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-+80

AQU

A

Q

u

1

LO

N,

r.

m.

ett

prís par

Vitruve

pour

le

."em de nord-en, ou pour ce vem qui foutlle

a

4f. de–

grés du nord, emre le nord

&

I'en .

Voyez

V

I!.

N T ,

NORD

&

P01NT.

Les Poctes donneot le nom d'

a'l',i/oll

a

tous les veots

orageux que les nautonniers redouleot.

(O )

• AQUILONDA,

(G/og. mod. )

grand lac

d'Afrique en Elhiopíc, aux píés des mODlagnes du So–

leíl, fur les confins du Cango

&

d' Angola.

AQUIMINARIUMou AMULA, CHífl.aHe. )

~aílfeau

rempli d'eau lunrale,

iI

étoit placé'

a

I'eotrée des

temples,

&

le peuple s'arrofoít de cetee eau beníte.

• A Q U

1

N

O,

( G/og. ane.

&

modo

)

ville d'Ita–

lie au royaume de Naples, dans la terre de Labour.

L ong.)1.

2~.

lato

41. 32.

• A<..¿ U IrA

¡NE,

f.

f.

(G/og.

&

Hifl. ,lne.

&

modo

)

une des trois partíes de l'ancJcnne Gaule. Céfar

dít qu'eIle étoít féparée 3U nord de la Gaule cellíque,

par la Garonne.

l! Y

a fur fes autres bornes des. conte–

ílalíons entre les favans ; on en peor voir le détaíl dans

le

Ditlionnaire

de Moreri.

. Selon le partí qu'on prendra,

l'A'fltitaill'

fera plus ou

moíns relferrée . Lorfque Céfar dívira les Gaules en qua–

tre

grands gouverncmens,

iI

fit entrer dans l'

A'ftlitaine

les Bourdcloís, les .Angoumoís,- les Auvergnats, ceux

du Vélai, du Gévauaan, du Koüergue, du Querey,

les Agénoís, les Bcrruyets, les L imolins, les Périgor–

díos, les Poítevíns, les Saíntnngeois, les Elvíens ou ceux

du Vívaraís,

:1

la place defquels un empereur, qu'on

foup,onne etre Galba, mít ceux d'Albi. Sous Julien

l'A'f"itain.

étoit partagée en dellx provinces:

ces

deux

provínces s'appellerent lous Valentinien,

premier.

&

Je–

conde A'Itlitaine,

doot Bordeaux fut la métropole . Dans

la fuite on voit Bourges mttropole

de

la premiere

A'flti–

¡aine,

compoC~e

&

fept autres cités; favoir, cclles

d' A uvergne, de Rhodes , d'Albi, de Cahors, de Limo–

ges , de la ciré de Gévaudan

&

de celle de

V

élai;

&

Bordeaux métropole de

la

feconde

A'f"it"lfine,

&

fous

elle Agen, Angouleme, Sainres, Poitiers

&

Pérígueux.

Cerre conrrée fut appellée

A'f1titai>le,

de I'abondnnce de

fes eaux ; on l' appelloít anciennement

Armorit¡".,

de

armo," ,

<¡ui en langue gauloife lignifioit

paJI ma/"itime.

11

raut aJoutcr

3

la premiere

&

feconde

A'IuiMine,

la

N

ovempopulanie, compofée des dome cités fuivantes;

Eaule mérropole, Acqs , LeitOure, Cominges, Confe–

nns;

la

citt des Boiates ou de BuCch, celle de Béarn,

A ire, Bazas, Tarbes, Oléron

&

Aufch ;

&

ces trois

provinces formerem l'

A'fHiMin.

enriere . L'

A'fuitaint,

apres avoir éprouvé plulieurs révolutions, fur érigée en

royaume en

778

par Charlem?gne ,

&

[upprimé par

Ch"rles-Ie-Chauve, qui y mit des ducs.

L'

I/'fuitai""

<lu'on peOl appellcr

modtrne,

en ren..

fermée .enrre la Loire, l'Océan

&

les Pyrenées.

II Y

en a qUl ne comprennent fous ce nom que la Guienne

&

la Gafcogne. D'aUlres dívirenr

l'A'fllitain.

en trois

parties; la premiere comprend le Berry

&

le Bourbon–

nois) la haute

&

balfe Auvergne, le V élai

&

le Gé–

vaudan, le Roüergue

&

l'Albigeois, le Querci, le baut

&

bas Limolin, la haute

&

balfe Marche; la feconde

Je Bourdelois, le Médoc, la Saintonge,

l'

Aunis,

l'

Art–

goumois, le Périgord, l'Agénois

&

le Condomois; la

troili,me, l'Armagnac

&

le Bigorre, Cominges, Con–

ferans, le Béarn, la balfe Navarre, les Bafques, les Lan–

des , le Bazndois ,

&

la petite GaCcogne .

• AQU ¡TECTEU RS, ( m . pI.

CHifl.

a1le.)

nom que les Romains donnerent

a

ceux qui étoient char–

gés de I'entretien des' aqueducs

&

de tous les bhimens

deninés ou

a

dirtribuer les eaU1 dans la ville ou

a

en

expulfer les immondices.

'

AR

.. A R,

(G/ogy. ane.

&

Jur.)

ville des Moabites .

Vo)'ez

A

R

o

E R .

A R A,

en le nom latin de la conllellation appellée

Qute!.

Voyez

A

u

T EL.

(O)

• A R A

O"

HA

R A,

(G/ogr. ane.

&

Jaillt•. )

ville

d'Af!"yrie 011 les tribus qui étOient au-dela du Jourdain,

favolr de Ruben, de Gad,

&

la moitié de celle de

Manarrés, furent menées en captivíté par les rois Phul

&

Theglathphalafar. S. ] érÓme croit que cette ville en

la meme que

Rages,

dont

il

en parlé dans Tobie,

&h.

j.

" ARA,

( Cap d') G/og. aHe.

&

modo

autrefoís

N.–

p,tllniu:"

promonto~il,m,

ell le cap le plus méridíonal de

l' Arable heureufe ; II forme avcc la CÓtc d'Ajan en Afri–

que , le détroit de Babelmandel.

ARA

• A R A B,(

Glogr. ane.

&

Jaint• . )

" iHe de la

tri–

bu de Juda .

..

AR~!3A,

(G/og. ane.

&

moá. )

ville de PerCe

daos le Slglnao, entre la ville de ce nom

&

le Cenda–

har ..On penf,; communémenr que c'en I'ancienne ville

d' !\naCpe.,

capllal~

de la Drangiane,

a

moins que ce ne

[Ol! Gobmam, vllle de la meme province au midi de

ceUe de Sigitlan.

'

A R A BE, adj. On appelle

arab~

&

arabit¡"e

tout

ce qui a rappor!

a

l'Arabíe ou aux

Arabo '

atabique

/"ng,,,

ou langue

arab"

c'efl une dialeae de' I'hébreu _

Le P. Ange de S.

J

ofeph exalte beaucoup la richelfe

&

I'abondance de l'

arabt.

11

alfl1re qu'il

y

a dans cet–

te langue plus de mille mots qui lignifien! une

/ple

cínq

cems 'lui fignifient un

¡ion)

deux cems pour dire

u~

Jer–

pent,

&

hui! qui lignifient do

miel.

Caratl,res arab,s

ou

fig1lres arabi'fHes,

ce Com les

chiffres dom

00

fe fert ordinairemem dans les ca1culs

d'arithmétique.

Voyez

F

l G U

RE, N o

M B

RE. Les ca–

raaeres

arabo

fom difierens de ceux des R omaíns .

V_

CARACTERE.

On croit communément que les Sarrafins nous ont

donné les caraaeres

arabes,

qu'ils avoicnt appris eux–

memes des Indiens. Scaliger élOit

Ii

perruadé de leur

nouveauté, qu'il alfura qu'un médaillon d'argent fur le-

l.

quel il fut confulté, élOit moderne, parce que les cara–

aeres 234

&

23f étoil!nt gravés delfus.

On croit que Plallude, qui vivoit fur la fin du trei–

'/.ieme lieele, a ¿té le premier d'emre les Chrétjens qui

ait fait ufage de ces chifi·res. Le P. Mabillon alrure dans

fon trailé de

R.

dip/omatieá,

que I'on lIe s'en en pas

fervi avant le qualOr7.ieme fiecle. Le doaeur WaJlis

f011tient qu'ils élOient en uCage long-tems auparavant, du

moins en Anglererre,

&

fixe cette époque au tems d'Her–

mannus-Comraaus, qui vivoit environ I'an 10ío. Ces

chiffres, felon lui, étoient d'ofage, finon dans les comptes

ordinaires, du mojns dans les Mathémariqucs,

&

Cur-tou!

pour les tables anronomiques.

V. Wallis, n/geb. eh. fu.

Pour prouver I'antiquité des chiffres

arabe!,

le meme

auteur fe fonde fur une inCcríption en bas relief quj éroi!

fur un manteau de la cheminée de mai[on presbyrérale

de Helindon dans la province de Nonhampton, ou on

lifoit ces caraaeres,

n·.

T

33 ,

avec la dale de I'année

IJ33.

'fral1Jatl. Phi/oJoph. n'.

174·

M.

Tuffkin fournít une preuve plus mre de l'antiquité

de I'ufage de ces chiffres . C'efl une croifée d'une mai–

fon faite

a

la

romaine,

&

lituée dans la place du mar–

ché de Colchencr, fur laquelle entre deu}:

Iion~

cifelés

efl un éculfon contenant cene marque,

1390.

T ranJ"tl ..

Phi/oJoph. n'.

2íf.

M. Huet penfe que ces caraaeres n'om point été

cm–

prumés des

Arabes,

mais des Grecs;

&

que les chif–

fres

arab,s

na Com autre chofe que les lemes greques

que I'on fait que ces peuples employoient pour nombrer

&

chiffrer.

Vo('z

N o

M

n

RE .

On dir que Ion nourrit les chevaux

arabeJ

avec du lait

de chameau,

&

on rapporre des chofes étonnanres de ces

animanx. Le duc de Neucall1e alfílre que le prix ordi–

naire d'un cheval

"yab"

efl de

tOoO,

2000,

&

jufqu'

, 3000

Iivees;

&

que les

Arabe!

fom aulft foigneux de

conferver

13

généalogie de leurs chevaux, que

le~

prin–

ces

Com curieux de celle de leurs famílles: les écuyers

ont foin d'écrire le nom des peres

&

meres de ces ani–

mauI ,

&

on en trouve dont la noblelfe en ce geore re–

monte fort haor. On alfílre qu'il y a eu tels chevaux

pour lefquels on

a

frappé des médaiJles.

Le bien que les

A rabeJ

donnenr

a

leurs cnfans, quand

ils font arrivés

a

I'iige d'homme, confine en dcux ha–

bits, deux cimeteres,

&

un cheval qui les accompagne

toujours. Les chevau x

araba

que I'on a amenés en An–

glelerre, n'om jamais rien montré qui fUt e¡rraordinai–

re.

V oyez

CHE

v

AL .

Annle des

A

R A B E S,

voyez

A

N.

.

A

R A B "" S.

E tat de /a Phi/o[.pbie ,heZ le! all(""S

Ayabes .

Apres les Chaldéens, les Perres

&.

les . Jndiens ,

vient la narion des

AyabeJ,

que les anclens hlnonens nous

repréfcnrent comme foct attachée

a

la 'Philofophie,

&

comme s'étanr diflin¡¡uée dans

IOUS

les tems par la Cubti–

liré de fon

efpri~;

mais tout. ce qu'ils nous

~n difen~

pa–

rol t fort incenaln. Je ne me pas que depUls Islamlfme .

I'érudition

&

l'élUde de la PhilCophie n'ayenr été eXlre–

mcment en honneur chez ces peuples; mais cela Il'a lieu

&

n'clltre que dans I'hinoire de la Philofophie du mo–

yen

~ge:

aulft nous propofons-nous d'en rraíter au long,

quand lIOUS y ferons parvenus . Mainrenam nous Il'avons

a

parler que de la philofophie de, anciens habitans de

l'Arabie heureuCe.

11)1