ARB
lIu-deJfus de I'horifon, on en obligé de retraneher plu–
Jieurs minutes de I'angle trouvé par I'obfervatioo, ou
:lU contraire d'en ajouter
a
cet angle .
V oye::;. U-defjil$
I'article
Q
u
A R T I E R
A
N G L
o
I
s
a
la
fi'l .
(7)
.. A R
13
A T A,
(Géog. fainte .)
ville de la tribu
d'I!Tachar, qui fut détruite par Simoo Macchabée .
.. A
R
BE,
(Géog mod. )
ville de la république
de Veni[e, daus 1"le de meme 110m, pres des c6te.
de Dalmatie .
Lo~~.
32..
f4.
lat.
44· H ·
.. A
R B EL LE,
(G / .g. anc.)
ville de Sicile, dont
les habirans étoient ti fots
&
ti nupides, qu'oo difoit
de ceu! qui en faifoient le voyage,
'luid non
fiCI
Ar–
he/aJ profeaHJ?
Ce qui peut s'enteodre de deux
fu–
<;ons : que vous fere7. [ot, ou que vous [ere·¿ riehe
a
"Votre rcrour! fot, pour avoir vécu
¡¡.
fong-tcms avec
des fms; riehe, paree qll' il elt facile de faire forrune
avec des gens auffi pell tins.
., A R BE L LE,
(G/ag.
Jaint~ .
)
villc de
la
haute
Galilée, dans la tribu de Nephtali,
a
I'occideot du lae
Semacholl,
(1)
ou I'on rencontroit des cavernes affreu–
fes, la retraite des voleurs ou des Juifs pcr[éeutés .
Hérodc le gralld en fit boueher qllelq\les-unes,
&
met–
tre le feu :tUI autres : on lit daos Jofephe ,
Antir¡. lib.
XII:
c. x v ii;.
que I'acees en étoit rendu ti diflielle par
des rochers
&.
des préeipices, qu'on n'en pouvoit pref–
que aborder quand on éroit au pié , ni de[ecndre, quand
on avoit :ltteint le fommet.
l1
ajoute qu'Hérode y tit
de[cendre dans des eo!fres attaehés
a
des cha'1nes de
fer, des [oldars armés de hallebardes qui accrochoient
&
tuoient ceux qui faifoient réfillance .
*
ARBELLES, bourg d'AJfyrie, [ur le fleuve Ly–
cus , célebre par la [econde vié10ire qu'Alexandre le
gr:md remporra [ur D arius roi de Perfe .
• A R
B
E
N
G
1
A N, petite ville de la campaglle ou
de la vallée, qu'on appelle
Sog de d. Samarcaná ;
c'en
proprement le territoire de cene ville.
A R B E N N E,
(Hift.
nat o Ornitho/.) L ag oplJJ a–
-¡¡iJ.
Ald.
C et oifeall el1 de la grandeur
&
de la tigure
dll pigeon dome!lique, ou peur-etre un peu plus grand .
11 pefe quarorze onces ; il a environ un pié trois POll–
ees de longueur depuis la poime du bec jufqll'a I'ex–
trémité de la queue ou des pattes ; I'envergure e!l d'un
pié dix pouees; le bec e!l couet, noir,
&
fcmblab le
i
celu i d'llne pOli le , mais un pell plus petit; la panie
fupétieure en plus longue,
&
déborde un pell la partie
infériellre; les narines [om couverres par de petites plu–
mes ; il
Y
a au-delTus des yeux en place de fourcils , une
petite caroncule dégarnie de plumes, faite en forme de
croiJfant,
&
de couleur de vermillon . On di!lingtfe le
ma le de la femelle par un trait noir qui commence
a
]a partie fl1périeure du bec des milles , qui pa/[e au-de–
¡a
des yeux,
&
qui fi nit ve(s les oreilles: tour le re–
fre du corps e!l d'une couleur trcs-bl anchc,
a
I'exce–
ptio n de la quelie; il
Y
a vingt·quarre grandes plumes
dans chaque aile , dom la premiere Oll l'extériel1re ell
plu~
couete que la feconde; la feconde e!l auffi plus
couete que la troitieme ; les
fix
plumes extériellres om
le
ruyau noir: la queue
a
plns d'un palme de longueur;
elle ell compofée de feize plumes; les deu x dll mil ieu
font blanches , de meme que les barbes extérieures de
la derniere pll1me de chaque cOté : toutes les autres
plumes [Ont de couleur cendrée noid.tre,
a
I'exception
de la poime qui el1 blanche; les plumes qui fom fur
la queue , font auffi grandes que la queue
m~me .
Les
pattes font couvenes en enrier ju[qu'au bout des doigts
de petites plllmes molles po[ées fort pres les unes des
autres ; ce qui a faie donner
a
cet oifeau le nom de
L agopuJ.
Les ongles [ont tres-Iongs,
&
reJfemblans
a
ceux de quelques qUldrupedes, tels que le lievre; ces
ongles [Ont de coulellr de corne obfcnre ou de cou–
·1eur de plomb ; le doigt de derriere ell
p~tit,
mais [on
on~le ~fl ~rand
&
recourb~;
le doigt extérieur
&
le
dOlgt II1téneur de devant t1ennent au doigt du milieu
par nne membrane; I'ongle du doigt du milieu efl tres–
long
&
';In peu creux; fes bords [om lranchans;
iI
Y
a
des pOlls longs
~ rouffu~
[ous les doigts.
On trouv,: ces OIfeaux fur les Alpes qui font cou–
yenes de nelge pendam la plus !fraude parrie de I'ao–
née,
&
fur d'autres mOntaglles tres-élevées . On a don–
né
a
cet oiCeau le nom de
perdrix blaNche
fans dou–
te parce que [a ehair a quelque rappon
a
~elle
de la
(1)
Dans la Jndée
il
y
:'lvoit pluúeurs
ViUes de ce "om. mais celle
dont on parle
jd,
(emble.t..
i1
Celon Jofeph
d';¡prel
Reland . que
mt
ti...
tuée dan. la bafI'e GaJiJic
a
l'Oikll:.
non ¿u L;¡c
SernacoD .
ma..i.
ARB
perdrix pour le j1;oflt; ear
I'arbenn.
en un oi[eau difft!–
rent de la perdnx, quoiqu'il lui relJemble pour la fi–
g~lrc
&
pOur la grandeur. Cepelldam le nom de
p er–
drix blanch.
a faft croire qlle I'oifeau dont il s'3git ,
éroit vraiment une perdnx: c'en pour é viter cerre éqni–
voque, que je le rappone fous le nom
d'arbenn.,
qu'
on lui a donné en Savoie , comme cellli de
perdrix
b~a'lChe.
II [eroit.
á
.follhaiter que l'on pUf ain ti pré ve–
mr les ·crreurs qUl vlennent des noms. 'Villugby; Al–
drovande,
Ornit. liv.
XIII.
pago
14f.
Voy.
OISEAU •
(J)
.. A
R B E R G,
(G/ag. )
ville de Suiíre, dans le can–
ton de Berne, dans uue efpece d''1le fur l'Aar .
L ong .
2.4· 4)·
lat. 47·
.. A R B
1 ,
petit pays de l'Amérique mc'ridionale ,
pres des Andes, entre le Popayan
&
la nouvelle Gre–
nade .
.. A RB [ A, petite rivicre d'Italie, qui a fa fource
dans le territoire de Florence, pUad fur celui de Sien–
De,
&
fe
j~ne
dans l'Ombrone .
A
R
BIT R
A
G E,
r.
m.
t1l
D roit,
en le jugement
d'lln tiers, qui n'elt établi ni par la loi ui par le ma–
giílrat, pour terminer un différend; mais que les par–
ties Ont choiti elles· memes.
V oyez
A R Bt T RE.
(H)
ARB ITRA GE ,
en
mati.red. Chang.,
vellt dire
une combinaiCon ou aíremblage que I'on fait de plll–
lieurs changes pour connoltre quelle place eíl plus avan–
tageuCc pour tirer
&
remenre . De la Porte,
Science
del N/gocían¡. Voyn
C
H A N G E
&
P
L A
e
E •
Samuel Ricard d:ll1s fon
trait/ gln/rpf de C ommer–
&e,
dit que les
arbitragu
ne [out nutres qu'un preffen–
timem d' un avantage contidérable qu'uu commerrant
doit recevoir d'une remife ou d'llne traite faite pour un
lien préférablement
a
un autre .
M.
de Montodegni détinit
l'arbitrage de cha"g-e
un
troc que deux banquiers fl:! font muruelJement de leurs
Icrrres·de-change fur ditférentes villes, au prix
&
cour$
du change
condi~ionné .
Snivanr M . J.
P.
Ricard, qui
a
donné une nouvel–
le édition dll
traie/ dti arbit rages ,
l'
arbit rage
ea une
négociation d'une fomme en éehange,
a
laquellc un
banqnier ne fe détermine qll'apres avoir examiné par
plutieurs regles de quelle maniere elle lui cournera mieux
:1
compte .
M .
Savari peofe que ces deux dernieres dé–
finitions f<!>11t les memes pOllr le fond ;
&
quant aux
regles ou opérations qu'on fuit pour
I'arbltrage
,
il en
rapporte uo exemple qu'on peut voir dans
ien
ouvra–
ge
'Jam e l . pag
693.
(G)
A R BIT R
A 1
RE, adj . pris dans un [ens géllé–
mi,
ce qni n'ell pas défioi ni limité palOaucune loi ou
conltitution
e~preJfe,
mais qu'on lai tre uniquemenr alt
jugernent
&
:1
1,: di[crétion .des. parriculiers. L.a puni–
rÍon d'nn tel cnme efl
arb,trfure
.
Ce moe Vlent du
latin
arbitrittm,
volonté. Les lois ou les me[ures par
lefquclles le Créateur agit, fout
arbitraireJ,
au moins
toutes les lois phyfiques.
Votez
P
H Y
S I
Q.
u
E, Po U–
v
o IRA
R
BIT
R A
I R.E,
D
E S P o T I S
M
E,
M
0-
N A R
e
H 1 E,
&c.
(H)
A
R
B I T R AL,
temu d. D roie,
[e die des déci–
lions, [entenees, ou jugemens érn:més des arbitres .
Vo)'ez
A R BIT R E
&
C
~
M
PRO
M
I
s.
Les [enten–
ces
arbitra/el
doi vent etre homologuées en j ullice ,
pour acquérir 1'3ucorité d'un jugemenr judiciaire,
&
pour pouvoir emporrer hypotheque fur les biens du COD–
damné ;
&
10r[qll'eIÍes le font, elles [Ont exéclltoires,
non-obllant oppofitions ou appellatioos quelcooques .
S'il y a quelques diflieu
1
tés pour I'interprétation d'u–
ne [entence
arbitr..le,
c'elt aux arbitres qu'il fant s'a–
dre{fer pour l'interprée3tion, s'ils font encore vivaDs ;
linon il faudra s'en rapporrer au juge ordinaire.
eH)
A
R BIT R A
T
E
U
R,
r.
m .
terme de Droit,
elt
une efpece d'arbitre.
Voyez
A R BIT RE.
.
En Angleterre, les parties en litige choiti{fent
or~l
nairemem deux
arbitr"teurJ;
&
en cas qu'ils nc pUlr–
fent pas s'accorder, on y en ajoute un troi/ieme , que
l'on appelle
arbit re,
iI
la d¿cilion duquel les deu:.: par–
lies fom obligées d'acquiefcer .
Les jurifconfultes mettent une difrérence emre
arbi–
tre
&
",·bitrateur;
en ce que quoique le pouvoir de
I'un
&
I'autre [oit fondé fur le compromis des parties,
néanmoms leur liberté elt diffirenee; car un
arbitre
ell
de cela! de Tiberiade-. Nou, ne
fomme.
point
oalJ"uré.
Ji
cene
.Ar–
belle éloí. une Ville,
<lU
bien un ¡¡"'pie Víll.¡;e .
(U)