ARB
eft
tenu
de
procéder
&
de jugor (uivao!" les forme! de
la loi' au Iíeu que I'on s'en remet totalemeot
a
I~
pro–
pre dircrétion d'un
arbilrate:t,.:
fans etre obligé
a
au–
cune
pro~dure
folennelle, ou
a
Cuivre le cours des
j\lgemens
~rdinaires,
!I p;ut accommodcr
11
fon gré
I
'aíTaire qUl
a
été remlCe a fon Jugement, pourvu que
te foit
jr<xta ..rbitri"m boni viri
.
(H)
A
R.DIT R AT E
U
R, fub. pris adj.
(Mlth. )
nom que
les ¡payens donnoient
a
jupiter :
iI
y aVOlt
11
Rome un
portique
a
ciuq colollnes conCacré
a
Jr<pit.r arbitra-
'tertr .
1
A
R BIT R A T ION,
f.
f.
term. de
P
alaiJ,
ell u–
ne eflimation ou évalua¡ion faite en gros,
&
fans en·
rree en détail : ainfi I'on dit en ce [ens qU'OIl a
arbitr/
les dép.ens ou les dammagcs
&
illtér~ts,
a
telle fomme.
(H)
A RB IT R E, f, m.
~n
term. df Drait,
ell un ju,
ge nommé par le
magill~at,
ou eonvenu par deux par;'
tíes, auquel elles do[)oeot pouvoír par un compromis de
juger leur différend fuivant la loi .
VQy~z
j U
G E
&
CO~tpRO~!IS.
\
Les Romaios fe fm\metroíent quelquefois
a
uh feul
arbitr<:
maís ordinaircment ils e[) ohoi¡iaoient plufieurs
qu'ils prenoient en nombre impair.
Poyez
A
R DI T R
11.-
GE.
,
DallS les matieres qui regardoient le publie, telles que
les erimes, les mariages, les affaires d'état,
&t.
iI
[)'6-
toit pas pepmis d'ayoir recours aux
arbitres.
011
11~
pou–
voit pas non plus appeller d'une feotenee ou d'un ju–
gemenr par
nrbitr.;
I'efiet d'un appel étoít de fufpen–
dre l'amorité d'une juriCdíaiQn,
&
non pas d'un paae,
d:une convemion ou d'un contrat,
V.
A
P P
EL , Che'L
les modemcs
il
y
a ordinairement différentes Cones d'
ar–
¡'itre-s;
quelques-uns font oblígés de procéder fuivant
la rigueur de ,la loi,
&
d'autres Cont autoriCés par les
parries memes
ii
s'en relkher;
&
fuivre I'équité natu–
reHe. lis font appellés prQprement
arbitrf'tmrs
.
Voy~z
ARDITRATEUR,
Les
~ns
&
'Ies lIutres font ehoífis par les parties
l
maís
il
y en
a
une troilieme Cone quí font de,
arbitreJ
nom–
més par les jitges, leCquels fom [('Iujours teuus de juger
fuiv31l1 la
rigu~ur
du droít.
.
Jullini~1l
(
L. "It.
f.
df
rcc(p,)
défend abfolument de
prendre que
femm~
pour
arbitre,
comme Jugeant qu'une
pareil\e fOllaion Il'eil pas bienCéame au Cexe : nóanmoins
le pape Alexandre
111.
confirma une Centenee arbitrale,
donnée' par une reine de France. L e cardinal WolCey
'fUI
envoyé par I-{en,ri
Vlll.
ii
Fran~ois
premíer, avec
un plein pouvoir de négocier , de faire
&
de concIur–
re tout ce qu'¡¡ jugeroit convenable
11
[es intérets;
&
FrQn90is p.remier lui donl1.a
1«
m~me
pouvoir de ron
c6té : de forte qu'il fut cooaitué
l~
feul
"rkitre
de leurs
afiaíres réciproques .
,
L es
arbitreJ
compromiffionnaires dolvent j,uger
i
la ri–
gueur auffi bien que les juges,
&
[om obligés de rendre
leurjugement dans le tems qui leu.r ell limité, fans pouvoir
excéder les bornes du pouvoir qui leur ea preferit par le
compromis : cependant fi les parties les om autorifés
ii
prononcer Celon la bonn()foi
&
fuivam l'é.quité natureHe,
fans les allreindre
a
la rigueur de la loi, alors ils out la
liberté de retrancher quclque chofe du bon
d~oit
de l'Ul1e
des parries pour I'aceorder
a
I'autre,
&
de prendre un
mil ieu
~nlIe
la
bonn,e foi
l!.
I'extreme ,igueur de la loi.
De LauDay,
~rait/
des DeJ{entes.
Les aaes de fociété doívem contenir la cla,ufe de fe
[oumettre aux
arbitreJ
pour les contellations quí peu–
vent furvenir entre affociés;
&
fi ceue daufe éroit 0-
miCe, un
d~s
affociés en peut nommer ;
c~
que les au–
tres [om tenus p.areillement de faire ', autrement il en
doit etre nO'mmé par le jt¡gc pour ceUI qui en fom re–
fus.
En eas de déees ou d'unc longu.e abCence d'un des
arbitr.es,
les affociés en peuvent nommer
d'autr~,
fi–
non il doit y
~!re
pourv
U
par le juge pour les refuCans .
Quand les
arbitres
fom panagés en opinions , ils peu–
ven! convenir de
("r-arbitres
fans le eonfentement des
parties;
&
s'ils lI'en conviennent, il en oll nommé par
le juge. Pour parvenir
a
faire nommer d'office un
Jur–
arbitrt,
il faut prércnter requéte aU juge, en lui expo–
[ant la néceffité d'un
Jitr-arbitre
,
attendu le partage d'o–
pinions
d~
arbitreJ
;
&
I
'ordonna.nc~
du juge fur ce poim
doi! etre lignifiéc
a
la diligence d'une des parties aux
arb,tr<s,
en les priant de vouloir procéder au jugement
de leur difierend. L,es
arbitra
peuvent juger fur les
pieces
&
mémoire~
qui leur font remis fans aueuoe for–
malilé d.e juttice,
&
n.on-obllant ¡'abfe.nce de qu,elqu!unc
des
partl~~
.,
T?m.
1,
ARB
491
Tout ce qul vient d'etre dit a lieu
1
I'égard des veu–
l'cS, héritiers
&
ayans caufe des allociés,
&
ell
confor–
me
aux anicles
9,
10,
¡r,
12,
13,
&
14.
dr< titre
jv. de i'ordom1t11J<e de
1673.
D ans les ciontrats ou polices d'afsilrance, il doit .,
avoir uoe claufe par laquelle les parries re fi)umettent
aux
arbitres
en cas de contellation.
Article
3.
d" titre
v). du liv.
1I1.
dr 1'0rd01lnance d. la Marine, d" moi¡
d'Aol1t
168r.
On peut appeller de la fentence des
arbitreJ,
quand
meme
il
auroi! été convenu, lors du compromis, qu'
al) n'a¡>pelleroit pas.
(H)
ARBITRER,
V.
aa. c'ell liquider, cllimer une
ohofe en gros, fallS entrer dans le détail ; ainfi I'on dir;
des amis communs
0111
arbitré
a
une t,elle 'fomme le–
dépériffemellt de ces marchandifes, (
G )
ARBOqEN
0:<
ARBO,
(G/og.)
villede Sue–
de, da!!s la provinee de Wellmanie, liJr la riviere
de
meme n0111.
' . AR,BQIS,
(Géog.)
perite villa de la F.anche–
Comté, entre Salíns
&:
Polígny,
L ong.
23. 30.
Jat.
46, H·
ARBQ 'LADE, ( f, c'er!,
en
&erme de Cr<iji.,. ,
le nom d'un flane fait avec le beurre, la creme, les
jaun~s
d'ceufs, le jus de poirl!, le fuere
&
le lel.
v.o.
y'z le Cuijinier Franfois.
A,
R
BO N,
(G/og. anc,
&
mod. )
ville de Suilfe,
fur le bord méridional du lae de Conllanee , dans le
Turgow.
LO'lg.
27, 30.
lat.
47· 38,
A R B O R
E
R
r<n mat, (Marin•. )
c'ell mher on
dréffer un mar fur le vaiffeau.
Le mJÍt de hune eft ar·
boréJr<r
J.
grand mat.
On fe Cen dans la maoceuvre
des
galer~s
du mor d'
arb ar"
&
defarborer,
pour dire
qu'une galore leve ron
mear~
&
le. brinquet pour ap'
pareiller, ou qu'elle démhe
&:
qu'elle abbat fes mats .
V.
MAST, MEsTRE, BRINQUET, GALERE,
Arborer l. paviJlon ,
c'ell le hiffer
&
le déployer.
Vo.
J'z
H
I S S E R ,
(2)
AR,BOR,IBONZES, ( m. pI.
(Hift. mod.)
p,r~rres
du japon, errans, vagabonds,
&
ne vivant que
d'aum6nes. lis habilem ges cavemes ; jls fe couvrent
la tete de bonnets faits c,l'ócorce d':¡rbres terminés en
pointes,
&
gamis
p~r
le hout d'une touffe de crin de
cheval ou de poi! de ch(lvre. lis fOIl! ceinrs d'une li–
r¡ere d'étoffe groffie,re, qui fait deux tours fur leurs relos;
ils ponent deux robbes I'une fur l'aulre; celle de de[–
Cus ell de COlon, fort courte, avec des
d~mi-manche1 ;
celle de deffous ell de
pe~ux
de boue,
&
de qURtre
ii:
cinq doigts plus longue; ils riennellt en marchan,!, d'u–
ne maín, un gobelet qui pend d'une corde attachée
a
leur ceínture,
&
de l'auue une branche d'un arbre fau·
\lage qu'on nomme
fOJltan,
&
<iont le fruit el! fem–
blable
a
notre nefte, ils ont pour chauiJure des
r.1ndale~
attachée¡¡ :¡ux piés avec des co urroies,
&
gamies de qua·
tre fcrs 'lui ne rOllt guere moins bruyans que ceux deS'
chevaux , ¡Is om la barbe
&
les cheveux li mal peignés.
qu'ils rom horribles.
a
voir. lis fe mélent de conjurer
les démons: mais i,ls ne commeneenr ce métier qu'a
3
0
ans.
Ambaffad. parto
.r.
r..
89·
&
90.
• A R S O
R
[C
H E S, .
m. pI.
(Hift.)
pellples que
quel'lues-uns croyenr ctre les habitans de la Zélande;
d'aurres, d'andens habitans du tcrritoire voifin de eelui
de Mallricht: felon Béean, les
Árboriche$
o,ccupQÍent
le pays qui ell entre Anvers
&
la Meufe.
• A R
B.
O R
1
Q
U E,
f.
m. (
Hift.
modo
)
nom
de
peuples que quelques auteurs prétenden!
~tre
les
mem~
que les Arrn.oriques
01}
Armoricains. Les
A-rborúl'''s,
donr le
P.
Daniel fait menrion, habitoient entre Tour–
nai
&
le Vahal,
é.[Oi~ut
Chrétiens Cous Clovis commt;
la plupart des autres Gaulois,
.&
forl a,uachés
a
leur
rcligion.
V oyz
ARMORIQUES.
• A
R
B,O
U
R G,
(G/og,)
vilJe d<l S.uiffe dans le can–
ton de Seme, dans l'Argo\'(, au l;>ord de l' Aar.
Lon~<
l.$'. l.$'.
lato
47,
IQ.
A
R
B.O
U
S E
S.
f.
f.
fr"it d. ¡'arboufier.
Les
ar–
boufel
reffemblenr aux fraiCes, fout rouges é!nnr mOres,.
d'un
go~t
ipre,
&
diflieiles, :\ digérer. L'arbriffeau qui
les porte eroit dans les lieux monragneux,
&
eorre dans.
plufieurs remedes .
Voyez I'article
frti'v(Zl1t,
(K)
A R,
B
O
U
S
1
E R,
arbllttts,
arbre donr la tleur eil
d'une feuJe piece en forme de cloche ou de grelot: le
pillil Con du ca.liee· il ell attaehé
a
la pani!! po(lédeu–
re de la fl,eur
comm~
un clou,
&
il
devi~nt
dans la. fuj·
te un frui! arrondi charnu, reffemblanr
11
celui du frai·,
(jer, partagé en
ci~q
loges,
&
rempli de femences 'qui
tiennent
i
un placenta. TournefoCl,
¡lift.
r<i herb. Vo.
yez
P
L
A.
N "\
~.
el)
A
aaa
2.
A!-