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ARe

mmee; ils cnt eommunémem une

cié

de vodte

&

des

impolles .

L es

ar&J d,.ait!

font ceux dom les cOtl!s (itpérieurs

&

inféricurs font droits, comme ils Com courbes dans les

autres;

&

ces

deul: cOtés Cont aum ¡¡aralleles, les ex–

trérnités

&

les jointures toures dirigées ou tendatltes

a

un

centre. O en fait principalement uCage au-delTus des fe–

netres, des portes,

&

<•

La doéltine

&

l'u Cage des

a,.e!

Cont tres-bien expo–

fés par M. Henri Wortoo, dans les th¿ remes Cuivans .

l·. SuppoCons différcntes matiere, COlides, telles que

les briques, les pietres, qui ayent une forme rectangu–

laire:

on en diCpoCe plulieurs les unes

a

cOté des au–

tres, dans un meme ran5

&

de niveau,

&

que celles

qui Cont aux extrémités fOlent COlltcnues entre deux Cup–

portS; il arrivera oécelTairemenr que celles du milicu s'af–

failreront, me me par leur propre peCanteur, mais beau–

coup plus

a

quelque poids poCe delfus; c'ell pourquoi,

afin de leur donoer plus de Colidité, il faut changer leur

figure ou leur po/irion.

2· .

Si 1'0n donne une forme de coin aux pierres ou

autres matériaux, qu'ils Coiem plus larges en-delfus qu'en–

deITous,

&

difpoCés dans un m eme rang de niveau avec

leurs extrémités, foutenues comrne danS le préeédent

théoreme;

iI

n'y en a aucun qui puilfe s'affailTer ,

a

moins

que les Cupports ne s'écartent Ol! s'inclinent; parce que

dans cette lituation il u'y 'a pas liel!

i\

une deCcente per–

pendicubire: mais ce n'ell qu'une conllruéhon foib le ,

attendu que les fupportS font

Cujet~

a

une trop grande

impullioo, particulierement quand la Iigne ell longue :

a¡nli I'on fait rarement uCage des

a,.,! d,.oitI,

excepté au–

delfus des potles

&

des

fel1~tres

ou la ligne ell courte:

c'ell poul'quoi, afin de rendre I'ouvrage plus folide, il

faut non-Ceulement

ch~nger

la figure des matériaux, mais

encore leur polition.

3·.

Si les matériaux font taillés en forme de coin, diC–

pofés eo

are

circulaire,

&

dirigés au

m~me

centre, en

ce cas aucune des pieces de

l'are

ne pourra s'affailfer ,

puiCqu'clles n'ont aueun moyen de deCcendre perpelldicu–

lairement,

&

que les fupports o'ont pas

a

Coutenir un

aufIi grand effort que dans le cas de la forme précé–

dente; car la convexité fera todjours que le poids quí

peCe de{fus, portera plutót fur les fupports qu'¡¡ ne les

poulTera en-dehors; aina I'on peut tirer de-Iii ce corol–

laire, que le plus avantageux de tous les

"'e!

dollt on

vient de p:trler, el1

l'are

aemi-circulaire,

&

que de

tou–

tes les voutes l'hémiCphérique el1 préférable.

4"·

'Comme les voutes faites d'un demi-cerele entier

font les plus fortes

&

les plus Colides, de meme celle -

Iii

fom les plus agréables, qui s'élcvant a la meme hau–

t:ur,

Con~

néanmoins

allong~es

d'une quator'l.ieme par–

tle du dlametre: cette augment.tion de largeur COntri–

buera beaucoup

3

leur

b~auté,

Cans aucune diminution

confidérable de leur force .

On

doit

n~anmoins

obCerver

que Cuivant la rigueur géométri<lue, les

are!

qui Cont

des portions de cerele ne Cont pas a\lColument les plu's

fom; les

are!

qui 001 cette propriété appartiennenr "–

une autre courbe appellée

ohaínetee,

dont la nature ell

telle . qu'un nombre de Cpheres dont les centres font

diC–

po les Cuival1t cette courbe, fe Coutiendront les unes les

aurres,

&

forrneront un

are. I/oyez.

C

H

A

t

NET TE.

M.

Grégory fait voir méme que les

arel

qui ont une

autre forme que cette courbe, ne

Ce

(outiennent qu'en

vertu de la clralnette qu; ell dans leur épai/reur; de

Corre

que s'ils étoient infinimenr minces, ils tomberoient d'eux–

m eme" ou naturellement; au líeu

que

la chalnette, quoi–

qu'infiniment rnince, peut Ce Colltenir, paree qu'aucun

de Ces poinrs ne tend en bas plus que I'autre .

Tran[aEl.

phi/o! n· .

2 3 1.

I/oyez une p/1I! ample ehéo,.ie de! ar<J

" l'artiele

V

O

U

TE .

(P)

A R C, ou

/igm eourbe de

l'

éperon, (Marine . )

c'ell

en longueur la diltance qu'il

y

a du bout de I'éperon

a

l'avallt du vailfeau par-detTus l'épcron; cette courbe

cfl formée principalemem par les aiguilles, ou pI ur6t par

¡'aiguille infér.ieure

&

la gorgere . Oll donne aujourd'hlli

beaucoup

d'are

a I'éperon.

Voyez lafigu,.e de I'ép,,.on,

/ tomo

l .

Marine, P I.

11/. (Z)

A R C, ( m. partie de la ferrure d'un carrolTe . Ce

foot les Maréchaux groffiers qui forgenr les

aroCl .

Voici

la maniere de forger

I'are,

&

Con emploi dans le car–

rolfe. On a une barre de fer que l'on étire toujours un

g~~s

en plutieun puties égale• • commenf;1;ot

(llr

l'

une

l'ioamé..

1

ratlon par

¡'angle.

&

(Uf ¡'antre

la 6niO"ant . Depuis

liez. pOlr

de.

lign~-'

les nomhres corre(ponden.. ex. gr

'1 .

'l.: ]'. 3: 4. 4 : &c.

le. h,ncs feront

d~.

tangemes d'unc parabole

infcriplc

(Uf

le

re.

ARe

peu en dimlnllant, dont on arroodit te m ilieu, qu'otl

équarrit pat les deuK bouts,

&

qu'on coude par le plus

gros bout équarri: apres cette premiere

fa~on

de forge,

la barre a la figure qu'on lui voit,

PI. du Ma,./,h.

groff. fig·

2.

On prépare enCUite trois viroles, telles qu'

on les

vOitfi}fure!

3.

&

4.

les deux viroles, telles que

eelles de la

fig.

3.

&

doot on en voit une app)iquée fur

I'are

ébauché,

fig.

2.

fervenr

a

faire les poires de

I'are;

&

la

virole, de la

figure

4.

fert a faire la pomme. On

applique la ,'irole dellinée

a

faire la pomme fur

I'ar<

éballché , entre les viroles dellinées

a

faire les poires ;

on foude ces panies

a

vec le corps de

I'are;

on les mo.

dele; on perce enCuite les parties

B

&

A

de plulieurs

trous ;

&

I'on a par cette Ceconde

fa~on

I'are

tel qu'on

le voit

figure

).

la partie

A

s'appelle le

pati,,;

la par–

tie

B

la '1ucue;

e

la i'0mme;

D D

lel poi,.e!:

cambre'l.

I'are

de maniere que Ca courbure Coit dans le plan des

trous pratiqués aux extrémités,

&

perpendiculaire au pa–

tin,

&

qu'il ait la forme de la

fig .

t.

alors

il

Cera for–

Sé,

&

pret

i

recevoir les fa,ons de lime ; elles con–

hllent

i\

enlever les gros traits

de

forge . Q uam .; I'u–

Cage de

I'are,

le voic;: le patin

11

s'encaflre dans le lif–

COlte de devant

&

dans les fourchettes de delTus; la que–

ue

B

s'encallre dans la fleche qlli palTe Cous le corps

du carrolTe : cette pieee ell retenue par des chevilles quí

palTent dans les trous du patin

&

de la queue de

~'a,.e,

&

du bois ou ces parties Cont encallrées; le pat\l1

el!:

tourné extérieurement. Au relle on ne fe fen plus guer.

d'are!

aujourd'hui.

• A

Re,

ti

viere de Savo;e qui a fa Cource a la par–

tic Ceptentrionale du grand mont-Cenis , aux confins dll

duché d'Aolle, traverCe le comté de Maurienne,

&

va

fe jetter dans I'lfere .

• A R

e

E N BAR ROl

s,

(G/~{.)

petite ville de Fran–

ce en Bourgogne, Cur la riviere d AnJou .

Long.

22.

37.

lae.

47·

)f.

A

R

c-a

OUTANT,

&

mi",x

A R

c-a

UTA NT ,

."

ArehieeEl"re,

ell un

are

OU

portion d'u?

ar~

rampant

qui bure contre un mur ou cOlttre les rems d une vou–

te, pour eo

emp~cher

I'éeartement

&

la poulTée, com–

me on le voit aux églifes gorhiques. Ce mor ell fran–

~ois,

&

ell formé d'

are

&

de

bueer.

On appelle aum alTez. mal-il-propos

a,.,

-

bueant,

to~t

pil ier on malTe de

m~~onneri~

qui fervent

a

contretentr

un mur, ou de terraae, ou autre.

I/oyez

PI L

1

E R-8AT–

T A

NT, C o NT R E -

F

o

R T,

&

E

PE R

o

N. C e mol

d'arc-butane

ne conviem qu'a un corps qui s'éleve

&

s'incline en portion de cerele contre le corps qu'il Cou–

tieor.

( D )

ARCS-80UTANS,

eH

Mari"e,

ce Cont

des _ piece~

de bois entaillées fur les baux ou barots,

&

Cervant

a

Coutenir les barotins.

I/oyez les

fig.

M a"ine, PI.

-I V.

fig.

1.

le

n°.

73.

marque les

ar<J·bQutam

&

leur lima–

tion.

011

peut les vojr encore dans la

Planche

V.

fig–

t.

Cousle

UO.

73.

Voyrz

BAUX,BAROT S,

&

BA–

RO TI NS.

Are!-bolitanl

fe dit encore d'une eCpece de pelit

mar

de

2)

a

30

piés de long, ferré par un bout avec un

fer

a

trois poimes de

6

¡¡

huit pouees de 10tlgueur, donI

I'ufagc ell de tenir les écoutes des bonnettes en état.

&

de repoulfer un :lUtre vailTeau s'i! venoit

a

I'aborda–

ge.

Voyez '

E

c o

U T E S,

B

o '"

N E T T E S.

(Z )

A

R CS-8 o UTA NS, ou

Itai! de! jumelle!,

ce font,

dans un grande nombre de machines, des pieces de bois

E E

(figure

1.

&

6.

PI. de

J'

Imprimerie

en

taille dou–

ce .)

qui alremblent

&

Co{}¡ienrient les jllmelles

e

D

fur

les piés des patins

A

B

.

I/oyez

P

R E

S S

E

d'lmprim,–

rie en taille douce .

A

R

c-n

UTER,

v.

aB:.

en /t""hiteEl",..,

c'el1 Coutre–

tenir la pouCr"e d'une voute ou d'une plate·bande av-ec

un

are

-

b'1Itant:

mais

c()ntre-buter,

c'efi contre-tenir a–

vec un

pil;" butant

ou un

leai. I/oyez

C o N

T R

E–

BUTER.

(P)

A R C-E N-C

1

EL,

iri!,

(

m.

(Phyfi'l')

météore en

forme

d'are

de diverCes couleurs. <lui parol¡ 10rCque le

tcms ell pluvieux, dans une partie du cíel oppoCée au fo–

leil,

&

qui ell formé par la réfraB:ion de. rayons de

cet allre, áu·travers des goultes fphériques d'eau donl

I'air ell alors rempli.

l/oJez

M E'T E'o RE, P

L

U lE,

&

R

E'F R ACT ION .

00

voit pour I'ordioaire un fecond

a,.,-en-eie}

qui en–

toure

é'tangle

.A

M;-

ainri en multipliant le. tangente. elle" donneront

la courbure Je l' Are

p:uabolique .

qui par (on amplitude

&

pu

fa ligéreré

reaffiIa

aífez.

agr~.bjc ~

opportua. ca pluficun

o~

IiOD'.

(G)