Table of Contents Table of Contents
Previous Page  572 / 864 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 572 / 864 Next Page
Page Background

/

4-94-

A_~B'

(

\;íngt-'1uatre dans les terres graeres

&.

humíde~ :

e'el'!:

~f'fez de ncuf piés pour les pommiers entés fur ¡¡aradis,

li

I'on en

f~it

un plan de plulieurs allées; c'cfl trop fi

011

n'en a qll/une fenle rangée;

il

IlC

lenr fau t alors qne

[¡x piés. D011nez

~1lI pe~hers,

abricotiers

&

p;:unier. en

efpalier, quiu1,e piés dans 1c"s ¡erres légeres , dix-huit picís

$lalls les terres fon!!s; anX poiriers ,ell efpalier huir ou dix

,piés, felon la terr.e,

N

e met¡ez jamai&en

contre-efp~licrs,

ni berg:¡mores, ni

bOl1s.chr~tiel)s,

ni, petit t:1Jufaat. On

peut

m~ler

des pechers de quatre plés de uge, ou en–

viran de quinze en q¡¡in7.e piés, aux murcats mis en

eC–

'p.alier; mais qua les pechers qUt vous cntre-melerez aipfi,

joient plantés fur d'autres pechers: on peut

f~

fe,rvir en

P.1en¡e cas de poiriers greffés fur Cloignaffiers, pourvd qu'

JI,!

~yent

quatres piés de tíge, Les chfttaigniers, le. no–

,,-ers, les pommiers

&

les poiriars mis en ave!)ue" en

411ée.

&.

en rOUteS, demandent un!!

dill~IJ(!e

de

quatr~,

cinq ou

fi~

toífes, felon la terre; les or¡pes

&

les

tilleuls deux ou trois toifes; les chene!

&

les hetres

Ijeuf

a

,dix piés; les pins

&.

les fapins quatre

¡¡

ainq

roiles. Quant aux ' expofitiQns, oous obCerverons en gé–

,néral que la plus favorable daos no¡re climat ef.l le mi–

di,

&

la plus mauvaiCe le nord; que qans

I~s

terres chllu–

des

IJ:

levant n'ell guere moins bon qqe ll! midi; en–

fin que le couchant n'ell pas mauvais pour les peches,

les prunes, les poires,

&

c,

mais qu'jl

r:nc

Vl\Ut rien pour

les

mufcats, les chaf("e)ats

&.

la vigne.

4·,

De la mrfltip./úat';o"

d~1

arprN,

&

de leur

Mil–

" e.

Nons renvoyons le

d~tail

de

'C~s

dejlx articles, I'uo

~

I'aytic/e

TAl

L L E'

o

I'autre

3u~

'ar/icle¡

p

1-

A N TE,

V

E'~

I';'T

JI.

TI

Q

N,

V

E'G

E'T

JI.

L,

&

m.émc

~

I'qrti&le

.¡,..

N

j

M

AL,

olÍ l'onl trouyera quelques Qbfervatiq'lls re–

lativ.~s

a

ce

fuj~t.

Yoye>:. auJli lel articl'l

G

R

E

F F

I!,

MARCOT"FE, BOURG¡;:q"N,PI N CER, _PINCE-

.t,fE

11

T,

&c.

,

I

fO.

/Je I'mtretie" de¡ arére!,

Ote't

ª\II

vieuJ¡

arbre¡

les vieilles écorees jufqu;'au. vif, avec la .f¡:rpe ou une

p~che

biel] tranchAnte;

d~chargez-Ies

du trop de bois vers

le milieu de février; coup¡:z-Ieur la tete

~

un pié au–

pelTus des fourches pour

I~s

rajeunir; ,

f~ites-en

:lUtant

a

vos eCpaliers,

oontre~~fpaliers,

&

builfons fur eoignaf–

fier

&

fur frallc , Quand ils font vieux ou malad¡:s, ce

Ijue vO,us reconnoltrez

a

la couleur jaune de la feuille,

faites-Ieur un cataplafmc de forle terre, di: crorin de che–

val ou de bquCe dI! vache, bien liés enfemble. Quand

on cQuPe

¡le~

branches, il faut todjours les couper pres

du corps de

l'arb"e.

Poúr cet efiet ayC?, un fermoir,

~oyez

FE R'M

o

IR ,

lJ

11

en a qui fur les greffes on fen–

Jes

&

fur les plaies des

'qrbre¡ ,

aimcnt mieux appliquer

un

m~lange

d'uo tiers de dre, d'un tiers de poix rért–

,le, d'un

ti~rs

de fuif ,

11'

tQUt fondu eL1femble , S'iJ

ea

l1éceffaire de fumer les grands

arbreJ

greffés 'fur franc,

f.~ite!-Ies

dqchaulfer au mois de N oven)brc q'un demi–

pié de proton.deur fur quatre

¡¡

cinq

piJ!~

de tour, fe–

lOD

leur gmlfeuJ; répandez fur cet efpaqe un demi,pié

de .haut de fumier bien gra.

&

\j¡ien pourri: ma's

a

la

dill,ance d'un pié de la tige ,

&.

un n¡ois apres rejette7.

la

terre fur le fumier

~n

n¡ettant le gafon

~o-delfous.

lJ

.,. ,en a qui fe contentent de les

d~chauaer

en Déoem–

bre ,ou N ovembre ,

&

de les rechauf("er en Mar, , en leur

pro~ur:lllt

d'aUlre engrais que celoi qe la faifon. N'ou–

b liez

p~s

qe nenoyer la mouae des

arbrel

quand

iI

aura

plu : cette moulfe ell une galle qui les dévore.

Si le N aturalifre a Ces diaributions

d'arh"I,

le Jar–

,dinier a al)ffi les Ctennes.

11

panage les

arbres

en

f"u–

",agel

qui ne

Cqnr

point cultivés,

&

en

domeftit¡ucs

qui

le Cont ; c,ene dillrjblltion cll relative

¡¡

I'avantage que

nous

,en

tirqns pqur la nourriture. Eo voici une autre

~ui

el} tirée de I'origine des

arbre¡.

11 appelle

arbr. de

br,in,

cdui qui vicnt d'une graine

&

oule ceeur du bois

~ll

cutier ,;

&

arbrc de ¡ciage,

celui qui n'ell qu'une pie–

¡;e d'arbre refendu,

0(\

iI

n'y

~

qu'une partie du ceeur,

pu

1'01)

n~apper~oit

méme cene partie gu'. un angle .

11

donr¡e le non) de

froffette

¡¡

celui gui vient de mar–

,cotte; d'e taillis

a

celtú qui

~rott

Cur fouche; s'il con–

lidere les

4Yhru

¡¡ar rappon

a

leur grandeur,

iI

appel–

le

le~

plus. \!Ievés,

4r4r;I tie ha"t; futaie;

ceuX qui

le fom mOll1S,

arbr(1 dr moye/1ne futaie ;

cenx qui f9..t

u-delfous de ceux-ci,

arbre, tai/lÍl .'

Joint-i1 dans (on

examen I'ucilité

,~

la graQdeur,

il

aura des

¡¡rbrel f",i–

tlCrs de haute tlge

&

de

b'iffe tlge

ou

nai",

&

des

ar–

"re¡ fruiticrl en hreiffq,IS,;

des

arbriffea"x

OU

'¡rretex;

&

des

arbuftes

ou

(nUI-arbtiff(arl)f ,fuffrutex .

S'attache-t-il

feultment

a

certaines I1ropriétés particulieres , il dit que

Jes

p,~chers

fe mettent en

e{pa/tefl;

que les !loiriers for–

m ent des

verg<rs;

que les pOffill)iers donnenr

d~s ,pom~er4ies ;

qU,e

l~s abric9ti~r~

fom en

p/e:ill-v,b;t .i

q\je les

ARB

ezMt,aigniers font les

chátaigncriu

~ l~s

cerifiers

,~ !es

."–

rifares ;

les faules, les

fauJJaiel;

les ouers, les

oforarel;

les ormes, les charmes, les tilleuls, les maronniers, les

h8tres , les

al/leI;

les channilles

&

les érables, les

pa–

liffadu;

les chenes

&

tous les autres

arbreJ,

les

bOÍl ,

Quelle foule de dénominations De verra·t-on pas nalrre,

fi on' viem

¡¡

c

,onfidér.er

les

arb"f

coup~s

&

employés

¡:Jans la vie eivile! Mais

l'

arbre

epupé change de oom;

ji

s'appelle alors

boil, Voye>:.

13

<;)

I

S •

Del arbres en

pa/~(rad'el.

:J-,es

efp~liers

fe paJilfent

a

la mi-Mai . On les paline encore en Juillet pour ex.

pqfer

da~antage

les fmirs au Coleil.

VQye>:.

P

~

LIS S E

R.

&

PALLISSADES.

. Del arbrel

..

haute-tige,

IJ

faut les placer

a

I'abri ';les

-V~nts

du midi, paree qu'au mois de Septembrc, ces

Yenes les d.épOtJillent de lenrs fruits. Pour faire un plant

de ces

arbre¡,

il faut choi fir un terreilJ qui ne Coit point,

.panu

~e:s

velUS , ni mouill€ d'eaux croupilfames,

&

cher–

,¡:Jler', la qllantité d'

arbrel

néceaaires pour I'étendue dll

.terr!!in, (le qu'on obticndra par les premieres regles d<;

~.

Arpentag!!

&

de la Géométrie; vous diviferez

enfuit~

-vo.tr~

tarrein; vous marquerez I'endroit

&

l'étendue des

-tJons,

~

vous

~cheverez

vo¡re plant, comme IlOUS l'a-

,vons dit ci-delfus: ¡pais comme les

arbrel

palTent

or.

.dinljiremem de la

p~piniere

dans le plant,

iI

Y

aquel.

,ques

obferv~tions

¡\

faire fur la maniere

d~

déplanter

les

¡¡rbr'l.

Marquez daos vOlre pcípiniere avee une (lOlltile ron–

dd

I~s

qrbrp

que vous voulez

fair~

déplamer; marquezT

les touS da CÓté eu micji, afio de les orienter de la

me.

me fa<;on, car on prétend que cene précaution ea uti–

Je;

marquez fur du parchemin la qualité de

I'arbre

&

,du f,ruit; attachc'L-y cette étiqnette,

&

faites arracher.

Pour procéder

i

cette opératíon, levez prudemmcm

&

.fans offenfer les raeines, la premiere terre; prenez en•

fuite une fourche; émouvtz nvee cette fourahe la terre

plus profónde: vuidez cette terre émue avec la pclle fer.

rée; , rpénagez todJours les racines. Cernez autant que

,vOl!t le ¡¡OUrrez; plus votre cerne fera ample,

moin~

yous, ril'querez. Quand vous aure?, bien découvert les ra–

cinqs, vous

le~

(éparerez de ceJles qui appartienuent aUll:

'4rbr~1

voiÓllS ; vous vous alfocierez enfuite deux nu–

tres

ou,vri~rs;

vous agiterez tous enfemble

I'",hre

&

I'ar–

f3cherez.

S'jl

y

a ql)eLques racines qui réfillent, vous les

colÍpercz

~

vcc un fermpi, bien tranchant. C'eli dans

hette opératipn que I'on C<;nt combien il ell important

íl'avoif IJlia:é- entre ces

"Tbr,1

une julle diaance,

, 1 rb,., de harte

0\1

de plein 'PefZt, arbre de tige

ou

en

l

pjet."

a~r . Tout~s

ces

e~pFelIjons

fom fyoonymes ,

&

défignent un

arbre

qU) s' éleve naturellement fort

hau~

&

qu'Ol) ne rabailJe poim ,

11 Y

a des fruits quí fOllt

~eillours

en !llein vent qu'en bllilfon ou en eCpaiier .

,

Arb~e

1/ain

ou

en b"ijJi¡n:

c'ea

celoi qu'on tiem bas

·au.quel

'on

n, lªiJJ:e ql)e demi-pié de rige. On I'étage

en-dedans, a.fin qu.

!íl

féve Ce jenant en-dehors, le$

¡¡ra\lches 's'étendent de r:Óté,

&.

formeD! une boule

0\1

builfon arrondi .

- Arbre en elpalier:

c'ell ereJui dont les branGhes I'oot

étendues

&

attachées contre des murailles,

&.

qu'on

3.

taiJlé

~

m;lin ouverte ou

a

pla.t; il

Y

a auffi des eCpa–

liers en

pl~in

air :

,ilS

font cependant taiJlés

a

piar,

&

prenns:nt I'air fur deux faces, mais leurs branches Cont

[outenues par des

échal~s

difpofés en raquette .

"

A r'bre fllr fra»c:

ce fom ceux qui om été greffés fu§

des fau vageo,ns venus de pepins, ou venus

d~ bouture~

,

pans le voifinage d'autres Cauvageons; ainfi on dit,

Ull

poirier greffl fur franc,

&.r:.

Arbrel en contre-elpalier

'01)

haies d'app"i:

ce font

des

arbnn

plantés [ur une ligne parallele

a

des efpaliers .

Ob{ervationJ partif1./iere¡ fllr

/~I

arbrel.

r".

La racir

,Te des

arbres,

m~me

de toute plame en général, en ea

comme I'ellomac; c'ell-Ia q\je

Ce

fait la

pr~rniere

&

prin;:

,ipale préparation du fuc. De-la il · palTe, du moi\1s

pour

la

plus

grand~

partie , dans les vaiífeal)x de I'¡:"cor,.

.ce,

&

Y

re~oit

une nou velle digellion. Les

arbrel

creu–

.fés

&

cariés,

ii

qui il ne relle de bois dans leur¡ trono,

que ce qu'i1 en faut précifoímem pour foutenir I'écorc,,",

,&

gui eependant vivent

&

produifenr, prouvent

aifc~

cOlT)bien I'écorce ea plus

import~nte

que la partie Iigneufe-.

2·.

Les

arbre.J

dont les chenilles Qnt rongé les feuil–

les, n'ont poim de fruit cene année , quoiqu'ils ayen]

porté des lIeurs, ou du moins

D~Ont

que des avortons>

done les feuilJes cOI'ltribuent

a

la perfeéliou, du Cuc nour,.

ricier,

flift,

de /'Acad . pag,

5'1.

ano

1707.

.

Les deux proporttions précédentcs font de M. de Réau–

mur: mais la premiere .paroit contredite par deux ob–

f¡:rva!i9lJ6 rapportées,

Hift.4e

1'.,1.cad.

1709.

pag,

5'l–

EB