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ARA

m.!me un plus grand nombre de pafiilles applaties, unies

ellfemble par un til d'un demi-pouce dans leur plus

grande largeur , d'nue ligne

a

peine

ii

l'endrOit étrall–

glé; pleines chacune d'une femence ovalaire, applatie,

dure, mais moins que celle du caroubier; de la cou–

leur de la chataigne ; marquée tout autollr d'une ligne

telle qu'on la voit aux graines de tamarins,

&

cnve–

Joppée d'une efpece de mucilage gommeux, anringent,

acide,

&

roulfhre. Cet acacia, li \'on en croit Augu–

fiin L ippi, en commun en Egypte, aupres du grand

Caire.

On pile les goufTes quand elles font encore vertes,

&

I'on en exprime un [uc que I'on fait épaiffir,

&

que

\'on appelle

flte ,d'acacia;

mais il découle des fentes de

l'écorce, du tronc,

'&

des ram<aux une humeur vi–

fqucufe qui fe durcit avcc le tems,

&

qU'Oll appelle

l ommt

vcrrdlCrdalre

.

.

L~

gomme arabi'l'u

donne dans I'analyfe du Begme

Jllnplde, fans gout

&

fans

od~ur,

un acide rou[sfrtre,

une liqueur alkaline,

&

de l'huile. ,

La mafTe noire renée dans la cornue, calcin"e au

reu de reverbere pendant trente heures, l.ifTe des cen–

dres gri[es, dont on retire par Irxivation du [el tixe al-

kali .

,

L a

gomme arabi'l'u

n'a ni gout ni odeur . Elle [e

dilfout dans l'eau, mais non dans I'efprit-de-vin ou I'hui–

le ; elle [e met en charbon dans le feu; elle ne s'y en–

flamme pas; d'ou

il

s'en[uit qu'elle en compofée d'un

1'el falé, uni avee une huile

gromer~

&

une portion a[–

fez con tidérable de terre: elle elltre dans un grand nom–

bre de médiéamens , on la donne n'leme comme ingré-

dient principal.

I

Elle peut, par res parties mucilagineufes, adoucir la

Iyrnphe acre, épaimr celle qui en ténue,

&

appaifer

l es mouvemens trOP violens des humeurs . On s'en fen

dans la toux , I'enrouement, les c1nnrrhes íalés, le cra–

c:hement de f:mg , la nrangurie,

&

les nrdeurs d'urine .

I/oya. M at. m ld.

de M. Geoffroy.

A R

A B I

Q

u

E S, .dj,

pris

[ubn,

(7hlol.)

fctre d'hé–

rétiques qui s'é leverent en Arabie vers I'an de ] . C .

2 07.

li s en[eignoient que l'ame naifToit

&

mouroit avec

le corps , mais aum qu'elle refIufciteroit en

m~me

tcms

que le corps . Eufebe

e

l.

v

/.

e. xxxviij.)

rappor–

te ' qu'on tínt en Arabie meme , daos le lit. fiecle,

un coocile auquel amna Origene, qui convainquit ti

~Iairement

ces hérétiques de leurs erreurs , qu'ils les ab–

Jurerent

&

[e

réunirent

a

l'Eglife.

Voye:c.

T

H N

E L

0-

P~YCHITES.

eG)

• ARABOU rEN,

r.

m .

e

Hifl.

nato bot.)

grand arbre du Brétil qui donne le bois de Brélil ti con–

nu par fa bonne odeur ,

&

dom

i1

[eroit • fouhaiter

qu'on CUt une meilleure deícription, Cene obfervation

efi méme commune pour tous les arbres étrangers dont

on nous apporte des boi.; il n'y en

11

preíqu'aucun qui

foit bien COIllIU .

*

A

R A CA ,

e

Glo/{. I1ne,

&

mod.)

ville de Chal–

dée dam l:¡. terre de :;enuaar; une des plus anciennes

du monde, puiCqu'elle fm

e

dit-on ) , batie par N em–

cod. On croit que c'en I'aocienne Edelfc

&

l'Orpha

d'aujourd'hui.

• A R

A

C A-M

1

R

1, (

Hifl.

l1at. bot.)

arbrifTeau

cornmun au Bré ti l. Son fruit muri¡ en M ars

&

en

S eptembre; il tieot de la [aveul' du mure

&

de l'ar–

boilier.

l1

Ce garde contit. 1I en anringeot

&

rafrai·

chiifam .

On fait des feuilles

&

des boutons de

I'a,aea·miri

un bain Calmaire pour tomes les affetrions du corps:

ou l'on peut emp.loyer l'anringcnce. Sa

,~acine

etl bonne

pour la dylfcmene; elle efi [ur-tout dlUrétique . Ray

Rifo.

Plant.

"

• A R A C A N,

(Glog. mod.)

royaume maritime des

Indes , proche I'embouchure du Gaoge, boroé au midi

par le golfe de Beo&ale,

a

I'orient

&

au feptentrion par

le royaume .d'Ava,

3

I'occident par le royaume de Den–

gale. La vllle

d'Áraean,

limée fur la riviere du

m~me nom, en la capitale de tout le royaume.

L ong.

110' 30. lat. 20-30.

L e commerce

d'Áraean

n'en pas fort conlidérablc.

Pour celui de Pégu il vaut mieux: on y porte des toi–

Jes , des

mou~hoirs,

du poivre, de la canelle de la

muCcade , des bois odoriférans,

&

on en tire 'du gin–

gembre, de I'or, de I'argent, des pierreries

&

des per–

¡es. L a maniere dom on y comm ers;oit dans les com–

mencemens étoit afTez ti aguliere. L es marchés fe fai-

' foient

r.~ns

mot dire: l'acheteur

&

le vendeur [e don–

noient la m:1in couverte d'uo mouchoir,

.&

i1s COQve–

noient de prix par le mouvement des doigts. Voili U11

cxcelIent moye11 poue prévenir le. encheres.

ARA

'" A R A

e

E N A .

( Glog. )

bourg

d'Erpagl1~

dans

l'Andaloulie,

o

la fO\lrce de la rh iere de Tino .

ARAC-GELA RAN, (

GI"g,

)

pctit pays du

Chulinan, province du royaume de Perfe .

B llltdrllnd.

A RACH IDN

A,

r.

m. (

Hifl.

nato boto

) g<nre

de plame

a

fteur papilionnacée. L e pillil deviem dans la

fuite un fruit membralleux oblong, qui murit dans la

rerre,

&

que

1

'on nomme par cene raifoll

pi(laehe de

terre.

Ce fruit efi c0mpofé d'une feule capfúlc qui ren·

ferme une ou deux femences tendres

&

oblongues. Plu–

mier ,

Nova plantarltm genera. Vaya.

P L A NTE .

t /)

A R A C H N O 1

DE,

f. f.

en turne d' Anatomie,

c'efl une membrane fi ne, Il'lince, tranrparente , qui re–

gne entre la dure·mere

&

la pie· mere ,

&

que 1'0n croit

envelopper ,tome la fubnancc du cerveau, la moe lle al–

longée, la moelle de l'épille. {/.

M

E'N

I N G

E

&

CE

R–

VEA U .

Ce mot ell dérivé du grec

«pJ... ,

une

araignle ,

ne toile d'araignée,

&

de

1,1",

forme;

eu égard

~

la

fi ·

nelfe de la panie que

1

'00

croit rellembler

i

une toile

d'araignée. Elle fut décrite pour la premiere fois par

Varole.

Plu(ieurs Anatomines Ilient I'exinence de cene troific–

me méllinge ou membrane,

&

ils prétendent que

1

'on

do;t plutÓt la regarder com:ne la lame externe de la

pie-mere, dont la lame interne s'inlinue entre la circon·

volmion du cerveau .

Voyez.

PIE '

M

E RE.

Áraehnoide

[e prend pareillement pour une tunique

fine

&

déliée qui enveloppe I'humeur crynallioe.

Voyez.

CRYSTALLIN.

Cene {unique en appell ée par d'nutres

enoftallo.de

ou

eapfllle

l."

er)

!ftall.in

.

Plufieurs ont meme doOté de

[011

t:xinence; ce qui en d'antant plus extraordinaire que

Galien en parle,

&

la c0mpare

a

une pellicule d'oi–

gnon. V éíale la compare

a

de la corne fine

&

traofpa–

rente,

11

en aifé de 1:1 trouver dans les quadrupedes ,

particulieremem dans le momon, le bceuf, le cheval;

&

quoiqu'il [oit un peu plus dilficile de la découvrir

dal1S I'homme, néallmoins une perfonne qui I'a viie U·

ne feule fois, pourra la trouver afTez vite .

Ce qu'il y

a

de furprenant, c'en que Briggs o'en dit

pas un mor;

&

qu'un aum habile

A

natQmilte que Ruy–

[ch en a domé fon long·tems: ce ne fut qu'au moyen

d'injctrions qu'il

13

découvrit, quoiqu'elle Coit treS-ailee

a

difcerner dans un mouton, comme je l'ai déJa d;t.

L'lIrach"orde

en adhérente par fa panie poflérieure

a

la tUllique "itrée. D ans I'homme elle en deux fois aum

épa ifTe qu'ulle toile d'araignée, au moins par fa partie

.ntérieure, u ans un bceuf elle en encore au m épaini:

que dans I'homme;

&

dans un cheval elle en plus épaifTe

que daos un bceuf.

Cene tllnique

a

trois Ur.1gCS:

¡ o.

de retenir le crynal–

lin dans le ch:1ton de l'hl1menr vitrée ,

&

d'cmp~cher

qu'il ne change de limation;

2°.

de féparer le cry(lal·

lin de I'humeur aquel1!e,

&

d'empecher qu'il n'en Coit

continue lcment humeélé;

3°.

les va,{fcaux

lymph~atiques

fournillent une

liqu~ur

qu'ils dépofent dans

t~

cavité, par

le moyen de laquelle

le

cryllailin en continuellemeut ra·

fraÍchi,

&

renu en bon ¿tal; de. Corte que quand cene

liqueur manque., le cry!lallin fe feche bien-tÓt, devient

dur

&

opaque,

&

peuI

m~me ~tre

réduit en poudre.

Vo–

ye:c.

Pctit,

M l m. de

/'

Aead. R oy. des Seicne. ano

' 730.

p.

622.

&

frtlv . Voye:c.

C

I L I A

1

RE

&

T

U N I

Q

U E •

eL )

A R A C K,

r.

m.

( e omm,)

efpece d'eau·de-vie que

fOn! les Tanares-Tungutcs, [uJctS du Czar ou grand

duc de MoCcov;e.

Cene eau·de-vie fe fait avec du lait de cavale qu'

on laifTe aigrir,

&

qu'en[uitc on dinille

a

del1x ou trois

reprifcs entre del1x pots de terre bien bouchés, d'ou la

liqueur [ort par un petit tuyau de bois. Ceue eau-de–

vie en tres·forte

&

enivre plus que cclle. de vin

,CG)

• ARA C LE A.

( Glog. ) Vo)'e:c.

HERACL EE.

• A R A C O U A

Oll

A R A C H O V A, bourg de

Grece dans la L ivadie, proche le golfe de L épante. 0 11

crair que c'en I'ancienne AmbrifIe.

• A R

f\

C U 1 E S

OH

A R A C U I T E S,

r.

m.

pI.

(Glog.)

peuples de l'Amérique méridionale dans le Bré–

íil,

dans le voilinage de la préfetrure des Pernam–

buco.

• 11.

R A C

y

N A P P l L,

( Hifl.

nat, boto

)

malo au–

rantio parvis fr"fliblls fimilis,

eH la feule platHe dont

Ray

ait fait mention, fans lui amgner n: propriét" ni

ufage.

• .tI.

R A D,

( Glog. anc.

&

JaiHte.)

ville des Amor–

rhéeos au m idi , de la tribu de

J

uda, vcrs le defert de

Cades .

.. A-