)
500
ARB
lSonavem. Hugo Viaor.
.
&c.
Philo..
d.
Op¡fic;~
mua–
di, pago
35".
BaCnage,
Hifl. des 'JUir"
"v. VI. cap.
x ij. arto
18.
Calmcr,
d,él. d.
la B,b. tomo
l.
I.tl.A .
p.
205'.
(G)
A R
B
REd.
Diam
ou A Il
B
Il E
philofophit¡u.,
(Chim . )
végétation métallique artificielle, dans laquel–
¡e on voit un
arbre
fe former
&.
croltre peu-a-peu du
fond d'une bouteille pleine d'eau.
Cene opérarion fe falt par le mélange de I'argent,
du mercure
&.
de l'eCprit de nitre, qui fe crynalliCent
enCemble en forme d'uo petit arbre,
Fnretiere dit qu'on a vu
ii
Paris végéter les m €tau
x ,
, ¡'or, I'srgem, le fer
&.
le euivre, préparés avec l'eau–
forre;
&.
qu'il s'éleve dans cene eau une eCpece
d'or–
br.
qui cro¡ t
:l
vue d'c:eil,
&.
fe divife en plulieurs
branches dans toute la hauteur de I'cau, tam qu'il y a
de la matiere. On appelle eette eau
eau d. eai/lou;
&.
le fecret en a été donné par Rhodes CamlTes, chi–
mine grec, dant parle le Jouroal des Savans de
,677,
11 Y
3
deux manieres diff¿rentes de faire cette expé–
rience amuCame. La premiere en d'une longueur
ií
fai–
re languir un curieux: voici comment la décrit Le–
rnery . Prene? une once d'argent; faites la dilTolution
dans trois onces d'efprit de nitre; jette? votre dilrolu–
tion dans un matras
011
vous aure? mis dix-huit ou
vingt onces d'eau
&.
deux onces de vif-argent :
iI
faut
que le matras Coit rempli juCqu'au cou ; lailre? - le en
repos fur un pctir rondeau de paille en quelque lieu mr
durant qusrante jours : vous verre? pendant ce tems-Ia
fe former un
arbr.
gvec des branches,
&
des perites
boules au bour qui repréCentent des fruits.
La feconde maniere de faire
I'arbr. d. Di",,,
efl
plus prompte, tnais elle efl moins parfaite; elle efl due
a
M. Hombcrg,
&
elle Ce fait en un quart-d'heure.
Pour la faire, prene? quatre gros d'argent fin en Iimail·
le; faites·en un amalgame
¡¡
froid avec deux gros de
rnercure; dilTolve'l. cet amalgame en quatre onces d'cau–
forte; verCe? cene dilrolution dans trois demi-Ceptiers
d'eau commune; battez-les un peu enCemble pour les
meler,
&.
gardez le tout dans une bouteille bien bou–
chée .
Quand vous voudre? vous en fervir pour faire un
arbr. mltal/i,!""
prenez-en une once ou environ,
&
mettez dans la meme bouteille la grolTeur d'un petit
pois d'amalgame ordinaire d'or ou d'argent , qui foit
rnaniable comme du beurre; enCuite lailJh
la
bouteille
en repos deux ou trois miDutes de tems ,
Aum-t6t apres vous venez fortir de petits 61amens
perpendiculaires de la boule d'amalgame qui s'augmen–
teront
~
vue d'c:eil, en jettant des braDches en forme
d'arbrilreau .
La petite boulc d'amalgame fe durcira,
&
deviendra
d'un blanc terne; mais le petit arbriOeau aura une vé–
ritable couleur d'argent poli, M. Homberg explique
parfaitemenr la formation de cet
arbre artificie/ .
Le
P .
Kirker avoit aRome dans
Con
cabinet UD pa–
reil
arbre mltlll/i,!ue,
dont on peut trouver une belle
defcription dans Con
Mur"'1tm col/eg. R om.
f
4·
p.
46.
Cet anicle efl en par:ie de
M. FormeJ.
A R
B
REd.
MarI,
(
Chimi•. )
c'ea une invention
moderne : on en en redevable
a
M. Lemery le jeune ,
11
la découvrit de la maniere fuivame. Sur une diC–
folmion de limaille de fer dans I'efprit de nitre renfer–
mé dans un rerre,
iI
verfa de la liqueur alkaline de
tartre . La liqueur s'échauffa bienr6t tres-conlidérable–
rnent , quoiqu'avec une fort petite fermentation; elle
De fut pas plut6t en repos, qu'iJ s'y éleva UDe forte
de branches adhérentes
a
la furface du verre, lefquel–
les continuaut
ii
croitre, le couv.rirent enfin tout entier ,
La forme des branches étoit
li
parfaite , que I'on
pouvoit meme y découvrir des efpeces de feu illes
&
de 6eurs; de maniere que cette végétation peut etre
!lppellée
I'arbr. d. MarI
a
:mm jufle titre que I'on ap–
pelle la précédeme
I'arbr. d. Dian., Voya. I'Hifl. d.
¡'acod. royal. des Sciences de
' 706.
(M)
A R
B
REd.
porphy:., en L ogi,!ue,
s'appelle autre–
ment échelIe des préd.camens ,
feala pra!dÍGamentaliI,
Voye<.
P
R
E'D'
C A M E N T ,
• A R
B
Il E,
(M;thol,)
1l Y avoit che? les Payens
des
arbres
confacrts a certaines divinités ,
Ex.mpl. :
le
pin
a
Cybele, le
h~tre
a
J upiter, le chene
a
Rhea'
¡'oli>'ier
:1
Minerve, le laurier a Apollan, le lotus
&
le myrte
a
ApollOD
&
a
Venus, le cyprcs
a
Plmon'
le narcilTe, I'adiame ou capillaire
iI
Proferpine; le
fre~
ne
&
le
chien-d~nt
iI
Mars, le pourpier
a
Mereure le
¡>avot
:1
Céres &
i
Lucine, la vigne & le
pampr~
a
Bacchus, le peuplier a Hercule, ¡'ail alU dieux Pena-
ARB
tes; I'a.une, le eedre, le narcilre
&
le ger¡evrier aux
Eumemdes; le palmier :lU:!: MuCes, la plat3De ,mx Ge–
nies .
Voy.~
aux artic/u d.
en
divinillI
,
les raifons
de la plúpart de ces cODfécrations ; mais obfervez com–
bien elIes devoicnt embellir la poéfie des
~nciens:
un
poete ne pouvoit prcfque parler d'un brin d'herbe, qu'
il ne put en meme tems en relever la dignité, en lui
alrociant le nom d'un dieu ou d'une déelTe.
A R
B
Il E,
f.
m, ",
Mari".;
c'ca
le nom que les
Levantins donncnt
<1
un mi! .
Arbre de meftre,
c'eCt
le grand mar .
Vo)'.~
M
A S
T,
(2)
A R
B
R E fe dit figurément,
m
Mlcha"i,!,,,,
pour la
partie principale d'une machine qui fert
a
foiltenir tout
le refle . On s'en (en aum pour dé(igner le fufeau ou
¡'axe Cur lequel une machine tourne .
(O)
DanI
/'
arl d. bálir
&
danI la
C
harpene"ie,
l'
ar–
bre
efl la Pl nie la plus forte des machines qui Cervent
a élever les pierres; celle du milieu qu'on vait poCée
a-plomb,
&
fur laquelle tournent les autres pieces qu'
elle porte, comme l'
IIrbr.
d'une grue, d'un gruau, ou
engin.
Voye~
G R UE, G
R
U A U, E NG I N.
Ch.z les CardeurI
¡
c'efl une partie du roüet
11
la–
quelle efl fufpendue la roue, par le moyen d'uue ehe–
ville de fer qui y entre dans un trou alrez large pour
qu'elle puilre tourner aiCément.
V.y.~
R
o U E T.
Ch.~
les CartOn"ierI,
c'efl une des principales pie–
ces du mQulin dOn! i1s Ce Cervent pour broyer
&
dé–
layer leur pite .
11
confifle en un cylindre tournant fur
un pivot par en-bas,
&
Cur une crapaudine placée dans
le fond de la cuve ou pierre,
&
par en-haut dans une
folive. La partie d'en-bas de ce cylindre qui entre dans
la cuve ou pierre, efl armée de couteaux:
a
la hauteur
d'environ
lix
piés,
efl
lIne piece de bois de quatre ou
cinq piés de longueur, qui traverCe par un bout I'axe
de
I'arbre,
&
qui de l'autre a deux mortoiCes • envi–
ron deux ou Irois piés de diflance, dans lerquelles Com
alrujetties deux barres de bois de trois piés de longueur,
qui deCcendent
.&
forment une efpece de brancart; on
conduit ce brancart
~
bras, ou par le moyen d'un che–
val, qui, en lOurnaht autour de la cuve, donne le mou–
vemem
11
I'arbr.,
&
par conféquem facilite I'aaion des
couteaux.
VOY'~
In figures
1.
&
4.
Planch.
dI<
Car–
tOHn;er.
Che~
les FriJ",rI d'ltoffa,
c'efl une piece
A
B
qui
efl
couchée le long de la machine
a
frifer, fur laquel–
le efl montée la plus grande panie de la machine.
V,
AB,
fig .
l.
de la machi",
a
friJ.r, PI.
X.
d. la Dra–
peri.,
L'enCuple eÍ! aum momée [ur un
arbre
de cou–
che.
VOJe~
E N
S
U
P
LE.
Chez la FilWrI d'or,
c'en un bouton de fer qui,
traverfam le fabot
&.
la grande roue, donne en les fai–
fam tourner le mouvement
a
mutes les :tutres, par le
moyen de la manivelle qu'on emmanche a une de fes
enrémités.
Voyez
M
o
U L
J
N
A' F
I LE R L' o Il ,
Che~
la
Horlog.rI;c'efl une piece ronde ou quar–
rée, qui a des pivots,
&
Cur laque Ile ell ordinairement
adaptée une roue, Les
arbres
fom en général d'acier;
quelqnefois la rouc tourne Cur
I'arbre,
comme le ba–
rillet Cur le fieo; mais le plus communément ils ne font
l'ul1
&
I'autre qu'un Ceul corps . Lorfqu'il devient ron
petit, il prend le nom de
tig•. Voyez
E
s
S.
E U', A–
XE, TIGE, BARILLET, FUSE'E,
&c.
(7)
Che .. les mima O1<vriers,
c'efl un emeu qui efl au
milieu du barillct d'une montre ou d'une pcndule .
Vo–
y.~
la figure
49.
Planche
X.
d'Horlugerie.
Cet
arbr,
a fur fa circonférence un petit crochet auquel I'ccil du
relrort s'arrétam, il fe trouve comme attaché a cet
ar–
bre
par une de fes enrémités : c'efl autour de cet
eC–
lieu que le rclrort s'enveloppe 10rCqu'on le bande en
montant la momre.
Voyez
B A III
L L
E T , R E
~
S o Il T,
CIlOCHI!:T,
&c.
C'efl encore
che~
la
Horlog.rs,
un outil qui fert
a
monter des roues
&
autres pieces, pour pouvoir les
tourner entre deuI poilltes,
I1
efl ordinairement compoCé d'une efpece de poulie
A,
qu'on appelle
ellivr.t. Voyez la figure
26.
Planc.
XIII.
de fHorlogerie,
&
d'un mOrcean d'acier :rempé
&
revenu bleu, quarré dans fa partie
B,
&
rond dans
I'autre C, ayaot deux poimes
a
Ces deuI extr¿mités
B
&
C. La perfeaion de cet outil dépend de la juflelTe
avec laquelle on a tourné rond toute la part.e C, pour
que les pieces que I'on touroe delrus le foient auffi ;'
&
de Ca dureté, qui doit etre telle qu'il ne cede
&
ne
fe faulTe point par les différens efforts que I'on fait el)
tournant les pieces qui fom momées delTus.
L es Horlogers fe fervent de différenres fortes
d'arbra>
comme
d'arbreI
a
cire,
a
vis,
e:!c,
Ces
arbns
repré~
fen-