ARe
5
02
bat.iIIes de Créci, de Poitiers,
&
d'A-tincour. Par un
réglcmem d' Henri. VIII. ch.aque tireur
d;ar<
de L ondres
efi
obl igé d'eo falre un d'lf
&.
deux d orme, . de cou–
drier, de
fr~ne,
ou d'autre bOls: ordre aux IIreurs de
la campagne d'en faire trois . Par le huitieme réglement
d'EliC.beth ,
chal" x .
les uos
&
les autres furent obli–
Sés d'avoir touJours che7.
CUX
cinquame
ares
d'orme ,
de
coudrier , •ou de frene, bien conditionnés . Par le dou-
2ieme rt!'glement d'Edouard,
ehap. ij.
il eft ordonné de
multiplier les
ares ,
&
défendu de les vendre trop cher .
Les meilleurs ne pouvoient pas valoir plus de fix Cous
Jmit deniers. Chaque
commer~ant
qui trafique
a
Veni–
fe 00 aux amres endroits d'oll 1'0n tire les bltons pro–
pres
a
faire des
nrel,
doit en appon er quatre pour cha–
que tonneau de marchandiCe , fous peine de fix fous huit
deniers d'amende pO\1r chaque baton maDquam;
&
par
le premier
rt!'~lement
de Richard
111.
ehap. xj.
iI
leur
eft ordonné d apponer dix barons , faire des
aru,
pour
chaque bOlte ou tonneau de malvoilie, ;\ peioe de trei7.e
fous quatre deniers d'amend/:.
L'ar<
o'eft plus guere en
ufage dans la Grande-Bretagne, que parmi les monta–
gnards d'EcOlfe
&
les Cauvages des iles Oreades : quel–
qUeS corps de troupes Turques ou Rulftennes en fotlt
aulft uCage.
( G)
1\
R c , Cub. m.
m G!om!trie,
c'eft une portion de
courbe, par exemple, d'un cercle, d'une ellipfe, ou d'u–
ne amre courbe.
f/oyez
C o U R al! .
/lre de arele,
eI! une ponion de circonférencc, mo–
indre que la circonf¿reuce emiere du cercle . Tel eft
A
E B,
Planche de G!om . fig.
6.
f/oyez
CE R CL E
&
C
I
R CON
F
E R E NCE. L a droite
A B
qui joint les ex-
. trémités d'un
are
s'appelle
eorde ;
&
la perpendiculnire
P
E
tirée CUJ le milieu de la corde, s'appelle
f/cehe.
f70yez
C o RDE,
F
LEC
HE.
Tous
I~s
angles fom mé–
furés par des
ares.
Pour avoir la valeur d'un angle, on
décrit un
are
de cercle, GOnt le centre foit au fom–
met de l'aogle .
Voyez
&.
NGLE. T out cercle eft fup–
pofé divifé en
300d.
Un
tire
eft plus ou moins grand,
fel on qu'il contient un plus grand ou un plus petit nom–
bre de ces degr':s. Ainli I'on dit un
are
de 30, de
80,
de
IOod.
f/oyez
DE GR E'. La meCure des angles par les
arel
de cercle e(l fondée fur ce que la courbure du cer–
ele eft uniforme. L es
arel
d'uoe autre courbe ne pour–
r oien( y fervir.
/lro eon""tri'{lIn,
font ceux qui ont le meme cen–
tre : ainli daos la
figure
80.
les
arel b
H,
e
K ,
font
des
arel
coocentriques.
f/oy'z
C
O
NC
!:
N
T R
J
Qu E .
/lrel !gallx,
ce fom ceux qui contiennem le
m~me
nombre de degrés d'un meme cerele ou de cereles
é–
gaux; d'oll
iI
s'enfuit que dans le meme cerele ou que
dans des cereles égaux, les cordes égales fouciennent
des
arel
égaux. U n rayon
e
E
(fig
Ií.)
qui coupe en
deux panies égales en
D
une corde
AB,
coupe au m en
E l'
are A
E B
en deux panies ég.les ,
&
eft perpeodieu–
laire
¡¡
la
corde ,
&
v ice verJá.
Le
probleme de
eou–
per
1m
are
en dcux panies égales fera dooc rt!'folu, en
liram une Iigne
e
E
perpendiculaire fur le milieu
D
de
la carde .
/lrel femblablu ,
ce font ceux 'Jui comiennem le
m~me nombre de degrés de eereles inégaux. T els Com les
aro A
B
&
DE,
figure
87.
Si deux rayons panent du
centre de deux cerelcs concentriques, les
arel
compris
emre les deuI rayons Ont le meme rappon
a
leurs cir–
cooférences
entier~;
&
les deux Ceéteurs , le meme rap–
pon
a
la [urface emiere de leurs cercl es .
La diftallce du centre de gravité d'un
are
de cercle
lIU
centre du cercle , eft une troilieme proponionnelle
a
cee
are,
a
Ca corde,
&
au rayon .
f/oyez
C E NT RE
de gravité.
Quant aux linus, tangentes, fécantes,
&
e.
des
arel ,
VO].
-;s
1
N
U
S, T A
N
GE
N
TE,
&
A R C
m
/1-
ftronomie.
L'
are
diurne du Soleil eft la portion d'un
cerele paraIlele
a
I'é<juateur, décrite par le Soleil dans
fon mouvement appareot d'orient en occident depuis fon
Jever ju[qu'a. ron coucher .
V oyez
DI
U R
NE,
J
o UR ,
&e.
(1) Le!
. rts
que leJ it:llienJ appeUent
4
¡,ft,
''''41.
toute. les
foil
que leut interf¡;:é\ion
:l
été
"riCe en
proponian
convt:nable peuvent
donner.
par~iculierement
dan,t les D6mes . de la
l~gireté .
de la
g r2ce
&.
de la magnificente
a
un édifice . Le D6me de la gran_
de Eglife de Florcnce. qui eí\: ¡¡{fez célebre.
:1
i té
biti
da"s cel–
fe arcbiteélore . "-e
BrMntll,¡,hi.
qui en
fUt
"auteur.
fut
¡'in–
venteur
de
bátir en d,ouble
ce~te
(orre
d'édi6ce
Car
iI
Congea
pa.r un de ce.! co.ups d art
admlt3~leJ
de .Ie
mOQuer
la
premiere
foa dan.. cene Egh(e . M. Jean-B:tptl8:e Nelh noble Florenda. qui eA:
fourni d'une bonne érud"itit)n .
&.
animé du
defir
eO:irnable d'al ...
der
a
le! études de
(CJ:
amis
•
m'en
:l
donné le deIfein • les me...
tureJ
8<
de bonnes notice.. .
V-.lft.
D6
M 2.4
ARe
L'are
noElume eft la méme chofe , ercepté qu'il
eft décrit depuis le coucher ju[qu'au lever .
Voy.
N U
1
T ,
LEvE R.'
&e. V,,! Z auffi
NOCT RNE .
La lamude
~
.1 t!'levation du pole fODt mefurées par
un
are
du méndlen. La longitude en mefurt!'e par un
are
de I'équateur .
V oyez
ELEvATloN LATITu-
DE, LONGITUDE,
&e.
'
L'
are de progreffion
ou
de direaio"
eft un
are
de
I'écliptique qu'une plaoete femble
parco~rir,
en fuivant
l'ordre des lignes.
Voyez
D
1
R E
C
T ION.
L'
are de rétrogradatio"
en un
are
de I'écliptique qu'
une planete femble dt!'crire, en
ii:
mouvant contre I'or–
dre des lignes .
P oyez
RE'TROGRADATION .
A re de ftat jon. Voyez
STATION
&
STATIO–
NA
1
RE.
L'are entre
In
emtru
dans les éclipCes, eft un
are
tel
que
A
1
(Plane. d'Aftr.fig.
~f. ),
qui va du centre de
la terre
A
perpendiculairement a I'orbite lunaire
OB.
Vo–
yez
E
C L 1 P S E •
Si la fomme de ' l'are
mtre lel emtru
A 1
&
du de–
mi-diametre apparent de la lune, éft égale au demi-dia–
metre de I'ombre, I'éclipfe fera totale fans aucune du–
rée; li cette fomme eft moindre, elle fera !Otal e avec
quelque durée;
&
(j
elle en plus grande,
&
toutefois mo–
indre que la [omme des demi-diametres de la lune
&
de
I'ombre, elle fera paniale.
L'are 'de vifion
cft celui qui mefure la di(lance
a
la–
quelle le foleil eft au-deffus de l'horiCon, lorfqu'une étoi–
le que fes rayons déroboient, commence
3
reparoitre .
Vo)'e.
L
E
v
E R .
(O)
A
R
e
fe dit, .,.
Arehjtdl'fre
,
d'une ftruéture conca–
ve qui a la forme de
l'are
d'une courbe-,
&
qui fert
comme de fupport intt!'rieur
a
tout ce qui pore deffus.
M.
Henri Wonoo dit qu'un
are
n'en rirn :lUtre chofe
qu'úne voute étroite ou reITerrée,
&
qu'unc voute o'eft
qu'un
are
dilaté .
f/oy ez
V o
U
TE.
On fe fert
d'arel
dans les grandes inrercolumnatioos
des va(les bhimens, dans les portiques, au-de"dans com–
me au-dchors des temples, dans les Calles publiques, dans
les eoues des palais, daos les c1oitres, aux rht!'arres
&
amphithéatres.V. PORTIQU¡;;, THE'ATR E, L AM–
a
R 1
S,
&
c.
00
s'en fert aum comme d'éperons
&
de
contreforts pour fou tenir de fortes murailles qui s'enfon–
cen! profondémem eo tcrre, de meme que pour les
fondations des poms, des aqueducs, des
arel
de rriom–
phe, des pones, des feDetres .
V oyez
E
P
E R ON, A R c–
aOUTANT,
& e.
Les
arel
font auffi foutenus par des piliers ou
pié~
droits, des impoftes,
& c.
V oyez
P ( L
1
E R
OH
PI.:
DROIT, IMPO STE,
&c.
,
11 Y
a des
arCJ eirCttlairel, elliptiquel, droitl.
L es
arel
circulaires font de troI' erpeces;
a
favoir,
les
arel demi-eirmlairn,
qui font exaétemem un demi–
cercle,
&
qJli Ont leur centre au milieu de
13
corde de
!',.re;
les Architeétes
Fran~ois
les appellent aulft des
ares
parfaitl
ou des
ara
m
plein <Íntre.
L es
4rel dimim,/¡
ou
bomb!J
[ont . plus petits qu'un
demi-cercle,
&
par conCcquent ces
arel
fom plus plars :
quelques-uns contiennen! 90 degrés, d'aucres
70,
&
d'au–
tres feulemcnt
60:
on les appelle aum
arel imf'.arfaitl.
L es
ar<J tierl
&
'{'Ulrt-point,
comme s
e~priment
quelques ouvriers d'Angleterre, quoique les Italiens les
appellent
di terzo e '{"arto a"'to ,
parce qU'3 leur fom–
met ils font toíljours un angle aigu, follt deux
arel
de
ccrcle qui fe renconttent en formant un angle par le
ham,
&
qui fe tirem de la divilion de la corde en trois
ou quatre pRnies
a
volo!lct!'.
11 Y
a
un grand nombre
d'
arel
de certe efpece daos les anciens bhimens gorhi–
ques : mais
M.
Henri WottOO veut qu'on ne s'en fer–
ve jamais daos la conftruétion des éditices, tanr
a
caufe
de le'ur foiblcffe, que du mnuvais cffet qu'ils produifeo[
aUI ycux.
(1)
L es
arel ellipti'{"el
conliftent en une demi-ellipCe;
i1.
étoient autrefois fOrt ufités nu Iieu des manteaux de che–
mi-
00 .1dmire daos cene
m~me
VilIe le 1
1
0nt
di
S. ntd Tyinir. ,
ouvrage du céh:bre
..Anmultml.'; .
dont
les .Hes
p:troíCfent
3ité,.
Ugen
l5c
merveilleux . Si l'on vouloit
dan~
qucl b:1timent que ce:
(oit . élever
del
2ta, qui
~3ns
Jeurs
RanC.t
ou
empl~cemeRs .
ell{ ...
fent une ouvetture
~ffez
grahde.
Be.
patu(fent
en
m€me
tem~
lé...
gen,
&.
agréables . on oe dcvroit
point
fe
Jéparrir
de J'imha..
tion de
la
courbute de ce Ponr , Elle
ea
uoe p:nabole démontrée
par le Pete Grandi Mathématicien de grande reputation. que 1
¡'urage des bltlmens
00
conftruira eo
la
maniere (uivQote. Soit
..A
l:1 hauteur
&.
L
la
lacgeur
d'une
Voute . ou
are
a
po"',
ql1~
I'on
doir cooRruír: prcnez
M
moíw! de
L ;
&
que
..A
IX
M
falfent
Rn(emblc: UD
an¡:le
droit
J
~
qae cea deux
ligne.
{oyent
puta'!
Sic.
¡