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ARB

femés,

figl/rtl

J8.

&

20.á. la

mhnt P/fffl,ht,

fervent

ii

roumer ditférentes chofes, comme des platines, des

fau/f"s plaques,

&

d'autres pieces dom le trou a peu

d'épai!feur

&

qui ne pourroie)1r que diBici/emem etre

tixées fur un

arbre,

&

Y

refter droites. Pour fe fervir

de

I'arbre

vis

(figure

lO.)

on fuit emrer la pieee

3

toumer fur le pivot

A

fon jufte;

&

par le moyen de

l'écroue

II ,

on la ferre fortement contre I'amette

e e ;

par ce moyen on remédie aux inconvéniens dom nous

2vons parlé.

Les Horlogers fe fervem encore d'un

arbre

qu'ils ap–

pellellt un

ex,entri'flle. Voyez 1 .. fig1lre

64.

Plan,be

XV!. de

l'

fIorlogerie.

11

el1 compofó de deux pieces,

J'une

AQ..,

&

I'autre

e

D .

L a premiere s'ajufte dans la

[econde:

&

au moyen des vis

V V V

qui pre/fenr la

plaqu~.Q.,

elles font corps enCemble, mais de maniere

eependant qu'cn frapp:mt fur la partie

.Q.,

on la fait mou–

voir; enforte que la m';me point de ceue piece ne ré–

pond plus au centre du cuivrot

A .

On fe fert de cet

outil pour lOurner les pieces qui n'ayant qu'une feule

pointe, ne pellvent pas fe menre fur le tour : par exem–

pIe, une fufée qui o'a point de pointe

iI

l'extrémité de

fOil quarré,

&

qu'Oll ,¡eut touroer, on en fait entrer

le quarr': daos l'eCpece de pince

P ,

&

au moyen de la

vis

S

on l'y a/filre; enCuite ayam mis le tour dans un

tour, fuppoC" que la fuf"e ne touroe pas rond, on frap–

pe Cur l'une des extrémirés .Q. de la piece

.Q.1l ,

qui par–

U

chnngeant de fituation par rapport

¡¡

la poinre

E,

fuir

tourner la fufée plus ou moins rond, felon que fon axe

prolongé pa/fe plus ou l110ins pres de I'enrémiré de la

poinre

E .

On réitere certe opération jufqu'a ce que la

piece roume parfaitement rond .

On appelle encore

"rbre ,

un outil

(figure

¡3.)

qui

a

un crochet

e,

&

qui fert

a

mertre les re/forts dans

les barillets

&

a les en bter;

iI

fe met dans une tenail –

le

a

vis par fa partie

A,

qui eft quarrée .

(7')

ehez le> l mprimwr!,

on nomme

arbre de freffe,

la

piece d'entre la vis

&

le pivor : ces rrois puntes diftin–

des par leur dénominarion feulemenr, ne font e/fentiel–

Jcmellt qu'une meme piece de ferrurerie travail lée de

trois formes différentes. La partie Cupérieure eft une vis;

le milieu ou

I'ao'bre,

de figure quarrée, quelquefois fphé–

rique, eft celle

0\1

pa/fe la r8te du barreau ; fon enré–

miré eft un pivot, qui eu égard

a

la conftruéHon gé–

tlérale

&

aux proportions de la pre/fe, a toute la for–

ce qui eft convenable

a

Ca dellil1stion

&

aux pieces dom

il

fait

la

rroifieme

&

derniere partie; laquelle rrois ou qua–

tre doigr$ au-de/fus de fon

~xtrémiré,

eft percée

&

re–

~oit

une double clavetee qui foilriellt la bolte dans la–

quelle pa/fe la plus grande partie de

I'arbre,

dimenfion

prife depuis l'enrrée

dtl

barreau jufqu" la clavetee qui

f outiem

b

bolte .

Voyez

V

I

s,

PI

V

o

T,

BA R RE A.U,

B OITE,

Plan,he IV fig1lre

l.

BE , F,

eo. le pivot

qui apres avoir rraverfé la bolte , va s'appuyer fur la

erapaudine de

l:l

platine .

A

R B R E

du rouleatt, ,he:/{. les mimes; voyez

B

R

o–

C H E

á1l

roul.au

.

D am les P apaerie!, arbre

ea un, long cylindre de

bois qui fen d'axe

ii

la roue du mo\!lin ; il eft armé des

deul c6rés de rourillons de fer qui portenr fur deux piliers

ou montans, fur leCquelles

il

touroe par l'aaion de I'eau .

C et

"rbre

ea garni d'efpace en efpace de morceaux de

bois plats , qui re/fonenr d'environ quatre pouces,

&

qui en tournanr rencontrent l'extrémiré des pilons ou

maillets qu'ils élevent,

&

lai/fcnt enfuite reromber. Les

arbreJ

des moulins

i

papier font plus ou moins longs,

felon la difpofition du terrein

&

la quamiré de mail–

lets qu'ils doivent faire joüer. J'ai

vti

un moulin

:l.

pa–

pier doot

l'"rbre

donnoir le mouvement

ii

viogr-quatre

m aillets diílribués en/ix piles.

VO)'.

MOU LIN A' P I\ -

1'1

E R.

Ch. z

1"

P otierI-d'ttain,

c'eft la principale des pie–

ces qui compofent Icm tour; elle conrifte en un mor–

eeau de fer ordinairement rond ou

a

huit pans , dont la

longueur

&

la gro/feur n'om point de regle que celle

de I'id¿e du forgeron. Cependanr,on peut fi xer I'une

a–

peu-pros • rix pouces de circonférence,

&

l'autre

ii

en–

viron dix-huit pouces de long . On introduit daos le mi–

licu une

pouli~

de bois fur laquelle pa/fe la corde que

la

roue

fait lOurner: aux deuI c6rés de la poulie,

i

environ deux pouces d'éloignement,

11 Y

a deux mou–

lures "

I'arb"

qu'on nomme les

oigno,,!;

ils fom en–

fermés chacun dalls uo coller d'étain pofé vers le haut

d es

poupée~

de rour : ces oignoos doivenr erre bien tour–

tlés par l'ouvrler qui

a

fait l'

arbY<,

&

c'eft fur ces oi–

goons que

l'arbre

fe meue.

L'arbre

eft ordinairement

c:reux par le bout eo-dedaos du lOur, pour

y

introdui-

ARB

sor

re le mandrin,

Voyt:/{'

M

A N D

lt

1 N _

L'aulre bout

qu~

on. appelle

cel,,; de derriere,

doit etre préparé

a

rece–

VOIr quelquefois une manivelle qu'on appelle

gillg1lelte_

Voy.z

T

°

U R N E R A LAG I N G U E T TE .

II

Y

a des

arbrn

de rour qui ne fone poine creux,

&

dom le mandrin

&

l'

",bre

fone tout d'une piece : mais

ils fOnt anciens

&

moins commodes que les creuI .

VO)'e::

To

u

R DE POT lE R D'E'TAI N.

e

he:/{. le! RubanicrI,

c'efl une piece de bois de

figu–

re oaogone, longue de quatre piés

&

demi avec fes

monoiCes percées d'outre en outre pour recevoir les

12

rraverfes qui portent les ailes du moulin de l'our–

di/foir; cet

arbre

porre au centre de fon extrémité d'en–

haut une broche ou bouton de fer , long de

8

a

9

pou–

ces, qui lui fen d'axe; l'extrémité d'en bas porte une

grande poulie fur laquelle pa/fe la corde de la felie

i

ourdir.

Vo)'ez

S

E L L E A

°

o

R DI R .

11 Y

a

encore

:lU

celltre de l'extrémiré d'en bas un pivor de fer qui

entre dans une petite crapaudin\ placée au cemre des

traverfes d'en bas.

C'ea

fur ce plvOt que

I'arbre

tour–

ne pendant le travail .

Voye>:.

O

o

R D 1S S

o

J

R .

e

hez lu 7'Otlrnellrr,

c'eft un mandrin fa ir de plufieurs

pieces de cuivre, de fer,

&

de bois , dont on fe ferc

pour tourner en I'air, pour faire des vis aux ouvrages d.

tour,

&

pOllr tourner en ovale

&

en d'autres figure,

írrégulieres.

V oyez

T

o

U R _

011

voir par les exemples qui précédent, qu'il

y

t

autant d'

tlrbru

différens de nom , qu'il y a de machi–

nes différentes

0\1

cene piece fe rencontre ; mais qu,el–

le a prefque par-tour la mcme fooaion : aum les dif–

férentes fOrles d'

arbr.!

done nous avons fait mentioo.

fuffiront ponr faire connolrre ceue fonéHo ll _

A R BR 1S S E A U ,

fr"tex,

f.

m.

( Hift. natobot.)

plante ligneufe ou tronc de laquelle s'élevellt plulieuri

riges branchues qui formem oarurellemen t un bui/foo_

11

n'eft pas poffible de détérminer préciCémenr ce qui

diftingue uo

arbriffeatt

d'uo arbre; il eft fUr qu'un

ar–

brifTeau

eft moins élevé qu'un arbre, mais quelle diffé–

rence

y

aura-r-il entre la mefure d'uo grand

arbriffeau

&

d'un pelÍr arbre?

L'

arbriff.au

fera quelquefois plu,

grand que l'arbre . Cependant on peur eftimer en géné–

ral la hauteur d'un

arbriffeau

depuis environ fix Jufqu'

a

dlx ou douze piés ; tels font

1

'aubépin, le grenadier,

le fil aria,

&,.

V oyez

A

R B RE

(1 )

S

o

U S-A R B R 1 S S E A U,

r.

m.

J1Iffrlltex,

pl:lnte

li–

goeufe qui produit d'uo feul tronc plufieurs meoues

brallches qui formenr un perit bui/fon. L es

JOflI-arbriJ–

Jeaftx

rOnt plus peJits que les arbri/feaux, comme leur

nom le défigDe. On peut regarder comme

Jou!-arbriJ–

J."ux,

toures les plantes ligneufes que

1'00

voir fous

fa

main, lorfqu'on eo. debout, comme les grofeliers, les

bruyeres,

&,.

Voyez

A

R B R I

SS E A U,

(1)

A

R

B R

O

T,

r.

m.

terme d'OiJeltllr,

c'ea

un petit

arbre garni de gluaux.

00

dir prendre les oiCeaux

a

I'ar–

brot.

A

R B U S

TE ,

f.

m. (

Hi(1. nato boto

)

tres-petite

plante ligneufe , telle qu'uo fous-arbri/feau .

Voy.

S o u

S–

ARRR I SSEAU.

el)

A

R C , arme offenfive propre

3

combanre de loil1,

falte de bols , de coroe ou d'une autre mariere élaftique,

&

que l'on bande fortemem par le moyen d'une corde

attachée aux deux extrémités, enforre que la machine

rerournanr

a

fon érat naturel, ou du moills fe redref–

f.'lnt avec vlolence, décoche une fleche.

Voy.

F

L E–

CHE, TIR E R DE L'ARC.

L 'ar<

eft l,arme la plus ancicnne

&

la plus univer–

felle . Les Grecs, les Romains, mais fur-tour les Par–

thes , s'en fervoient forr avanrageufemenr . Elle ea en–

core en ufage en Afie, en Afrlque,

&

daos le N ou–

veau monde . Les andens en amibuoiem l'invearioo

a

Apollon.

Avant que l'ufage des armes-:l-feu fUt intr:>duir en

Europe , une panie de l'infamerie ¿roit armée

d'ar"

,

oc

l'on nommoir

a"hey,

les foldats qui.s'en fervoient.

Les

habltans des villes étolept m<!me obligés de s'exercer

¡¡

tirer de

l'ar,;

c'eft l'ori\iine des compagnies bourgeoi–

fes . des compagnies de

I

liT<,

qui fubfillent encore dans

plulieurs villes de France. L ouis

XI.

abolir en

]481

l'uCage de

rar<

&

de la fleche,

&

leur fubftitua les ar–

mes des Sui/fes, la halebarde , la pique,

&

le fabre.

En Aogleterre on fait grand ufage de

l'are,

&

i/

Y

a eu. mt me des lois

&

des réglemens pour encourager

les peuples

a

fe perfeétionner dans l'are d'en ¡irer. Sous

le regne de Henri

VIII.

le parlement fe plaignit que

les peuples négligeoienr uo exercice qui avoit rendu les

troupes Angloifes redourables

:i

leurs eonemis ;

&

ell ef–

fet, elles darear en parele

a

leurs archers le gaio des

ba-