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ARe

le corps humain étoit con!lruir avec un art

Ii

merve'il–

leux,

&

fuivnnt

les

lois d'une méchanique

(j

d~liée,

qu'ils

Oll[

erú en eon[équcnee qu'un auffi grand nom–

bre de tbnélions, li [ubrilement encha\nées enu'elles,

ne pouvoient

j~mais

fe faire fans le [ecours de quelque

imelHgence qUl préfidar

¡¡

tour: mais ils ne voulurent

poim aecorder ce minitlere

a

I'nme parce qu'iI leur

1embloir qu'il s'en[uivroit de-la que' nous euffions dú

favoir ce qui Ce paífe au-dedans de nous-mémei

&

pouvoir commander

a

toures nos fonélions fans excepter

celles, qu'on

nomm~

1'italtJ:

Cene

opini~n

ne mérit.e

pa~

d étre. réfutée; Je ne crOls pas que Vanhel monr alr

éle alfe. mCenfé pOur croire vral tout ce qu'iI

a

6crit fur

f?n

",.eMe

;.

~

10rfqu'iI dit que l'

arehle

a faim ou foif,

dlgere, cholllr, expulfe,

·&e.

il

n'~

fans dome voulu

dlr~

autre choCe, finon que c'e!l une puiífance inconnue

qUI falr. tout cela dans I'homme; car qu'impone qu'on

avoue Ignorer la cauCe de quelqu'aélion, ou qu'on la

mene dans un etre imaginé dont on ne connotr ni

)';xi!lcncc, !1i la nalure, ni les affeélions, ni la

fa~on

d ag!r? MalS pour nous , nous connoiífons plulieurs

caules méchamques des fonélions du corps : nous Ca–

vons qu'elles dépendent toures d'une iolinité de caufes

phyfiqucs connues, tetlement raífemblécs en un tour,

qu'elles forment la vie

&

la f.10lé la confervent,

&

la

rérabljífent .

Comm<nt. Boerh. Voyez

V lE

&

S

A

N–

TE'.

(L)

A R CHE G E T

~

S,

(Myth .

)

nom fous lequel

Apollon avojr un autel

&

un culte dans \'ile de N a-

1:OS. Sur des monnoies de la

m~me

¡le, on voyoir la

t~te

d'Apollon avec ce fumom . On donnoir

a

Her–

cule le méme ritre dans 1',le de Malte, 0\1 fon culte

avoir été apponé de Tir. Ce mor fignitie

chef, prin–

C~,

condulltllr,

du grec

le.:"' ,

A R CHE LE T,

f.

m. c'e!l,

¡erme de P¿ch.,.r ,

une br:U1chc de Caule pliée en Iond, qui s'auache avec

de la lignene autour du verveux pour le renir ouverr.

V oya ,

V E

R

v

E

U

x . C'e!l encore le nom de deux ba–

to ns d'orme courbés

&

Ce

rraver(~nt

en forme de croix

2 I'extrélllité defquels fom auachés les quntre coins du

ti

let

:l

prcndre le goujon, qu'on appelle

Ichiq1/ier. Vo–

yez

E

e

H I

Q

u

I E R •

.

A R CHE LO " 1E,

f.

f. nom d'un rrailé des pre- '

miers élémens de la Medecine, fondés Cur la raiCon

&

l'expérience,

&

confidérés par ab!lraélion .

(L)

A R CHE R S, f. m.

( IIre milieaire . )

(one de

milice ou de foldars armés d'arcs

&

de Beches .

V oyez

A

R M

ES, F L Ee HE . Ce mor viem du larin

are1/l ,

arc; d'ou on a formé

areuarilll

&

ar91/Í!

&

arq1/itu,

termes de la baífe Iatinité . On fe Cervolt beaucoup d'

ar–

eherl

anciennemem : mais préfenrelllenr ils ne Com plus

d'ufage qu'cn Turquie

&.

che? les Afiatiques, qui om

encore des compagnies d'

archerl

dans Icurs armées ,

deCqucls on til une rerrible boucherie

a

la bat:lille de

Lépal1te. Le nom d'

areberl

eil cependant re!lé che?

les peuples

m~l1les,

qui ne s'en fervenr plus : par exem–

pIe, les officiers exécuteurs des or?res

de~ lieutenan~

dc

police

&.

des prevÓrs,

&c.

dom I emplol e!l de fatíir,

faire des captures, arreter ,

&

e.

Com

appel1~s

areherl,

quoiqu'ils ayenr pour armes des hallebardes

&

des fu –

fils ; c'e!l dans ce fens

qu~

I'on dir les

areh,rJ d" grand

prevót de I'hótel,

du

prevót del marchandl,

les

archerJ

-:7-

de vil/.,

les

archerl du g"ee

ou

de nr';, .

11

Y

a auffi

des

archerl

que l'on appelle la

marlehauJ/"Ie ,

qui fom

continuellemem fur les grands chemins pour les rendre

fars contre les voleurs . La diligence de L yon e!l toa–

jours eCcorrée par la maréchauífée . Ces

areherl

ou cet–

re maréchauífée e!l cauCe que I'on pcur voyager dans

m utes les parties de la France fans courir de rifque; de

forte qu'i1 arrive moins de vols dans le royaume de

France pendanr un an, qu'aupres de Londres pendant

une femaine .

11

Y

a auffi les

arehers del pallvrel,

dOD[ l'office e!l

de failir les mendians qui errenr dans les rues,

&

de

Jes mettre

~

l'hÓpital .

11

Y

a eu autrefais en France un corps d'infanterie

crU par Charles VIL fous le nom de

franel-arch"l;

ce corps étoit formé par les diflerentes paroiaes du ro–

yaume; chacune fourniífoir un homme armé : le privi–

lége que ce prince accorda

ii

ceux qui étoient choifis,

fUI

cauCe qu'i! y eur de l'elllpreífemelH pour I'etre, car

il les aflranchir preCque de tous fubfides ;

&

c'ea de

cer affranchiífemenr, dir le P . D aniel, qu'on les ar–

pella

franCJ-areherl

ou

franeI-eal/p inl,

1I0m qui leur fur

donné ¡¡l\1S doure, parce qu'on le donnoit al ors aux

pay fans

¡¡

caufe des raupinieres donr les clos des gens

de campagne Com ordinairemenr remplis.

ARC" -.

517

Cette mitice n'a fubfi!lé que Jufque vers la fin

dll

regne de L ouis

XI.

lI caífa les

!ranu-""herl

pour

décharger les bourgs

&

villages qui élOicnc

tenu~

de Icur

Clltretien : mais pour fuppl éer

a

CClte infantcrie , il leva

fi x

mil1~

Cuiífes

&

dix mill e homlnes d'infancerie Fran–

coife

a

Ca Colde.

¡'¡i~oire

d, la milice Franfoife,

par le

P.

D aniel .

(q,)

A R C HE

1 ,

f.

m.

en Llteherir ,

petite machine qui

fert

:l

faire réfonner la pl1'lpan des i !lrumens de Mll–

fique acorde .

11

e!l compofé d'une baguette de bois

dur

/1

C ,

fig.

8.

PI.

l/.

un peu courbée en

11,

pour

éloigner les crins de la baguette .

&

d'un fai fceau de

c rins de cheval , compofé de 80 ou cenr brins, tous

égalemenc tcndus . Le faiCceau de crins qui e!l lié avec

de la Coie, e!l reten

U

dans

1:1

martoife du bec

11 ,

par

le moyen d'un petit coin de bois qui ne laiífe point

Con ir

la

ligalure.

11

e!l de

ineme

~([aché

au bas de la

baguette

C,

apres avoir paffé Cur la picce de bois

B,

qu'on appelle la

hau1!e .

Cette hauífe communique, par

le moyen d'un tenon raraudé qui paífe dans une mor–

toiCe

~

la vis donr la piece d'ivnire

D

en la téte_

Cett~

vis entre 'de trois ou quatre ou cinq pouces dans

la tige ou mr de

I'"rchet.

On s'en fen pour tendre ou

d'étendre les crins de l'

areh.e,

en faiCant marcher la

hauífe vers

11

Ol! vers

D . Voyez

V

I

o L o N

o,.

VI 0-

LE, pour les regles du coup

d'arehce.

Atin que

l'

archet

touche plus vivement les cordes.

on en frone les crins de colophanc, Cone de poix .

V.

COLOPHANE .

A

Re

HET

ol/eil d' /lrql/ebl/jier,

ea un morceau de

lame d'épée

~u

de fleurcr , emmanché dans une poi–

gnée faite comlne celle d'une lime, mais percée tout

proche du manche d'un trou , dans lequel on paífe une

groífe corde :\ boyau qui y en retenue

:l

demeure par

un nccud . L e hallr de cene lame e!l dentelé commc:

une crémaillée,

&

l'alltre bour de la corde a boyau

e!l nooé en boucle ,

&

peur s'arrerer par cene boucle

dans chaque dent ; les Arquebufiers fe fervent de

I'ar–

ch. ,

pour faire tourner la bolte

~

forer. Pour cet ef–

fer its fom falre un tour

a

la corde

a

boyau autour

de 'la bofte,

&

I'accrochenc par Il boucle Oll rofetre

i.

une des dems de la crémaillée de la lame ; de maniere

que le tour de corde fair fm

la

bolte foir bien ferré ,

en ver

tu

de I'élaflicité de la lame . On

con~oit

que

fi

la corde n'étoit pas Cerrée Cur la bofte,

I'arehee

en

~lIam

&

venam ne feroir pas toórner la bOlte , ni par

cOllféquenr percer le forer; fi fur-mm la maliere

a

per–

cer oppofoit quelque réfi !lance au mouvement du foret

&

de la bohe .

Cel

anhe'

e!l auffi

:l

l'ufage du Doreur .

V.yez:. PI.

dl/ Dor."r,

fi~

v..

Celui des H rlogers n'en prefque

pas différenc; lis .ub!lituenc quelquefois

a

la lame d'é–

pée un morceau de baleine ou de canne. Si vous com–

pare~

cetre deCcription avec cclle qui Cuit, vous verre'/.

que

I'archet

du Serrurier e!l aufti rres-Cemblable

iI

ce–

lui de l' Arquebufier . .

A

R

e

H

E T,

ehez /el St rruriers,

en un oUlil qui

fen

:l

faire marcher le foret . Cer omil e!l fair d'une

lalJle d'épée ou de ft eurcr, ou d'un morceau d'acicr

é–

liré Cous cette forme . A Con cxtrémité fuitc en crocher

e!l

~trachée

la laniere de cuir ou la carde

a

boyau qu'

on roule Cur la bOlre du forcr . Celtc laniere

Ce

rend

au manche de

I'"rch.,

&

y e[\:

attach~e ,

en paífant dans

un reil ou un pitOn ; I'reil e!l percé dalls la lame , ou

le pitOlI e!l rivé deífus .

011

cloue la laniere, apreS :L–

vóir travcrCé le piton ou I'reil fur le manche: on a

des

areh.tJ

de toute grandeur , felon la force des ou–

vrages

¡¡

forer .

A

R

e

H E T ,

.hez

1<1

FondeJ/rJ d. earall."u d'

Tm–

primerie,

en un in!lrument fair.,11t partíe du moule qui

fen

a

fondre les

caraa~res

de I'[mprimerie . .C'en un

bou! de lil de fer long de dou?e

i

q'Jator1.e pouees

géométriques , pllé en eercle oblong . Des deux bouts

qui fe rejoignenr, I'un e!l

arr~té

dans le bois inférieur

du moule,

&

l'autre

reae

mobile faifant un reífort

que I'on met fur le talon de 11 marrice, pour I'arrl!–

rer au moule :\ ehaque leme que I'on food .

V oy. PI.

ll.

J" Fond."r de (aralleru, fig flre premier, DeE .

A

Re

HET,

chn ItI T Ollr".,.rl

,

e!l un nom que

ces ouvriers donnenr

a

une perche atrachée au plan–

cher , CuCpendue au-dcífus de leur rEte,

&

a

laquel1e

ils anachent la corde qui fait tOurner leur ollvrage .

Voy-,z

T

o

U R N E U R •

A RCHET YPE,

f.

m.

( tl la M onlloi•. )

e!ll'é–

talon primitif

&

général, fur lequel on étalollne les é-

lalolls particuliers.

V oy ez

E'T A L o N. .

ARCHEV ECHE' , f. m.

(Gram.

&

JllriJp.

ec-