APY
47
g
notre horif(1n.
Voyez.
CONSTELLATION.
((1))
A
P
Y
R EX
lE,
f.
f.
d'..: privatif, & de
"".I,!i"
,
jiev,.e,
ab[cnca de tievre; c'ell,
,n Meaecine,
cct in–
tervalle de rems qui [e r,rouve entre deux acces de fie–
'\Ire inrermittente, ou c'dt la ceffarion
enri~rc
d,e la fie–
lIre. {/0/"2:.
F
¡
E
v
RE ..
(N)
A
)
'" A Q U A, province d'Afrique! fur
la
c6te d'or de
Guinée.
• A QUA-DOL8E
ou
G L
ECIN1RO,(Ge'og.
<me.
&
modo
)
riviere de Thrace, qui [e jerte dans la
Propomide, yerS Selivrée.
A Q
U
A-N
E
G
R A , .
petire place d'Italie dans le
Manroiíall, [ur la Chicfe;
UD
peu au-dcla de la jouélion
de
certe riviere avee l'Oglio:
LO/1g.
27. f).
lat.
45".
10.
AQUA·PENDENTE,
voyo:.
ACQ,UA-PEN–
DENTE .
• A Q
U
A-S PA RTA, petite ville d'l!alie, dan
s
la
provinee d'Ombrie, fur un mont, eJUre Amelia '" Spo–
lctre
~
•
Aº-
U.IE-C
¡f
L I D
JE
, (
Glng. aJlc.
)
ville ainti no01-
mée de [es bains <!hauds. C'ell la méme qu'on appelle
aujourd'hui
B
a.eh,
dans le cOlmé de Sommer[et en An–
gleterre; Antonin I'appelle aum
A,p''''
(oJiJ.
A QUA R
1E
N
S,
(The'ol.)
efpeee d'hérétiques
qui parureJU dans le
3'
tieclc; ils fublt ituoienr I'eau au
vin dans le faeremcnt de l'Eucharillie.
{/oyez.
E U
e
R
A–
R 1ST lE.
On dit que la
~erCécution
qu'ou
exer~oir
alors avec
fureur contre ' le Chrit1ianifme, donna lieu
¡¡
eerte hé–
rélie.
~es
Chré,iens, obligés de eélélJrer pendant la llUit
la
cene euchariflique, jugerem a-propos de n'y employer
que de I'eau, dans la eraime que I'odeur du vin ne les
décelilt aux payens. D ans la Cuite, ils poufferent les
chofes plus 10in; ils bannirent le vin de ce facremem,
10rs
m~me
.qu'ils pouvoient en faire ufage en sureté.
S.
Epiphane dit que ces hérétiques ¿roient feélateurs de
Tatien, & qu'on leur donna le nom
d'd'fuarienJ,
par–
ee
qu'ils s'abllelloiem ab[olumCnI de vin, jufque-Ia me'
me
qu'il~
n'en ufoiem pas dans le Cacrtmenr de l'Eu–
eharillie.
Vo)'ez.
A
B S
T
E'M E,
A
B
S
T
J
N
E
N('
E.
(G)
d
Q.UARIUS,
ell le nom latin du Verfean.
{/oyez.
VERSEAU.
(O)
\
A Q
U
1\
T A C C
I
O,
011
A Q U A D'A C
I
O,
01<
R 1
O D' A
P
P
10, (
Grog. ane.
&
mod.)
petite ri–
viere dans la campagne de Rome en /talie , qui fe jcrte
dalls le Tibre
it
un mille de Rome. On ne con\l01t
eette rivicre, que paree iju'aulrefois
OH
y
lavoit les eho–
res faerifiées
a
Cybele.
. AQUATIQ()E,adj. fed it des animaux&
de~
végétaux qui fe plaifent dalls I'C3\1, rels que I'aulne,
1'olter, les lau les ,
le
peuplier, le marfaut
&
autres.
(K)
A Q
U
AT
U
L C
O ,
voyez.
A
G
U
A
TUL
e
O.
A
Q
U E
,O"
A C
Q
U E,
C.
f. (
Marine.)
c'dl une
cCpece de b5timenr qui amene des vills du Rhin en Hol–
lande: il ea plat par le fond, large p:lr le bas , haut
de
bords,
&
fe retrécilf.'1lt par le haUf; fon étrave ell
large de
m~me
que fon étambord.
(Z )
A
Q
U E D U C ,
e
m. bñtÍmem de pierre, fait dans
un 'terrein inégal , pOur eonferver le niveau de I'eau, &
la conduire d'tm lieu dans un autre. Ce mOl ell fOlmé
d'aqua ,
eau , & de
dlll11<s,
eonduit.
. On en diainguo de ,kux Cones, d'apparens & de fou–
terrains . Les
"ppa""J
CO\1l eonltruils ii-Jravers les val-.
lées & les fondriercs,
&
compofés de tremeaux & d'ar–
eades: tels fom ecux d'Areueil, de Marly , & de Bucq
pres VerCailles . L es
Jotltetrains
fom pereés
a-
travers
les montagnes , eonduits au-deObus de la fuperficie de
la rerre, bhis de pierre de laille & de moilons, & eou–
verts en-deOits de voutes ou de pierres plates , qu 'on
appelle
dalles:
ces dalles mertenr I'eau
il
I'abrí du fo–
leil; tels font cela de Roquencourt, de Belleville,
&
du
P.réS. Gervais.
On diltribue encore les
a'fueduCJ
en doubles on tri–
pies, e'ell-i-dire portés Cur deux ou trois rangs d'area–
des: tel
ea
celui du Pom-du-Gard en L anguedoe, &
eelui qui fournit de I'eau
ii
C onOantinople; 3uX<Juels on
peut ajouter
I'ml,ud,u
que Procope dir avoir é,é con–
firuit par
CoCroe"s
roi de Perfe, pour la ville de Petra
en Mingrelie; il aYQit trois conduits [ur une méme li–
gne, les nns (llevés au-deffus des antres .
Souvenr les
a'frudltCJ
Cont pavés; quelqucfois I'eau
roule fur un lit de ciment fait avee art, ou fur un Iir
"amrel de glaiCe: ordinair,ment elle pafie dans des eU7
AQU
l ·
vettes de plomb, ou des auges de pieree de tai\le, nn:\:–
qualies on donne une pente imperceptible pour facilitee
ron mouvement; au. cÓtés de ces euveltes Com m¿–
nagés dcux petits [entiers ou I'on peut marcher au be-
[oln. Les
a'l"educJ,
les pierriers, les tranchécs ,
&c.
amenenr les eaux dans un réfervoir . mais ne
les
éle–
vell! point. Pour devenir
jailii(fant~s,'
iI
faur qu'elles [oi–
ent refferrées dans des tuyaux.
(K)
•
L.esa'l"edtt<J
de tOUle elpece
étoi~nt
jadis une des
mervetlles de Rome: la grande quanrircí qu'il y en avoir;
les frais immenles employés
a
falre venir des eaux d'cn–
droits éloignés de trente, quarante, [oixamo & meme
eent milles fur des arcadcs, ou eonrinuées
~u
fupplées
par d'autres rravaux, comme des monragues coupées &
des roches percées; tout cela doit furprendre; on n'elltre–
prend rien de femblablc aujonrd'hui; on n'oferoit
m~me
penfer
a
ache¡er
¡¡
eherement la eommodité publique.
On voit encore en divers endroits de la campagne
d~
Rome de grands relles de ces
a'fll,duCJ,
des ares con–
tinucís dans un long elpace, au·deffns de[quels éto{cnt
les canaux qui porroiem I'eau
'a
la
ville: ces ares
[on~
, quelquefois bas, quelquefois d'une grande hanteur, fe-_
Ion les inégalit<!'s du terrein.
II Y
en a a deux arcades
!'une fur I'autre; & cela de crainte que la trop grande
hauteur d'une [eule arcade ne rend1t la Itruélure moins
[olide: ils [om eommunémem de briqne ti bien cimen–
tcíes, qu'on a peine
it
en d6racher des morceaux . Quand
I'élévation du terrein étoir énorme, on reeouroir aux
atlltedltcJ
fouterrains; ces
a'!.uedllCJ
pOrloiem les
e~ux
a
eel1X ql1'on avolr élevés lur terre, dans les fonds &
les pentes des montagnes. Si l'.eau lIe pouvoir !lvoie de
In pente qu'cn paffanr an-travers d;une roche, on IJI
pen;\Oit
a
la hautenr de
I'a'lued"c
fupérieur;
011
en VOlt
un femblabl e au-deífus de Tivolí,
&
au lien nomrn.é
Vicovaro.
Le canal qui formoie
la
[uite de
l'a'l",d1tc ,
ea eoupé dans la roche vive l'eCpace de plus d'un mi!.
le lur environ cinq piés de haut & qnatre de
I~rge.
'U
ne chofe digne de rem arque, e'eft que ces
a'l"e–
dllN
qu'on pouvoir eonduire en droite ligne
a
la ville,
n'y parvenoient que par
d.estinuotités fréquemes. Les
uns ont dit ql1'on avoir tñivi ces obliquités, pour évi–
ter les frais d'arcades d'une hamcur extraordinaire: d'au–
tres, qn'on s'¿lOit propo!6 de rompre !a rrop .grande
impétuotité de l' eau qUl cOHlant en "gne drolte par
un eCpaee imm,en
Ce
,
auroit toujours
augment~
de vi–
teffe endommagé les canaux ,
&
dooné une boiffoll peu
"elle' & mal·faine. Mais on demande pourquoi y ayanE
ulle ti grande pente de la cafcade de Tivoli
¡¡
Rom.::,
on di alié prendrc Peau de la
m~m.e rivi~re
ii
~ingE
milles & davantagc plus haut; que dls-Je vmgt mil les,
a
plus de treme , en y comptam les
détou~s
d'un, pay.s
plein de mootagnes .•On répond que la. ral
Con
d
a
v~:)t~
des eaux meilleures
C(
plus pures fnffifolt aux Romams
pour croire leurs travaux nécellaires
&
leurs
d~penfes
juftifiées ; & ti I'on contidcre d'aillenrs que I'eau du
Teveron
ea
chargée de parties minérales, & n'elt pas
faine, on Cen coment de cette réponCe.
Si I'on jctte les yeux fur la planche
128
du
11/. vo–
I"me des Anti'ft<ités
du P. Momfaucon, on verra avec
quels foins ces immenfes ou.vrages étoient conllr-uits •
On
y
laiffoit d'efpace en efpaee des foupiraux ; atin
que ti I'eau venoir
a
~tre
arrelée par quelque accidem,
el le pllt fe dégorger jufqu'it ce qu'ou ellt dégagé
(on
paffage.
11
Y avolt eneore dans le canal méme de l'
a~
q,uditc
des puits OU I'ean fe jettoit, f.:: repofoit & dé–
ehargcoit ron limon, & des pifcines DU elle s'étendoit
& fe puritioit.
L'a'ffledlte
de
l'A'Iu,,-Mar&ia
a l'are de [eize
pi~s
d'ouverture: le tout eft compofé de trois ditférentes
fortes de pierrcs; I'une rouge5tre, l'autre brune, & I'au–
tre de eouleur de rerre. On voit en h3m deux eanaux,
donr le plus élevé éroir de ' I'eau nouvelle du
Teve~
ron & celtli de deflous éroit de I'cau appellée
Cla,,–
die';nc;
I'édlfice enrier a [oixame. & dix piés romains
de hauteur.
A dIré de ce!
a'f1tcduc,
on a dans le P. M omfan–
con la coupe d'un alltre
¡¡
trois canaux; le [upérieur ell
d'eau
']"Jia,
eelui du milieu d!eau
T'pula,
& !'infé–
rieur d'cau
l'rIarcuz..
L 'are de
!'
"'I"edrte.
d'eau
,C
la"di,"n.~
ea de,
tres~bellc
pierre de radie; eelut de I
"'luedltc
a eau
N,ron",,"n.
ell de brique; i1s om l'U11 & I'autre [oixame-douze piés
romnins de hameur.
Le canal de
I',ul'"drte
qu'on appelloit
Aqua-Appia
mérite bien que nous en famons mention par une
lin~
glllarité qu'on
y
remarque; e'elt de n'o!rc pas uni com–
me les autres, d'aller comme par degrés, enforte qu'il
.
~ft
(