

GE'OMI!:' TRIE.

L'

/lrpeneag.

a trois partles; la premiere confille

i

prendre les mefllres & a faire les obfervations nécelTai–

re fur le terreio meme; la feconde, :\ mettre fur le

papier ce mefures

&

ces obCervatlons; la rroilieme,

a

trOllver I'aire du Icrrein.

La premiere partie en proprement ce que I'on appel–

le

I'/lrpentnge;

la feconde ell I'art de lever ou de fai–

re un plan; & la troifieme en le calcul du toifé .

De plus. la premiere fe divf(e en deux p:lrties, qui

conlifient

a

faire les obCervations des angles, &

a

pren–

dre les mefures des difiances. 00 fait les obfervations

des angles avec quelqu'un des inllrumens fuivans; le

graphometre , le demi-eercle, la planchene, la bouffo–

le,

&e.

00 peut voir la defcription

&

la maniere de

fuire u(;1ge de ces in l1rurnells , aux

artides

G R A

P

H0 -

METRE, PLANCHETTE, BOUSSOLE, CER–

e

LE

d'A,-pentcur,

&c.

On merure les dirtances avec la cha,ne ou I'odome–

tre.

{7oye~

la deCcription & la maniere d'. ppliquer ces

inllrum~ns,

aux

artides

C HA'

N

E

&

O

o

o

M

E T RE '

OH

C o MP

T

E-P A

s.

La Ceconde p.lrtic de l'

Arpentage

s'exécute par le mo–

yen du rapporteur & de

I'~chelle

d'arpenteur .

f/oyez-en

les uCalles aux

artirles

R

A P

POR T

E

U R,

E

CHe L L

I!:

&e.

'Voye·¿

allffi

C A

R

TE .

La troilieme partie de l'

Arpentage

fe fait en rédui–

fant les différentes divifions , les difl'érens enelo , &c.

en triangles, en

qu~rré>,

en parallél ogrammes, en

tra~

pefes,

& e.

mais principalemem en triangles; apre's quoi

I'on détérmine \'aire ou la furrace de ces difterentcs

figures, fu ivam les regles expoCées· aul:

(lrtides

A

I

RE,

TRtANGLE, QUAR RE',

&e.

L a

croix

d'/lrpentage

ou le biton d' t\rpenteur, el!:

un inilrument peu cunnu,

&

encore moins ulité ell

Angleterre, quoiqu'en Franee,

& e.

I'on s'cn Ccrve

211

lieu de graphometre ou de quclqu'autre inllrumellr fcm–

blable.

11

en compoCé d'un cercle de cuivre, ou plQ–

l<'Jt d'uo limbe circulaire gradué, & de plu diviré en

quatrc pal ties él?ales par deux lignes droiles qui Ce cou–

pent au

c~ntre

a

allgles droits;

a

chacune des quarre

eXlrémi.és

de ce, lignes

&

au centre [<)Or attachées den

x

pinules ou des vilieros, & le tour ell mOllté fur

Ull

b~ ton.

Vo¡,ez

B AT ON.

(E)

A

R

I E

N rE

R,

v. aét & nellt.

( G/om. )

c'en I'a–

él:ion de meCurer un lerrei", c'cll· ,-dire

de

I'évalller en

arpens .

f/oye~

A R

P E N

T

&

A

R PE NT AGE.

A R P E N T E U R,

r.

m.

( Géom.)

On ap¡>clle ainli

celui qui mc:furc, ou dont I'ufficc ell de mcCurer les

terrcins, c'en-a ·dire de les

éval~er

c:n arpens ou en rou–

te autre m fu re convenue dans le pays ou fe lait I'ar–

pemage.

{7Qye~

AR PENTAGE.

11

t3\1t qu'un

"rpm–

t",r

L1che bien l' Arithmérique

&

la Gé,lmé,ric: prati–

ques ; on nc devr it

mem~

Jamais en reCeVOlf

:l

m ins

qu'ils ne fuíTem inltrllits de la

th~

rie dI! leur art

Ce–

lui qui ne Cait que la pratiq le, en I'efc'.!"e de fes re–

g.le

; ti la mémoire lui manqll<!, ou s'il fe prélente

quelquc circonllance imprévue, fon

art

I'aballdunne, ou

il s'cxpofe

a

commettre de tre -gran:lc crreurS: mais

quand on e/1 muni d'une be'llle rhé >rie , c'el l-:\-dirc

quand on en bien rcmpli des r3;10 IS

&

d¿s principes

de

Co.n art, on trouve alors de rell Jurces; on volr t

tI–

jours c1airement

Ii

la n lUvdlt: rO re que I'on

V:l

fui–

vre conduit dro;1 au out, ou Jufqu'it quel poinr

elle

peul

en ¿carter .

(E)

" A R

P E N

r

R

A'),

(G/ og. (lne:

&

mod. )

and eo–

nement ville fúr le Ine LCll1an,

m~ll1Cellant

v¡(lagc ap–

pellé

{7idi

au deffous de LauCane .

• ARPHI\SA CE' EN-;,

r.

m . pI.

( Hifl. (lne . )

peuples de Samarie qui s'uppoferent au rémbliíTcmem

du temple .

f/oyc~

Efd,

xl;x.

1.3·

0000

2

AR-