ARA
empécher de manger leurs reufs
(fig.
r.
c . ),
doni
elles Cont fort aviaes.
Poyez
COL
I
n
R l .
On a donn6
a
certaines
arai!,,,I,,
le nom de phalan–
ge,
pha ffl1'gium.
n y
a
différelltes opinions .Cur la vraie
lignificatiolJ de ce nom'; les uns ont cn\ qu'iJ n'appar–
tenoit qu'aur
ar"ig"l"
qui n'ont que trois phalanges,
c'ell-a-dire trois articulations dans les partes. comme
nous n'en avons que trois dans les doigts; d'autres
cnt prétend.u que le nom de
phafaHge
ne convenoit
qu'aur
ara'gnles
venimeuCes,
araHei
"O
xii
,
telles que
la
tarentule, la grolfe
araíg"l,
d'Amérique,
&c. Voyez
PHALANGE.
En général les
araigllles
vivent d'infeaes,
&
elles
font fi voraces qu'ellcs fe mangent les unes les autres .
On détruit les
araign!.s
autant qu'on peut, paree
qu'elles rendem les maifons mal-propres en y faifant
des toiJes . Outre ce motif, la plópart des gens cnt
une avernon Daturelle de cet inCeae,
&
lui trouvent
un afpea hideux: enfin on I'évite
&
on le craint, par–
ee qu'on le croit venimeux. On a
foup~onné
que fa
morCure ou fa piqU11re étoient venimeufes;
&
on a
prétendu que fi quelqu'un avaloit une
araignle,
il é–
prouvoit des fymptomes qui dénotoiem le venin de
cet infeae. le ne fai fi la chaleur du climat pem ren–
dre les
araignleJ
venimeufes , ou fi certe mauvaife pro–
priété ell particuliere
ii
quelql1es efpeces , comme
i\
la
tarentule. Ce qui me parolt certain, c'ell ql1'on ne
relfent
~ucl1n
mal ré.l pour avoir avalé des
arai!,nleJ
de ce pays-ci: Gombien de gens en avalent fans le Ca–
voir,
&
meme de ces
araignleJ
de cave, noires
&
ve–
lues, pour lefqudles on a tant d'horreur?
le
crois que
le feul rifqne qu'ils courent, ell de prendre du dé–
goilt
&
de I'inquiérude, s'iJs s'en appercevoient : mais
qu'ils n'en relfentiroient pas plus de mauvais effet qu'en
relfentent tous les
oife.uxqui mangent ces in(eaes avec
beaueoup d'avidiré . On n'a pas eneore fait voir bien
clairement en quelle partie de l'
araignh
réfide fon pré–
rendu venin. Les uns om cn1 que c'étoit dans les fer–
res; on a pris ces ferres pour des dents: d'autres les
Ont: comparées
a
I'aiguilloll de la queue du fcorpion ;
ma,~
la plilpart om cru que
I'araignh
répandoit du
venm par ces organes. Enfin on a obfervé que
I'a–
raígn!e
a une petite trompe blanehe qui fort de fa bou–
che,.
&
on croit que c'el! par le moyen de cetre rrom–
pe qu'elle répand du venin . On rapporte quaotité de
filits qui, s'ils étoient bien avérés, ne laiaeroienr aucun
doute fur le venin des
araig nhr,
&
fur fes funellps
cffets; mais
jo
ne erois pas qu'il foit bien prouvé 'lue
celles de ce pays ayent un venin qui puUfe etre mor–
tel:
i1
en: feulement tres-probable qu'elles répandent,
comme bien d:autres animaux, une Iiqueur alfez acre
&:
aUez corrohve pour cauCer des inHammarions
a
la
peau,
&
peut-etre pour irriter I'ellomae . Je crois qu'iJ
y
a du riCque
a
voir de pres une
arllignle
qui creve
au feu d'une chandelle,
&
donr
i1
peut jai!Jir juCque dans
les yeux une liqueur mal-Caine ou au moins tres-mal–
propre , qui ell capable de cauCer une intlammation .
Ces efiets, quelque legers qu'iJs [oient, peuvent devenir
plus dangereux, fi on rravaiJle
a
les aggraver en fe
Ji–
vrant
a
fon imagination .
M.
Bon, premier préfideot de la chambre des com–
ptes de Montpellier,
&
aífocié honoraire de la Cociété
royale des Sciences de la
m~me
ville, a cherché le
moyen de rendre utiJes les
araignles,
qu'on n'avoit
regardées que comme tres-nuilibles.
IJ
en
3'
tiré une
fOle,
&
il en parvenu
¡¡
faire avec certe Coie
d'arai–
g"hr
différens ouvrages, comme des bas
&
des mitai–
nes, au/li fons
&
prefqu'au/li beaux que les ouvrages
faits avec la foie ordinaire .
Voyez
S o
I E D'
A
R A 1-
G N E'E ,IN S E
e
TE .
( 1 )
• lJ
paro'r par ce qui fuit, que le medecin traite le
poiCon
&
la piquilre de
l'araíl{H¡'
un peu plus férleu–
femenr que le naturaJifie. V
OIci
ce qu'iJ dit de
(es
ef–
fets
&
de Ca cure .
L es fyrnptomes que cauCe la piquure de
I'araígnle,
fom un engourdilfement dans la partie affeaée, un fen–
timent de froid par tom le corps, qui en bientÓr fuivi
de l'enHure du baso ventre, de la paleur du vifage, du
larmoyement, d'une envie cominuelle d'uriner, de con–
yulfions. de fueurs froides .
00
parvient
a
la cure par les
aleIipharmaqu~s
ordi–
naires. On doit laver la panie au/li-t/lt apres la pi–
quilre, avee de I'eau falée, ou avec une éponge trem–
pée dans le vinaigre chaud, ou dans une décoaion de
mauve, d'origan,
&
de thym .
Cclfe Veut qu'on applique un cataplafme de rhl1e,
d'aíl,
pi~és,
&:
d'huile, fur une piquilre
d'lIraignle
OU
de [corplon,
ARA
4-~7
Lor(que.
¡'on a
avall!' une
IZrI.ig"le,
s'i! furvieot des
convul{i0!1s
&
contraaions de I'ellomac, elles fom plü–
t~t occaho~nées
par les pe!its poíls, de
I'araignlc,
qui
$
attachent
a
la membrane mternc, que par le poifon
de cet infeae .
On prétend que la toile de
l'araíg11le
eli fpécifiqne
contre les fievres ihtcrmiuentes: on I'applique aux poi–
gnets, ou bien 011 la fuCpenci au cou dans une coquil–
le de nOÍl ou de noifetre . L'eCpérience démeot fouvent
eetre prétcndue vertu.
On fe Cert de la toile d'
araignle
pour
arr~ter
le fang
daos les coupures legeres.
(N)
A
R Al G N E'E ,
en terme de Fortifica';.",
fignific
une
vranchc,
un
reto/Ir,
ou une
gaürie
d'une mine,
&c. Voyez
RAMEAU DE MINE.
(e)
A
R A 1G N E'E,
A
R A I G N E'E S,
M
A R T
J
N
!
T ,
M
o
Q
u
E S DE T R E' L I N GAG E,
(Ma.;';ne . )
ce font
des poulies paniculieres ou viennent palfer les cordage,
appeIlés
martinelS
ou
mar!id".
Ce nom
d'araign/e
leur a été donné ¡¡ cauCe que les martinets formcm plu–
fieurs branches qui fe viennellt terminer ;;.
ces poulies,
a-peu-pres de la meme
fa~on
que les fi lets d'uoe roilc
d'araig nle
viennent aboutir par de petits rayons
a
UDe
efpece de centre .
Le mot d'
arai,HIe
fe prend quelquefois.pour le mar–
tinet ou les martic1es ; comme le martinet fe prend
au/li pour les
araígnles. Voy .
M
A R T I N E T ,
M
o–
Q.UES DE TRE' L1NGAGE, TRE'LINGAGE .(Z)
A
R A I G N
E' E,
terme de Chaffe,
forte de filet qU'OD
tend le long des bois ou des buitlons pour prendre les
oifeaux de proie avec le duc : on s'en fert au/li pour
prendre les merles
&:
les grives , pourvu que ce filet
foir bien fait,
&
d'une couleur qui ne foir pas trop vi-
lible.
·
\
A
R
A L lA,
(Hifi. nato hot.)
genre de plante doot
les fieurs font compofées de plulieurs feuilles difpofée,
en roCe
&
foutenues par le calice qui deviem, 10rfquI:
cette fie'ur ell paífée , un fruit mou ou une baie prefque
rond~
qui ell pleine de
Cuc,
&
qui r<nferme des femen:
ces ordinairement oblongues . Tournefort ,
Infilt.
rtl
herh. Voyez
P
L A N
TE .
(l)
• On compte quatre efpeces d'
arafia.
Voye'L
les
'I'ranJaél. philof ahreg. vol. V.
La premiere appellée
aralia, ca,tle aphylfo, radíce repente,
a .
dans le
C~na
da ou elle efi commune, quelque proptléré méd,cma–
le .
M .
Sarrazin écrit de ce pays avoir guéri un ma–
lade d'une anafarque par une fellle boiífOIl faite des ra- .
cines de certe plante .
11
ajoute que les racines de la fe–
conde efpece, ou de l'
arafia, caufe ¡oliojo, l.evi,
bien
bouill ies
&
appliquées en cataplafme. Conr excellentes
pour les ulceres invérérés,
&
que la décoaion ne s'en
employe pas avec moins de Cueces fur les plaies qu'il
en fam baigner
&
é¡uver . Le meme allteur ne doure
prefque pas que la troifieme efpece appel lée
aralia
'.
cat<–
le folio(o
&
hiJpido,
n'ait toutes les vertus de la lecon–
de . La quatrieme efpece ell appellée
aralia arboreJi;e"s
Jpinofa.
• A R
A
L
1
A S T R
U
M,
(Hifi. nato hot . )
efpecc
de plante hermaphrodite, doot la Heur ell réguliere
&
pofée fur un ovaire furmomé d'un calice découpé en
plu/ieurs endroirs .. Ce calice fe change en un fruit
qui
conricnr deux ou trois femences
pl~res
&
faires en ca:ur.
Sa tige Ce termine en une ombelle, dollt chaque poin–
te ne porte qu'une tleur . On y remarque plulieurs pé–
dicules, comme Cur I'anémone .
D~
leurs extrl!'mlté.
partent comme
en
rayons plulieurs feuilles. On dillin–
gue trois efpeces d'
araliaftrm1f
donr nous ne feron5
point menrion, paree qu'on De Icur attribue aucune pro–
priété .
• A
R
AM,
(Glog. ¡ainte . )
ville de la Méfopota–
mie de Syrie patrie de Balaam .
,o.
A R A
M
A,
(G/og. (ainte . )
ville de Palelline dI:
la tribu de Nephtali.
• A
R A M A,
(Glo~.
Jainte.
)
vil le de Palellioe de la
tribu de Siméon, m3¡1 fur les confins de ceHe de
lu–
da. On eroit que cene ville
&
J
érirnoth fom la mema
ville.
A R A M BE R, v. n.
(Marine.)
c'ell accrocher un
batiment pour venir
ii
I'abordage, foit qu'on employ.
le grapin, foit d'une autre forre .
(Z)
• ARAMONT,
(G/og. )
perite ville de France,
dans le Languedoc, diocefe d'
U
ti:
s , fur le Rhonc_
Long.
1.1. U .
lat.
43· H.
• A R A N,
(G/og . )
vall6e des Pyrénées,
a
13 four–
ce de
!_
Garonne, avant que d'entrer dans le pays de
Cprnmmges.
• A
R A N
(ífes,l'),
deux 'Ies d'lrlande dI", le gol-
fe de Gallwai, provinee de Connau¡¡ht.
• A-