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ARM

~D-ded3ns

du chapeau: le relle de la cavalerie porte

des plallrons de fer, qui s'attachem

derrier~

le dos avec

deux fortes courroies paífées en [autOir. Les dragons De

portem poi

n!

de cUlralJe.

Yoyez

A

R M E

S.

(G )

11.

R M

V

R E

d',m ",mane ,

(Phlfi'l')

n'ell autre cho–

fe que plulieurs plaques de fer qu on auache

uoe pier–

re

d'a~ma!'t,

&

par le mOyen defquelles on augmeote

prodiglculcmem \a force .

J/oycz

A

¡ M

A

N

T .

(O) .

A

R M

RE,

t.

f.

dans les Mm",¡aaures de fOte;

c'el1, apres que le métier el1 monté, l'ordre dans le–

quel on fait mouvoir les liífes tam de chal ne que de

poil , pour la fabrication de I'étoffe: cet ordre fuppofe

une certail,e correfpondance détermioée pa.r le geore de

l'étoffe , entre les liífes

&

les marches; d'ou il s'enCuit

qu'il doit y avoir un grand nombre

d'arm1lres

diffé–

reotes. N ous donnerons ces

armures

aux anicles des

ouvrages auxquels elles appaniennem.

A infi

a

l'article

S ATI

N,

on trouvera l'

arm"rc

d'uo

fatin

ii

cinq liífes;

I'armltre

d'uo fatin

:l

huit Hiles,

dont une priCe

&

deux lailTécs; celle d'un f.'1tin fac¡:on–

n é couram, pour le L1tin

&

le liage de

f

le

6;

tclle

d'un farin fac¡:on06 broehé, pour le fatin

&

le liage de

9

le

10.

A

I'are;"e

L

U

STRI

N

E,

l'arm"re

d'une lu(lrine

courame ,

a

uue [eule navene; l'

arm1<rc

d'une lu(lrine

courante,

:l

dcnx navettes feulemem, c'e(l-a-dire rebor–

dée

&

liferée;

l'armnre

d'une lu(lrine rebordée ou

ti–

ferée,

&

broehée; celle d'une lul1rine

iI.

poil

A

l'art;cI.

LVQuolsE

01<

VALOISE,

l'arm1<re

d'un double fond courant,

¡¡

une navene pour le poil

feulement.

A l'

art;".

D A

M A

S, l'

armure

du damas courant,

ordinaire;

l'arm1<re

du damas ordinaire broché feule–

ment; celle du damas lireré

&

broehé ..

A

l'are;"e

S E

RO",

l'arr,."re

d'une Cergea fix lirfes.

A

l'are;e{.

R AS, les

armures

des ras de S. Maur,

de S . Cyr,

&

de Sicile .

A

l'art;cle

T

A

F FE r A

S,

les

armures

d'un tatfetas.

A

I'art;"e

GRO S-D E-T o u

R

S,

I'armure

d'un

gros-de-Tours broché ordinaire.

A

I'art;<!c

C A

N N

E L

E' ,

l'arml,re

d'un cannelé.

A

j'art;de

CA

R

RE

L

E',

I'tlrmttre

d'un carrelé.

A

l'art;"e

B R o

e

A

R

D,

l'armttre

d'un fond d'or

a

huit !iífes de fatin

&

¡¡

quatre de poil;

I'armlire

d'un fond d'or

¡¡

cinq liffes de fond

&

cinq liífes de

poil ; l'

armtire

d'uo fond d'or

a

cinq lirfes de [atin

&

quatre de poil ; celle d'un brocard dont la dorure el1

relev~e

, faos liage ou liée par la corde; celle d'un

brocard doot la dorure elt relevée,

&

mus les lacs

liés , excepté celui de la dorure

relev~e

qui De j'el1

jarnais.

A

I'art;e{e

V EL

o

U

RS,

l'armure

d'un tirfu de cou

leur, I'endroit delIus, eelle du vclours

a

fix liífes.

A

l'arÚ"e

T o

1

LE, l'

armure

de la toite d'or . Voi-

1il

vingt-huit

armm'cs;

ces vingt-huit

ar"'ures

fuffifcllt

pour tixer la natme de toutes les ¿tofies de foie , de

quelque nature qu'elles puilTent etre; il n'y en a aucu–

ne donr l'

arml1re

De puiífe etre rapportée

il

quelqu'une

d es précédentes .

Pour expliquer plus clairemeot cette mariere, qui e(l

par elle·meme tres-importame

&

tres-diffioil6 -, nOl1S

:lvons pris le parti .de reprérenter les liffes par des li–

gnes horifonrales,

&

les marches par des lignes ver–

ticales ou perpendiculaires

¡¡

ces horifomales;

&

nous a–

v ons enfuite placé des .éros ou des étoiles aux imer-

1eaions.

A R

M U

RE,

r.

f.

en

Serrttrer;e:

on donDe générale–

roem ce nom

a

toute la ferrure d'une poutre , d'une

maehin~ ,

&

e.

néeeífaire foit

¡¡

fa eonCervation, foit

á

1es urages. Ainfi on dit

Ime pOltere armte, un r¡;mant

llrJn¿,

&c.

!I.

R

M U

RE, ce fom,

ehez les Paffem.ntius

ti

ali–

treJ oftv";ers en fo ;e,

de petites pieces de fer que

1'011

met aux deux bouts de la navene , en ' faiCant de petites

échancrures daos le bois de ladite navene, de falon

q ue ces petites pieces ne ·la deCaft eorem pas. L'u(age

de l'

arm"re

e(l de préCerver les bou!s angu leu! de la

navette , lors de fes chutes.

V oyez

N A

V

ET TE.

A R

M

U R [ E

R,

r.

m. celui qui faifoit autrefois les

armes défenlives dont les gens de guerre fe eouvroiem,

[elles que le heaume ou le cafque , le gorgeron, la cui–

r aífc , les broífards, les cuirfarts , le morion, le haur–

fecol,

&e.

On confond aujourd'hui

I'arm",.;er

avec

l'arquebulier; il e(l cependanr évidem qlle

l'armurer;c

&

l'arquebuCerie Com deux profeffioos fon différemes ;

&

que I'une Cublinoit dans toute Ca vigueur, que l'au·

tre n'étoit pas eneore établie. L es

Ifrmltr;ers

s'appel-

'fome

I.

ARM

593

loieo! auffi

heallm;crs ,

du hcaume ou caCque.

Lcu~

eOlll munauté étoit nombrcuCe. L eurs prcmiers (latuts

fom de

1409,

Cous le regne de Charles

V

[ ;

ils furen t

rellouvellés en

1

f61., [ous Charles IX . En voici les

. prineipaux anicles .

1.

lis aurom quatre jurés , dollt deux ferom éh1s

ehaque année: ces juré veilleront

a

l'exécurion de9

réglemens

& ,

la conCervatioll des privi lé¡¡es . 1.. Cha–

que maltre ne fera qu'un appremi

¡¡

la fOls , qui fera.

obligé pardevant notaire

&

rec¡:u par les jurés.

3.

L'ap'

premiífage Cera de cinq ans; les fils de maltre n'en [e ·

rom pas exempts; ils auront feulemem le droit de fai–

re apprentiífage chez leur pere ;

&

les peres , celui d'a–

voir un ;lutre apprcmi al'ec leur fils .

4.

L e ehef-d'ceu–

vre fera donné par les jurés; les 61s de maltre en fe–

rom exempts.

f .

L es vcuves, rel1am en viduité, joüi–

ront des priviléges de leur mari , excepté de celui de

faire des appreutis .

6.

L es ouvrages

&

marchandiCcs des

forains ferollt viGtées par les jurés. 7. Les matiere&

dcl1inées

¡¡

la fabricatioo des armures , fer, acier, fcr–

blane, cuivre ,

& c.

ferom auffi vilitées.

8.

Chaque mal–

rre n'aura qu'une boutique.

9.

T oute pieee de harnoig

fera luarquée d'un poinc¡:on donné par les jurés,

&

dont

l'empreinre en plomb fera dans la ehambre du procll–

reur du Roi.

10.

L es apprentis de Paris ,en COllcur–

renee de boutique avec les compagnons étrangers, leur

ferollt préférés .

11 .

L es

armltr;rrs

fcrom tO\lS harnois

pour homOle , comme coreelets, euirarfes , hauffe–

eols,

& e.

.

Les

armltr;erJ

avoient S. Georges poor patron ,

&

leur eonfrairie étoit

a

S. Jacques de la Boucherie: mais

les armures a)'am parfé de mode, la communauté des

armltr;crs

e(l tombée. La fabrique des eorps de cui–

"rfe dont on fe fen encore dans quelques régimens de

cavalerie fran<roife, e(l

a

Befanc¡:on.

• A R M

Y

D E N.

(Gtog. )

viHe des Provinces–

Unies des Pays-Bas , dans l'ile de Valeheren.

L ong.

2[.

10.

lat .

fI.

30.

A R N A

L D [

S T E S

ou

A R N

!I.

U D [ S T E S ,

f.

m.

pI.

(TUol.

Hift.

,,"tr)

hérériques , ainfi nom–

Dlés d' Amoud de Brerfe leur chef . lis parurem dans

le

XII_

fiecle;

&

a

I'exemple 'de leur maltre, ils inve–

aivereot hautcment contre les porfeffions légirimes des

bicns appartenans aux églifes

&

aux eccléfiaftiqucs , qu'il9

tf3itoient d'ufurpation . 11s enCeignerem enfin des erreurs

eontre le bapteme

&

comre l'eucharil1ie,

&

furent con–

damnés au concile <le Latran fous [nnocent

11.

en

11 39.

A

rnaud, apres avoir excité de dangereux rroubles

a.

Brerfe

&

aRome, fut pendu

&

brulé daos cette der–

niere ville en

11

ff,

&

fes cendres furem jettées dans

le Tibre. Quelques-uns de Ces diCciples , qu'on nom–

moit auffi

P"blha;ns

ou

P oblica;ns ,

étam paífés de

France en Angleterre vers l'an

1160 , Y

furem arrétés

&

di ffi pés . Cene feéle devint enCuite une branche de

l'héréGe del Albigeois.

Voyez

AL

B

r

G

E o

1

S .

« (;)

*

A.

R N AL T, f. m .

( Hifl. nat o bat.)

c'e(l un ar–

bro qui crolt,

3

ce qu'on dit, aux [ndes orientales,

&

qui a I'odeur du citron

&

la fcuille <lu faul e.

011.

aj0\1te qu'il ne porte poi"t de frnit; mais cela ne fuffit

['as pour le caraaérirer.

• i\RNAUTES,

f.

m. pI. penpl es d'Albanie,

fur la ,,6te orientale du golfe de Veniic : ils Com er–

fans

&

vagabonds.

01\

donne auffi le

110 111

d'lIrna,,–

tes

aux Al bunois qui fe Com 6 xés dans l'lle de N io

une de celles de l' Archipel.

'

.. ARNA Y-LE-DUC,

(Gtog.)

ville de France

au duché de Bourgogne, dans l'Auxois, proche la ri–

viere d' Aroux.

L ong.

21.

f6.

lat .

47· 7.

A

R N E A F, f. m. oiCeau, mieux connu fous le

nom de

p;e-gr;óche . V o)'ez

PI E-a

R 1

E

e

HE .

( l)

.. ARNEBERG,

(Géog.)

ville d'Allemagne,

daos la vieille mar.che de Brandébourg, Cur l'Elbe, en–

tre Angermande

&

Werben. Elle appartient au roi de

PrulTe.

.. ARNEDO,

(Gtog . )

ville dn Pérou,

il

une de–

m i-lieue de la mer du Sud, ou elle a un pOr! ,

a

10

licues

3U

nord de Lima .

.. A R N HE [M, ville des Pays-Bas dans la pro–

vinee de Gueldre, capitale du VéJuwe , [ur la droi te

du Rhin.

Lo,,/(.

23.

2f.

lat.

p .

Les H ollandois ont donné le meme nom

ii

la par–

tie de la terre au(lrale qu'ils ont

découve~te

au midi

de la nouvelle Guinéc .

.. ARNHU SEN, petite ville d'Allemagnc, pres

de la riviere de R ega, fur les confí as de la marche de

Brandebourg .

.

.. ARN O,

(Gtog.)

fleuve d' Ital ie daos

la

Tofca-

0000

ne;