APR
(.r-blane que le Fecblantier veut foudor enrcmble,
iJ
fe
fcrc
d'un moreeau de bois piar de forme triangulaice,
qu'on appelle
appuyoir . Voye1:. la jigure
2.4.
PI.
du
Ferblant-ier .
• APRACKBAN IA
011
ABRUCKBANIA,
(Glog.)
ville de Tranfylvanie fur la riviere d'Orupas,
au·deHus d'Albe-] ulíe.
.
A P
RE,
ttrme de Grammaíre gre'llu.
lJ
y
a
en
gree deux lignes qu'on appelle
eJprttJ;
l'un appellé
e–
Jprít do"""
&
fe marque fur la leme eomme une pe–
tite virgule,
é,..,
moi,
j •.
L'autre efi eelui qu'on appelle
eJprít apre
ou
rudt;
il fe marque eomme un perie
e
fur la lenre, ""''''
t n–
I tmMt .
Son ufage efi d'indiquer qu'il faut prononcer la
Jeme avec une torte afpiration .
• prend to(¡jours l'elj"ir rude,
~t~l,
a'f1,a;
les autres
voydles
&
les diphtongues ont le plus fouvem I'dprie
doux
r
]1
y a des mots qui om un efpele
&
un aceent, eom–
me le relatif;., ; ,
¡ ,
'luí, 'lll¡e, 'lfiod.
lJ
Y
a quatre eonfonnes qui prennem un efprit rude,
", a,
-r , ,;
mais on ne marque plus I'efprie rude fur
les erois premieres, parce qu'on
a
invemé des cacaae–
res el pres, pOQr marquer que ces leetres fom afpirées ;
.inl! au
1i~u
d'éerire ,,-, .',
T',
on écrie .'
x'
9:
mais on
éerie ; au commencemem des mots:
P"T',''';,
R hltorí–
qUI;
P'.",opJ"It,
Rhltoricien;
;':""tt,
force.
Quand le , efl
redoublé, on met un efprit doux fur le premier,
&
un
apre
fur le fecond;
"¿Pi'"
long<,
loin .
(F)
• APREMONT,
(Ul og. mod.)
petite villede Fran–
ce dans le Poitou, généralité de Poitiers.
L ong_
15",
p.
1(11.
46. 45".
A
P
R
E'S , prépolition qui marque pofiériorité de tems,
ou de lieu, ou d'ordre,
A prel lel furellrl d. la glurre,
Gadt011I les dOIICtUTI de la paíx .
A prh
fe die auffi adverbialcment: parteo¿ , nous irons
I/pr",
c'efi-a-dire
enJuíte.
dprh
efi aum une prépolition
inf~parable
qui entre
dans la compolition de certains mots, tels que
apr<lode–
maín, aprh-dínl, I'aprh-djnle, qprh-mídi, aprel·JOU–
pI,
/'áPr;I-JQUple .
C'dl fous cette ,vl1e de prépofition inféparable, qul
forme un rens avec un autee mot, que
1" ;1l1
doit regar–
d~r
ce mot dans ces fas;ons de parler; ce
portr~it
efi
f.11t
d'dpr(J natllrt;
comme on dit
en Ptinture
&
el'
Seu/pture,
deffiner
d'(lpr~l
I'amique; modeler
d'npr"
l'alllique; ce portraie eft fait
d'apr;l
nature; ce tableau
efi fait
d'apr?l
Raphael,
é1e,
c'ea·a-dire que Raphael
avoit faie I'Qriginal auparavam.
(F)
A
P
R
E T E' ,
r.
f. fe dit de I'illégalité
&
de la ru–
Ile/fe de la furfaoe d'un corps , par laquelle quelques–
unes de res parties s'élevem rellemem au-delfus du re–
lIe,
qu't;:lIes empeehem de palfer la main delfus avec
.ifance
&
liberté .
V oye;:.
PAR TIC
U
LE .
L'tÍpretl
ou la rudelfe
ea
oppofée a la
doueeur ,
a
I'é–
galit~,
a
ce qui ell uni ou poli ,
é1c.
le frOtement des
furfaces con tigues vicm de leur
á¡ret l . Vo)'ez
S U R-
fACE
&
FROTEMENT.
.
L'ápretl
plus ou moins grande des furfaces des corps,
ea une chofe puremem relatÍve . Les corps qui nous
paroiOeLlt a voir la furface la plus unie, étam vus au
miecoreope, ne font plus qu'un ti{fu de rugolirés
&
d'i–
négalités .
Suivant ce que M. Boyle
rappo~e
de VermaureD,
aveu&le tres-famcux par la dl'"licatelfe
&
la fincITe de f0n
toucfi~r,
avce lequel il dil1inguoit les couleurs, i! pa–
r01trOlt que chaquc couleur a ron dcgré ou fon erpece
particuliere d'
á¡retl .
L e noir parolt e tre la plus rude,
!le
m~me
qu'i! efi la plus obrcure des cOuleurs;
m~is
le~
autres ne font pas plus douees
a
proportion qu'el–
les ne rom plus ':cJatantes; c'efl-a-d ire que la plus rude
n'efi pas touJours celle qui réfléchit le moins de lumie–
re : car le jaune efi plus rude que le bleu;
&
le verd ,
!lui
e~
la
coul~ur
moyenne, ell plus rude que I'une
&
l'antre.
Voy.;:.
Co ULE U R, LUMI
E
RE .
(O)
• A
P
R 1
O ,
(G log. ane.
él
",od.)
ville de la Ro–
manie, que les anciens nommoiem
aprol
&
apri .
Elle
pOrta auffi le nom de
'l'heodojiapolil ,
paree que Théo–
dofe le Grand en aimoit le féjour.
A
P R
1
S E,
'Pímx terme de
P
a/"iI
, fynonyme
a
t–
,flímation, ¡rifle .
JI
di
fait
d'aprifia,
qu'on trouve en
.ce fens dans d'anciens
:ur~ts,
&
qui viem du veihe
ap'
;pretíare,
prifer.
(H)
A
PRO
N ,
4pt( (Hifi,
'(aJ.
Z oolog . )
poilfon de ri-
APR
vk re affe. re1fcmblant au goujon; cepend3nt fa
t~te
en
plUS large; elJe en terminée en poinre:
la
bouche en
de moyenne grandeur; le, m6choires au líeu
d'~ rre
gar–
nies de dems, Com raboteures ; il a des trOUS dev3m
les yeux , Ce poillo n ell de couleur rou!re,
&
marqué
de larges taches noires qui traverrem le ventre
&
.e
dos
obJiquemem : i! a deux nageoires
aupr~s
des oüies
&
fous le venlre, dcux aurtes fur le dos affez é,oignécs
I'une de l'autre.
011
le trouve dal1s le RhÓlle rm -tout
entre Lyon
&
Vienne : on a eru qu'i1 vivoit d'or , par–
ce qu'i1 avale avec le gravier les paillettes d'or qui s'y
rencomrent; fa chair eU plus dure que ceHe du gouJol1 .
Rondelet. V oyez
POI
S
S o
N •
(1)
• A PRO SI DE, on
l'íle ínaccc.ffible .
Plíne la pla–
ce dan
s
l'Oeéan atlamique: quelques géographes mo–
dernes prétcndem que e'efi I'ile que nous appe\Jons
-P or–
to-Santo;
d'nutres, que c'efi
OmbriI
ou
Saínt-Blanda1l;
ou par corruption,
la illa de San-Borondon;
ou
l'en–
cHbierM ,
la couverte, ou
la 110n trovada,
la diffi cile
a
rrouver. C'efi un des Canaries du eÓté d'occidellt ,
A PS I DE ,
f.
f. fe dit
en Aftronomí.
de deux poims
de I'orbite des planetes ,
00
ces corps fe erouvcm, foit
a
la plus grande, foie
¡¡
la plus petite diflance poffible
ou de la eerre ou du foleil .
V oyez
O R BIT E, P L A–
NETE, DISTANCE,
él
LI GNE .
A la plus grande diaance
I'"pfide
s'appelle
la gran–
de abjid., JIlm",a apfil;
a
la plus petite dillance
I'apji–
de
s'appelle
la } etit e abjide, ínjima
ou
íma a¡jil.
Les deux
a¡fides
enf.mble
~'appel lem
""gel. Voye;:.
AUGES .
La grande
apjide
fe nomme plus commullémellt
l'a–
phllíe
ou
I'apog !e;
&
la petite
apfide,
le
p¿rihlti,
OU
le
¡ Irígle. V oy ez
A PO
G
E'E
él
PE R I
G
E'E .
L a droite qui paffe par le centre de I'orbite de la pla–
nete ,
&
qui joint ces dCUI points , s'appd le la
líg ne
del apjideI
de la planete . Dans l'Allronomie nouvelle
la lig ne des
ap/idel
ea
le grand axe d'un orbite ellipti–
que; relle
el1
la ligne
A
P,
Planche d' Ajlronomít, jig_
' l.
tirée de l'aphélIe
A,
ou périhélie
P.
f/oy ez
O
R
n
¡–
TE
&
PLANETE.
On cllime I'exeelltriciré fur la Jigne des
a¡jid,,;
car
c'efi la difiaDce du centre
C
de I'orbite de la planete
au foyer
S
de I'orbite .
f/oy'z.
F
o
'i
E R
&
EL L
I P S
E _
Cette excentricité efi diftérente dans chaeun des orbiles
des planctes.
f/o)'ez
E
x
C
ENTRI C
I
T ,,-' .
Quelques
philofophe~
méehanicicns conliderent le mou–
vement d'une planete d'une
apfide
a I'autre; par cxem–
pie, le mou\'ement' de la Lune du périgée
a
I'apogée,
&
de I'apogée au périgée comme des oCcillations d'un
pendule ;
&
ils appliquem a ce mouvemem les lois de
I'orcillarion d'un pendule: d'oll i1s inferem que I'équi–
libre venant un jour a fe rétabl ir, ces ofcillations des
eorps c':lelles cefferom.
Vo)'tZ Horreb. Ciar. Ajlron.
....
xx. VoyezOSC I LLATION
él
PENDULE.
I
D'autres croyent appercevoir dans ce mouvcmem quel-,/
que, chofe qui n'ell point méchanique,
&
iJs deman–
dent: pourqlloi l'équilibre s'eft-il rompu
&
les ofcilla–
tions de ces corps om-elles commeneé
r
pourquoi
1'6-
quilibre l1e renrur-iJ pas? queJle ea la caufe qui eontinue
de le rompre?
Voy ez Mlm . de 'l'rlv . dvril. 173o ,pag.
709
él
[rúvantel.
lis
regard~LJt
tontes ces qucfi ions com–
¡n e inrolubles; ce qui prouve que la philofoph ie newtO–
nienne leur efi incoonue .
V OJez. N ew t. ¡ rineí
p.
"'a–
them. lib.
I. Jeél.9.
Herman . Phoron. lib. ,
c.jv. Voyez
eneore
G R A v ITA T ION, PLANE TE, O R BIT E,
DI STA
NC¡O:,
PE' R I
OD
E,
Lu
N E,
é1e.
Parmi les auteurs qui
Ollt
comparé ces ofcillatiolls
a
eelle d'un pendule, un des plus célebres el1
M.
]e,m
BernouJli, profeffeur de M athématique
a
B~ le,
dans
u–
ne píecc imitulée,
N OHve/les p,nJln [rer le jjfiemc dI!
DeJearetI, aVee la maníere
d'el'
dlduíre lel orbíteI
&
ItI
0thl líel del planete!;
pieee 'lui remporta en
1730
le pnx propofé par I'académie royale des Scienccs de
París .
11
t~che
d' y expliquer comment il peut arríver que
dan~
le fyfteme des tOurbilJons une planete ne foit pas
tol1jours
a
la méme d¡Ilance du SOleiJ, mais qu'elle s'en
approche
&
s'cn éloigne aleernativemeot
I
Mais en Phy–
fi que il ne futfit pas de dOllDer une explication plaufiblc
d'un phénomene partieulier, il faue eneOre que l'hypo–
thefe d'oo I'on part pour expliquer ce phénomene , puif–
fe s'accorder avec tOus les autres qui
l'aceompa~Ilent,
ou qui en dépendem . Or fi on examine l'explIcarion
donnée par M . Bernoulli, nous eroyons qu'il rCíoie dif–
ficile de faire voir commem dans cctre explieation
I~
planete pourroit décrice une ellipfe autour du Soleil , de
man iere que eet aare en oeeupat le foyer,
&
que les
aireS
d~crites
aUIOUr de eet afk e fuffent proportionnel-
lc~