5
10
ARe
~ .
aú -delfus on éleve une corniche
Cl)U
bande plate
de 'dcux ou trois 1'i':s de haut, taillée en chanfeain,
&
échappée de la memo charmille, avec des boules ou
Aigrenes formées en forme de vaCes Cur chaque tre–
meau; s'il
y
a quelque corps Caillant, tel qu!un
Cacle,
un c1aveau, ce ne doit citre au plus que de deux ou
trois pouces .
.
11
efl: nécelfaire de tondre quatre fois !'année ces Cor–
tes de palilfades, pour leur conCerver plus enaement la
forme contraime OU on les tient.
(K )
A
R
e
A D E,
c'ell,
dllnJ la Manufaé!Jtru d. Soierie,
ene ticelle de la longueur de cinq piés
pli~e
en deux,
boudée par le haut, ou du moins arretée par un nreud
en boucle; c'ell dans ceue boucle qu'otl palIe la cor–
ee de rame ; quant aux deux bouts, ils fe rendent daos
des planches percées qu'ils traverCem,
&
Cervent
3
tenir
Jes mailles de corps qui Icur Cont anachées; c'ell par
le moyen de
I'ar&ad.
que le delfein ell répété dalls I'é–
toffe ; elle
Ce
palfe de deux favons, a
point.
&
a
ail.
ou
a
cbemin.
L'
""ade
fe paOe
3
poime pour les def–
feins
a
fymmétric
&
a deux parties éQalement (embla.
bies , placées I'une
a
droite
&
I'autre agauche; elle ell
a
aile ou
a
chemin, lorfque le delfein ne peut Ce par–
tager en deux parties égales
&
Cymmétriques Cur Ca lon–
gueur.
11
faut obferver que dans les delfeins !jui de'
rnandem des
arc"deJ
,
pointe, I'extrémité d'une tleur
fe pouvant trouver compofée d'une Ceule corde qui ti–
reroit les deux mailles jointes enfemble, elle formeroit
un quarré ou une découpure trop large, praportionnel–
lemem aux autres mailles qui fom féparées ,
&
qui
eontiennent neuf
a
dix tils chacune. Pour éviter ce
petit inconvénient, on a la précaution de ne mcltre dans
chacune des deux mailles qui Ce joignent
a
la pointe,
que la moitié des
ti
Is dom les amres Cont compofées,
atin que le volume des deux ne faire que celui d'unc;
~e
qui s'appelle en terme de I'art,
<orrompre
le
courfe.
V oyez
V
E L
°
U R S
e
1
s
E LE' .
A
R CAD
E,
en
P
a./Jementerie,
ell un morceau de
fer
plat, haut de trqis a quatre lignes, allant en au–
gmentant depuis les exrrémités jufqu'au centre, ou il a
a
peu-pres le tiers de largeur de plus ,
&
ou
iI
efl: per–
cé de trois trous ronds qui donnent pa[f.1ge aux guipu–
fes qui Cervenr
a
la Iivrée du roi
&
autres qui portent
comme celle-ci de pareilles guipures; les deux extrl!–
rnités 10m terminées en rond pour Cervir
a
l'uCage que
1'on expliquera en fon lieu; ce morceau de fer ell en–
core arrondi en demi-cerck Cur le dedans,
&
au centre
de cet arrondilfement ell attachée une autre petite pie–
ce de fee d'égale hauteur que le centre: cette piece eCl
percée en
Con
milieu d'un feul trou dont on dira l'uCa–
ge; les eHrémités terminées en eODd pOr/ent elles-me':–
mes
deu~
petites éminences de fer riv6es fur leurs fa–
ces ; ces éminences rondcs lervent
a
entrer dans les
d~ux
trous du canon
a
grands bords ,
&
en élargilfam un
peu la J ite
arcad.,
qui obéit alfez pour cet effet . Ce
canon ell percé dans touce fa longueur d'un tTOU eond,
taot pour etre propre
a
etre mIs dans
la
broche du
roüet, que pour
~tre
chargé des trois bríns de guipure
dom on le remplit; ce trOu fert encore
a
receVOlr dans
fes deul extrémités les petites éminences dOn! on a auffi
parlé. Ces trois brins palfent tous d'abord dans le Ceul
trou de la
p~tile
piece, enCuite chacun d'euI paile dans
chacun des trois tron¡ du devant . Voici
ii
préCent la
maniere de
char~er
le canon appellé .¡
gra>JdJ bordJ;
ce canon étant
a
la broche du roüet
:i
faiee de l¡¡ tra–
me,
iI
faut tenir les trois brins de guipure les uns •
cÓté des autres entre le pouce
&
le doigt
index
de
1<1
main gauche , pendam que la droite fait tourner le roüet;
on conduit ainfi égalemen! cette guipure le long de ce
canon le plus uniment qu'il efl: polTible pDur éviter les
Uches qui Duiroicnt
a
I'emploi; voici
i
préCenr fon uCa–
ge;
cette
arcad.
fert comme la navette
i
introduire
ce qu'elle contient a-travers la levée de la chalne ,
&
Y
arreter par ce moyen les guipures qui
formen~
diffé–
rens emrelacemens, qui comme il a été dit en com–
men~ant,
orneut la livrée du roi
&
autres; il fam tod–
jours deu!
arcad"
dom I'une fait la
r~tition
de l'au–
tre, mais chacune de fon c6té .
A
R
e
A
DE,
e"
P
a./Jementerie,
ea encore une efpe–
ce d'anneau de gros til d'archal , qu'on a a!taché al¡
milieu
&
fur I'épailfeur du retour, en failam entrer fes
deux bouts d¡¡ns le
b~ton
du retour .
V oye>:.
RE
T
o
U R .
A
R
e
A
DE,
en Serrflrerie,
efl: dans les balcons ou
rampes d'efcalier, la partie qui forme un fer
a
cheval,
&
qui fait donner
a
ces rampes
&
ba1cons le nom de
r ampn
~n
a" cllde
ou
ba/conJ en arcade.
A R CA D E S
(.lh ad¿í/Zin
¿lJ' )
1:
m.
Voyez
A
R~
<;AP I ¡':NS .
'ARe
" A R
e
ADI A
(L')
OH
A R
e
A
DIE,
( G/og.)
ville de la Morée proche le golfe de
m~me
oom ,
dans la province de Belvedere .
LO/1g.
39. 30.
lat. 37.
27·
/
.. A R CAD
1
E,
(Glo~.
aHe.
&
mod. )
province
du Péloponefe. qui avoit
1
Argolide ou pays d'Argos
au levaor, l'Ellde au ,;:ouchant, l'Achai"e propre
:lU
fl!–
ptentrion,
&
la Meffinie nu midi . Elle étoit divifée en
haute
&
ba./J. Aread;e.
1"out ce pays el! connu au–
jourd'hui Cous le nom de
'I'zaeonie ,
.. A
R
e
A DIE
ou
A
R
e
H A D I
I!,
vílle autrefois af–
fez renommée dans l'lle de Crete ou de Caodie, Le
golfe d' Arcadie ell le
C)'pariffilI fimlI
des anciens .
. .. ARCADIENS, r.m. plur.
(Hifl./itt/r. )
nom
d'une fociété de Cavans qui s'ell formée
a
R ome en
1690,
&
dont
l~
Imt ell la conlervation des Lettre.
&
la perfeaion de la Poéfie italienne. Le nom
d'Ar–
cadienr
leur vient de la forme de leur gouvernement.
&
de ce qu'cn emrant dans cette Académie, chacun
prend le nom d'un berger de l'ancienne Arcadie.
Il$
s'éliCent taus les quatre ans un préfidenr, qu'ils appel–
lent le
gardien,
&
ils lui donnem tous les ans douze
nouveaux alfelfeurs: c'ell ce tribunal qui décide de tou–
tes les aflilircs de la lociété . E)le eut pour
fondateur~
quatorze lavans, que la conformité de fentimens, de
gout
&
d'étude ralfcmbloit chez la reine Chrilline de
Suede, qu'ils fe nominerent pour protearice. Apres la
mort , leurs lois au nombre de dix, furem rédigées ell
1696..l. dans la bngue
&
le Clyle des douze rabies, par
M. uravina; on les voit expolées fur deux beaux mor–
ceaux de marbre dans le
Serbatojo ,
Call e qui fert d'ar.
chives
a
l'Académie ; elles Com accompagnées des por–
traits des Académiciens les plus célebres ,
3
la tete def–
quels on a mis le pape Clémenr
Xl.
avec fon nom
palloral,
Alno/1o Mdleo .
La fociété a pour armes une
tlUte couronnée de pin
&
de laurier; elle efl: conCa–
crée
a
J
efus-ChriCl nailTam;
&
Ces branches fe Cont ré.
pnndues 10US différens nom dans les principales villes
d'ltalie; eelles d' Aretio
&
de Macerata s'appellcnt
I~
Forzata;
celles de Bologne, de Venife
&
de Ferrare,
l'
Animor,,;
celle de Sienne, la
Phyfiea-er.ilie";
ceHe
de Pife,
l'Alfea
;
celle de Ravenne, dont taUS lel>
membres 10m ecc1éliartiques, la
C
"maMulenfiJ,
&
e.
Elles Ont chacune Icur
viu-gardien;
elles
s'al1embl~nt
fept fois par an, ou dans un bois, ou dans un jardlO,
ou dans une prairie, comme il cOllvient; les premieres
féances fe tinreut fur le mont Palado ; elles fe tiennent
aujourd'hui dans le jardin du prince Salviati. Dans les
fix premieres on fait la leaure
d~s
Arcad!""
de Ro–
me . Les
A"eadie/1neJ
de certe v!lIe fOllt bre leurs ou·
vrages par des
Areadi."J.
La leptieme eCl accordée
&
la leaure des
ArcadienJ
airociés étrangers . Tout
po~
flulant doit etre connu par fes talens,
&
avoir, com–
me dilent les
Arcadiem,
la nobleire de mérite ou
ce1~
le d'extracfrion,
&
vingt-quatre ans accomplis. Le ta–
lent de la Poéfie efl: le Ceul qui puilfe ouvrir la porte
de l'Académie
i\
une dame. On en
re~d,
ou par
I'ae–
elamation,
ou par
I'.nról.",ent,
ou par la
reprlfenta–
tion,
ou par la
[¡Irroga/ion,
ou par la
deflination;
I'ac–
clamation efl: la réunion des Cuffrages Cans aucune dé–
libération; elle eCl refeevée
:lUX
Cardinaux, aux Prin–
ces,
&
Ambalfadeurs; I'enrólement ell des dames
&
de étrangers a repréCen¡arion,
d~s
éleves de ces col–
léges ou Fon inllruit la noblelfe ; la furrogation, de
taut homme de Lettres ' qui remplace un AcadémiciclI
apres fa mort; la dellination, de quiconque a mérité
d'obtenir un nom
(freadien,
avec l'engagemeor folemnel
de I:Académie, de fu ccéder
a
la premiere place va–
cante . Les
Ifrcadiem
comptent par olympiades ; ils les
célebrent tous les quatre ans par des Jeux d'efprit . On
écrit ia vie des
Areadi.m.
Notre des Yvetaux auroit
bien été digne de cette lociété; il faiCoit pailablement
des vers; il s'était réduit dans les dernieres années de
la vie
¡¡
la conditioll de berger,
&
iI
~lourut
.au fOil
de la' mufette de Ca bergere. L'Académlc auron de la.
pein'e
ii
citcr quelque exemple d'une vie plus
areaJien~
ne
&
d'une tin plus pallorale .
Voyez
A
CAD E'M
lE.
A.
R CAL
U ,
(P
R
J
N
e
J
P A U T E' D' )
petit état
des Tartares Monguls, fur la riviere d'Hoamko, oa
commence la grande muraille de la Chine, Cous le 11:¡.e
degré de longitude
&
le 41e de latitude feptentrionale .
A
R
C A
N
E,
f
m.
(Chi",;•. )
On fe fert ordinai–
rement de ce mot pour défigner un remede fecret, un
remede dont la compofition n'efl: pas connue; ce qui
rcnd ce remede myllérieux
&
plus elllmable pour le
vulgaire, 0upour ceux qui pechent par I'éducation
o~
par ¡'efprit, On diroit
que
ces perfonnes veuleut
~lre
,
trom-