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ARe

raifons appreuvtes dans le concile

pr~vineiat .

Il joüit

eUCOre de plulleurs autres prérogatives done on peut

voir les fóndemens

&

les preuves dans le P . Thomaf–

fin.

Diráplin,

d~

I'Egli(. , liv. l . parto l . (G)

ARCHIAOO LYTE, Cm.

(Hifl. uc/If.)

nom

d'une dignité qui étoit au-delTus de

l'aeolyt.

dans les

églifes cathédrales, lefquelles étoient divifées en quatre

ordres ¡de ch3noibes ; favoir les prctres, les diacres, les

foüdiacres,

&

les acolytes: ils avoient chacun leur

chefs,

&

celui de ces derniers s'appelloit

archiacolvt.:

ils n'affifloient poim 3U

ch~ur,

ils n'avoienr poiní de

voix 3U chapirre, non J'lus que les acolytes . Cene di–

gnité efl préfenremenr éteinte. Du Cange,

Glo.!!arium

latinitatÍ! . (G)

,

ARCHICAMERIER

ou

ARCHICHAM–

BE

L L

4\

N,

e

m .

(Hifl. mod.)

officier de l'empire

d'Allemagne, qui n'a pas les

mem~s

fonétions que le

grand-chambellan en France,

&

dont la dignité n'efl,

a

proprement parler, qu'un titre d'honneur.

L'éleéteur de Brandebourg efl

arehi-chambdlan

de

l'empire, comme il efl porté

p~r

la bulle d'or,

&

en

cene qualité il porte le fceptre devanr l'empercur

&

marche

a'

la gauche de l'éleéteur de Saxe . Dans le fe–

fiin qui fuit l'éleétlbn de l'empereur,

il

ea

a

ctieval

comme les autres éleéteurs , porte un baffin

&

une ai–

guiere d'argent avec une ferviette fur 'le bras, pour don–

ner

a

laver

i

ce prince: ce n'efl guere qu'en cene oc–

callon qu'il exerce les fonetions de fa charge ,

&

me–

me

il

peut etre fuppléé par un vice-gérent , qui

ca

le

prince d'Hoenzollern, auffi de la maifon de Brande-

bourg. HeilT.

Hifl. d. I'Emp.

..,

ARCHICHANCEL1ER,

f.

m.

(Hifl. mod, )

grand chanedier;

c'étoit anciennemem le chef des no–

taires, c'efl-a·dire des fecrétaires d'état.

V oyn

C

H A N–

CELIER .

On rrouve cet office établi en france fous les rois

de la premiere

&

de la feconde race,

o

&

enfuite fous

les empereurs. Comme ils avoient trois différens gou–

vernemens ; favoir l'Allemagne , [,lralie,

&

le royau–

me d' ArIes, ils avoient trois

archichan..li.,J

;

ce qui

fublllle encore en Allemagne; l'archeveque de Mayen–

ce cfl

archich"n..liu

d' Allemagne, celui de Cologne

l'efl d'!tllie,

&

eelui de Treves a le ritre d'

archichan–

u'i~r

d' ArIes .

Berll. de Mallincrot, dans fon traité

d~

archican..l–

¡.riiJ Imp . romo

montre que ces trois archeveques fu–

rent

archichan..li'rJ

avam que d'(tre éleéleurs . On

trouve auffi 'dans l'hifloire des

archichanedi.rJ

de Bour–

~ogne ,

que ce titre fut donné par l'empereur Fréderic

1.

a

l'archev eque de Vienne .

Des trois éleéteurs

a"hicha"edierJ

de l'Empire,

ce–

lni de Treves

&

celui de Col ogne n'om aucune fon–

élion; l' éleéteur de M ayence [eul en fair les fonét ions

ce qui rend

[a

dignité

tres-c~n(jdérable;

car en

cett~

<jualité

il

efl le doyen perp¿tuel des éleéteurs

&

le garde

de la matricule de l'Empire .

11

a infpeélion fur le con–

feil aul ique, fur la chambre impériale de Spire ;

&

en

cas de vacance du liége

im~érial ,

le droit de convoquer

le, dietes d'éleélion , N on-feulement

il

a en fa polfef–

flon les archives de l'Empire , pour ce qui concerne

l'Allemagne, mais encore tous les diplomes , titres

&

papiers des affaires d'[talie .

II

a a la COllr impériale un

vice-chancelier qui garde ces archives,

&

en délihe des

expéditions. L'abbé de Fulde a auffi le titre

d'archi–

&hanuli.,

de I'impératrice, qui lui fut confirmé par

l'empereur Charles

IV.

en

1368.

Heilf.

hifl. d. l'Emp.

(G)

A R CH I CH

A

NT RE,

í'.

m .

(Hifl.

mi. )

prin–

cipal chantre ou le premier des chantres d'une églifc .

Cene dignité efl enCOre en ufªge dans quelques chapi–

tres .

Voy«:.

C

H A N T RE .

(H)

A R C HI CH A P E LA I

N

,Cm.

(Hifo . mod. eccl.)

Sous la feconde race des rois de France le ritre d'

aro

&hichapdaill

étoir confacré

a

fignifi er celui qui avoit la

condUlte de la chapelle du palais . Son autorité étoit

iort grande fur tour ce qui pouvoit COllcerner les affai–

res ecclé(jalj:iques .

11

étoir dans le coofeil comme le

rnédiateur entre le roi

&

les év&ques. Souveot jI déci·

doit les conteflarions,

&

ne rapportoit au roi qJlc les

plus confidérables.

~I

pacott auffi par les monumens de

ce tems-la , qu'on le nommoit

grand chap" ain,

[oU1°'–

rain chapelai"

,

quelquefois

Il

mplement

chapdain

&

gar–

de

ou

primici., du palaÍ! .

L es papes lui donnoient au ffi

quel quefoi~

,le titre

&

les

fonétiol1~

d'apocrifiaire .upres

de nos

rOIS.

Vaya.

A

p

O

e

R I

S

I A I RE .

Cene fonétion fut d'abord exercée par des abbés, par–

ticulierement par Fulrad abbé de

S.

Denys, fous le rc-

f

A Re

~

19

gne de Pepin,

&

enfuite par des évcqués,

L'arehiehtt–

pdain

étoit alors en m l'me tems alJez fouvcnt chance–

lier,

00,

comme on difoit alors,

notaire du roi .

Sous '

la troifi eme racc il n'efl plus fait

me~ tion

d'arc!Jlcha–

pdain,

mais de chapelain, de confelTeur , d'aum<'>nier ,

&

enfin degrand aumÓnier .

Voy«:.

G

R A N ()

A

u–

M

<'>

N I E R.

Thomaffin,

DiJcipli11. ccc/I! ¡ arl. IIl. lh '.

l . ch. Ijv.

&

part o IV. liv. l . ch. l.u1/1j.

ARCHJDAPIFER,

fub. m .

( Hifl.

mod.) grand

maltre d'hÓtel: c'efl

le

nom d'un des grands officiers

de l'Empire. L 'éleéteur de Ba"ierc ca revc:1U de cette

charge , qui lui 3 été contenée par

le~

éleéteurs Pala–

tins , ceux'ci prétendant qu'elle étoit annexée au Pala–

tinat; mais ils fe fonc défill és de cetre prétemion .

V oy:

P

A LA T I N,

JI f.1ut diflinguer cetro charge de celle

éI~

grand maltre d'hÓtel de la mairon de l'empercur , qUl

ca

la premiere de

f.'l

cour. Sou celui-ci fom les con–

trÓleurs, les thréforiers, les argcntier. , les o ffi ciers de

la bouche , les maltres

&

3ucres officiers de cuifine,

d'échan fonnerie, de fommellerie;, de panneterie , de frui–

terie, les pourvoyeurs ,

&

les marchands qui en dépen–

dem. H eilf.

hi(f. de l'Emp. ( G )

AR C HIDI A C O NAT,

f.

m .

(Hifl .

udlf. )

dignité d'archidiacre .

Voye.. ci-de.!!ouJ

A

R

c

H I D 1 A–

e

RE .

A R C H

I

D J A C O

N

E' , en la portion d'un diocc,

fe fujerte

i

la vifi te d'un

~ rchidiacrc .

A R C H l D I

A

C RE

f.

m .

(Hi(f. ",el,)

nom que

1'0n donnoir

anciennemcn~

au premier des

diacrc~ ,

ou

i

celui qui étoit leur chef. S . Auguflin attribue ce

titl,~

i

S. Etienne, parce que S . Luc le nommc le

pr~mur

del fepe diacru .

11

n'y avoit d'abord que les . dla

7

res

qui pulTenc etre élcvés

a

cette dignité

i

&

0

celUl qUl e!l

étoit rev ctu recevoit l'ordre de pretnfe,

11

ne pouvolt

plus exercer la fonétion d'

archidioere ;

mais

d~ns

la fui–

te on donna 3uffi ce titre

¡¡

des prt tres , comme on le

voir dans Hincmar, l'an

877.

, .

L'archidioer.,

dit

l'vl.

Fleury dans fon

[11[l,tlllson

011

D roi: culljia(fi'{lu, l ome l. p4rtie l . ch

~jx..

p.

1.6.8

&

f lliv .

étoir des les premiers tetns le prlOclpal m lm–

flre de l'éveque pOllr toutes les fonétions excérieures ,

particulierement pour l'adminillration du temporel : au–

dedans lnt:rne il avoit fo in de l'ordre

&

de la décen–

ce des o ffi ces divins . C'étoit lui qui

préfen~oit

les

el~rc~

a l'ordinarioll, comme il fait encore, qUl marquOlt

a

chacun Con rang

&

Ces fonétions, qui annonrroir au peu–

pIe les jours de jeune ou de fete ,

~ui pourvoy~ir ~.

l'or–

nement de l'églife

&

aux réparatlons, Il aVOlt llOten–

dance des oblations

&

des revenus de l'églifc , fi ce n'é–

toit dans cell es ou if y avoit des économes particuliers .

Il

faifoit diaribuer aux elercs ce qui éroit réglé pour

leur fublillance,

&

avoit tOuce la direétion des pauvres,

avant qu'il

V

cut des hÓpitaux .

11

étoit le

c:enreu~

de

tout le bas elergé

&

de tOut le. peupl e '. velllam a. la

correétion dcs mecurs .

11

.devolt prével1lr ou appalfer

les Querelles , aven ir l'éveque des defordres ,

&

~tre

commc le promoteur pour en pourfuivre la répararion :

auffi l'appelloir-on

la m,ún

&

1'11';¡

de

¡'Iviqu. '>

C es

pouvoirs, continue M. Fleury , attachés aux chofes fen–

libles

& :\

ce qui peur intérelTer les hommes, mirent

biento t

l'areb¡dine,"

au-delTus des prctres , qui n'avoient

que des fOllétions purement fpiriruel les , j ulque-la qu'i!s

en vinrent

á

méprifer les prc:tres ; vanÍlé COntre laquel–

le S. J ér<'>me s'éleva viyement.

L'orchidiaer.

n'avoit

toutefois aucune jurifdiétio n fur eux ¡uiqu'au v te ¡¡ecle;

mais enfín il leur fut fupérieur,

&

meme aux archipré.–

tres: ainll il devint

la

premiere perfonne apres l'éve4ue,

exerrrant fa ]urifdiétion

&

faifam fes vi(jtes, foir com–

me déléguée, foit

a

caufe de fon abfen ce, ou pendant

la vacance du liége. Ces commiffi ons devinrem enfín

fi

fréquemes , qu'eíles tournerem en droit commun; en–

[orte qu'apres l'an

1000

les

arehidiaern

furent regar–

dés comme juges ordinaires, ayam jurifdiétion de leur

chef, avec pouvoir de déléguer eux-mémes d'autres ju–

ges.

II

ea vrai que leur jurifdiétion élOit plul ou moins

étendue, [elon les différentes courumes des églifes ,

&

fel on que les uns avoient plus empiété que les autres ;

elle étoit auffi bornée par leur territoire, qui n'étoir

qu'une partie du diocefe: car depuis qu'ils devinrem fi

puilTans, on les multiplin, fur-tout en Allemagne ,

&

dans les autres pays ou les diocefcs

[on ~ d'un~ éten~ue

exceffive; celui qui demeura dalls la v¡[le 'pnt le urre

de

grand arehidiacre.

D es le

I X·

fiecle

11

fe trouve

des

arehidi,1erCJ

pretres

&

toutefOfs il y en

a

eu

200

ans apres qui n'éroiem pas meme diacres ; tant/l'ordre

éroit des-lofs peu conlldéré en comparaifon de l'o f6ce .

On les a obligés

a

etre au moills diacres ,;

&

ceux qui

Gnt