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520
ARe
ent charlie d'ames,
Q
~tre pr~lr~s.
C'ell la cr.fpofition
<iu conelle de Trente,
Sep.
XXIV
de R eform.
c.
x ij.
L es éveques fe trouvane ainri prefque dépouillés de
leur jmiCdiél:ion, travaillerent apres I'an
Tl OO
a
dimi–
Buer celle des
arehidif/ere! ,
leur défendam de connoí–
tre des cauCes des mariages,
&
des autres les plus im–
portantes,
&
d'avoir des otliciaux, qui jugealrent en leur
place ., L'alremblée dl1 c1ergé tenue
a
Melun en
' n9,
tenrain t
i\
cet égard les droits auxquels prétendoiem les
«rehjdjaera;
&
divers arréts, foit du confeil, Coit du
parlement, one limité leur jurifdiél:ioll coneentieuCe .
Thomalftn ,
D ifeip/i»<d.
l'
Eg/jJe , pare. l . /iv . l . ch .
x-vv .
&
.xx.'<j. pdre. !l. Jiv . l. ehap. xijj . parto l/l.
liv.
l .
ch. xij .
&
parto
I V
/iv.
l.
ch. xxv.
L'
"rchidiae,.e
di obligé de faire des viíites dans fon
dinriél:, qu'on nomme
arehidi"eon!.
II Y connoit des
matieres proviíionnelles
&
qui fe doivent juger fur le
champ, mais pour la plOpan de peu de conréquence.
II Y a quelquefois pluíieurs
archidiaera
dans une me–
m e cJthédtale, qui ont chacun leur difiriél:, fur-tout
dans les grands diocHes ,
&
dans quelques-nnes ils ont
des places dillinguées au ehceur . En quelques dioeeCes,
comme dans celui de Cahors, les
arehidiaera
tiennene
le premier rang apres l'évcque
&
devant les doyens, ce
qui' s'o¡,Cervoit autrefois en A ngleterre.
11
Y avoit an–
ciennemene un
archidiacT<
de l'églife romaine,
&
le
pape Gelare 11. avoit exercé cene dignité avnot que
. d'e"e élevé au fouve.ain pontificat. Panvinus dit que
Gregoire VII. Cupprima eet office ,
&
établit en Ca pla–
ce cel ui de eamérier, pour
~arder
le thréCor de I'égli–
f e romaine. On lit néanmoms dans l'hiaoire qu'il y a
eu depuis des
arehidiaeT<!
fous Urbain 11. Innocent 1I.
&
Clemene
111.
A l'égard des
arrhidiaera cardina1tx,
ils one été ainíi appellés , non qu'ils eurrent le titre de
cardinal de l'égliCe romaine, mais du nom
eardina/is,
qui lignifie
principal .
D~ns
l'égliCc de Cónnaminople
l.e grand
arehidiaer<
en du nombre des officiers, com–
me on peut le voir daos
le
catalogue des officiers de cet–
te égliCe, que le P. Goar a fait imprimer;
&
e'ea "
lui
a
lire I'évangi!e 10rCque le
p~triarche
célebre la li–
turgie , ou il y commet un autre pour le lire en fa pl a–
ce. Du Cange,
e/ojJar. /aeinit.
L e P . M orin obCerve que le tilre d'
arehidiaere
ea
deve!m 3ujourd'hui un tilre arre? inutile en que\ques é–
gliCes on 1'011 pourroit s'en pa{rer. L eur prineipale fon–
Clion, dit-il,
ea
d'examiner la dépenfe du revenu des
i gliCes , d'avoir l'ceil fm leur temporcl , de faire ren–
dre les compres aux marguilliers des parOJlres ,
&
de
" oir s'il ne
s'y
commet poim d'.bus ; ce que pcuvent
f hire, ajoute cet auteur, les é ve ques ou les grands vi–
.aires dans le eours de Icurs vifires,
L 'autenr des fupplémens au diél:ionnaire de M oreri,
traite alle7. au long
&
prouve par des faits la préten–
t ion que for l1lem en quelques diod:Ccs les
arehidiaerc!,
du droit de dépouille ou de funérai lles. lis prétendent,
d it-il, que lorfqu'un curé de leur archidiaconé elt morr,
ils om droit d'avoir
Con
lit, fon breviaire, fon fu rplis ,
fon bonnet qllarré,
&
une année du revenu de la cu–
re, qn'ils appellent l'
a/1nle du d!pore
.
D ans d'autres
~ndroits
ils prennent 3uffi le eheva l du défunt. M . Thiers,
ajoílte-t-iI dans Con
eraie! de la depou ill< du el/rls,
foutient que ce droit ell une pure exaélion,
&
qu'il ea
comraire aux canons des eonciles, aUI deerets des papes,
aux libertés de l'égliCe gallieane, aux ordonnances de nos
rois, aux lois
&
aUI courumes
~énérales
du royaume ,
&
QUX
arr€ts du parlemem . Ce droJt de déport étoit aceordé
:lUI archeveques ou évéques
p~r
des priviléges particuliers
du pape, comme il parolt par un bref de
T
246, accurdé
a
l'archeveque de Camorbéri ;
&
par 1a Cuite dans d'au–
tres égliCes les
arehidiacres
le partagerent avec les éve–
ques,
a
la eharge de faire de{fervir le bénéfice pendant
l'année du déport. II fubfille eneore en N ormandie,on
l'on tftcha inmilement de l'abolir dans le coneile de
Roüen en
1 p2.
Voyez
D
E' P
o
R
T . Thom21l.
D i –
Jeip. de
/'l}g!.
part ,
I
f/.
/i.v.
1
f/.
ch. xxx ij. Supp/!–
mmt alt d,él,onn. d<M oren , tomo l . lett.
A.
al< mct
ARCHI D I ACRE.
Bingham remarque qu'aneiennemem
l'aT(hidiacT<
é–
toit ehoiíi par I'éveqlle, 3uquel fouvent il ,Cuceédoit·
que fes principaux offices étoiem de Cerv ir l'évéque
~
l'autel,
&
aU cornmencemcne de la cemmunion de crier
a
haute voix
::iH
peuple,
nemo contra
"liqllojIJ
nemO ;'J
pmu/atione acceda:;
d'admininrer fons I'évéque les re–
venus de I'églil'e; de le Coulager dans le miuillere de
la parole ; d'a(Jjner aUl ordinatiolls des moindres clercs
&:
de leur pré(enler les innrumens de leur ordre'
d'in~
(ii¡¡cr des peines eanoniques
au!
diacres
&
nutres ' clercs
ARe
il1férieurs.
11
ajoute qu'on donooit
a
l'arch,di" e,"
les
notns .de
corl
vét.pu& d'.i1r&''T/.,,,, , c'efi-a-dire
11I;'p'el!lU,.
ou
.v!Jieeur :
Quelques-uns eroyem que
l'arch,d,aer.
a VOIl
JI1CpeéllOn 1m tout le dioceCe
&
d'aurres lur quel–
q~e
partie
Ceulen:~nt : ~3bert rega~de
la
dignité
d'archi–
d,aer<,
e<.>~me
d
mltltutl.onapollolique ; ó'autrel en
fi–
xent 1ongme vers le mlheu du troifieme íieele :
&
Sau–
m~iC~
a meme prétendu,
~ais
faulremem , qu'elle ,é–
tolt mcollnue du tcms de (amt
J
érÓme . Billgham,
Ortg.
<pe/lfia[f. lib. l/o ca/,. «xi·
~, l.
2 .
~4.
&
Jer. ( e)
• A'R C H 1D A N A,
(G!og,)
peme viHe d ECpagnc
dans l'Andalouíie, Cur le Xenil .
• A RCHIDA NA , petite vi He de l'Améri9.,ue m é–
ridionale, dans le Pérou ,
&
la province de la Canclle .
A R C H 1 D U C, (. m .
( Hifl,
mod.)
en un due re–
vétu d'uoe autorité , d'nne prééminence
Cur
les amres
ducs .
V oya.
D U
c: .
L'drchidlle
d'A utriche en eelui dom les titres font
les pl us anciens. II Y a eu aulft des
archidHC!
de L or–
raine
&
de Brabant.
L' Amriche fu t érigée en marquiCat par Othon ou
H enri
r.
&
en duché par Fréderic
1.
en
11
~6
; mais
011 ne Cait pas le tems on le 110m
d'arehidueh!
lui a
été dOAné . Les uns eroyent que ce fut Fréderic IV.
qui prit le premier le nom d'
arehidue :
d'autres , que
ce nom fm aceordé par M aximilien
l.
en T4f9 ,
&
qu'il annexa
ii
eerte qualité de tres-grands privil éges :
les principaux Cont, que
l'arehidue
exerce tome jUllice
dans fon dornaine , fans appel; qu'il ea cenCé cecevoir
l'invenirure de Ces états, apres en avolr fait la deman–
de par trois fois; qu'il ne pem etre dépouili¿ de loo
état, mémc par l'empereur
&
les états de l'Empire;
que l'on ne peut eonelure aueune affaire qui eonecroe
l'empire,
C31lS
fa participation; qu'il a le pouvoir de
créer des comtes, des barons ,
&
d'anoblir dans touS
les états de l'Empire, priviléges que n'one point les au–
tres dues. Ourre cela , dans les dietes de l'Empire
l'ar–
ehid"e
d' Autriche tiem le direéloire des princes , e'ell–
;; -dire qu'il préfide
ii
leur collége alternativemeot avec
l'archev~que
de Sal7.bourg. Cette alternative ne fe fait
pas :\ chaque [éanee, mais
¡¡
ehaque changement de
matiece; Calls pourtant que ¡'un
&
I'autre quittent leur
place pendant qu'on agite les propoíitions
&
qu'on ea
aux opinions: mais
I'archidue
fai t touJoms l'ouverture
de la diete. Heilf.
hi[f. de I'Empirc. (e)
ARCHIDRUIDE,
r.
m .
( H ifl.
anc. )chefou
pontife des Druides, qui étoient les Cages ou les
pr~tres des anciens Gaulois .
Voyez
D
R
U
I D E
S.
(e)
ARCHI-ECHANSON
ou
GRAND-ECHAN–
S
o
N
C.
m .
( Hifl.
mod.)
dignité de l'Empiro , Le
roi de Boheme, en quahté d'éleéteur, en di revc:tu,
&
fa fonélion cooliae , dans le feltin qui fu it I'éleél:iun
d'un empereuc,
a
lui preCemer la premiere coupe de
vin;
rn.isiI
n'eíi point obligé d'avoir en eette occaíion la
cuuronne Cur la tete . 11 a pour vicaire ou fous-éehan–
Con le prinee héréditairc de L imbourg . H eia:
hifi.
d~
l'Empire , ( e )
ARC HIEPISCOPAL, adj. fe dit de ce quia
capport
a
la dignité ou
a
la perConne d'archevcque;
ain íi on dir palais
arehilpifeopal ,
croix
archilpiJeopa/e ,
eour
arehi!piJeopa/.,
jurifdiélion
arehiépiJeopa/•.
Le pal–
lium el1
UD
ornement
archiépifeopa/ . Voy<z.
C
RO l X.
]VRI S DICTION, PALL I UM.
A R C H 1EPI S C O P A T, f. m .
(Hifl.
eccl!Jiafi. )
Ce
dit de la dignité d'un archev eque. L '
arehiépifeopat,
quant
a
I'ordre, n'ea dans le fond que
la
mame cho–
Ce que ·1'épiCcopat . Le premier lui el! Cupérkur par la
jurirdiélion.
Arehi!pifeop'at
fe prend aulfi pour la du–
rée du tems qU'ull areheveque a occupé le liege arehiépi–
feopal. M. le cardinal de N oailles mourut apres tren–
te-quatre aos
d'arehilpiJeopat. ( e )
AR CH IEUNUQUE,
f.
·m .
CHifl.
ane.)
le
chef des eUlluques.
Voyez
E u NU
Q
u
E •
Sous les empereurs grees
l'arehier",ml'1<
étoit un de,
princil'aux officiers :\ Conllaminople.
A R C H 1 G A L LE,
(H ifl.
ane.)
chef des Galles 011
des faerificateurs de Cybele, grand-prétre de Cybe1e. On
le tiroit ordinairemem d'une famille diltinguée. 11 étoit
vetu en femme, avec une runique
&
un manteau qui
lui deCeendoiem jufqu'aux talons. II porroit
UIl
collicr
qui lui deCcendoit [ur la poitrine,
&
d'on pendoient deux
tetes d'Atys , fans barbe, avee le bonnet phrygien .
(e)
ARCH IGR E LI N,
ttrme de Corderic;
c'ea un
cordage cOll1mis trois fois ,
&
eompoCé de pluíieurs gre-
1ins. Le plus íimple de ces cordages :mra vingt-Cept to–
rons;
&
íi l'on vouloit faire les cordons
a
íix torons,
le, greiins de mame
a
fix cordon¡,
&
I'arehigrt/in
auffi
a
/ix