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ARe

ArfonI

a

eorp',

fer voiem

~utrefoi9

aux gendarmes .

Le troulfequin leur alloit juCqu'au mil iell du corps .

( V)

A R <; o N,

outil

d.

Chapelier,

avec lequel i1s divi–

fem

&

féparem le poil ou la laine dom les chapeaux

doivem ctre fabriqués . C et outil relfemble aífez

a

un

archet de violan, mais la maniere de s'en ferv ir en

fort différeute.

Voy a:.

A R <; o NN

E

R .

Varfon

repréfenté

figliu

6.

PI. dI< Chapdier,

en

comporé de plufieurs parties . La piece

A B

en un ba–

tan cylindrique de

7

a

8

piés de longueur, qu'on ap–

pelle

puche.

Pres de I'enrémité

B

en fixée

3

tenou

&

mon oiCe une petite p.lanche de bois chantournée,

comme 011 voit dans la ligure, qu'on appelle

be<

de

borbin .

Cette piece a fur fon épaiífeur en

C,

une pe–

tite rai nure dans laquelle fe loge la corde de boyau

e

e,

qui apres :\Voir paífé dan une fente pratiquée

a

J' extrémité

B

de la perche, va s'entortillcr

&

fe lixer

¡j

des chevilles de bois qui fOllt placées au c6té de la

perche diamétralement oppofé au bec de corbin.

A

l'autre extrémité

A

de la perche en de meme ffxée

a

~enon

&

mortoife une planche de bois

D,

qu'on ap–

pelle

¡An"cau.

Celte planche en évidée, afin qu'elle

foit plus légere,

&

elle doit etre daos le meme plan

que le bec de corbin C . Elle en aum plus épaiífe par

fes extrémités que dans fon milieu: I'épaiífeur du cÓté

de

1:.1

perche fait qu'elle s'y applique plus fermement;

I'épailfeur pratiqu¿e de I'autre cóté, en pour recevoir

le cuiret

C C,

qui en un morceau de peau de canor

que I'on tend fur I'extrémité

E

du panneau, au moyen

des cordes de boyau

c

2

c

2

attachées ¡, ces extrémi–

tés . Ces cordes font le tour de la perche,

&

font ten–

dues par le, petits tarauts

a a

qui les tordent enfemble

deux a deux, de la meme maniere que les Menuifiers

. bandent la lame d'une fde .

Voya.

S e

1

E. Toutes les

chofes ainli difpoCées, on at{ache la chorde a boyau au

moyen d'un nccud coulant

a

l'eXtrémité

A

de la per–

che. Apres qu'elle y en lixée, on la -fait palfer delfus

le cuiret,

&

on la conduit dans la rainure du bec de

corbill, d'ou elle paífe par la fente pratiquée

3

I'extré–

mité

B

de la perche aux chevilles

i i i

ou elle doit

~tre

fixée

&

Cuffifammem tendue.

On met enfuite une petite piece de bois

b

d'une ligoe

ou environ d'épailfeur, qu'on appelle

chanterel/e

.J.;'u–

fage de

c~tte

piece en d'éloigner le cuiret

du

Ranneau;

ce qui lailfe un vuide entre deux,

&

fait rendre

a

la

carde un fon qui en d'autant plus fon que la corde en

plus tendue:

I'arfon

a Cur le milieu de la perche une

poignée

o,

qui ea une courroie de cuir ou de roile,

qui entoure

<!ll-deHÍl~

la main gauche de

I 'ar~onneur.

Cetee- courroie empeche que le poids du pallneau

&

du

bec de corbin ne falfent tomber la carde de boyau fur

la claie,

&

aide

l'ar~onl1eur

it

foútenir

l'arfon

dans fa

fi

mation horiContale .

A R

<;

O N N E R,

v.n.

terme de Chapelier .

c'en

fe fervir- de l' An;on décrit

a

I'anicle préc¿dent: celte

opération en repréCentée

(fig ure ¡remiere, Planche d.

e

hap.lerie .

)

L L L L

fO llt deux treteaux fur leCquels en

poCée une claie d'ofier

IV

qui en a deux autres

H K ,

H K,

a fes extrémités qui fout courbées en-dedans,

&

''1u'on appclle

doiJierl .

Elles Cervent

:l.

retenir les matie–

res que I'on

arfanne

fur la premiere, dont le coté an–

t"rieur doit etre appliqué contre le mur qui a été [up–

primé dans la fi gure, paree qu'il I'auroit caché entie–

rement . C es mcmes matieres fom aum retenues du có–

té de l'ouv,ier par deux pieces de peau

M

111,

qui fer–

mem les angles que la claie

&

les domers lailfent en–

tr'eux .

L'ar~ooneur

A

tient de la main gauche,

&

le bras

c!tendu, la perche de I'ar<;on qui en CuCpendu horifon–

talemem par la corde

D E

qui tiem au ' plancher; en–

forte .que la ca rde

~e

boyau de I'ar<;on

Coit

pre[que dans

le f.11en:te .p13n honfontal que la perchc. De la main

drOlte 1I tlent la

coche

F

rcpréCemée féparément

(figtt–

re

Lr) ,

Plancbe du Chapeli, r .)

avec le bouton de la–

quelle il tirc'

a

lui la corde de boyau qui échappe en gliC–

[ant Cur

I~

rondeur du bouton,.

&

va frapper avec la

force. élafllque que la tenfion. IUI donne, Cur le poil ou

I~

!all1e

précé~elllmcnt

cardee! placée en

G ;

ce qui la

dlvl~e

&

.Ia

f:11t

palle~

par petl!es parties de. la gauche

de

I

ouvner a [a

drolt~;

ce. qu

o,~

appellc

fm re v ogller.

On répete cette opératlon Jufqu a ce que le poil ou la

Iaioe foiem fuffiCamment

arfonnlr

;

pour cela on la raC–

femble fm la daie avec le clayon .

V oye<.

C LA

Y

o N

&

lA figllre

7

r¡ui le reprlfente .

On conc;oit bien

coin~

m~m

la corde de boyan venant

it

échapper du bouton

de la coche, doit poUlfer I'étoffe que I'on Veut

arfon-

ARe

"e"

de droite agauche : mais on n'entend pas de

m~me pourquoi an contraire el1e paffe de la ¡¡:luche

:1

13

droile de I'ouvrier: c'en ce qu'on va expliquer . Soit

la ligne droite

A B ( PI. l . de Chapel.)

la corde dans

fon état naturel, c'en-a-dire en repos

D

la coche, C

le poil ou. laine qu'iI faut

arf onner ;

ri

on con<;oit que

la corde t1rée par ' la coche au point

b

parvient en

D,

Otl elle celfe d'etre retenue par le bouton de la coche,

elle rerournera cootrainte par la force élaflique au point

de repos

b,

ou elle ne

s'arr~tera

pas ;

13

vlteífc acqui–

fe

la

fera aller au-del' comme en C, ou elle frappera

contre I'étoffe C, qui en en quantité confi dérable de

ce cÓt¿; elle s'y enfoncera jufqu'" ce que fa v\teífe

foit anéantie; elle revicndra enCuite de

C

eu

b

avec la

meme vltelfe que cel le qui la fait aller de

b

en

C ;

"lIe eotra7nera

:l.

Con retour la petite quantité de poil

ou de laioe

m,

que le mOllvement communiqué

ii

la

maífe tatale de poi ls par le premier choc, a fait élever

Cur fon paífage. Ainii ces poils paíferom de la gauche

a

la droite de l'ouvrier, ain!i qu'on l'obCerve.

A

R

G

O N N E U

R,

f. m. en un ouvrier qui fe

fert de I'ar<;on, ou qui par fon moyen fait voler fur une

claie la laine ou le poil, qui auparavant ont été bien

cardés, pour etre employés

ii

la Chapellerie.

P oyez.

AR<;ON

&

AR<;ONNER.

A

R

COL ,

(Glog . )

ville d'E[pagne, dans

l'

Anda–

loufie, fur un roc, au pié duquel coule la riviere de

Guadelette.

Long.

12.

20.

lat.

36.

419.

11 Y

a encare une ville de m&me nom daos la Ca–

nille vieille, Cur la riviere de Xalon .

ARCTIQUE, adj. c'en,

en Aflronomie,

une ¿–

pithete qu'on a donnée au pole [eptentrional , ou au po–

le qui s'éleve [ur notre horiCon.

V oyez.

N o R

D,

S E–

PTENTRfON, POLEo

Le pole Ceptentrional a été appellé

pole arai9"e,

du

mot grec

<l/.1" ,

qui (ignitie

ollr[e;

d'ou I'on a fai! le

tcrme

arélir¡/le ,

épithete qu'on a donnée au poI

e

fepte¡f::'

trional, Parce que la derniere éroile lituée dans la queyc

de la petite OurCe, en en tres-voi!ine.

V oyez.

O

U

R–

SE .

Le

cerele polaire arélir¡u.

en un pet;t cerele de la

[phere parallele

ii

I'¿quateur,

&

éloigné du pole

arai–

r¡ue

de

23 d 30' .

C'eft de ce poIe qu'il prend le nom

d'arélir¡ue . f/oyez.

e

E

R e LE, S P

H

E RE .

Ce cerc1e

IX

le cercle polaire

antarair¡u.

ron oppo–

fé, fom ce qu'on nomme

la cereleJ polaira

.

On peut

les concevoir décrits par le mouvemelJt des poles de

l'écJiptique autour des poles de I'équateur ou du moo–

de . Depuis le cercle jufqu'au pole

aréliqlle,

en com–

prife la partie de la terre appellée

z one froide

J

eptmtrio–

nale.

Les obCervarions faites en

I736

&

1737

par I'a–

cadémie des Sciences pour déterminer la ligure de la

terre, ont été faites fous le cercle polaire

arélir¡lIe. Vo–

y e<-

Po

L E

&

P

o

L A 1

RE .

(O

)

.

ARCTOPHrLAX, terme d'Ajlronomie,

nom

d'une connellation qu' on appelle autrement

B.otel

OU

B ouvier. Araophylax

fignilie

gardien de /'OI'rs:

iI en

dérivé des deux mots grecs

~.1",

o/lrfe,

&

~u,.l

..

1.,

je

g arde.

La connellarion du Houvier en ainfi appellée.

parce qu'elle

Ce

trouve proche de la grande

&

de la pe-'

tite OurCe.

(O)

,

- A

R

C

TU R U

S,

en grec

"/""¡¡'"

dérivé

d'<lp.~",

our–

f e ,

&

de

'p,),

r¡ueue;

e'efl,

en Ajlronomie,

une étoile

ti xe de la premiere grandeur, fituée dans la connella–

tion du Bouv;er, tres-voifine de la queue de l'Ourfe.

V oycz

B

o

O V 1E R .

Voy ez. auiJi

O

U R S E

f:J

C

o

N–

STELLATION.

Cette étoile a été fon connue des ancieos, eomme

on le voit par ce vers de Virgile:

Araurum, pluvia{9ue Hyadar, geminofr¡ue Trio–

nc.r .

I1

eo en aum parlé daos l'Ecriture en plufieurs endroits,

comme on le voit par ces

palfa~es:

f2!ú

fceit arélu, ,,,,,

&

oriona

&

hya4al,

&

interlora auflri .

Job,

C.

jx.

v.9.

&

C.

xx xviij.

V.

31.

Nunr¡ltid conj lmg ere v al.bis

micantel flellal plciAdar, aut gyrum artturi poterú di{–

fipare? (O)

A R

C

TU

S,

<l,.l" ,

fub . m.

(Ajlronomie . )

c'cn

le

110m que les Grecs om donné:l deux counellations de

l'hémiCphcre Ceptcntrional, que les L atins om appellées

"rfa major

&

minor ,

&

que nous appellons

la ¡.tite

Ourfe

&

la g randt Ol/rfe . Voyez.

O

U R S E

grande

&

¡.tite . (O )

A R

C U A T ION,

f.

f. terme donr quelques ehi–

rurgiens

[e

fervent pour exprimer la courbure des os,

com-