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ARe

re de quelqu'c!vellement !mportant. 9n

~l~voit ~u1Ti

des

arCJ de :riompbe

aux dleux. Une mCcnpnQn conCervéc

dans les regilfres de l'h6tel-de-ville de Langres, mon–

tre que dans ces monumens on affocioit meme quel–

quefois les hommes aux dieuI. Voici cene in[crlption

¡

Q.

SEDULIUS FIL "

SEDULl

MAloR

DIs

MAR l S AC •

A uc. ·

ARCUM

STATUAS lDEM

filiH! ,

• Auguft· .

M. •

:p.

D.

• mll1lIlI

ou

ml11l;Cepl

dedieavít .

Q!lintuJ Sedrdill! ji/! ainl d'un ,,,,ere Sedllli,,!,

"d!–

.lié aux dieuJ< de

/10

me,

ei

4

;¡ugriflc J'are de ¡rio>tl–

pbe

&

les ftatue!,

Ces édifices étoient ordinairement décorés de ílatues

&.

de bas-reliefs, relatifs

a

la glolre des dieux

&

dt!s he–

ros,

&

a

la nBture de I'évenement qui en avoit occa,

tionné la conílruélion. Plul1eurs

ares d. eriomphe

des

:tnciens [om encore [m pié: celui d'Orange, qui fait

une des portes de cene ville, fU! érigé,

a

ce qu'on

eroit,

a

I'occafion de la viéloire de Caius Marius

&

de

Carulus Cur les TeutoL1s, les Cimbres

&

les Ambrons .

On en peut voir dans les amiquités du favant pere Mont–

faucon, UII deffein fort cxaél. Cet

are

a environ ol17.e

roifes de long Cur dix toiCes en

r.~

plus grande hallteur .

11

eíl compoCé de trois arcades cmbellies en-dedans de

eompqrtimens

~

de feuillages, de fleurdn

&

de fruits,

&

filetées avcc loin. Sur I'arcade du milieu eíl une Ion–

gue table

d'an~nte,

&

la repré[ematiQn d'une baraille de

gens de pié

&

<le cheval, les uns armés

&.

couverts,

les autres nuds. Sur les petites portes des c6rés des qua–

tre avenues fom des amas de boucliers, de dagues, cou–

telas, pieux, thrombes, heaumes

&.

habits, avec quel–

ques lignes militaires relevés en bolle . On

y

voit au/li

d'autres tables d'anellle, avcc des trophéc$ d'aélions na–

vales, des roílrcs, des acroílydes, des ancres, des proues,

des aplufles, . des rames

&

de, trídens. Sur les trophées

du cOté du levnm eíl un foleil rayonnant dans un pe–

tit

are

[em\! d'étoiles ; au haut de

I'are,

Cur la petite

porte gauche du Ceptemrion, font des inílrumens de Ca–

crifice ;

a

la méme hauteur, du cOté du midi, eíl l!ne

demi-figure de vieille

f~mme,

emourée d'un grand voile

comme 1'lÍteroité . Les friCes principales font parCemées

de Coldats combattans

¡,

pié.

JI

rélulte de cene defcri–

ption, que cet

are triomphal

a

élé

eonílruir

a

1 'occafioo

de deUlr viéloires , I'une Cur mer

&

l'autre Cur terre,

&

qu'i!

y

a rout lieu de douter que

c~

foír celui de

Cai'us Marius

&

de Carullls.

, 11

Y a

a

Cavaillon .Ies ruines d'un

~re

de tri."'phe;

a Carpentras les veíllges d'un autre; aRome celui de

Tite ea le plus ancien

&.

le moins grand de ceux qui

fublillenr dans cette vÍlle. Celui qu'ol1 appelloit de Por–

tugal,

areo di Partogallo

,

a excité de grandes conte–

{lations entre les antiquaires; les uns prétendant que c'é–

toit l'

are

de Domiticn, d'au\Tes celUl de Marc-}\urele :

mais Alexalldre

VII.

fe propo[ant d'embcllir la rue qu'

on appelle

il eorJo,

tit exal11iner cet

are

qui la coupoit

en deuI. On reconnut que la ílruélure en ótait irrégu–

liere dans tautes

Ces

parties; que les or

ens

n'e~voien\ entr'eux aucun rapporr,

&

que le plan

&

le ter–

reio [ur lequel

il

étoit con!lruit nc s'accordoiem poim

;lvee les ªnciens; d'oo I'on conclut que cet ódifice

é–

toir moderne, qu'GO l'avoit formé de bas-reliefs, de

marbres antiques,

&

d'autres morccaux ra(fcmblés au

l1aCard;

& iI

fut dém:it .

I1 Y a deux

ares

de Severe, le

gr~nd

.&

le petit: le

grand eíl au-bas du capitale. L e Serlio a pr€tendu que

e'étoit auffi un nmas de ruioes diReremes rapportées ;

.¡nais la conjeél:ure de cet architeéle eíl haCardée.

Voy.

&et ar<

&

fes ruines jig.

3.

&

4.

PI.

lIl. de nos IIn–

tiq/lit.

II

c(!

a

trois arcades. Dans les bas·reliefs qui

fom au-detTus des petltes arcades de c6té, 00 voit

Ro~

me amCe, tenant en Ca main un globe,

&

relevam

Un

Parthe fuppliant . Viennent des f91dats, dom les uos

menem uo caprif

&

les

autres une captive, les mains

liées. Sur le milieu eíl une femme amCe, qu'on pren–

droit aifément pour une province. Suivent des chariots

ehargés de dépoullles, les uns tirés par des cbevaux,

les autres par des breufs. Ce bas-relief (eet, pour ainfi

dire, de baCe

a

un autre, ou

l'01l

voit Septime Seve–

re triol11phant

&

accueilli du peuple, avee les acc1ama-.

tions

&

les cérémonies ordinaires.

Le petit

"re

P.e

Sever~

quí en auprcs de; S, George

/

ARe

in velabro,

aRome, a quclques moreeaux d'archite–

éluro remarquables. On voir Cur un des petirs cÓrés

Severe qtli (acritie en verf.,nt Ca patere [ur le foyer d'Ull

trépié: ce prince eíl voilé. On croit que la femme

voilée qui eíl • Ces c6té ,

dl

ou [a femme Julia, ou

Ja paix avec

Con

caducée.

11

Y a·voil derriere une troi–

lieme figure Qui a élé cnlevée au cifeau : c'étoit Geta,

Cpeélnteur dtl ·[acrifice . Apres que Caracalla

Con

frere

I'ent rué,

il

fit Oter Ca figure

&

fon. nom des monu–

mens publics. Au-dcffous de ce Cacritice fom des in–

ílrumens

r.~crés,

comme le baron augural, le préféri–

cule, l'albogalerus,

&e.

Plus bas encore eíl I'immola–

rion du

taur~au;

deuI viélimaires le tiennent, un au–

tre le frappc. Le tibicen joue des deux flt1tes. Camil–

le tient un petir coffre. Vient enCuite le Cacríficateur

vollé avec une patere; ce Cacrifioateur Cans barbe pour–

roit Qien

~trc C~racalla.

Le grand morceau qui fuit

eíl entre deux pilaHres d'ordre compo(jte. Sur

la

cor–

niche entro les chapiteaux

iI

y a deux hommes, dont

l'un verCe de f011 vafe dans le vafe de I'aurre. D eux

aurres plus pres des ohapireauI tiqnnent, I'un un

pré–

flríellle,

&

I'aulre un

acerr•.

Plus bas

COnt

deux ca–

ptifs les mains liées derriere le

~os,

&

conduits par

deuK foldats. Au-de1fous

Cont

des rrophées d'armes;

&

plus bas un homme qui chaffe des breufs . C'eíl tout

ce qu'on apper90it dans la plancpe <lU P. de Iylont–

fqucon.

L'

are

de Galien fe reffent un peu des malheurs du

tems de cet empereur . L'empire etoit en combu!lion.

L es tin3nces étaient épuiCées. Les paniculiers avoient

enterré leurs richeffes. Mare-Aurele Viélor tit élever

ce monumem en l'honneur de Galien

&

de Salonine

fa femmo . L'infcription eíl,

ellju! invitla 'IIirtu! Jol"

pieeate Jllptrata .ft;

ce qui ne conviem guere

a

Ga–

lien, qui vit avec joie

Valeri~n

fon pere tomber entre

les mains des Panhes. L es chapiteaux Com d'ordre co–

rimhien d'un gol1t fon médiocre. On

s'apper~oit-la

que

les arts tomboient,

&

Cuivoient k

Cort

de l'enwire.

L'

are

de Conílamin eíl un de plus confidérables; on

y

voir les batailles de Con!lantin,

&

iI

eíl orné de mo–

numens tranCporté's du

fomm Trajani;

c'eíl celui de no–

tre

PI.

l/l.

d'lInti'{. fig.

1.

&

2 .

Le teteS

&

les mains

qui manquent aux fiarues poCées fur le haut de l'

arr,

ont été enlevées funivement.

L'are

di Saim·Remi en Provence n'a qu'une porte

large, au-dellus de Jaquelle

&

fur ohaque cOté, 011 a

placé une viéloire. 1I ya. cOré de la porte, entre

deux colonnos cannelées, deux rigures d'hommes mal–

rraitées par le tems.

Outre ces

ares de triomplle

.nciens, les médaillons

.en o!tÍ'em un grand nombre d'autres. Ceux qui Cerom

eurieux d'en Cavoir davantage, n'auroD[ qu'i 'p3l'co\\rir

le quatrieme volume d'

411t,'1' expliquée .

Mais leS modernes ont aum leurs

ares de eriomphe;

car on ne peut dQnner un autre hom

3

la porte de Pey–

ro

ii

Mompellier, aUI porres de Caint Denys, de Caint

Manin,

&

de faim Amoine

ii

París. Ourre les

ares d.

eriomphe

e~

picrre, il. Y a des

ares de triompht

d'eau;.

tel eíl celm de VerCallles, du deffein de M. le N au–

tre . Ce morceau d'architeélure ea un portique de fer

ou de bronze a jour, 00 les nuds des pilaflres, des fa–

CeS

&

des autres parties renfermées en tre des ornemens,

[om gumis par des nappes d'cau.

~

A R CA HON

(golfed')""

d'A R CASSON,

p~t1t

golfe de la mer de GaCcogne, entre l'embouchure

de la Garonne

&

celle de l'Adoure.

Ji

y a dans le

voifinage un cap de

m~me

nom.

A R

e

A DE,

f.

f.

en Arehitdlurt,

Ce dit de toute

ouvenure dans un mur formée par le haut en plein cin–

rre ou demi-cercle parfait.

I

/o.yt

:t

1\

R C

&-

Vo

U TE,

en 1atin

fornix .

A

R

e

A DE

¡einte,

e(l u,ne fauffe porte ou fenetre

cintrée , pratiquée dans un mur d'une certaine profon–

deur pour répnndre a un

arcad~

percée, qui lui en

oppotée ou paralle(e, ou [eulement pour la décor.tion

d'un mur.

(P)

A

R

CAD E,

en Jardinage,

fe dit d'une paliffade for–

mam une grande ouverture cintrée par le haut, qui

peu~

etre percée juCqu'en bas, ou ctre arrette fur une ban–

quette de charmille .

L es

area,deJ

fe'plantent de charmilles, d'ifs, d'ormil–

les, de tnleuls,

&

méme de grands arbres rapprochés.

Le rerrein frais

&

mar6cageux leur en abTolument

nt!~

ceílaire, ou du moins lIne rerre extrcm.ement forte.

On donne

a

ces

arcades

pour j.ufle proponion de

leur hauteur, deux foís ou deux fois

&

demie leur lar–

geur,

Les

tremeaux aurollt t{oís ou <lua,rre piés de lar-

.

pi