Table of Contents Table of Contents
Previous Page  603 / 864 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 603 / 864 Next Page
Page Background

ARe

matemel de trois :1fcendans eitoyens d'Athenes . 11s de–

voiem prouver de meme leur attachcmem au culte d' A–

pollon proteéteur de la patrie,

&

qu'ils avoient daus

leur mailon un autel eonfaeré

a

J

upiter;

&

p.ir

leur

rerpeét pour leurs parens, faire efpércr qu'ils en au–

roienr pour leur patrie .

I1

fall oir au m qu'i1s eulfem

rempli le rems du ferv ice que chaque citoyen dcvoic a

la république; ce qui donnoic des officiers bien prépa–

rés, .pnifqu'on n'écoit licentié qu'a 40 ans : leur fortu–

!le meme , dont i1s devoient inltruire ceux qui étoient

prépoCés

3

cene

cnqu~te,

fervoit de garant de leur

ti–

délicé. Apres que les cornmilfaires nommés pour cet

ex~men

, en avoient faít leur mpport , les

arehunte!

pre–

rOlem ferment de maintenir les lois,

&

s'engageoiellt,

en cas de contravention de lenr part,

il

envoyel\:\ Del–

phes une ltatue du poids de leur corps . Suivant une'

loi de Solon, ri

l'areholJta

fe crouvoit pris de vin, il

étoit condamné

i

une forte amende ,

&

meme puni de

m ott. D " tels officiers méritoiem d'etre reCpeaés : aum

étoit-ce Ull crime d'état que de les infulter. ,L'infor–

mation ponr le fccond officier de ce tribunal, qui étoit

Ilommé

l. "oi,

dcvoit porter qu'il avoit époufé une

vicrge ,

&

filie d'un citoyen, plrce que , dit Démoahe–

nes, ces deuK qualités ¿roicm nécelraircs pour rendre

agréable_s aux dieux les facrifi ces que ce magiltrat

&

fon époufe étoient obligés d'offrir au nom de coute la

républi'lue. L'examen de la vie privée des

"rchontes

était

lres-f~vere,

&

d'autant plus nécelfaire qu'au for–

tir de leur ex.rcice,

&

apres avoir rendu compte de

leur adminiaration, ils entroiem de droit dans l' Aréo–

page .

Ceci regardc principnlement les

archo1len

décennaux,

CRr

cette forte de ')1agiarature cut fes révolutions.

D'abord daos Athenes les

arc-hontn

fuccédere';t aux

rois,

&

furentterPétuels. Medon fut le premier , l'al1

du monde 293 ,

&

em

dou~e

fu ccelfeurs de fa race,

auxquels

0 11

fubllitua les

arehontn

déeennaux, qui ne

durerent que 70 ans, .

&

qui furcllt remplacés par des

aN hoHte!

annuels. Le premier de ces magiltrats fe

1I0mmoit proprcment

archonte ;

on

y

ajotltoit I'épithe–

te

d:l!ponyme ,

parce que dans I'année de fon admiui–

ltrauon rontes les. affa}res importantes fe palfoient en

fOil nom. 11 avolt fom des chofes facrées, préfidoit

a

une efpece de chambre ecc1éfialtique ou I'ol! décidoit

de tous les démelés des époux, des peres

&

des en–

fans,

&

les contellations formées fur les teltamens les

legs, les dots, les fucccmons .

1I

étoit chargé particu–

lieremcm des mincurs , Cuteurs, curateurs; en général

~outes le~

affaircs. civiles étoient portées en

premier~

,nflance a fon tribunal. Le del1Xleme

m'chonee

avoit

le

fUrl~om d~

roi.;

le refle du eulte public

&

des cé–

rémol11~s , I~,

étolr

confi~ .

S3 fonét iou principale étoit

de préhder a la eélébratton des fe tes , de terminer les

' 9ue~elles

de prt tres

&

d.es

familles

facn~es

, de pUl1ir les

,mplérés

&

les profanatlons des myfleres . On inltrui–

.foir encoro devant lui quelques afiaires criminellcs

&

civiles, qu'il décidoir ou renvoyoit

a

d'autres cours.

L e

polemar'!,te

veilloit aum

a

quelques pratiques de re–

ligion ; mais fon vrai départemem étoit le militaire,

comme le porre fon nom, dérivé de

" :"1''<,

gt<c~,.e,

&

d'"c";"

commander .

11 étoit rout-puilranr en tems

de guerre;

&

joüilfoit pendant la paix de la

m~me

ju–

rifdiCtion fur

I'étran~er,

que le premier

archonee

fur le

ciroyen d' Athenes . lJes ux autres qui porroiem le nom

commlln

d~

ehefm.thete!,

qui vient de

&"I'~"

loi,

&

de

,,16.1'"

bablir,

formoiem un tribunal ql1i Jugeoit des

féduét l ns , des caloml1ies, de route fanlfe accufation;

les différends entre I'étrangcr

&

le citoyen, les faits de

ml rchandifes

&

de commerce, étoient encore de fon

relTort . L es rhe[mothetes avoient fur-rour I'reil a l'ob–

fervation des lois,

&

le pouvoir de s'oppofer

a

rout

é rablilfement qui leur paroilfoit contraire

au~

imérecs

de la fociété, en fa ifam une barriere élevée entre les

autres magictrats

&

le pellple . Tel étoit le diltriét de

chaque

arehonte

en particulier . Le corps feul avoit droir

de vie

&

de mort , En récompenfe de leurs fervices

ces juges éroient exemptt des impllts qu'on levoir pour

I'cntretien des

arm~es,

&

certe immunicé leur éroit par–

ticuliere . La fucceffioJl des

areh01ltn

fue régn liere;

&

quelles que furent les révolutions que I'¿tar fouffrit par

~es fa~tions

ou par les ufurpateurs , on en revint tou–

Jours a cene forme de gouvcrncmenc , qui dura dans

ARe

.

~ ~~

Athenes tant qu'il

J'

eut un relte de liberté

&

de vie .

(1)

Sous les empereurs romains plulieurs autres viII es

greques curent pour premiers magictrars deux

areh01lte!,

qui avoicnc les mCmes fonét ions que les duumvirs dans

k s eolonies

&

les vi lIes municipales. Quelques auteurs

du bas empire donnent le nom d'

arehontes

ii

divers of–

ficiers, foit lúques, foir ecc1éfiafliques ; quelquefois nul

évéqucs ,

&

plus fouvem aux

fei~neurs

de b. cour des

empereurs de Conltantinople . Amri

arehonte dn ar–

chonle!

ou

grand arehonte,

ugnifie la premiere perfon.

ne de I'étae apres I'empereur;

arohonle

des égliles ,

ar–

chonte

de I'évangile, un archeveque , un

év~que;.

ar–

chonte

des mum,lIes, le furintendant des fornficauons,

&

ainri des autres .

V oya.

A R

¡;;'

OPA GE .

A R C H O

N

T

1

Q

U

E S ,

~dj .

(

TUol. )

mot for–

Iné

du

grec

.t(Jttlf,

au

plurier

.t(Jtl&l''TIIC,

principalftls

ou

hiérarchies d'anges . On donna ce nom

11

une íeéte d'hé–

rétiques qui parurent fur la fin du

ll

e (jec1e, parce

gu'ils attribuoiem la création du monde, non pas

a

D ieu , mais

:l

diverfes puilfances ou principamés , c'elt–

a-dire

a

des fubltances imelleétuelles fubordonnées

a

D ieu ,

&

qu'ils appelloiem

arehontn.

lis rejettoient le

bapteme

&

les r.1ints myaeres, dom ils faifoient auteur

Sabahot, qui étoir, felon eux, une des principautés in"

férieures . A les entendre, la femme éroir I'ouvrage

de fatan,

&

I'ame devoie relfufciter avec le corps. On

les regarde comme une branche de la feae des Valen–

tiniens.

Voy.

VA L

E

NT I NI E NS

&

G N

Q

s T I

Q

u E

$ .

( G )

A R e

HU

RE,

f.

f.

( Charp. )

nom de pluueurs

pieces de charpente ou de menuiíerie placées dévam les

meules d'un moulin.

A R C

1

L LIÉ R E S ,

f.

f.

eerme de R iviere,

pie–

ces de bois ciutrées

&

tournantes, fervant

a

la conltru–

étion d'un bateau foncet.

• A R C

1

S-S

U

R-A

U 'B

E,

( G /og . )

ville de Fran–

ce en.Champagnc, fur l'Aube.

L ong.

21.

4f.

¡at· 4

8.

3°·

/1

R

C

lTE N E

N

S,

110m

latin de la conltellation

du Sagittaire.

V oyez

S AGI T

T

A' RE .

(O

)

.

• A R C

K,

lac d'Ecoile dans la province de Lo–

quebar , pres de eelle de Murrai.

• A R C

K

E L, (T E R RE n') contrée du

Bcaba~t­

Efpagnol, dom la ville de L iere ou L ire e{l le lIeu

principal .

*

ARCLO

01<

A RECLO, ville d'lrlande dans '

la L 3génie ,

a

I'embouchure de la riv iere de Doro .

A R C O, ( L') f. m.

ttrme de Fonderie;

ce font

des panies de eui"vre répandues dans les cendres d'une (

fonderie,

&.

qu'on retire en eriblant ces cendres,

&

en

les faifam palier (uccem vement par diftcrens tamis -

Voyez I'article

CAL

A M '

NE .

J

«

A R C O,

(Grfog.)

viIle d'halie dans le Trentltl.>

proche la riviere Sarca, un peu au nord de I'extrt'm,–

feptcmrionale du lac de Garde .

L ong.

28.

2f.

¡al•

4f·

p .

A R

~

O

N,

f.

m .

(MaHl!ge.)

ell une efpece d'are

compofé de deux pieces de bois' qui foutiennent une

felle de cheval ,

&

lui donnent fa f6rnle. 11 Y :\ un

arEon

de devane

&

un

arfon

de derriere .

Les parties de l'

arfon

¡om le pommeau, qui elt une

petite poignée de cUlvre élevée au-devant de la felle;

le garrot, perire arcade UI1 peu élevée au-delfus du gar–

ror du cheval; les mammelles, qui fom I'endroir ou

aboutir le garrot;

&.

les pointes qui formene le bas de

l:.arfon .

On

y

ajouroir autrefois des mOrceaux de lié–

ge, fur lelquelles on chaulfoit les panes .

royez

G

~

R–

ROT,

M .!\. ~IM E LLEs ,

POINTE, B'ATTE,

&c.

11

y

a des

mj ons

mobiles pour les felles

a

tam che–

vaux, qui changent I'ouverture de la felle .

L'

arfon

de derriere pon e fur le troulfequin _

V o{"z

T

R

o

U

s–

SEQ.U ' N. L es

arf on>

[om nervés, celt· '-dire

co~verrs de Ilerfs de breuf batrus

.&

réduits en fi lalJé,

PU'i

collés tout-aurour des

arf0nI

pour les rendre plus forts.

On les bande enfuire avec des bandes de fer qui les

ticnnent en état . Au-delfous des

arf0nI

on cloue les

conrre-fanglots, pour tenir les fanglés en étar .

Voyez:.

CONTRE-SANG LOT, SANGLE ,

&c.

Les piflolets

d'arfon

fom ceu! qU'0n porte ordinai–

rement

a

I'arfon

de la felle . Perdre les

arf0nI,

vuider

les

arfoJl! ,

fecme fur les

arfons .

A r-

(l)

Des

~rch~nte,

d'AthcncJ. del Eponime. "raí, ou faux.

&

de {.liles Athéniens en a cx:lélcbJeot parlé le Pete Edo!1:ard Corfioi dan. (on

Ou.

nage

Impnmé

&

Florcncc

en qu;are

yolumcJ

in

4·.

(M)

r

.1