ARe
it ne feroir que Cuivre le conCeil
d'Hippoer~te,
qui dit :
melita eji ..nupJ adhibae remedium, 'f"lzm n"IIum.
On PCut regarder
l'arealJe-cor"lIin
comme
lul
des plus
grallds fondans des humeurs froides ou v€roliques, qui
fone des tumeurs ou des ulceres cancereux.
11
produit
autli de bons effets dans cert3ines hydropifies
&
dans
de vieilles maladies de la peau , comme Cont certaioes
dartres.
L 'arcane-eorallin
efl un bon remede pour les vieilles
véroles done le dépót efl dans les parties Colides du
corps, comme dans les os .
11
ne
r~uffit
pas fi bien
pour les véroles qui ne Cont Íentibles que dans les hu–
meurs , Cur-tout fi elles Com nouvelles ; pour cclles-Ia
le mercure crud pris eo friaion ou autrement, vaut
m ieux.
On fait prendre
l'
areane
-
corallin
ou comme éva–
c~am,
ou comme purifiant. LorCqu'on
le
dOllne comme
evacllant, on le fait prendre a la doCe de trois grains ;
aUl"
perConnes délicates on n'en donne qu'un graia,
&
lIUX
pertonnes robufles on en fait prendre juCqu'a ciLlq;
&
m eme dans des cas extraordinaires , juCqu" fi x graios
tout-d'ull-coup; il purge par bas,
&
quelquefois par le
vomiiTemem .
L orCqu'on veut fondre les humeurs
&
les purifier,
00 en fait prendre matin
&
Coir uoe priCe d'un demi–
grain ou d'un grain .
Pour pmifier
&
vuider en meme tems les humeurs,
M . Malouin en fait prendre trois priCes le matin a une
heure de diflance I'une de I'autre , d'un demi-grain ou
d'un grain chaque priCe .
. On prend une taiTe d'eau tiede ou -de tiCsnne une
demi-heurc apres chaque priCe,
&
un bouillon une heu-
re apres la derniere priCe.
•
On peut auffi
Ce
Cervir ext€rieurement de
I'arenne-eo–
rallin :
on I'allie avec de la pommade ou avec du c€–
rat de Galien, pour en froter de vieilles dartres apres
avoir
purg~
CuffiCamment .
A R e
A N
E DE
T A
R
T
RE,
( Chim. med.)
c'efl u–
ne
r;mie~e
Caline compoCée
d~
I'acide. du vinaigre
&
de I alkall du tartre. Elle Ce falt 10rCqu on précipite le
foufre doré d'antimoine avec le vinaigre; on Cait €va–
porer
la
liqueur ou s'efl faite cetre pr€cipitation
&
on
en tire l'
arcane de tartre,
qui efl une efpece
d~
terre
ou de tame folié .
(M)
*
A R e
A N
E,
(Glogr. ane.
&
mod.)
petite ville de
la Turquie Afiatique dans la N atolie propre, fm la
c6¡e de la mer N oire, entre la ville de Sériape ou
S inape,
&
le cap PiCello . Quelques géographes pré–
tendent que c'efl l'
Abo1l,triehoJ
des :mciens.
Voyez
CR
A
l E.
• A
R
C A N E'E,
r.
f. nom qu'on donne , une cra;e
rouge minérale, qui Cert dans plu lieurs profeffions
ii
tracer des [ignes fur le bois, la pierre,
&e.
• A
R
C A NI,
(Glogr. ane.
&
mod.)
ville de Min–
grelie,
a
I'embouchure de la riviere du meme 110m. On
croit que c'efl I'ancienne
Apfartt"', Apfana, Apfarrm ,
&c.
de la Colchide .
ARCANUM DUPLIC ATUM, (Chimie
,..aed.
)
comme qui diroir
double-arcane ,
c'ell-a-dire un
remede feeret compoCé de deux, fa voir de I'aeide
vi–
triolique
&
de la baile alkaline du nitre; ce qui fait
un
Cel
moyen qu'on nomme
[el
de
d1<Ob,u . V.
S
E L
DE
Duonus.
(M)
A1\..C.ANVM
JOVI$,
( Chimie med.)
efl unamal–
game fait de parties éga les d'étaio
&
de mercure pul–
vériCé
&
dig€ré ,vec do bon eCprit-de- nitre. Apres en
avoir tiré de l'eCprit dans ulle retorte, on laiae Cécher
la maiTe;
&
I'ayant pulv€riCée de nouveau , on la di–
gere: avec. de . l'eCprit-de-vin , juCqu'a ce que la poudre
dCVleDne mfiplde.
(M)
• Cet
nreane
efl fon vanté dans la "harmacopée de
Bath : on le dODne la eomme un
pui1T.~nt
Cudorifique,
&
I:on, fixe
~a
dore entre trois grains
&
huit grains .
M als
1
ur.1ge II1réneur de toutes les préparations d'étain
efl dangereux.
,. A
R
C A S, (
G~og.
tlne.
&
mod.)
petit bourg
d ECpagne dans la Caflllle : c'ell l'
Areabriea
d~s
an–
ciens .
A
R
C A S S E, f. f.
ter"'e de Mnrine
par lequel
00 .en tend .t0ute la
parti~
extérieure de
la '
poupe d'un
navlre, qUI dans les vallfeaux de guerre
efl
alfez or–
n€e.
11
faut que toutes les pieces qui compOrent
l'
ar–
caffe
,
Coient bien liées les unes avec les autres pour
s'opporer aux coups de mer qui quelquefois
enf~nceut
cetre
areaffe.
Sa haureur efl déterminée par I'étambord
&
te tré–
~Ot,
&
fa
largeur par la IiiTe de hourdi ou grande
ARe
barre d'
aYCII.fJe. V oyez
E
T A M D
o
~
D,
T
R E' P
o
T,
LI
S S E DE H
o
U
RDI.
l/oye:::. attx fig"'·eJ d. la 111,,–
rine,
PI.
f/.
figure
r .
qui repréfente
l'ar&lliJt
ou la pou–
pe d'ul1 vaiOeau, avec les noms des prlOdpales pieces
qui la compoCent .
A R e
A
s
S E,
f. f.
tI1
Marine,
efl auffi te corps de
la poulie 9.,ui renferme te roüer .
( 2 )
• A R C E', (
Glog.
fine.)
ville de Phénieie; e'dl
la meme que Cér.1rée de Philippe.
*
A R C
E'E,
(Glog.) Voyez
PE T
R
A.
A R C E A
U,
C.
D1.
en
Arehitdlu",
efl la eour–
bure du cintre parfait d'une voilte, d'une eroiC€e ou d'u–
ne porte; laquelle courbure nc comprend qu'une partie
du demi-cerde, un quart de cerde au plus,
&
uu-def–
fous.
Voy.
C ROl
S E' E D.O M B E
'E
&
V
o t1
T E
D
o
M
n
E'E.
On appclle auffi de ce nom des ornemeos de feul–
pture en maniere de treAe.
(P)
A
R
e
E hU ,
f"'· les ri'/JiereJ,
c'ell la vot1te ou la pe–
tire arche d'lln ponceau.
A
R e
E A U,
en
Chirurg..ie ,
demi-caiiTe de tambour
done on fait un logemeor a
la
jambe ou au pié dans les
fmaures ou autres maladies , afin que le membre foit
ii
I'abri de la pcCanteur du drap
&
dcs e0uvertures du
lit .
Voyez
PI.X.
de Chirllrgie,fig.z.
A R C H
A
N G
E,
f. m.
('I'hIol.)
Cubllanee ¡ntel–
leauell" ou ange du feeond ordre de la hiérarchie cé–
leCte.
Voyez
A
N G E
&
H l
E'R A R
e H l E. On appelle
ces eCprits
srchanges,
paree qu'ils COn!
au~deiTu
de an–
ges du dernicr OIdre; du gree ..,•• ' ,
pri,J&ipauté,
&
d'
.;'JoJo"'"
ange .
Sainr M ichet en conhdéré eomme le
prince des anges,
&
011 ¡'appelle ordinairement
I'arehan–
ge
S. Michel.
( G)
*
ARCHANGE L,
( Glog.)
ville de
la
Rllffie
fcptcntrionale, capital
e
de la provinee de D owilla, Cur
la D owina.
L ong.
n .
20.
lae.
H.
26.
L e eommeree
d'Arehangel
eomprend cetui d'une par–
tic de
la
MoCcovie. L es Anglois
&
tes H ollandois s'en
CODt preCqu'entierement empar€s . Cependam les Fran–
~ois ,
les Su€dois, les D anois ,
&
ceux de H ambourg
&
de Breme, ont des correCpondans
a
Arehangel.
L a foire s'ouvre le
20
Amit
&
dore dix Jours; mais
le commerce peut eommencer une quinzaine pI titÓt.
11
fe fait ou en échange,
&
e'efl le plus ordinaire, ou par–
tie en échange
&
partie au comptaD!, ou tOut au com–
ptam.
IJ
faut y envoyer de France les vins de Bordeaux
&
d'Anjou; des tOiles, des futaines, des draps, des lai–
nages, des rubans , des chapeaux, quelques riches étof–
fes, des bagues, des bijoux, des uflen(jles de ménage,
des outils d'artiCaDs, du papier, des épices,
&e.
on en
tire des pelleterics, des cuirs, des cires, des martes,
&~.
A
R
CHE,
en
Arehieea"re ,
efl l'eCpace qui efl en–
tre les dcnx piles d'un ponr,
&
fermé par le haut d'une
pareie de cercle. On appelle
maíerefJe arche
celle qul
ell au milieu d'un poor, parce qu'elle efl plus large
&
plus haute que les autres pour la facilité de la naviga–
tiou,
&
auffi pour élever le milieu du POnt ,
&
for–
mer une pente • chaque bout pour I'éeoulement des
eaux de pluie fiIr le pavé . Les
"reheJ
re¡;oivem dif–
férenres expreffions , par rapport
ii
la
forme du cercle
ou de l'arc qni les ferme par le haut.
Voyez
A Re.
Arche d'aiJemblage ,
en un eintre de charpente bom–
b€
&
tracé d'une portion de cerele pour faIre un pont
d'une Cenle
arebe,
comme il s'en voi!" dans
Palladio,
&
comme il avoit été propoC€ d'en faire un a Seve ' pres
Paris, par M. Perault.
l/o)'",.
M.
Blonde!,
eOltrJ d'Ar–
ehieeattre, pnre. V. li'/J.
1.
&c.
(P)
A
Re
H
E E X T R A D
o
S
E'E,
efl celle dont les vouC–
Coirs
COIl!
égaux en longueur, paralleles
a
leurs doüel–
les,
&
qui ne font aucune liaiCon ener'eux , ni avec 10$
amCes des reios.
V.yez celle de N oere-Dame .
A
R
e
HE, f. f.
en
Marine,
c'efl la bOlte de menui–
ferie qui couvre ta pompe, pour qu'elle nc Coit point
endommagée . On
Ce
fert anffi pour le meme effet des
cordes dont
la
pompe ell Curliée .
(Z)
A
R
e
HE,
f. f.
en Verrerie,
c'ell une partic du fon r.
11 Y
en a (jx, quatre grandes
&
deux perites; elles Cout
faires de brique,
&
formem I'extérieur du four,
i
I'in–
térieur duquel elles eommuniquent chaeune par une lu–
nette d'environ un pié de diamerre. C'efl dahs ces
nr–
ches
que I'on met recuire les matieres propres • faire
le verre, avant que de les mettre dans les POts; elles
fervent auffi
i\
amemper les pOlS, avant que de pafier
pour la premiere fois dans I'inrérieur du four . L es
ar–
chef
font échauff€es par la ehaleur du four qui s'y por–
te par les lunettes.
I/oyez
F
Q
U R,
L
u
N
¡¡
T T E S ,
&
ATTREMPER.
AR-