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APP

4-74-

is

permillion du roi en chancellerie,

il

e~

uéceffatre

d'nvoir le conrentemem de I'éveque du diodre, du pa–

eron, & du pénéficier , fi I'évcque ou .Ie ,

~éné6ce

en

rempli ; s'il ne I'ea pas, I'éveque

~u

dlocele .& le pa–

tron peuvent le faire avec la permlllion du rol .

Pour

ditTou~re

une

"ppropria~ion

1.

iI .

fuffit de préfen–

'ter un c1erc a I'év eque

&.

qu l!

1

maltue & le mene

ert polf"effion; car cela

~ne

fois fait, le bénéBce revient

a

fa premiere nature. Cet aae s'appelle une

defappropria–

tiOH.

L'appropriation

ea

I~

meme chofe que ce qu'oo ap–

pelle autrement en drOlt canooique,

IInion. Voyez

U–

N

IO N.

eH)

A

P PRO P R

1 E' ,

adj.

en terme de Droit canonique,

fe dit d'une églife¡ou 'd'un bénétice, dout le revenu ea

annexé

i

quelqae dignité eccléfiallique ou communau–

té rc\igieufé, qui nomme un vicaire pour deffervir la

cure. En Angleterre, le mot

appropri!

ea fynonyme

ii

¡"jlodl

.

Voyez

1

N

FE'

o

D

E' . On y compte 38-+$ égli·

fes

approprtlel

.

Voyez

A PP.R

o

P R

1 A

TI

o

N.

eH)

ApPROVISIONNEMENT des places, f. m . c'ea

danl J' Art míJitaire,

tout ce qui ' conceme

la

foumi–

ture des choCes néceffaires

a

la fubfiaance des troupes

renfermées daos une place.

Cet objet demande la plus grande attention.

M.

le

maréchal de Vauban a donné eres tables a ce fujet, qu'

011

trouve dans plufieurs livres, & notamment dans la

dtf",fe del placel

par

M.

le Blond; mais elles

ont.le

défaut de n'etre point raifonnées . Elles CODt proportion–

nécs au nombre des ballions de chaque place, depuis

quatre baflion¡ jurqu'. dix-huit. II faudroit des regles

plus générales

&

plus particulieres a ce fUJet, qui puf–

fem Cervir de principes dans cette mRtiere.

Jt

Y

a un

grand état de

M.

de S. Ferr;er drelré en 1732, pour

l'

approvifionnmunt

des piaces de Flandre. On le dit

fait avec bien de I'intelligence;

&

c'ea une pieee ma·

DuCerite

a

laquelle

iI

feroit a·propos de donDer plus de

publieité .

e.Q)

A

P PRO U v E R

Jln li",re,

c'ea déclarer par éerit qu'

apres I'avoir lu avec attention, on n'y a rien trouvé

qui puilf"e ou doive en.empecher I'impreffion.

Voyez

A

P–

PRODATION, CENSEUR.

A P

PRO

X 1M A T ION,

approximatio,

f.

f.

(m

lYl11thématir¡u( .)

ea une opération par laqueile on ap'

proche

to~Jours

de plus en plus de la valeur d'une quan–

tité chcrchée , fans cependant en trouver jamais la va–

leur exaae .

Voyez

R

A C

1NE .

Wallis, Raplifon, Halley, & d'autres, nous ont don·

né différentes méthodes

d'approximatio>l:

toutes

ces

mé·

thodes confiaem

ii

trouver des féries convergentes,

a

l'aide derquclles on app,roche fi pres qu'on veut de la

valeur exaéle d'une quantité cherchée; & cela plus ou

moins rapidement, Cclon la nature de la Céric.

V.

C

o

N-

VERGENT

&

SE' RIE ,

.

S i un nombre n'ell point un quarré parfait, il ne faut

pas s'attendre d'en pou vo;r tirer la racine exaéle en nom–

bres rationels, entiers, ou rompus; dans ces cas

iI

faut

avoir recours au x méthodes

d'approximation,

& fe con–

tenter d'une valeur qui ne diltcre que d'une tres-petite

quantité de la valeur exaéle de la racine cherchée.

11

en ell de

m~me

de la racine cubique d'un Dombre qui

n'ea pas un cube parfait

&

ainfi des autres puiUanecs ,

cOlDme on peut voir dans

les

Tranfaé1.philof. n'.

21S.

La méthode la plus fimple

&

la plus facile d'appro–

cher

de

la racine d'un Dombre, ell celle-ci: je fuppo·

fe, par exemple, qu'on veuille tirer la racine quarrée

de

~;

au \ieu de

1,

j'écris la fraaion

:;:~:

' qui lui ea

tgale, ayant foin que le dénominateur

10000

foit un

nombre quarré, c'ell·'-dire, renferme uo oombre pair

de zéros; enCuite je tire la racine quarrée du numéra·

teur 20000; cette racine, que je peux avoir

a

une uDi–

té pres, étaoc divirée par 100 , qui ea la racine du dé-

nommateur, j'aurai a;';;;' pres la racine de

'~~o

,

c'ell-a-

1

10000

dire de 2.

Si on vouloit avoir la racine plus approchée,

il

fau'

droit éerire

~::~~~~,

&

on auroit la racine

a

.":'0

pres,

&,.

de meme pour avoir la racine cubique de 2,

iI

faudroit

écrire

::~~::,

1000000 étant un nombre cubique, IX

-on auroit la racine

:i

' o~o

pres,

&

ainfi

a

l'intini .

Soit

da

+

b

un nombre que1conque qui ne foit pas

un quarré parfait,

&

a3

+

b

un nombre quelcoDque qui

Me foit pas un cube parfait . Soit

aa

le plus graod Iquar–

¡

APP

ré parrait, cooteou dam le premier de ce! nombres. Soit

a3

le plus grand cube parfait conteou daos le fecoDd de

ces nombres, on aura

¡/(a.+6)=a+

~_3~

&e.

IX

¡/

(a3 +b)

=

a

+

• u

u

8'3

--- &c.VoyezBINOME . AI'aide de ces équa-

3.

1

9

45 ,

tions,

00

aura facilement des expreffions fort appro–

ehées des racines quarrée¡ & cubiques que I'on cher–

chera.

Soit propo[! '-'avoir la raciHe d.'une !'fua:ion par

Ap

P"R...0XIM.ATIO

N,

1'. d'une équatioo du recond

d~gré. Soit I'équation donnée du recond degré doot

11

fau't avoir la racine par

approximatio1l, x'

-

f'" -

3

1

= o, on fuppofe que I'on fache dé)

á

que .Ia racine ea:

a-peu-pres

8;

ce que I'on peut tfouver alfément par

différentes méthodes, dont ptufieurs Cont expolées dans

le

,VI. Jivre de /'alla/yfe dl monede

du

P.

R~ylleau .

SOlt 8

+

Y

la racio" de I'éqriation proporée, enforte

que

y

foit une fraaion. égale a la .quantlté, dom

8

ea

plus grand ou plus pem que la racme cherchée, ou au–

ra done

= 64

+

16y

+

y.

-

SX=-40~

ry

-31 = .-31.

- 7

+

11

Y

+

y'

=

o.

Or cornme une fraaion devient d'autant plus perite

que la puilf"ance a laquelle elle fe trouve

él;vé~

ea

grande,

&

que nous ne nous propofons que

d

aVOlr u–

ne valeur approchée de la racine de I'équation , nOUS

négligerons le [erme )";

&

la deruiere équation fe ré–

dUlra

a

-7

+

111

=

O.

7

6,

6

y="

=¡o

a-peu·pres=o. .

Donc

x=8

+

O. 6=8.6.

Soit eocore

x

= 8. 6

+ "

on aura

-iQ6

J71.

x'

=

7oü+

iD

Y

+

y'

43

0

-S=-iD-ry

- 3

1

=-

31.

~_4.!0_3I +'~y_Sy:::o.

11.),0

10

10

Réduifant

les

fraélions au meme dénominateur,

011'

aura l' équation fuivante:

73. 96- 4300 - 3'00

+

e

1720-rOO)

y::::

o.

-0.04

+

1220Y=0.

12. 20Y=0. 04.

~y=004:

12.

20=0. 003 2 .

Donc

x

=

8.

6oco

+

o.

0032 = 8

6°3

2 •

Soir enCOre

x

=

8.

6032

+

y,

on aura

x'

::::

740' rOj024

+

17. 206400007

+

yz

- S

x

= -

43. 01600000 -

r

OOOOOOOO

- 3

1 :::: -

31.

cxx;x:xxxx:>

- O. 000094976 -

1 l .

20640000

y::::

O.

y::::

o.

=94976: 12. 206400c0

y

::::

O.

ocoon808.

Done

x:::::;

8.

6032000000

+

0.0000076808

:::: 8.

6032778,,8.

Soit maintenant cette équation du troifieme degré',

dom

iI

faut chercher la racine par approximatioll,

x3

+

2

x'

-

2~X

-

70::::

o,

& dont on fuppofe que I'on fache

a–

peu-pres la valeur de la racine, par exemple

Soit donc la racine de cene équation j

+

y.

Com–

me

011

peut né&liger les termes

011

y

Ce trouve au fe–

cond & au troiheme degré,

iI

n'ell pas nécelraire de les

exprimer dans la transformarion . On aura donc feulc-

ment

x3::::

12f

+.

7S

Y

+

2

x'

=

So

+

201

- 23

x::::

lIS" -

23'

-.:::....70:::: - 7_0 _. ---..,

- 10+

7"2y::::

o.

.0

1::::

-71=

O.

l.

Donc

x::::

"1'

+

O.

1 ::::

S.

1.

Soit derechef

x::;

j".

1

+

y.

00

aura

x3::::

13],.

6jl

+

73.

0

Y

+

2X'::::

p.

020

+

20.

400

1

- 1.3";:;- 117·

¡OO-

1.3·000Y