Table of Contents Table of Contents
Previous Page  672 / 864 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 672 / 864 Next Page
Page Background

594-

ARN

~e;

iI

a fa fouree dans l' Apennin., paIT"e

a

Florenee

-&

¡¡

Pife,

&

fe jette dans la mer un peu au-deífous.

ARNODES, f. m . pI.

(Littlr.)

nom que l'on

donnoir

a

ccux qui parmi les Grecs, dans les feflins

ou d'aurres nlTemblées, récitoiem des vers d'Homere,

une branche de laurier

a

la main. On les nommoit ain–

Ji,

parce qu'on leur donnoit pour récompenfe un a–

g neau, qu'on appelle

en

grec

itl''';

on les appelloit aum

rhapJodo. V o)'c<,

R

H A P

o

D E S.

( G )

• A R N

Q

N, (

Glog . Jaint, . )

fieuve qui avoit fa

fource dans les molltngnes d' Arabie, traverfoit le defen,

entroir dans le bc A lphaltite,

&

divifoit les Moabites,

des Amorrhéens.

• A R N O U

L

D , petite ville de Fr:mce dans

la

Beauce , dans la Coret d'Yvelinc.

• A R N S BO U R G,

'lJo)',z

A

R E N S B

o

U R G.

• A R N S H E

J

M, petite ville d'Allemagne , dans

le Palarinat du Rhin, baillisge d

'Alt2.ey

.

*

ARNSTAD, petite ville d'AlIemagne, dansle

Thurioge, fur la riviere de Gera,

L ong.

28.

33 .

lat.

f O.

f4.

*

AROBE

Olt

ARROBE , f. m .

(eomm,r... )

en efpagnol

arobaJ,

en péruvien,

arOlle,

poids dont 011

fe fert en Efpagne, en Portugal,

:1

G oa

&

dans toute

l'

Amérique efpagnole. Les Portugais s'en fervent aum

au Brélil, 00 aum bien qu'a Goa on I'appelle

arate:

lOUS ces

arob'J

n'om guere que le nom de commun ;

-&

i1s font d'ailleurs allá différens pour leur pefallteur

&

pour leur évaluation au poids de France .

L'arob,

de Madrid

&

du refle de prefque toute l'Efpagne.,

il

la réferve de Séville

&

de Cadix, efl de vin¡;t-cinq

livres efpagnoles, qui n'en font pas tout-o-fait vingt–

trois

&

un quan de Paris ; enforte que le quintal com–

mun qui efl de quatre

arob'J ,

ne fait que ql1atre-vingts–

treiu de nos livres .

L'

arob,

de Séville

&

de Cadix

eft aum de vingt-cinq livres, mais qui en fout vingt–

fix

&

demie poids de París, d' Am{lerdam, de Stra–

sbourg ,

&

de

Befan~on,

00 la livre efl égale . Quatre

ar.beJ

font le quintal ordil1aire, c'cfl-a-dire cent livres;

mais pour le quintal macho

il

faut lix

arobes,

qu'oo

peut réduire en livres de París, fur

te

pié de la rédu'

dion qu'on a fai te ci-deífus de

l'arob,

de ces deux vil–

les .

Voyez

Q

u

1 N TAL.

L 'arob,

de Portugal efl de

32

livres de L isbonne,

<Jui reviennent

:l

vingt-oeuf livres de Paris.

Voy,z

ARA–

n .

( G)

.. A R O E' ,

(f;log. anc.

&

modo

)

ville d'Achaie:

e'efl aujourd'hui

P

atraJ .

A

R O E R,

( G/og. Jainte .)

ville de la Judée en

Afie, au-dela du Jourdain, de la tribu de Gad, pro–

ch~

la ríviere d' .'\rpon fur les contios de la tribu de

Ruben,

&:

du pays de; Ammonites.

*

A RO MA TES,

f.

m. pI.

( Hifl.

nato

&

Mat.

mld.)

00 comprend fous ce nom géhérique tous les

végétaux pourvus d'une huile

&

d'utl fel acre, qui par

leur union forment une fubflance favoneufe, qui efl le

príncipe de I'odeur

&

du gour acre, flimulant

&

é–

chauffant qu'on y découvre . Tels

~ont

le

ca~damome,

le clou de girofle, la canelle, le pOlvre , )le glllgembre,

le macis ,

& c.

Si dans le cas on 13 bile a perdu fa for–

ce

&

fon énergie,

&

00 les tibres de l'eflomac font

relkhées , les

aromateJ

font d'un grand fecours; ils

fOD! aum tros-nuifibles dans les difpolitions eonuaires ,

par l'impétu06té de mouvemefit qu'ils oecalionnent .dans

les humeurs qui font déja trop agitées. L'abfinthe qui

facilite l'écoulement des eaux, en relevant le ton

&

le

reIT"ort des vaiffeaux affoiblis,

&

divifant

&

incifant les

humeurs muqueufes , eft un excellent remede dans l'hy–

dropifie: mais dans les tievres inflammatoires, elle fe–

rair cenainement beaucoup de mal, ep produifant les

mcmes cfrets que dans I'hydropilie.

A R O M

A

T

1

QUE, adj.

V o)'ez

O

D

o

R

A

N T •

.. A R O M A T

J

TE, f.

f.

(Hifl.

nato foff.)

pier–

re

précieuCe d'une fubflancc bitumineufe ,

&

fort ref–

femblante par fa couleur

&

fon odeur a la myrrhe,

<jui lui donne fon 110m . On la trouve en Egypte

&

en Arabie.

• A R O N CHE S, petite ville de Portugal dans

l'Alentéjo , fur les contins de l'E{lramadure efpagnole :

elle efl fur la riviere de Care, qui eoule proehe l'A–

le¡¡rette

1

&

joint la Guadiana un peu au-delrus de Ba–

daJoz .

ong.

11 . 14.

lat. 39·

A R O N

DE,

terme de Fortification, "oy.

Q

U E U E

D'A R O S DE .

C'efl ainli qu'Oll appelle les ailes ou les

brancnes d'un ouvrnge

ii

come ou a couronne , lorf–

qu'elles vo nt en fe r:lpprochant vers la place , cnfor–

te

'luc la gorge fe lrouve moins étendue que le front.

(Q )

ARO

.. AR O N

DEL,

'lJoy,z

A

R U N DEL .

ARONDELIERE,

f.

f. nOIl) de plame, fyno–

nyme avec celui de

ehllídoíne. Voyez

C

H I!' L 1D

o

1-

NE.

(1)

A R O N

DEL LE,),

f.

f.

(Marine. ) aronddla

de mer,

c'efl ainti qu'on appelle,

en terme de frlarine,

les brígantins, les pinaífes ,

&

autres vai{)eaux médio–

cres

&

legers.

(Z)

*

A RO.N:E

01<

A~ONA,

(Glog.)

,'ille d'ltalie

dan! le terrllOlre d'Anghléra, au duché de Milan.

L ong.

26.

f .

lat.

"'f ·

41.

*

A R O

Ó

L,

(G/og.)

ville de l'empire Ruffien

dans l'Ucrtraine, fur la riviere d'Occa,

¡¡

80

lieues

nord de Mofcow.

LOII';.

H.

fO.

lato

SI .

48.

.. A R O S

B

A

Y ,

vll1e des lodes dans la contrée

feptentrionale de la cote occidentale de I'ile de Madu–

ra, proche eclle de : ava.

Long.

132.·

lat.

m/~id.

9. 30 .

• AROSEN

014

WESTERAS, petlte ville de

Suede, capitale de la W eflimanie, fur le lac Meler .

AROT

&

MAROT,

f.

m.

(Thlol.

&

Hift. )

font les noms de deux anges que l'impofleur

M.ho–

met difoit a\'oir été envoyés de D ieu pour enfeigner

les hommes,

&

pour leur ordonner de s'abflenir du

meurtre, des faux jugemens ,

&

de toures forres d'ex–

d :s. Ce faux prophete ajo/he qu'une

ti

es-belle femme

ayant invité ces deux anges

a

manger chez elle , elle

leur tit boi,e du vin, dont étant échaufl"€s, ils la fol–

Iiciterent

ii

l'amour; qu'elle feignit de confentir

i\

leue

pamon,

il

condition qu'ils lui apprendroient anparavant

les paroles par le moyen defquelles ils difoient que I'on

pouvoit aiCémellt monter au ciel; qu'aprcs avoir

m

d'cux

ce ql1'e1le Icur :ovoit demandé, elle ne voulut plus te–

nir

f.,

promeffe,

&

qu'alors elle fut enlevée au ciel,

00 ayallt fait

ii

Dieu le récit de ce qui s'éto it paíle ,

elle fut changée

ell

I'étoile du matin qu'on appclle

lu–

cifer

ou

aurore,

&

que les deux anges fureO[ févere–

ment punis . C'efl de·la , Celon Mafiomet, que D ieu

prit occaCion de défendre I'ufage du vin aux hommes.

V Oy'ez

A

L C

o

R A N •

AROTES, f. m . pI.

(Hif!.

"ne . )

nom que les

Syracufaios dOl1uoient aux hommes de condition libre

qui par le malhetlr de leur fortune

étajent

obligés de

fervir pour fublifler.

(G)

• 1t.

R O U

01<

A A

R O W,

(Glogr.)

ville du can–

ton de Beme au pays d'Argow fur l'Aar, q ui lui a

donné fon oom: elle eft bitie fur les ruines de I'an–

cienne fortereffe de Rora.

• AROVAQUES,

f.

m . pi. pcuples de la Ca–

ribane dans l'Amérique Ceptentrionale, proche les bords

de l'EIT"ekebe

&

les fromieres du Paría.

.. AROUCA

(Glog. ane.

&

mod.)

vi1lage de

Portugal dans la p;ovince de Beira, entre Vifeu

&

Por–

to, íur la riviere de Paira. On croit que c'ell l'al1-

cienne

Aradulla.

A R O U E, fubfl.

f.

(eommer... )

poids dont on

fe fert dans le Pérou, le Chily,

&

autres provinces

&

royaumes de l'Améríque qui font de la dominarion

efpagnole.

L'

aro,,; ,

qui n'efl ríen autre chofe que 1'aro–

be d'Efpagne, pefe vingt-cinq livres poids de France.

Voy'z

A

R

o

BE .

D íélí""". d" e omm. tomo l . pago 726.

• A R

O U

E N S,

(t

LE D E S)

l'une des Hes qui

font proche de I'embouchure de la riviere des Amazo–

lIes , dans l'Amériqne méridionale .

• A R O

U GH

E U N,

(Hifl.

nato Zoolog . )

ani–

mal qu'on trouve en Virginie,

&

<juí efl tOUt fembla–

ble au caflor , a I'exception qu'¡¡ vit fur les arbres, com–

me les écureuils.

La peau de cet animal forme une partie da com–

merce que les Anglois follt avee les fauvages voilins

de la Virginie; elle compofe une forte de fourrure fore

eflimée en Analeterre.

A R O

U

RE,

f.

f.

(Hifl.

ane . )

nom d'nne mefa–

re en ufage chel les Grecs; elle contenoit cinquanre

pies,

ti

I'on en croit Suidas. Ce mm fignifi oit plus

fréquemment une

meJu" 'lltarrle

qui faifoit la m oirié

du plethron .

Vo)'ez

P

L E T H R

o

N •

L'aroltre

égyptien étoit le quarré de cent coudées ,

felou le calcul du doétcur ArbulUotn,

tfib.

9.

( G )

• A R O

Y,

( Glog. )

riviere de l'Amérique méridio–

nale; elle fon du lac Caffipe dans la province de Pa–

ria,

&

fe jette dans la riviere de ce nom.

A R P A E M I NI,

f.

m.

(Hifl. mud. )

officier du

grand-feigneur; c'efl le pourvoyeur des écuríes :

il

eft du

corps des mutaferacas ou ¡;entilshommes ordinaires de

fa hauteífe. A

la

ville il

re~oit

I'orge , le foin, la pail–

le

&

les autres fourrages d'impofition;

il.

I'année il,

lui font fourois par le defierdard ou gIand thréforier

qui