AI'S
le¡
a\llI:
tem" ain" que les obfervations I'apprennent..
Voyez fur ce fujet
1m
mém. de M.
Bouguer,
mé",. a–
cad.
1n I,
fllr le
mouv~ment
eurviligne des eo,'Ps da1/s.
des mí/1ClIx 'f1li
re
meuvent.
Si
la
ligne de
la
plus grande diClaoce d'une planete,
&
celle de la plus petite diClance, nc fout pas (ituées
préci[ément eu ligne dl'Oite, mnis quelles faOent
UD
an–
gle plus grand ou plus petit
que
180
degrés, la diffé–
rCllce de cet angle
a
180
degr<$s e(t
appell~e
le mou–
vement de la ligne des
at.fides,
ou le moul'ement des
apfidu;
&
íi
1
'angle eCl plus petit que
180
degrés,
00
dit que
le
mouvel1lent des
"p./ides
en contre I'ordre des
ftgnes: au conrraire íi I'aogle eCl plus grand , on dir
que le mouvemeut des
ap./id.s
eCl [uivanr I'ordre des íi–
gnes .
A
l'égard de la méthode pour dérerminer la poíitioo
des
apfides
memes, on
s'ea
[ervi pour y parvenir de
9ifférens moyens . Les anciem qui ceoyoienr que les pla–
neles décrivoient des ceedes parfails dont le SoleiJ n'oe–
eupoit pas le centre, ont employé pour détcrminer les
IlJ¡;d~s,
une méthode expliquéc par Keill daos fes
In.
¡titHtion! "jlronomi'[ues.
Depuis, comme on s'ea apper–
~u
que les planeres décrivoieut des ellip[es dout le So–
leil occupoir le foyer , on a
~té
obligé de chereher d'au–
tres moyens pour délerminer le lieu des
apjid«
dans les
orbiles, M. Halley
5
donné pour cela une mélhode qui
ne fuppo[e de connu que le tems de la r¿volutioo de
la
planete. Scthus Wardus en
~
auiTi donoé une, qui
fuppo[e qu'on air ¡r01s obCervations diflerelltes d'une pia–
nele en trois endroits quelcouques de [00 orbite; mais
la qléthode qu'il donne pour cela, ea fondée [ur une
hypolhe[e qui n'eCl pas exaétement naie ,
&
le célebre
M.
Euler en a donné une beaucoup plus exaéte dat1S
le
lome V II. des
mbn.
de r atad. de P eterJVourg .
00
peur voir ces dilierentes m¿rhodes, excepté la derniere,
dans
l'
Aaronomie de Keill, eu phlr6r dans les
l"jli-
1111i. m ajlronomi'[Hes
de
M .
le Monnier.
M.
NewlOD a donné daos fon livre des
Pr;l1eipes,
une
Ire~-helle
mérhode pour déterminer le mouvement
des
apfides,
en fuppofanr que I'orbite décrite par la pla–
nete roir peu différente d'un c reJe, comme le [Ollt prep·
qQC routes les orbiles planétaires. Ce grana philofophe
1\
fait voir que
li
le Soleil éroic immobile,
&
que tou–
tes les pbnetes pe[alfenr vers lui en raiCon inverfe
du
quarré de leurs diltances, le mouvement des
apfides
f<;–
roil nul, c'ea-a-dire que la Iigne de la plus grande di–
llanee
&
la Iigne de la plus petire diaance, [eroien.t
é loignées de
180
degrés I'uue de I'aurre,
&
ne fOlme–
roiem qu'une (eule ligne droite. Ce qui fa rc donc que
les deux poims des
apfideI
ue [ont pas roíljours exa–
ékmeor en ligne drolle avec le Soleil , c'el! que par
la tendance mutuelle des plancres les unes vers les au–
tres, leur graviration vers le So\eil n'ea pas précifémenr
en raieon inverCe du qaurré de la dillance. M. Ncwlon
donne une méthode Ires-élégante pour déterminer le
rnouvement des
apfides ,
en {uppoCant .qU'Oll eonnoifre
la f<'Cee qui ea aJoíltée
a
la gravitation de la planete
vers le Soleil,
&
que cene force aJoíllóe 3it t0l1Jours [a,
direétion vcrs le
~oleil.
Cependane quelque belle que [oil cene méthode,
iJ
faut avoüer qu'elle a be[oiD d'erre perfeétionnée; par–
ce que dans routes les plalletes, tant premieres que [e–
condaires, la force ajoQcée
a
la gravitarion vers le fo–
yer de I'orbite , n'a pre[que jamats [a direétion vetS <;e
foyer: auiTi M. N ewron ne s'en eCl-i1 point [ervi,
du
moins d'une maniere bien nene, pour détenniner le mou–
vement des
apfides
de I'orbite lunaire; la théorie exaéte
de ce mouvemetlt ea ues-diflicile .
Voyez
A
p
o
G
ú;:
&LUNE .( O)
• APSILES,
r.m.(Glog.a"t.)
peuples qui ha–
biroient les environs du Pom-Euxin,
&
le pays
d~
La;
zcS.
A
PSIS
ou
A
B
S [S,
mor uíité dans les auteurs eo.–
cléliaaiques pour lignifier la partie imérie\lre des alleieQ–
nes égl i[es ou le clergé éroit aUis
,&
ou 1 'autel éroir pla–
cé.
I/oyez
E
G L
J
SE .
011
eroit que celte partie de l'égJi[e s'appelloi! ainli '.
paree qu'ellc .éroit bátie en arcade ou en voílte, appel–
Lée
par leS' Grecs
'<+1<,
&
par les L atins
abfiI.
M. Flen–
ry tire ee nom de l'arcade qui en fai[oir I'ouverture .
llidote dit avee beaucoup moitu de vrailfcmblanee, qu'
on avoit ainfi nommé celte partie de I'églife, paree qu'
clle élOit la plus éclairée, du mor gree
'¡"'¡.IJ,
éelairer.
Dalls ce fClIs le mot
abfis
[e prend auiTi pour
eOl1tha,
cam,ra , prCIblt,ri,im,
par oppoíi tion
.a
nef,
ou
a
la.
partie de I'églt(e ou Ce tenoir le peuple; ce qui revicnt
a
ee que nous
~p'pellons
eh.,rty
&
ftJJ1l("a;rc . Voyez
NE$, CHOEU
R ,
f.ie.
APT '
477
L'apfis
IÍtoit bAtí en figure hémifphérique,
&
confi–
floit en deux parties, l'autel
&
le presbytere, ou [an–
d uaire. Dalls
cc~te
derniere partie. érojent conteoues le¡
Oalles ou places du cJcrgé,
&
enrr'autres le throne
de
.
J'~veql1e,
qui
~toit
placé au milieu ou dans la partie
la plus éloignée de I'autel. Peut-chee, dil
M. Fleury,
les Chrétiens avoient-lls voulu d'abord imiter la [éan–
ce du [allhedrin des Juifs, ou les juges étoieur aiTis el1
demi-cercle, le préfident au milieu:
I'év~que
tenoit la
m~me
place dllns le presbyrere. L'autel étoir
a
l'autre
extrémité vers la nef , dont il étoir féparé par une gril–
le ou baluarade
ir
jour.
11
étoir élevé fur une earade,
&
fur I'autel étoit le ciboire
011
la coupe, [ous une e[–
pece de pavillon ou de dais.
Voyez
Cordemoy,
mlm.
de 'I'r/v. '}tt;lIa
1710,
pago
u6S
f:f
[:,;v.
Fleury.
ma!/trs
des
Chrk til. XXXV.
On faifoir plulieurs cérémonies a I'entrée ou fom I'ar–
cade de
I'ap./is,
comme d'impofer les mains, de reve –
!ir de faas
&
de cilices les péoitens publics ,
11
ell aulli
[ouvem fait mention daos les anciens monumens, des
co~ps
des [aitlts qui óroiene dans
l'"pfis.
C'étoienr Ics
corps des
[~ints
évéques, ou d'aurres [ain'ts, qll'on
y
tran[poCloit aveo granqe
[olennit~ .
Sl1/od.
32.
Carth. tan.
32.
8pe/man.
,
Le throne de I'évaque s'appellolr anciennement
apfis ,
d'ou quelques-uns ont cnl qu'i1 avoir donué ce nom
a.
la
p~rtie
de la baíilique dans laquelle
il
éroft íitoé ; mais ,
[elon d'autres, iJ
I'~voir
emprumé de ce
m~me
lieu.
On l'appelJoit encore
apjis gradata,
parce qu'il ¿roir
é–
levé de quelques degrés au-deífus des tiéges des pretres;
enCuite on le
~omma
exhedra,
puis
Ih"one
&.
tribu"e.
Voyez
TRI B U N E •
"/Ipfis
éroit auiTi le nom d'un reliquaire ou d'une cMf–
[e,
o~
I'on renfermoil af1cienncment les reJiques des
Saines,
&
qu'on nommoir ainli, parce que les reliquai–
res étoieot faits en arcade ou en vodle; peut-érre aulli
a
cau[e de l'
ap./is
011
ils
~toienr
placés, d'ou les L acins
ont formé
eapfa,
!,our
exprj¡:Il~r
la. t;IIeme chofe. Ces
reliquaires éroient
de
bois ,
quelque(oi~
d
'or.lod'ar.gent,
ou d'aurre muiere préeieu[e, avee des rcllets,
&
d'au–
tres ornemeDS; on les
pla~oit
[ur I'autel, qui, comme
nous l'avoDs c;lir, fai[oir partie de
l'apfiJ,
qu'on a aulli
nommé quelque(ois le
ehevet de
/'églif~,
&
dont le fond,
pour I'ordinaire, étoit tourné
a
I'oriene .
Voyez du Can–
ge,
Deftrip~,
S, Sophi,e Spelman. Flu,ry, lo•. eil. (G)
• A P T,
(Géog. Me.
&
_d.)
autrefois
Apta
Ju–
lia,
ville
'de
frallce en Beovence '.
[ue
la rivi,re de
Ca,–
laran .
Long.
23. 6,
lat.
43·
fO.
• A P
'r
E RE, de
¿"'~'~'"
fans aile,
C-
Myth.
)
épi–
rhete que les
Arh~niens
donnoient
a
la viétoire qu'iI.
~voient
repréff;'rHée fans ailc¡s, atin qu'elle renar toíl–
jours parmj eUI.
• A
P TER
¡;:, (
G.éo;.. ant.
f.i
mod:.)
ville de
1'lIe.
de Crete: c'ea aujourd hui
Atee;';a
ou
P"leota[1ro.
On.
dir
qu'Aptere
fur ain(¡ nommée de
¿?nC'f ,
'fans ail,
~
pa.ree que ee ful·la que les Sirenes romberent, lor[–
gu'elles perdirem leurs ailes., apre·s qu'elJes eurenr été·
vaineues par les Mu[es, qu'elles. a.voient d,éfiécs
a,
chanrer.
'
A P-1' H,A N E S,
c'ea
un anden" mot EcolT'ois qui'
défigne la plus haute noblcOe · d'Ecoífe .
V"1ez
T
H A–
NE
ou
ANClEN NonLE
(G)
A P T 1T
U
DE ',
en
ttrme de J 1IriJprttd."",
el!;
[ynonymc 11
~apae~té
&:
h.a~il,eté.
Voy,z 1'"",
&
I'a,,-
tre .
Uf)
. - .
A P T O TE, ce mot en
gre~.,
&
lignifie
;ndéeli–
nable . Sunt 'f1fd!dam.,
'[Ud!
de~/jnationem
1/0n admit–
tunt,
f.i
;11
'fuibufdam. eafibu,I tan}",»>
;"veni~ntur ,
f.i
diCll11tur aptota.
Sofiparer,
/iv. l . pago
23: comme
far,
nefas.,
&c.
,ü,-rciJo"
c'eft-i-dire
[1!1U,
,as,
formé, de
0'1.~/r,~
(al,
&.
d'.. privatif.
(F)
*
A P
U
A, viJle, de, I.Jgurie. ..
Voye.z
~
O N T R E –
M.OLL J¡.
• A
PUl
E S,
r.
m, pi. (.
Glag .
&.
Hifl.
)
peuples..
de l' Amüi'que méridionale', dans le
~refil . ¡¡~
habitcnt
a
la [ource du Ganabara
o~
du
R.io-
J~neiro.,
&
pres du;,
gouvernemenr
d~
ce dernrcr nom. .
• A P
U
R 11\(1
A
OH
A
p 'Q
R 1,1'4 AC, tlvtcrc de,
l'Amérique dans le Pérou; la pluS rapide de ce royau–
me,
a
12
licues de la riviere
d'
Aban~ac
.
• AP
U
RWAC A
011
P IRAG
U
E,
( GIl{{. mod. )
rÍldere de l'Am6rique méridionale, dans la Guiane ;
c'e{l une des plus conlidérabJes du p'ays.
.
'
A P
U
S ,
en Ajlronomie,
l'~i[eau
du
pa.r~dts; c'e~
I'une des conaelJations de I'hémtfphere mérldlonal, qUL
ne [onr pas vifibles dans notre latitude; parce
qu~étan\
rrop_
procl¡es du pole ll)éridioD3l) elles [ont tou]ours [ous
,
~o~e
r