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ARC

i

fix grelins, on aUr oir une corde qui [eroi! compo[¿e

de deuI ceots [eize toroos. Mais cette corde eo (eroit–

el

le meilleure? j'eo dOUle.

l1

ne feroir guere poffible de

mulriplier ainfi les opérations, fans augmemer le tonil–

lemenr;

&

fI1remem on perdroit plus par cene augmeDta–

rion du rortillemene, qu'on ne gagneroit par la muhj–

plicacion des torons : ces cordes devieodroient fi roides,

qu'on ne pourroit pas les manier, fur-tour qunnd elles

feroient muil lées; d'ajlleurs elles feroiem

fon

difficiles

:l

fabriquer,

&

par cooféquem tres-fujenes

a

avoir des

défaurs.

Voye~

C

O

R

1)

E .

A R C H I L E

V

I TE,

f.

m.

1Joye~

A R e

R 1D 1 A –

C R E .

AR CH

1

L

U

T H,

f.

m.

(Lueh.

&

MI/ji'!_)

forte

de grand luth ayam fes cordes écendues comme celles

du théorbe ,

&

é tant a deux jeux : les ltaliens s'en fer–

vent pour l'accompagnement .

B roJ!. p.

10.

V oy.

T

a

E'–

o

R B E

&

L

u

T R,

&

1"

tabl. du rapport de I'éeend"e

da

inftrumens de m"ji'{ue ,

on les nombres

1, 2,

? '

4 ,

& c.

marquem par les notes ' vis-a-vis lefquelles lis

fone placés , quels fous rendem ces cordes a vuide .

ARCH 1MANDR I TE,

f.

m.

CHifl . modo

ce –

ellf.)

Ce nom fignitioir anciennemem le

juplri",r d'un

mOl1aftore ,

&

revient

a

ce qu'on appe lle préfentemem

un

abU rlgtdier .

Voye~

t\

n

8

E' , S

u

P

E'R

1

E

U

R,

&c.

C ovarruvins obferve que ce mot lignitie Iinéralement

le

chef

ou le

guide

d',m

troupeatt,

&

dans ce fens il

pout convenir

:l

un fupérieur eccléfiallique : aum trou–

ve-t-on dnns l'hillolre ce nom quelquefois dooné aux

ar–

chev':ques; mais dans l' églife greque il étoit

&

ell en–

core particulieremem affeété au lupérieur d'une abbaye ou

mona(lere d'hommes.

M. Simon alTt1re que ce mot e(l originairemem fyria–

que au moins fa derniere partic ,

mandrite ,

qui dans

un fens éloigné ligoifie un

f Jlitaire

ou un

moine :

la

premiere en greque,

.f'"

~mpire

alltoritl.

. Les abbés des monafieres en Mofcovie, Ol! 1'011 fuit

le

rit grcc, fe nomment

arehimandrites

,

&

les fupérieurs

des caloycrs, ou d'autres moines répandus tane dans la

Grece modeme que dans les '¡les de l'Archipel, pon ent

:lufli le mame litre _

A RCHIM A RE'CHA L,

f.

m .

( Hifl . mod. )

On

nomme ainfi le grand maréchal de l'Empire .

f/oyez

M

A

R E'e

R AL .

L'éleéteur de Saxe e(l

archimarlch,,¡

de l'Empire,

&

en cene qualité il précede immédiate–

rnent I'empereur dans les cérémooies ,

&

pon e devant

lui l'épée nue. Avam le diner qüi fu ir le couronnemellt

de l'empereur,

I'nrchimarlebal

accompagné de fes of–

ticiers, monte

a

cheval,

&

le poulTe

a

tOUle bride dans

un grand monceau d'avoine amaílée dans la place pu–

blique ; il en emplit une grande mefure d'argent qu'il

tient d'une maill,

&

qu'il racle de I'autrl: avcc un ra–

d oir aufli d'are;ent : enfuite de quoi

iI

donne ceue me–

fure au vice-maréchal ou maréchal héréditaire de PEm–

pire, qui la

rappor~c

i\

la maifon-de-ville .. Cene der–

niere charge cll depUls long-tems dans la malfoo de Pap–

penheim . H cifs.

htjl. de I'Emp .

AR C HIM IME , f.

m .- ( H ifl. anc. )

c'en la me–

mc chofc

qu'arcbibo1tjfon

ou

báu/~lIr .

L es

arehimi–

>na ,

chez les Romains, étoient des gens qui imitojelll

le manieres , la contenaoce

&

le

parle~

des perfonnes

vivante~

meme des morts .

Vo)'~~

]\tI,

M

E. On s'en

fcrvit

d'~bord

pour le chéatre, enfuite on les employa

dan le

f~te

,

&

a

la fin dans les

fun~rail les.

lis mar–

choiem apres le corps, en conrrefalfant les ge(les

~

les

manieres de la perlonne mone, comme

Ii

elle étolt eo–

core vivante.

Voye~

F

u

N

E'R A l

L

LE

S.

AR

HIM1N1STRE,

f.

m .

( Hifl· mud.)

le

premier minillre d'un prince ou d'un état . Charles-Ie–

Chau\'c ayam déclaré Bofon fon viceroi en Italie , le tit

:lUm fo n

pr~míer

minillre, fous le !Ítre

d'ar&himini(tre.

Ce mOl el! formé du grec

i.p." ,

&

du latin

mintjfer .

Cborier.

C

G )

t\

R G

H

1

PE L

ou

A R C H I P E L G E, quoique

cette derniere Mnomíoation ne foit que peu en ufage,

fub(l. m.

(Glogr.)

terme de Géographie qui rignitie une

mer clltrccoupée d'un grand nombre d'i les.

V.

M

E

R .

Ce mot el! formé par corrl1ption, felon quelquc;- uns ,

d'~g~o

pelagfIJ,

mer Egéc , formé

.d'"j,.~7

..

"¡...

, ,, ~

mer

¡!;g

e ,

nom que les G recs donnolent a une parlle de

la Méditerranée qui renferme beaucoup d' ¡les. D ' 3U–

tres font venir ce mllt

de

J.fX.

~·'

principe,

&

1rh.4,...or ,

mer;

npparemmeot paree que cene mer eff regardée comme la

pnn ion la plus remarquable de la M éditerranée,

:1

caufe

des ¡¡es qu'elle eoneient

o

Le plus célebre

Archip~/ ,

&

eelui

3

qui ce nom ell donné plus panicu lieremene, e(l

fitué entre la Greee, la Macedoine

&

I'Afie . Il reno.

7'0111<

l o

ARC

)21

ferme le! Hes de la mer Egée , laquelle e(l aPl'ellée 3Um

>ner Blanche,

pour la diltinguer du Pont-Euxio, qui

fe

n~mme

mer N oire.

Les géographcs modernes font

menllon d'autres

Archiptls ,

comme cc1ui de S. L azare

proche les c6res de M alabar;

l'A rchipel

du M exique ;

c,;!ui des. ¡les

Caraib~,

qui c?!ltic;m un grand nombre

d !les ; amli que celUl des Phlhppmes , que I'on appel–

le

le grand Auh'Pel;

celui des Moluques ,

&<.

( O)

t\

R C H 1P H E R

t\

C 1TE ,

f.

m .

( Hifi. tlne.)

e'eft

le nom des minillres des fynagogues des ]

uif~,

qui follt

chargés de lire

&

d'interpréter le Perakim , ou le

tÍ–

tres

&

les chapirres de la loi,

&

les prophctes .

L'ar–

chiphtracite

n'ell pas la méme chofe que

l'archi!)'lI"–

gogm,

comme GrOlius

&

d'autres auteurs I'ont cnl;

mais c'e(l plt1t6r le chef ou le premier de eeux qui font

ehargés de lire, d'expliquer

&

d' enfeigner

la

loi dans

leurs ¿coles, commc le Dom le fait voir .; lequel en for–

mé du gree

~IX.'"

chef;

&

de l'hébreu

C:k.

chaldéen

pbe–

rak,

divifion, chapitre .

C

G )

t\

R.C H

1P

O M PE, f.

f.

ou

puits.

On appelle ainli,

en Marine,

une enceinté ou retranchement de planches

dans le fond de cale, pour reeevoir les eaux qui fe qé–

ehargem vers I'eodroit Ol! elle ell lituée; les pompes

fone élevées au mhieu d'une

nrchipompe .

. Le matelot qui va viliter

l'archipomRe ,

&

qui trouve

que I'cau ne fraochit pas ,

y

jcne un. hgne chargée d'un

plomb, pour fondor

&

mefurer

la

prnfoDdeur de I'eau:

on y met quelquefois les boulets de canon .

f/oye~

atl"

figures, l11arine, Planche IV. figure premiere, n·.

S8.

la

lituation de le grande

arehiporape;

&

au

n·.

49.

l'ar

o

chipompe

ou lamcrne d'an imon .

( Z)

A R CH I PRETRE,

f.

m.

( Hifl. eccl/f.)

litre

d'une dignité eccléria/lique que l'on donnoit autrefoi¡

au premier des prerres dans une églife épifcopale.

5a

fon–

étion étoit de veiller fur la conduite des

pr~tres

&

de¡

clerc , de célébrer

la

melTe en l'abfeijee de l'év €que,

d'avoir foin des veuves, des orphelins

&

des

pauv~es

palTans , aum-bien que l'arehidiacre La digoité

d'archi–

pritrc

encore a-préfent, ell la premiere apres celle de

I'évl!que, daos quelques ¿glifes cathédrales, comme

a

V erone ,

a

Peroufe,

&c.

Depuis on a dooné le tine

d'archipretre

au premier curé d'un dioeefe, ou au do–

yen des eurés . On les diaingue en

archiprieres

de la

ville

&

en

ar, hipritres

de la campagne , ou doyens ru–

raux.

11

en

ea

parlé dans le deuxieme concile de Tours

en

567 ,

&

dal1s les capitulaires de Charles-le-ChauV'e,

qui mourut I'an

877 . 11 Y

a eneore a-préfent deux

ar–

chiprieres

dans la ville de Paris, qui f(jnt les curés de

la Magdeleine

&

de S. Severin. M . Simon remarque

que comme les curés étoient autret'ois tirés du clergé

de l'évl'que,

&

qu'il y avoit entr'eux de la fubordi–

natíol1, eelui qui étoit le premier

re

nommoit

tlr,hi–

p"lere,

&

avoit en effet un e prééminence au-deITu; des

autres pretres ou curés.

l1

ajoute que

l'archiprétrt

fe,

110rome

proto-papas

che. les Grees, c'cll-a-dire

premier

papas

ou

pritre;

&

que dans le catalogue des offi ciers

de l'églife de Conf1antinople, il e(l remarqué qu'il don–

ne la communion au patriarehe,

&

que le patriarehe 'la

lui donne;

&

qu'il tiem le premier rang dans l'églife,

rem¡>lilTam la place du patriarche en fon ab(ence. Le

P. Goar , dans fes remarques fur ce catalogue , dit que

l'nrchiprétre

che. les Grecs a fuceédé cn quelque ma–

niere aux ancicl1s chorévequcs;

&

que dans les nes qui

fom de 13 dépendaoce des Vénitiens , il ordonne les le–

aeurs

&

juge des caufes ecc1éliafliques .

11 Y

a des eu–

chologes on I'ou trouve la

fOI

me de conférer la di–

gnité

d'ar chiprétre ,

&

le P. Goar I'a rapportée d'un

euchologe manufcrit qui appartenoit

a

t\l1atius . L 'éve–

que lui impore les maios, comme on fait daos les

0l –

dinations ,

~

ce font les pretres qui le préfement

a

1'C!–

veque. Du Cange,

Gloff. latinit.

A R C H

1

P R

1

E U

R,

f.

m.

C

H ifi. eccllf. )

On

dODnoir quelguefois ce nom au maÍtre de l'ordre des

T empliers . Vo)'. TEMPLtERS& M AÍ T RE .

( G)

A

RC H ISTRA7'EGUS,

1Jo>:e~

GE'N EOR

A

L

1 S–

S I ME .

AR CHISTNAGOGUS ,

f.

m.

(HifI. a'le.)

chef

de la fynagogue; e'éroir un ¡jtre d'oflice ehez les. Juifs.

O rdinairemcne ji

y

avoit plufieurs notables qUI préli–

doiem aUN fy!lagogues

&

aux alTemblées qui s'y tenoi–

cm .. Leur nombre n'étoit pas 6xé ni égal

dan~

toures

les vllles, celn dépeodoit de la glandeur des

heu~ ,

&

du plus ou du moios grand nombre de gens qUI ve–

Doiem al1X fynagogues.

11

Yavoit relle

fynagog~e

Ol!

~oi­

xame-dix aneiens préridoient; d'autres en avol";nt dll',

d'autres neuf, d'autres feulemene quatre ou ctnq, ou

meme un feul chef ou

archiJynagogu,.

On leur doo-

Eeee

De