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Alte

Le rerme

d'architdl""

re~oil

encore pluÍleur. ligni–

fications, felon la maniere dOn! on le mer en ufage,

c'elt-a-dire qu'on appellc

architdlllre en perJpdlive

cel–

le dOn! les parries

10m

de dífféremes proportiollS

&.

di–

m inuées

ii

rairon de lems dillanees pour en faire paroI–

(re I'ordonnance en général plus grande ou plus

~Ioi­

gnée qu'elle ne

l'dl

rc!ellement, lel qu'on voir exéeu–

té le fameux efealier

BU

Vatican; bati fous le pontificat

d' Alexandrc V

[1.

fur les delTcins du cavalier Bernin .

On

appell~

architeétur. feintc

celle qui a pour objet de

rcpr¿fenter tous les p!ans ,

r.~il!ies

&.

reliefs d'une

arehi–

tea/lre

r6elle par le feul facours du coloris, tel qu'on

en voir dans quelques fronrifpices de l'ltalie,

&.

aux

douze pavillQns du eMteau de Marly; ou bien eelle

qui cOlleernc les décorations des théatres ou des ares de

triomphc peintes [ur toile ou

fin

bois , géométralement

ou en pcrlpeé\:ive,

a

I'oecanon des entrées ou feres pu–

bliques, ou bien pour les pompes funebres, feux d'arti–

fice,

&c.

(P)

l\

R.

C B I-THRE'S OR r E R, fub. m.

(Hifl. mod.)

ou

¡¡rand thrlJorier de

/'

Empir.,

dígniré dont elt revé–

tu I <Íleaeur Palatin. Cetre digniré fut crUe avec le hui–

deme éleaorat en faveur du Prínce Palatin du Rhin:

mais Fr6derie V. ayant éré dépolTédé de fon éleao–

tat par l'empereur Ferdinand

11.

apres la bataille de Pra–

gue,

r.~

charge fur donllée

iI

I'éleaeur de Baviere : mais

elle

a I!ré rendue

iI

la maifon Palatine lorfqu'elle elt

rentróe en poífeflioll d'u!>e partie de fes érats par le trni–

té de Weflphalle. Au commencement de ce lieele, I'em–

pereur jofeph ayant mis I'élcaeur de Baviere au ban de

¡'Empire, le priva de fon

~kaorar

&.

de fa charge de

grand-maftre d'hÓtel, qu'il donna

a

I'éleaeur Paladn,

rev~ric

de celle de grand thréforier l'éleaeur d'HanQ–

vrc, qu! fonde d'ailleurs fon droit

a

cette eharge fur

2.

e· qu'n d\!fcend

d~

Fréderic V. Mais la maifon de

.l;!aviere ayanr ¿té rétablie dans fes érars

&

dans fes

droirs , le Palado comefle

a

I'éleaeur d'Hanovre le ti–

tre de

g~and

thrlfori,r

1

d'amane plus que celui-ci ne le

clem qu'en vertu d'une difpolition particuliere de I'em–

percur jofcph, qui n'efl point

contirm~e

par la décilion

du corps germanique. Quoi qu'il en foir de ces droirs , u–

ne des principales fonaions de

I'archi-thrlforierde

l'Em–

pire, le jour du couronnemenr de I'empereur, elt ' de

montel'

a

cheval

&.

de répandre des pieces d'or

&.

d'ar–

gem au peuple dans la place publique. HeilT.

h;ft.

de

1'4mpire . ( G)

*

A

R C l-ll

'r

r

S,

(Myth.)

on adoroit Venus au

l~on~

l:iban [OUi ce nom; elle y étoit repréfeneée dans

¡ am,aIon que lui caufe la nouvelle de la blclTure d'A–

donis, la rete appuyée fur la main gauche,

&.

cou verte

d'un

voil~ ,

de delTous lequel on croyoir voir couler

fes larmes .

A R C BIT

R

A V

E,

fub . f. (

Ifrchiteétllre.)

du

grec

4pX,"',

p"¡,,

cip.pl,

&.

du latin

trabI,

une poutre ;

on le nomme aum

épi/fyle,

du lario

epiftyli"m,

faie du

grec

¡,...i,

frtr,

&

~J>-oc, colonn~.

Saus ce

nOIll 011

en–

tend la principal e poutre ou poirrail qui porre horifoma–

lem'em fur des colonnes ,

&.

qui fait une des u'ois partÍes

d'un entablemenr.

Voyez

E

N TAn L E M E N T.

Comme

les anciens donl1oient péu d'efpace

a

leur entre-colonne,

leur

architrav e

étoir d' une feule piece qu'ils nommoienr

fommier,

N os architeaei modernes, qui om mis en u–

fage les colonnes accoupl¿es, om donoé plus d'efpace

iI

leurs grands emre-colonnemens,

&.

om fait leur

"rchi–

tra.'.

áe plufieurs claveaux, tels qu'on le remarque aux

grand

&.

petir entre-colonnement du périflyle du Louvre

au Val-de·graee, aux Invalides,

&c.

'

Les

ar'ch;trllvCI

fom ornées de moulures nommées

plateI-bo.ndeJ,

paree qu'elles

001

peu de faillie les unes

fur les .autres. Ces

plat~s-bande~

doivent . erre en plus

ou m?1I1s gra!,de quantlré, felon que ces

architravCI

apparuennenr a des ordres ruflique folide moyen ou

délicar.

Voyo:.

OR

D

RE .

'

,

11

efl des

arch,travCI

mutllées , e'efl-a-dire dom les

moulures fom arafées ou rcrranehées pour recevoir une

¡n[cription, tel qu'on le remarque au périltyle de la

Sorbonne du eÓré de la cour. C!!ue lieence efl vicieu–

fe, ces inferiptions pouvant

~tre

mifes dans la frife

qui doit touJours

~tre

liee .

V oye:(.

F

R I S E.

'

II

elt auífi des

architraveI

qu'on nomme

coupla,

paree qu'elles font interrQmpues dans I'e[pace de qnel-

tk

enfin

{i

l'harmonie

I

Se.

la bienreance

.'y

rencontrent.

Apr~s

il

falle entrer

d~n.

le dl!tail

Jes

panie•.

&

voir

fi

le. orore.

(ont

regulitrs.

l5c.

<}ne les moindre.

ornemCDS

n'échappent pas fan. a.

ARe

qu'elltre·pilafire

(vo)'e%;

PI L A S T R .[ ),

a6n de lailTer

monter les eroifées jufque dans la frife, tel qu'on peut

le!

remarquer

a

la

fa~adc

des Tuilleries, dans les alles

qui [ont d<icorées de pilaltrcs d'ordre eompolire. Mais

certe pratique ell tour-l-fair contraire au principe de la

bonne Architeaure,

&.

ne doit

~rre

fuivie par aucun

arehireae, malgr6 le oombre prodigieux d'exemples qu'oll

remarque de certe licenee dans la pI upart de nos édi-

tices.

(P)

.

A

R C HIT R A V E,

f. f.

Ipiftyle;

c'efl

e/1 Marine ,

une piece de bois mire fur des eolonncs' au lieu d'ar–

cades , qui elt la premiere

&.

la principale,

&.

qui fou–

rient les autrcs. Au-delTous de la plus balTe fr ife de

l'arealTe qui fere de bafe aux termes,

iI

Y

a un

archi–

trave

qui, dans un nitreau de

134

piés de longueur de

l'étrave

a

I'étambord, doit avoir deux piés de lugeur

&.

quatre pouces

&

demi d'épailTeur .

Voyez

flUX

figureI ,

Mari"e,

PI.

V.

fig .

1.

l'

architrave

marqué.

G. G.

(2)

A R CH I V

E

S, f. f. (

Hift . mod. )

fe dir d'anciens

lirres ou chartres qui contiennem les droits, préreotions,

priviléges

&

prérogarives d'une maifon, d'une ville, d'uo

royaume: il [c die :lUfli d'un !ieu oi'! I'on garde ces ci–

rres ou chartres . Ce mor vient du latin

arca,

cotlre,

ou du grec

':JX~i",

dont Suidas fe fert pour tignitier

la meme chol<:: on Irouve dans quel<¡ues aureurs larins

archar;1Im.

On dir les

archivtI

d'un collége, d'un mo–

naflerc. L es

archiva

des Romains étoiem coo[crvées

dans le temple de Sarurne,

&.

eelles de Fraoce le fom

dans la chambre des compres. Dans le Code on rrou–

ve

qu'arc¡'ivllm public"m vel armarillm ,

étoit' le lieu

/lbi aila

é:i

libr(' exponebantur .

Codo

de fid. inflrum.

""th.

ad

h,rc XXX.'l"d!jI.

f.

(H)

• ARCHIV rOLE,

f.

f.

(Luth.

&

Mu./ir¡.)

cfpeee de c1avccin qui n'ell prefque d'aucun ufage, au–

quel on a adapté un jeu de vielle qu'on aceorde avec

le clavecin,

&

qu'on faic aller par le moyeo d'une

roue

&

d'une manivellc.

A R C

H

I

V

r S TE, f. m. garde des archives.

Voy.

ARCHIVES .

ARCHIVOLEUR,f.m.

(Hi/f. llnc.)

chefou

capitaine de filous. Si I'on en croie. D iodore de Sici–

le, les voleurs égypriens obfervoiem cette coílrume: il¡

fe fai[oient infcrire par le chef de leur bance, e11 pro–

mertant de lui apporter fur le ehamp

&.

avec la plu¡

exaae fidiliré ce qu'ils auroient dérobé, afin que qui–

conque auroir perdu quelque chofe, put en écrire

a

ce

capiraioe, en lui

m~rquant

le tieu, I'heure

&

le Jour

auquel il avoir perdu ce qu'il cherchoir, qui lui étoit

reLtitué

iI

condirion d'abandonner au voleur, pour

[a

peine, la quatrieme panie de la chofe qu'on redeman–

doir.

(G)

A R C H 1V O LTE, f. m. du latÍn

arcUI volHttu.

arc conrouané. SOtlS ce nom I'on eorend le bandeau

ou chambranle

(voyez

C

H A M B R A N LE)

qui regne

autour d'une arcade plein ciorre,

&.

qui vieor fe rermi–

ner fUf les impotles.

Voyez

1

M P

o

S TE .

Les mou–

lures de ces

archivo/eu

imirent eelles des

~rehirraves.

&.

doivent I!tre ornées

a

raifoll de la richclTe ou de la

limplicité des ordres . On appelle

arch,volte retour"l,

celui qui retourne horifomalemeor fur I'impofle, com–

me au chareau de Clagny,

&

a

celui de Val proche

Saior-Germain-en-Laye; mais ceue maniere el1 peGn–

te,

&.

ne doir convenir que d:lns une ordonnance d'ar–

chitetlure ruflique . On appelle

archivolte rtljlÍt¡tu,

ce–

lui dont les moulmes fom fort limpIes,

&.

fOnt inter–

rompues par des bolTages unis ou vermiculés.

Voyez.

BOSSAGF.

• A R C H O,

(1.

E

s)

Glograph.

trois petites tlcs

de~

l'Arehipel , au fud fud-elt de Patmos ,

&.

au fud fud-ouelt

de Samos.

ARCHONTES,

f.

m. pI.

(Hift. Ime.)

magi–

ltrats, préteurs ou gouverneurs de I'ancienne Arhenes .

Ce nom vient du grec

4(/(..

r,

au pluricr

ct~x.''TH',

com–

mmJdllnJ

ou

pr;»ccI.

lIs étoient au nombre de neuf,

dont le premier éroir

I'archo"te,

_qui donooir fon nom

a

]'année de fon adminillrarion; le fecond. fe nommoit

le ro;;

le troilieme,

le polemar,!"e

ou générali flime.

avec

{jx

tbefmothetu.

Ces magiflrars élils par le [cru–

tio des feves , étoiem obligés de faire preuve deva11t

leur tribu, comme ils étoient iífus du cÓré paternel

&

ma-

voir

rCill

quelque coup

d\~il .

11 di"

bon d'en

merurer qnetquel ..

un..

Be

principalemc:nt

le.

e:r~de.s

proportion. .

V".1trJ

/.

pr/I.,e

ti.

M. d'

.A~;ler .

(P)