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ARM

I'éenne,

dan~

la Macédoine, fur le golfe de Vole,

&.

les

c()tes de

l'

Archipel • "is-a-vis l'lle de N égrepont .

L ong.

41.

10.

lat.

38. 34·

J

l'

V

a

encore en Candie une riviere de C!e

110m ;

el–

le co'ule prcs le Canel-Mal Yeli,

&

fe décharge dans

1<1

Médirerranéc ( pres de Palco-Caílnr. On dit que c'en

VOáxes

do, itndens.

On croh que l'

Armiro"

montagne de' Portugal, aux

f:onfins de l'Alentéjo, pres Portalegre, en l'

HerminiuJ

ou

Eminius mons

des .'\n<!iens .

.. A R M

J

S T

J

e

E , f.

rn'.

( Art milit,)

treve fort

toUrtc, ou fufpen flon

~armes

paur un petit efpace de

tems .

V oytZ

TREVE

&e.

,

• A

Re

M O A, petit riviere d'A-rcadie; qui fe jette

dans

1"

Alphée; on cro quc c'en l'

AmarynebNs

des an-

cieos .

"

.

A R M O G A N,

1.

m .

(Marine.)

on a lailfé paf-

fer

I'"rmogall.

L ¿s pilotes fe fervent de' ce mot pour

.dire

le beau #.ms

,

qui en propre pour navigcr . 11 n'en

~n

ufage que dans la O1er Méditerranée.

(Z)

A

R:

1\1

O I R

1

E S ; f. m. pI.

(Blafon.)

marques de

noblelfe

&

de dignité, compoCées régulierement de cer–

taines figures

&

d'¿maux , données ou autorifées par

les tUuverains, pour la difrinéfion des perfonnes

&

de's

maif@ns , Qn les nomme

armoiries;

parce qu'6n les

portoit principalement fur le bOliclier, fur la ctliralfe

¡

&

fur les bannieres,

&

qu'elles ont pris leur origine des

armes . Les, plus belle9

arm'oiri,, ;

Celon I'art,

&

les

plus !;elles

a

V'oir, font les moins ch:trgées,

&

celles

dont 'les figures font faites de fimples traits, cornme

les partitiollS ,

&

les pieces honorables. 11 n'y a que

quatre couleurs

&

deux émaux qui entrent dans le!

ar"

moiries ,

Ce mot vient d'

arwt1lt.,

a

caufe qu'on pei'

gnoit autrefois fUf les <fcus ; les cafques,

&

les coues

d'armes des chevaliers; les marques qu'ils avoiem pri"

fes pour fe dininguer les uns des aurres

i

tant

3

la guer–

re que dans les toumois.

Voye:c.

T

d

u

R:

N

o

I

S.

L es favans ne font point d'accord fur I'origine de.

..rmoiries.

Favyn prétend

qu·~lle9

oo't 6té des le com–

mencemcnt du monde; Se§oin , du lems des enfans de

N oé ; d'autres , du tcms. d'Oóris

1

ee '1ui en appuyé par

quelques palfages de Diodore de Sicile

1

d'autres , du

tems des Hébreux, parce qu'on a donné des armes

a

Moyfe,

a

JoCué, aux dou'Les tribus,

iI

Enher,

a

Da~

vid,

ii.

J udith,

&

e.

&

d'autres, des les tems héroi'ques,

&

fous I'empire des Alfyriens , des Medes,

&

des Per–

fes , s'appuyant fur Philonrate

1

Xenophon

&

Quinte–

Curce. Quelqnes-uns prétendent qu'Alexandre régla les

armoiries

&

l'ufage du Blafon . Le P . Monet veut qu'

elles ay em commencé fous l'empire d' Augune; d'autre'S

pendant les inondations des G oths;

&

d'autres, fous

l'empire de Charlemagne. Choricr, dans fon

Hift,

d"

D aupbinl. tomo

l .

pago

97.

remarque que les titres

é–

toient les boucliers des Gau lois, qui les eouvroient en:

tierement ; que ehaque foldat y faifoit peindrc quelquc

m arque qui lui étoit pro!,re ,

&

par la vue de laquelle

il pouyoit ctre reeonnu entre Ces compagnons:

iI

cite

fur cela Paufanias, qui le dif en effet;

&

c'en-Ia, fe–

Ion Chorier

¡

I'origine des armes des familles nobles .

11

dit ailleurs qu'il y auroit de I'ignorance

a

croire que

les Romains ayene entiercment manqué

d'ar,!,oiria

j

mais <iu'iI y en auroit

~uere

moins

i

fouten ir qu'ils en

ayent co des propres achaque famille . Spelman dit

que ce fónt les Saxons, les Danois

&

les N ormands

qui les om apportées du N ord etl

~ngleterre,

&

de-1iI

en Fraoce. 11 en cenain que de tems immémorial, il

Y

a eu

~ar.mi

les hommes des marques fymboliquu

pour fe dIfhnguer _dans les armées ,

&

qu'on en a fait

des ornemens de oouc1iers

&

d'enfeignes

¡

mais ces mar'

qU,es Ont

é~é

prifes indifféremment

pou~

devifes, em–

blemes; hyeroglyphes

&c.

&

ce n'étoient poim des

"r–

moiria

comme les nÓtres, qui font des marques hé–

réditaires de la noble(fe d'une ntaifon I réglées feIon

J'art du. Bla{b1!,

&

accordées ou approuvées par les

fouverams , Amó avant Marius, l'ai¡¡le n'étoit point

l'e

,nfeig.né

.perpétuelle du général des R omaios

¡

ils por–

tOJent mdlfféremment dans. leur étendans, ou un lo'up

I

ou un léopard , ou une algle; Celon le choix de celui

qui commandoit. On remarque la meme diverfité

a

I'é–

gard des Franc;ois; ce qui fait que les auteurs.. font par–

tagés lorfqu'ils parlent des

armoiri"

de Franee.

11 n'y avoit. origina!rement

qu~ ~es

feules nobles qui

euíJ'ent le drOlt d'avolr des

armo,r"s :

mais Charles V .

par fa charte de I'an

1371,

ayant aonobli les Parilicns

ji

leur permit de porter des

armoiria;

&

Cur cet exem:

pie, les bourgeois les plus notables des autres viUcs en

prirent aum .

(V)

ARl\tl

A1{MOiSE.,

r.f.

al'umifia, (Hifl. ""t. bot.)

gell–

re de plante, dom les Beurs font de petits

bouqu~tS

A

Beurons découpés, portés fur un embrfan,

&

foutenus

par un calice écaillcux: on trouve parmi ces Bcuron¡

quelqucs embryous déeouverts

&

furmonrés d'un filet

fou rchu . Tous ces cmbryons deviennent des femences

$émbbbles

¡¡

celles de l'abfinthe.

L'

armoife

De difiere

da l'abfinthe que par fOil pOrt utéricur ear

la

dific–

retlce des fleurs n'en preCque pas fellóble'. T ournefort,

1,,(1.

,·.i

h.rb.

V oye:c.

PLA NTE.

( 1 )

"L'Artcmifia 'VulgariJ major,

C. B.

&

Pito T our".f .

donne dU fel elfcntiel, de I'huilc a dcmi e¡altéc, peu.

de /legme,

&

affe'L de terre ; fon odeur en forte

&

pénérrantc .

Elle en détcrfive

r

vulnéraire , apéritive , hyll:é'rique

forti6ame; elle excite les mois aux femmes,

pro~oqu;

la fonie du ftetus

&

,de l'arrieref.1ix; elle neuoye

&

fonifié la matrice; elle abbat les vapeurs: ellfin cm–

ployée :. )'intérieur, elle met les humeurs en mouve–

mellt, les divife extérieuremcnt

¡

elle eli réColutive, to–

nique

&

fortifiante; elle entre dalls les compofitions hy–

nériques ou emménagogues .

Pour faire du

jirop d'armoif. ,

prene'L feuilles d'"r.

moife

nouvellement cueillies quatre poignées: coupe1.–

les

&

les pile7. ,. puis lailfe7.-les infuf.r ptndant dou'LC

hcures daos deux pintes d'eau dinillée

d'"rmolft:

apres

cela faites-Ies bouillir joCqu'ii confomption du quart!

palfe'L le tout avee une forte expreffion, ajoilic7. fuere

deux Iivrcs : c1arifie'L enCuire la colature,

&

la faites

éuire ;\ coníillance de firop: mette'L fur la fi n de la

cuite un 1I0Uel dans lequel on enfermeta, de fel d'

ar–

mo;fe ,

demi"once

i

canelle conc:ilfée, trois gros; fpic–

n3rd hach é, calloreutn, de chaque un gros. La nou–

velle Pharmacopée le fait plus fimplemenr; ce firop a

toures les vertus de l'

armoife.

( N)

A R M O S

1

N,

f.

m .

(manufaélute d. fol•.

J

c'en

le nom d'un talfetas extrememem mince, qui fe fabri–

'1ue en !talie, mais Cur-tout

i

Florence .

Voy.z

pour

la fabrkation des tatfetas, l'

artic/e

T

A F F

E

T A

S .

• A RM O N,

f,

m.

(tume de Charro1l

&

d.

e

arrojJi.,

-

Sellier

.)

e'ell le nom que ces ouvriers

donnem aux deux pieees

de

bois quj aboutiíJ'ent au

ti–

mon d'un earrolfe

1

&

qui fO\lriennent la cheville .

A R M O N

1

A C, (el plus ordinairement nommé

fel

ammo1liac.

Vo~.z

AMMONIAC.

( 1)

• A R M O R

1

Q

U

E, adj

(Hip.

&

G/og.)

c'elt

ainó que les anciens dé'fignoient la petite

I\r~tagne .

Ce mor fignifie

maritim_:

il faut compren'<lre

Cous

ce

nom , outre la petite Bretagne, quelque portion de la

N ormandie; Celon Sanfan

i

ji convenoit

a

touS les peu–

pIes qui formoient la provinee L yonoife feconde , qui

fut enfuite diyiCee en Ceconde

&

troifieme, OU fom

maintel1aot les arche..eches de R oüen

&

de TOUr! .

• A R M O T, ( ISLE

'b')

( Glog . )

petite

11e

de

la

mer de Gafcogne, fur la c()te de Sailltonge.

A R M

U

RE,

f.

f.

(Hift.

ane.

&

moJo

)

habit de

défenfe, qui fert

a

mettre

I~

corps

a

couvert des eoups

dcs ennemis.

Voye:c.

A R

M E

S. Dans les anciens é–

crits,

l'armur.

en fouvcm nommé

harnois. Voy.

HA

R–

N

o r

S

¡

T els fom le bouc1ier, la cuiralfe, le heaume

la cotre de maille, le gantl!lel,

&e. Voy.

B o u

C L 1

El\.:

CUIRASSE,

&c,

L'ancienne

armure

compleue 6toit compof€e d'un

caCque ou ' he&ume, d'uoe gorgerette ou hauíJ'ecol, de

la euiralfe , des gamelets, des talfettes, des bralfarrs, des

cuifIam,

&

de

l'armttre

des ¡ambes aux-quelles étoient

atrachés les éperoljs: c'en ce qu'on nommoit

I'"rmu,.

d.

pil-m -cap

;

&

c'étoit l'habillement des cavaliers

&

~es

hommes d'armes; I'infanterie ne portoit qu'une par–

tle de

I'armltre,

favoir, le

pot-eo·t~te ,

la cuiraiTe

&

les

ta(fettes, mais plus

leg~rs

que ceux des

~avaliers.

Entin

les chevaux avoient aum leur

ar>1fure ,

qui Icur cou–

vroit la rete

&

le poitrail. De toute ceue

armltre,

on

oe fe fert

11

préfem que de la cuiralfe; car le ,hauíJ'e–

col que portent les officicrs

I

en pl"tÓt un habillement

d'honneur que de défenCe ; cependant

il

en pour I'in–

f:lIlterie comme une marque de gorgerin ou gorgeret–

te, qui faifoit partic de l'andenne

armttre.

L es Fran·

c;ois poulferent fi loin la coutume d'aller au combat

a

découvert

&

fans aueune

armttre

défenfive, que Loni,

XIV . fut obligi de faire publier fouvem des ordonnan–

ces pour obliger les officiers

¡¡

fe ferv ir

d'armu,.:

en

conféqueoce de quoi les officicrs généraux

&

les offi–

eiers de eavalerie furem obli¡¡és de reprendre la cui–

ralfe. La cavalerie de la malfon du Roi porte auffi la

cuiralfe,

&

fur le chapeau une calotre de fer pour pa–

rer les coups de tranchant, ou une caloue

d~

meché

cn-