ARe
cé'dent donnera les anglei Cous leCquels
Oft
"oit les
(OU–
leun .
5
rouge
4~a lf"~
Le (pe&atcur ;\}'ant le do.
tourn~
r o
..",,,.,,,..,;11 .
l
'1iQletiOd 16'
~u
roleil ,
paree
que les
rayon. qUl
viennent
a
l~reil
du
(pe&ucur
apras
une ou dcux r68exions. (ont du
me~
fl.
..A,..
,,..ci#.l .
.5
rouge
50:
5'8:
~e
c6té de
la.
goutteque
le.
rayon.
~
,"Iolet 54 9
loclden,.
Si I'on demande I'angle formé par un rayoD apres
trois ou qu:itre réBexions,
&
par conCéquent la hauteur
¡
laquelle on devrQit appercevoir le rroilieme
&
le qua–
trieme
are-en-<ie/,
qui Cont
tres-r~rement
&
tre~-peq
fenhbles,
i
cau(e de la dimiuutioll que Couffrent les ra–
yons par tallt de réflexions
r~itérées,
on aura
.
5
rou e
Id '
Le (pefi":uc:nr ayantle
virage
tour...
111.
.A".'H·,,,t .
~ Vlo~t
j7d
3~<~a~
yen
le (Qleil.,
p~rce
que les
rayon,
qui vitnnent
i
1
~11
du
rpe~ateur
a..
pre. trois ou quatre r68ex-loo,. (or..
tent deJagoatte d'un
c6t~
oppofé 1
celai par
0\\
il. Y
rom
entré• .
.5t
con~
(équcmment
(ont.
par rappoTt
;tU
' / (rouge43 d
rl',
ColeH. d'on autre c6ti de la gouue
¡y,
.Art, tn
~fl
,
~
violc," 49d
34'.
que les rayon. inciden•.
11 efl aifé Cur ce principe de trouver la largeur de l'
ore–
en-cie!;.
car le plus grand demi-diametre du premier
art–
e,,-eiel,
c'cfl-a-dire de Ca partie enétieure, ét3nt de 424
11' ,
&
le moindrc, fa volr, de la partie intérieure, de
400
16',
la largeur de la bande
meCuré~
du rouge au
violet Cera de
1(1
í)' ;
&
le plus grand dlnmetre du Ce–
cond
ar'
étant de )4d 9',
&
le moindre de f
od
f8', la
largcur de la bande Cera de 3d
11',
&
la dinance entre
Jes deux
I'rCJ·.,.-eit!
de !:id 47'.
On regarde dans ces mefures le foleil Gomme un
point; e'en pourquoi comme Con diametre en d'envi–
ron 30' ,
&
<¡u'on a pris juCqu'·ici les rayons qui paifent
par le centre du Coleil, on doit ajouter ces
3ó
a la lar–
geur de chaque bande ou
are
du rouge ou violet; fa–
voir,
Ijt
en-deifous au violet
a
l'
are
intétieur,
&
I{
en - deifus au rouge dans le
m~me
are;
&
pour
l'
are–
en-,ie/
extérieur ,
1 {
en-deilus au violet,
&
1
r'
en-deC–
fous au rouge;
&
iI
faudra retrancher
3ó
de la dinan–
ce qui eft entre les deux
arel .
La largeur de l'
arc-e,,-eiel
intérieur fera done de
2d
lI.f' ,
&
celle du Cecond de
~d
41 ' ,
&
leur diflance de
gd 1
i.
Ce Cont-I a les dimenhons de
I'are-.,,-cie!,
&
el–
les font conformes
a
tres-peu prcs
a
ceHes qu'on trou-–
ve en meCurant un
are-en-eid
avec des inflrumens .
P hll,o"..nel par¡iet,lierl
d~
l'are-en-eid .
Il efl aiCé
de déduire de eette théorie touS les phénomenes particu–
liers de l'
arc-en-eiel:
l' .
par exemple, pourquoi
l'
are,
en
-
ciel
en toujours de meme largeur: c'en parce que
les degrés de réfrangibilité des rayons rouges
&
violets
qui forment fes couleurs extremes, [ont toujours les
memes _
2'.
Pourquoi on voit que!quefols les jambes de
I'are–
en-eiel
contiguas
a
la (urface de la terre,
&
pourquoi
d'autres foís ces jambes ne viennent fas juCqu'a terre:
e'efl parce qu'un ne voit
I'are·en -eie
que dans les en–
droits 011
il
pleut : or li la pluic efl aife? étendue pour
occuper un eCpace plus grand que la portion vilible du
cerele que décrit le point
E,
on yerra un
are-en-efe/
qui ira jufqu'a terre, finan on ne yerra
d'arc-en-eiel
que
dans la partie du cercle occupée par la pluie .
3'. Pourquoi
I'are· en-cíel
change de lituation
a
me–
fure que I'ceil en change ;
&
pourquoi, pour parler
cbmme le vul&aire, il fllit ceux. qui le Cuivent,
&
fllit
ccux qui le fUlent: c'en que les gouttes colorées font
EliCpo[ées
Cous
un certain
an~le
autour de la Iigne d'aC.
pea , qui varie
a
meCure qu on chaoge de place. De \3
viene auffi que chaque Cpeétateur voit un
a/'e· en-cid
dif–
férent .
Au refle ce changement de
I'arc-en-eie/
pour chaque
fpeaateur, n'en vrai que rigoureuCement parlant; car
les rayons du roleil étant cenCés paralleles, · deux Cpe–
a ateurs voifins I'un de I'autre ont aifez fen(iblement le
me
me
tlrc-en-,ieJ .
4'. D'ol1 vient que
I'are-en-eiel
forme une portion de
cercle tant6t plus grande
&
tant6t plus petite: c'efl que Ca
grandeur dépund du plus ou moios d'étendue de la parrie
de
la
Cuperbcle conique qui en au-deifus de la Curface de
la terre daos le tems qu'il parolt ;
&
cette partie efl plus
grande ou plUS petite, Cuivant que la ligne d'aCpea efl plus
inciinée ou oblique
a
la furface de la terre? cette obli–
quité augmelltant
a
pr0l:'0rtioll que le foleil <;fl plus é"
levé, ce quí fait que
1'"rc-e",-.i.1
diminue
a
p.roportion
quc le Coleil s'éleve _
.
.
'Tome
l.
ARe
~07
1·.
J'ourquoi
1'4rt-,,,-citl
ne paroit jamais 10rCque
le
Col eil efl élevé d'une certaine haUleur : c'en que la fur–
(ace conique fur laquelle
iI
Eloit paroltre, efl cachée
lous terre 10rCque le Coleil efl élevé de plus de
41d;
car
alors la
li~ne
OP,
pnrallele aux rayons du Co leil, fait
avec I'honCon l!n-deifous un angle de plus de 420,
&
par conféquent la ligne
OE,
qui doit faire un angle de
12d
avec
OP ,
en au-dclfous de l'horiCon, d,e Corte que
le rayon
E O
rencontre la Curface de
la
terre,
&
nc
Cauroit arriver
a
I'reil. On voit auffi que
ti
le Colej¡ elt
plus cílevé que
41d,
mais moins que
f~,
on verra 1'.." ,-
8n-&;e/
extérieur, Cans l'
are-on-cie!
intéricur .
6' . Pourquoi l'
are-en-eielne
paro"lt jamais plus grand
qu'un Elemi-cercle : le Coleil n'efl jamais viflple au-deC.
Cous
de l'horiCon,
&
le centre dc
l'"re-tn-e;el
en todo
jours dans la Iigne d'aípea; or daos le cns ou le foleil
en ;\ l'horiCon, cette ligne raCe la terre: donc elle ne
s'éleve jamais au-defl'us de la Curface de la terre.
Mais
ti
le Cpeaateur en placé Cur une éminenGc (!Cn.
lidérable,
&
qu= le Coleil foit dans ou
Cous
I'horifon,
alors la Iigne d'aCpeét dans laquelle efl le centre de
l'
ar,–
en-eiel,
Cera conlidérablement
él~vée
au-delfus de I'ho–
riCon,
&
l'
""c-en-eiel
fera pour lors plus d'un demi–
c:ercle;
&
meme li le ¡jeu en extrcmement élevé,
&
que la pluie Coit proGhe du Cpeétateur,
iI
peut arriver
que
I'are-e,,-eiel
forme un cerc1e ender.
7'. Comment
l'are-en-ei.1
peur paro1tre interrompu
&
tronqu6
a
Ca partie Cupéricure: rien n'eít plus limpie
i
expliquer.
1\
ne faut pour cela qu'un nuage qui inter–
cepte les rayons,
&
les empec;he de venir de la par–
tie Cupérieure de
I'are
11
I'reil du Cpeétateur; car dans ce
eas n'y ayant que la partie inférieure qui Coit vue,
I'"re–
en-cid
paroitra tronqué
a
Ca partie Cupérieure . II peut
encore arriver qu'on ne voye que les deux jambes de
I'are-.,,-cit/,
paree qu'il ne pleut point
a
I'cndroit
O\i
devroit parohre la partie Cupérieure de
I'au-m·ei../ • .
8'. Par quelle raiCon
I'are-m-eiel
peut paro1tre quel–
qnefois renver!C!: li le Coleil étant élevé de 4ld 46' ,
Ces
rayons tombent Cur la Curface de quelque lae fpacieux
dans le milieu duque! le Cp.eétateur Coit placé,
&
qu'eD–
meme tems
il
pleuve, les rayons venant 3 Ce réfléchir
dans les
~outtes
de pluie, produiront le meme efiet que
li le fol ell étoit Cous l'horiCon,
&
que les ráyúns vinC–
fent de ·bas en-haut; ainli la Curface du cone Cm laquel–
le les gouttes colorées doivent etre placées, Cera tout–
a-f.~it
au-delfus de la furfaae de la terre . Or dans ce cas
li Ca partie Cupérieure en couverte par des puagcs,
&
qu'
iI
n'y ait que fa partie inférieure Cur laquelle les gout–
tes de pluie tombent, l'
are
Cera renverCé.
9·. Pourquoi
I'are, en-ciel
ne paroit pas t0\1jours exa–
acment rond,
&
qu'j¡ efl quelquefois incliné : c'en, que
la rondeur
exa~e
de l'
are-en,ci.1
dépend de Con éloi–
gnement, <J,ui nous empeche d'en juger: or
Ii
la pluie
qui le forme efl pres de nous, on ¡¡ppercevra Ces irré–
gularités ;
&
li le vetlt chaUe la pIule, enCorte que
flt
partie Cupérieurc Coit plm Cenfiblement éloignée de l'reil
que l'inféricure,
I'are
paroltra incliné; en ce cas
\'are–
en-ei./
pourra paroltre oval, comme le parolt un ccr–
cle incliné vu d'alfe? loin .
10 '.
Pourquoi les jambes de l'
are-en-ei.1
paroiifent
quelquefols lnégalement éloignécs: li la pluil! Ce termine
du c6té du Cpeétateur dans un plan tellement incliné
a
la ligne d'aCpeét, que le plan de la pluie forme nvec
cette ligne un angle aigu du d)té du Cpeétateur,
&
un
angle obtus de l'autre c6té, la Curface du cone fur la–
quelle Com placées les gouttes qui doivent faire parol–
Ire
l'are-en-eid,
Cera tellement diCpoCée, que la partie
'de cer
are
qui Cera du c6té gauche, paro1tra plus pro–
che de I'ceil que ceHe du c6té droit.
C'efl un phénomene fort rare de volr en meme tems
trois
aro-en·ei.!;
les rayons oolorés du troilieme Cont
toujours fort foibles,
a
caufe de leurs triples réllexions :·
auffi ne peur-on jamais voir un troifieme
are-.n-, ;./,
a
moins que I'air ne CQit entierement noir par-devant
&
fon ciair
par~derriere.
.
M . Halley a vil en
1098
a
Cheflcr trois
arcl-en–
ei_1
en meme tem" dont deuI étoie¡lt les m emes que
I'are-en-eiel
intétieur
&;
I'eli:térieur qui paroilfoit ordi–
nairemem . Le troifieme étoit preCqu'auffi vif que le
Ce–
cond,
&
Ces couleurs étoient arrangées comme celles
du premier
arQ-en-cid;
Ces deuy jambes repoCoient
a
ter–
re au mcme endroit 011 rcpofoient celles du premier
arc–
e,,-eie/,
& ¡¡
coupoit cn-haut le Cecond
are-e,,-cie/,
di–
viCant a·peu ·pres cet
are
en trois panies égales. D'a–
bord on ne voyoit pas la parlie
d~
cet
aró
qui étoit
a
gauche; mars elle parut enCuite fort éclatante: les points
011 cet
are
coupoit l'
are
extórieur
parurc.mt~mCuite
J';I
C c cc
2.
rap-