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48 8.

AR A

*

A

R

A N A T A,

r.

m .

(Hift. nato Zoolog . )

:tnÍ–

mal indien de la grandeur du ehien, dont le eri efl hor–

rible,

&

qui grimpe aUI arbres avee lég€reté.

I1

man–

que

i

catre deCeription beaueoup de

choCes

pour étre

bonne;

&

l'

«ranata

efl encare un de ces animau

x

dont

nous pourrions ne

f.~ire

aucunc mention , Cans que les

leaeurs

[en

les trouvalfent notre Diélionnaire plus pau–

vre .

• A R A N D A D E D U

E

RO, [ub. f.

(Glog.)

ville d' Efpagne, daos la vieil le Caflille, Cur le Duero.

L ong .

14. 33.

lot.

41. 40. 11 Y

a aum une

A randa

au

royaume d'

Ara~on

.

• A R A

N D O

R E

011

A

R R A

N

DAR r,

iore

de 1'lle do Cey lan, 3 cinq Iieues du pie d' Adam.

• AR A NIES (ILEs

D').

Voye:G

A Il AN.

*

A

R

A N

J

O S ,

ri vi~re

de TranCylvanie, qui

3

Ca

fource prcs de

e

lauCcmbourg ,

&

[e

joint

3

la

Ma–

riCch ()U M erifeh .

*

A R

A N

J

U E

Z ,

( Gl og .)

mai(on de plaiCance du

roi d'Elpugnc Cur le rage, aans la nouvelle Cattille.

L ong.

14. 30.

lat. 40.

• A

R A N T E

L L

E S, Cub.

f.

pI. ce terme re dit,

m

f/

In.rie,

des filandres qui Cont au pié du cerf,

&

qui ont quelque relfemblance avec les 61$ de la taile

de I'araignée.

,

A

R

A

P

A B A CA

C

Hifl'. noto bot. )

genre de pIan–

te dont ,la /leur efr en forme d'entonnoir

&

découpée.

Il

rore du calice un pifril qui efl attaché

3

la pareie

inf&ieure de la fleur eomme un elou,

&

qui deyient

dans la fuite un fruit compoCé de deux e. pCules ,

&

rempli de [emences pour I'ordinaire tres-petites. Plu–

m ier ,

"ova f larzt. ge>ter. Voy n

P L

A N

TE.

( 1 )

• A R AQUII,;

OU

HU E R TA-ARAQU IL,

( Glog. ane.

&

mod.)

petite ville de Navarre

a

rept

lieues de Pampelune, vers les confi ns de l'Alava

&

du

GuipuCeoa. On croit que e'cfl J'ancienne

Araci/l"m

ou

A roal/is .

• ARARA DE C LU S IUS ,

CHifl. nat .b,t, )

e'ell un fruit de 1'.'l.m¿rique, long , eouvert d'une écor–

ce dure

noire, anaché

a

une

l on~ue

queue,

&

eon–

tenallt une noix naire

&

de la grolfeur d'une olive rau–

vage ,

11

ne s'J!\it plus que de ravoir quelle ell ·la pian–

te

qui

p

rte ce frutt .

011

dit que ra décoélion nettaye

&

~périt

les ulceres invétérés.

11

faudroit au m s'aC–

fa

'w

(j

'e cruit a cene propriété .

• A

R

A

R -\

T H,

( Glog .

&

Hifl.)

haute montagne

d'A li~

en A rménie, rur laquelle 1'2rche de N oé fe re–

pof., , (i.¡ ivant la vu lgate.

VOJ<:(,

A

R

e

H

E

n

E

N

°

E' .

• ,-\ R :\

l{

1,

" viere de l'Amérique méridionale dans

le Bré

ti:

e le

le

Jette dans la mer du nord dans la pré–

fea ure de T alnaraca .

• ARA 'i

',H

ARAXE,

(Glog . )

riviere d'A(je,

qui prend Ca rource aux fromieres de la Turquie a(ja–

tique, du c6

é

d' Alfancalé, traverCe l'Arménie, une

panie

do

la PerCe,

&

re jette dans le Kur.

A R A

S E,

f.

f.

Ur"le d'Arcbitdlure;

c'efl ain(j

qu'on nomme un rang de pierres plus balfes ou plus

hautes q¡le ceHes de delfOlls , Cur lerquelles elles ront

. mres Cucccffivement , pour parvenir

i\

hau teur nécef–

faire.

A R A S E

M

E N T,

f.

m.

dam I'l1rl de bátir,

c'efr

la

derniere amCe d'un mur arrivé

ii

ra hauteur .

A

R A S

E

R, v. n.

'erme

ti'

Ar<biteél"re,

c'ell eon–

duire de meme hauteur

&

de niveau une affire de ma–

) onnerie, Coit de pieITe, Coit de moilon , pour arri–

ver

a

une hauteur déterminée.

(P)

A

R

11,

S

E

R,

lerme de Menllijeri.,

qui fignir.e

eo,,–

¡er

a

une eertaine épailfeur avee une Cde faite pour

cet uCage, le bas des planches oi! I'on veut meme des

emboifures,

&

conferver du bois fuffiramment pour fai–

re

les tenons .

• PI,

R A S

H,

( Glog, )

ville de la province d'Argnr,

ou royaume de Fez, en Afrique, Cur la cÓte occi–

dentale, dans l'endroit oi! la riviere de Luque entre

dans l'Océan.

• A R A

S

sr,

( Gl og , )

ville maritime d'rtalie,

d~ns

l'état de Genes.

L ong.

25·

f e,

lat

44· 3.

A

RA

TE, f, m.

( Co"lm<rce. )

poids de Portugal,

qui efr auffi en uCage

a

G oa

&

dans

le

13rélil ; on le

nomme alfez fouvent

arob

<,

qui en le Hom qu'il a en

~rpagne

.

L 'l1rat6

0\1

(lrobe

Portugaife

en

de beaucoup plm for–

te

que

l'aroHe

Erpagnole, celle·ci nc perant que vingt–

cinq Iivres

&

eelle-Ia

trente-deu~;

ce qui revient poids

de Paris,

~ pr~s

de vingt-n;uf. livres

.de

L isbonne,

&

ceUe de Madrid feulement

a

vmgt-trols un quart .

royo

AIlElllI;:'

CG )

ARA

.. A R A T E'E S,

(Ml,th. )

f~tes

qu'on célebroit dal'ls

la G reco, en honneur d Aratus eapitaine célebre, qui

mérita des monumens , par la eonllance

avee

laquelle

iI

eombattit pour la liberté de ra pan ie .

*

ARAT I C U ,

f.

m .

(Hljl . nato bot . )

Ray fait

mention de trois arbres différen (ou; ce nom Le pre–

mier a le tronc, les branehes ,

&

l' écoree de l'oran¡¡er;

mais fon fruit , Ca !leur,

&

les

f.uillcs Cont tres-diffé–

rens. Sa feuille gril lée

Cur

le feu, trempée dans de ¡'bui–

le,

ll:

appliquée fur un abces , le fnit milrir, perecr,

, &

CICatrlCer .

On.

n'att~ibue

aueune

~ertu

aux deux autres erpeces.

ce qm ferOlt preCque erOlre que le premier

a

eelles qu'

on lui don ne.

• A R ATICUPANA,

r.

m .

( Hijl, nato bot.)

arbre du 13rélil, de la grandeur de I'oraogcr,

&

por–

[3nt Ull fruit odaram, agl éable au goúr, mais dan! il ne

faut pas mangcr Couvent : dereri ption illCuffi(ante

&

mau–

vaire;

iI

Y

a cent arbrcs au B réli I

iI

qui ces earaéleres

peuvent convenir.

*

A

R

A V

A,

( Glog , )

foreerrlfe de la haute Hon–

gric, dans le COlmé

/Si

rur la riviere de meme nom.

Long .

17.

~~.

lat .

49.

20.

• ARAl:JCO,

( Glag , )

fonerelfe de l'Amérique

méridionale , dans le e hi,i ,

iI

la

r"uree de la riviere

de Tucapel .

L ong.

309,

lat.

42. 30.

• A

R A

W , (

G/.g ,)

vilte de <'uilfe dans l' Argow,

Cur l' Aar .

L onl:.

2f 30,

lat.

47· 25,

• A R

A X E,

aurrd ois

A

R A X

E

S ,

aujourd'hui

A–

rais, Arafs , Aehlar

&

Cafan . Vo)'e <.

A

R A S .

• A

R A X E,

fleuve de Perlidue, qui couloit pres des

mnrs de I'aneienne PerCepolis .

On donnoit le meme nom au Pénée, fleuve de The1-

f.,lie,

• A

R A

Y

A, cap célebre de l' Amérique méridio–

nale, "

11

Jeg .

22

mi". de latit" d_ f eptemri,,",,Ie .

• AR 13 A

01<

AR 15 E' ,

( C lot . ane.

&

mad)

vil–

ie de Palctl ine, appollée aurrefOJs

H ébrorz , Mamrl,

e

ar;fllb ,

, ulourd'hui

C

alil .

l\

R B

A

L E TE, r. f.

(Art militaire

. )

efpece d'ar–

me qui n'el! point

a

fell. Elle eOlllille en un are d'a–

cier, qui traYCrre un morceau de bois , garni d'une car–

de

&

d'un enreyo ir : on bande ceue arme par le reeours

d'nn fer proprc

ii

eet uCage ; elle peut lervir a jcrter

des grandes fleches , des dards ,

&

<-

Les anciens avoicnt de ¡;randes machines , avee lef–

Quelles ils jettaient dcs /leches, qu'ils appelloient

arb,,–

li"1

ou

~aliftes.

Foy e:G

8

A

LIS TE, L e moto

«rba/i–

le

vico!

d'orbali(fa

ou

areu balliJfa.

(Q)

L es marins ont auffi un inflrumellt appcllé

arbalite

OH

arbal.jlrille,

qui leur rett

i

prendre hauteur.

V oy.

R

A Y

°

N A S T RO N

°

MI QUE ,

F

L E

e

HE,

A

R B A ·

L E S TRI L

r.

E ,

& <.

('1)

A

R nA L

E

TE, r. f.

(C

baff •

. )

erpeee de piége

dOLlt

on re fert pour prendre I'es loirs . Pour faire ulle

arba–

lél',

aye'L une piece

de

bois

¡J

BCD (Foye:G les Plan–

<bes de Cha.D'e . )

lon¡¡ue de dcux piés

&.

detni , large

de (ix pouces,

&

épalile d'un bon demi-pouce; prati–

quez dans ron épailfeur une eoulilfe

E F

G

H ,

dans la–

quelle puilfe Ce mouvoir tres-librement la piece de

boi~

1 K,

plus longue que I'entaille de [rois on quatre pou–

ces . F ixez en

K

une forte verge de hOUl

L M N,

qui falfe I'are; palfez la carde

1 M

N

de cet are, par

un trOu prariqué;\ l'extrémité

1

de la piece

1 K

.

13an~

de1- cet are en repoulfatlt la picee

1 K

vers

1,

&

etl

plac;ant en

K O

un petit batan, qui cmpeche la piece

1 K

de revenir. Voilil

I'arboléte

tendue. Fixez en

.p

un til de fer

P

Q,

perpendieulai~e

au plan

A

BCD.

Att3chez a I'extremité

Q.

de ce fil de fer , une noix,

une pomme,

&<-

&

l'

arbaléte

Cera amoreée. E xaminez

I'endroit ou le trou par lequel paífent Ic loir, le rat.

en un mot taus les animaux de cetre eCpeee qui rava–

gent

va!

fruits. Plaeez vis-a-y is de ce tro11 I'ouvertu–

re

K O.

L'animal re préfemant ponr entrer

&

atrein–

dre I'amorce placée en

Q ,

ne le pourra, Clns dépla–

cer le b!\ron

K O,

dontl'extrérnité

O

fera

tout

CUf le

bord

inf~ricur

de l'entaille

E F

G

H :

mais le bhotl

K O

étant déplacé, la pieee

1 K

que rien n'arrétera

plus Cera repoulf€e fubitement vers

O

par la force de

l'are'

L M

N,

&

I'animal fera pris par le milieu du

corps dans I'ouvcrture

K O.

On peut ,

~n

donnant

a

toutes les parries de ce piége une plus grande force, le

tendre aux animaux les plus vigoureux.

A

R B A

L

I!:

TE,

C

M am!g e

, )

ou cheval en

arbaléte ;

c'ell un cheval atraché Ceul

a

une voiture devant

lee

deux chevau

1

du timon.

(V)

A

Il S A L

i!

TE,

f.

f.

¿mu

les ManttfaéfrJres en

Joj"

on