Table of Contents Table of Contents
Previous Page  557 / 864 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 557 / 864 Next Page
Page Background

AQU

el!: be3uCOIIp plus érroit eo-bas qu'en-hlut.

Le con{\¡j Frontin, qui avoit la direé(ion des

6lJflt–

ti,..!

fous I'cmpereur Nerva, parle de neuf

a'{uúl"a

'lui avoicl1t

13f94

ruyauI d'uo pouce de diamerre . Vi–

gerus obferve que dans l'efpace de 24 heures, Rome

recevoit

fOOOOO

rnuids d'eau_

Nous pourrions encore faire mention de

l'a'{'l<dH'

de

Drufus

&

de cehii de Rimini: mais nous nous comen–

reroDS d'obferver ici qu'Augullc lit réparer tous les

0'lu<–

ti1lU;

&

nous palferons enfuite

a

d'aurres mooumens

dans le meme genre ,

&

plus importans cncore, de la

rnagnificence romaine.

Un de ces monumens ell

1'0'l,t<d1le

de Met'!., dont

iI

relle cncore aujourd'hui un grand nombre d'arcades;

ces arcades navcrfoient la Mofelle, riviere grande

&

large en cet endroit . Les fources abondantes de Gor–

ze fournilfoient I'eau

ii

la Nsumachie; ces eaux s'af–

fembloient dans un réfervoir; de-la elles étoient con–

duites par des canaux fouterrains faits de pierre de rail–

]e,

&

ji fpacieux qu'un homme y pouvoit marcher

droit ; elles palfoient la Mofelle fur ces hautes

&

fu–

perbes arcades qu'on voit encore

ii

deux licues de

M et'!., fi bien

ma~onnées

&

fi bien cimentées, qu'ex–

cepté la partie du milieu, que les glaces oot empor–

tées, elles om réfiaé

&

réliaent aux injures les plus

violentes des faifons . De ces arcades, d'autres

a'{,u–

d"tI

conduifoient les eaUl: aux bains

&

au lieu de la

Naumachie.

Si I'on en croit Colmenares,

I'a'{,ud".

de

Sé~ovie

peut ':tre comparé au! plus beauI ouvrages de

1

anti–

quilé .

11

en rene cem cinquallte-neuf arcades, toutes

de grandes pierres fans ciment. Ces arcades avec le re–

!te

de I'édifice ont cent deux piés de haut;

iI

Y

a deux

rangs d'arcades l'un fur I'amre;

l'a'!u,dHc

traverfe la

",ilJe

&

paíTe par-delfus la plus grande partie des mai–

fons qui font dans le fond _ .

Apres ces énormes édifices, on peut parler de l'

a–

'lu<dlle

que Louis XIV. a fait bhir proche Maintenon,

pour porter les eaul de la riviere de Bucq

a

Verfail–

les;. c'ell peur-erre le plus grand

a,!,,<duc

qui foit

a

préfenr dans I'univers;

iI

ea

de

7(XX)

bralfes de long

fur

2f60

de haut,

&

a

242

arcades .

~es

cJoaques de Rome, ou fes

",!u<dlle!

foQterrains,

ét<?lem aum comprés parmi fes merveiJles; ils s'éten–

dOlem fous tome la ville,

&

fe fubdivifoienr en plu–

iieHrs. braoches qui fe déchargeoient dans la riviere:

c'élO1ent de grandes

&

hl\utes voutes Mties folidement,

~ous

.leCquelles

Ol~

alloit. en bateau; ce qui faifoit dire

a

~lme.

que la vllle

~tOlt

Cufpendue en l'air,

&

qu'on

1J3vIge o lt fous les malfons; c'elt ce qu'i1 appellc

l. plm

g!and ofl'lJrag< q,,'on aie jamaiI entr.priI.

1I Y

avoit

jous

~es voilt~s

des endroits

011

des charretes chargées

de fOUl pOuvolent palfer; ces voutes fOlltenoiem le pa–

'lié des rues.

1I Y

avoit d'elpace . en efpace des trous

olÍ les immondices de la ville étoient précipitées dans

les cJoaques. La quantité incroyable d'eau que les

aglledlle!

apportoient a Rome y étoit 3Um déchargée.

On

y

avoir encore détourné des ruiOeaux, d'ou

iI

ar–

rivoit

qu~

la vilie étoit toújours nene,

&

que les or–

dures ne féjournoiem poiut dans les cJoaques,

&

étoieot

promptemem rejentes dans la riviere.

Ces édifices font capables de frapper de l'admiration

]a

.plus forte: mais ce feroit avoir la vue bien courte

que de ne pas la porter au-dela,

&

que de n'c?tre pas

tenté de remumer aux caufes de la grandeur

&

de la

décadence du peuple qui les a conflruiu. Cela n'ea

point de notre objet. Mais le leaeur peut conCulrer la–

dellus les

Conjid/ration!

de M . le préodem de Mon–

tefquieu,

&

eeHes de

M.

I'abbé de Mably,

il

yerra

dans ces ouvrages, que les édilices ont toujoors été

~

ferom touJours comme les hommes, excepté peur-':tre

ii

S

parte,

011

l'on trouvoit de grands homrnes dans des

maiCons petites

&

chétives: mais cet exemple

ea

trop

ftngulier pour tirer

a

conféquence .

A Q

u

E D U

e ,

f. m, les A,natomiaes s'en fervent

pour défigner certains conduits qu'i1s ont trouvé avoir

du rapporr avec les

a,!,,<d«c!.

L'aqtt<d".

de Fallope elt un trou fitué entre les

apophyfes aylorde

&

maaorde; on a auffi nommé ce

trou

.fIylo-maflo.dien. VOJ<Z

S

l'

Y L

Q

¡.

DE

&

M

STOIDE.

L'a~u.d"c

de Sylvius elt un petit canal du cerveau

dom

1

anus elt l' orífice poaérieur;

&

la

fente qui va

¡¡

r

infqndibulum ., 'ea l' intérieur .

VOJt:I:.

CE

R

v E

A O ,

ANUS,

&

INFUNDIBULUM .

A

Q

U

EREC

Y,

ar"""J, hallt,

il

a

p4fé

ici,

terme dODt on fe fert

a

la chalIe du Iievre, lorfqu'il

ea

a

quelque belle palfée.

AQU

479

A

Q

u

EU X,

"'l"OjilJ,

adj. qui participe ou qui elt

de la narure de l'eau, ou bien ce en quoi I'eau abonde

ou domine.

VOl'"

E

A

u .

Ainfi I'on dlt que le lait confilte en parties

4'l,uufa

ou féreufes,

&

en parties bmyreufes.

Vo)'t:I:.

LA

I T •

C'ea par la diltillation que les Chimiftes leparent la

parrie

a'{f/<uf<

OU le phlegme de tous les corps.

VOJ<z

PHLEGME .

Condui:!

ou

tana"x

A QUE U X •

VOJ. J'arti".

L

y

M–

PHi\.TIQUE.

H"",,,,r

A

QUE U

S E;

c'ea la premiere ou I'anté–

rieure des trois humeurs de ¡'reil.

VOJez.

H

u

M E U

Ro

&OEIL.

Elle occupe la

chamb.re

antérieure.

~

.la poaérieure;

elle lailfe par I'évaporallon un fel lrxlvlel,

&

au gout

elle

ea

un peu falée; elle s'évapore promptement,

&

toujours apres la mort.

11

ea tres-confiant qu'elle fe

régénere,

&

qu'i1

y

a par conféquent

qudq~e

fource

d'ou elle coule fans celfe .

Ea-ce

dans les vallfeauI fe–

créceurs qu'Hovius croit avoir vils a l'cxrrémité de

I'uvée, ainO que la Charriere?

~lbious

a

v~

fes inje–

aions traníTuder par les

ex.né~

ttés

des.

val{[~uI

de

I'iris ' mais on n'efi pas décldé

a

le crOlre,

&

I analo–

gie ¿es Iiqueurs exhalames qui vieonent tomes des arte-

res, perfuade autre chofe _

L'humeur

a'{'It"fe

ea repompée par des vemes ab–

forbantes' autrement comme elle abonde fans celfe par

les

arter~s

elle

s'~ccumuleroit,

&

I'reil deviendroit

hydropique:' d'ailleurs on Cait par expérience que le

fa~g

épanché dans l'humeur

4'{""tfo

a été repompé; elle CIr–

cule donc. Mais , encore une fois, quels en font .Ies

conduits? Nuck croit avoir découvert ces

~o.ndUlu.

RuyCch en parle dans deu! endroits _ Santorml, dans

un aveugle, a quelquefois vd des canauI. pleins d'uue

Iiqueur rougdtre. Hovius

a

eru découvnr

~e

nouvel.–

les fources; mais

iI

les regarde

com.me

.arréneJl~s,

&

II

a nié qu'elles fulfent des conduits partlculrers . Mals com–

ment d'une artere vifible, dans un canal

égalemen~

fen–

lible

a

I'reil une autre Iiqueur

qu~

le fang pourrolt-elle

palfer?

11

n:y

a

aucun exemple de ce fait dans le corps

huma!n , qui

emp~che

le.fang meme

d'e~~rer

dans un

vailfeau d'un auffi grand dlamerre . En vOlla alfe1- pour

détruire ces Cources particulieres de I'humeur

4'{,,<uf<.

Haller,

Comme"t. B o<rh. (L)

A Q

u

E

U

x .

Les remedes

a'l" <Il';

font toUS ceu! ou

I'eau domine; telles font les plantes frakhes

&

no~velles ,

&

entr'elles toutes celles qui fe

r~folvent

al–

fément en eau, foit par la diaillation, foir par la co–

aion, foit par la macération. Les laitues, les laitrons.

les patiences, les ofeilles, les poirées, le$

<1hicor~es

&

aurtes, font fur-tout daDs certe clalfe: le pourpler, le

cotyledon, le fedum, en fOn! aum.

E

ntre les légumes, font les pois' verds, haricots nou–

veaux, les afperges, toutes les herbes potageres.

Entre les fruits, fom les raiCins, les poires, les pom–

mes douces, les ceriCes douces; les prunes, les abrlcots,

I~s p~ch~s,

&

autres .

Les alimens

aqlltux

tirés du regne végétal

&

animal,

conviennent

a

ceul qui out les humeurs acres, les libres

trop roides,

&

les fluides ou le fang adulte; ainO dans

I'été

01'1

doit ordonner aux malades beaucoup

d'a'!ll<ux

&

de délayans, pour calmer les donleurs que produifent

l'ébullition

&

I'effervefcence des humeurs . (

N)

• A Q U

1

&

A

Q

U 1T A,

ville

&

province du

Ja–

pop, dans la

contr~e

Dommé(!

Niphql1.

La province

9'

A'{"it¡;

ea

aux environs de

Chan~uque,

vers le dé-

troit de Sang3jlr.

'

" A

Q

U 1G 1

R E S, f.

111,

pI. (

Hift.

&

GIQg.

)

peuples de l'AmérilJue móridionale, dans le Bréul, vers

la prófeéture du Saint-Efprir.

A

Q

U

1L

1\,

(G/og. modo

)

ville d' ¡talie au ro–

y3ume de Naples, dans l'Abrunc ultéricure, fur le Pe–

Icara.

Long.

3r.

ro.

lat .

42. 20.

• A Q

U 1

¡,

E'E,

(G/Dg. ane.

&

mod_

)

ville d'Italie

dans le Frioul, jadis conlidórable.

L O/1g.

31.

f.

lat.

M ·

·AQU ILEGES,

C,

m. pI. (

Hift.

auc.

)

c'ea

le nom que les ROqJains

donn~rent

fous Augulle ;\ ceux

qui étoient chargés du foin d'entretenir les tuyaux

&

les

canduits des eau•.

"AQUILIES

G"

AQ.UILICINIA,facrilices

que les 'Romains fuifoient

a

Jupiter dans le tems de

1&

féchere(Je, pour en obteDir de la pluie .

Les

pr~tres

qui les oflroient, s'appelloient

tl'{Nilicitn! •

parce qu'ils attiroient I'eau,

a'{uam eltcreóant.

lJ

faut

voir oommeut Tertullien charge de redicule toutes ces

fuperaitiQns, dans fon

IIp%gétiq1te .

AQUI-