APP
A
p
P
It
1.
T E
JI.
da
fourneau, (eH 'eftHe de TTerg<t–
ti<r
.)
c'eCl paJTcr le bois d'une raqucne au feu pour
le rendre plus pliant,
&:
lui faire prendre la forme qu'
il dOlt avoir,
&
qu'j) ne pourroit acquérir fans eette
préeaution.
A P P R
E
T E U R,
f.
m . e'en le nom qu'on don–
ne aux peimres fur vcrre .
V oya:.
A P P R ET
&
PE
I
N–
rURE SUR VERRE .
JI
P
PRO B
A M
U
S, eerme de D roit canon;,!ue:
ce
mot el1 purement latin; mais les eanoniCles 1'001 iDtro–
d?it. en
fran~oi.,
pour fignifi er le
vifa
que donne I'or–
dmalrc
a
un mandat ou referir
in f orma dignum .
L'or–
dinaire
a
qui la commillon en adre([ée pour le
vifa,
ne doir pas prendre connoi([ance de la validiré du titre,
ni différcr
a
raiCon de ce de donner fon
approbamus.
(H)
A P
PRO
BA T E U R,
en Librair;•. Voye>:.
CE
N–
SEU
R.
A
P PRO B
A T
ION,
f.
f.
en Librairie,
dl un
aae par Icquel un cenCeur nommé pour I'examen d'un
livre, déclare I'avoir
111
&
n'avoir rien trouvé qui pllilfe
ou doive en
cmp~cher
I'impreffion. C'dl Cur cet aae
ftgné du ccnCeur, qu'ctt
acc9rd~~
la permimon d'im–
primer;
&
iI doit etrc placé a la téte ou a la fin du
livre pour lequel il cCl
dO~lOé.
11
eíl vrai([emblable que lors de la
n~i([ance
des Let–
tres, les Iivres n'éroicOl pas Cujets, comme ils le foOl
¡¡ préCenr,
a
la formal iré d'unc approblrion;
&
ce qui
nous autotiCe
a
le croire, c'en que le bienheureux Aut–
pere, éctivain du VIlI
C
liecle, ponr Ce mettre
a
couvere
des critiques jaloux qui le perCécutoient, pria le pape Eti–
enne
JIJ.
d'accordcr
a
Con commentaire fur l'apocaly–
"Ce une approbation authentique: ce que, dit-i1, auculI
lntcrprete n'a fait avant lui,
&
qUI ne doit préjudicier
en
ri~n
a
la liberté oa I'on eíl de faire uCage de fon
ralent pour éerire .
Mais I'att admirable de 1'lmprimerie ayant confidéra–
blemcnt multiplié les livres,
iI
a été de la Cage([e des
différens gouvernemens d'arréter . par la formalité des
..pprobations ,
la licencc dansereuCe des écrivains,
&
le
eours des livres contraires a la religion, aux bonnes
mamrs, a la traQquillité publique,
& c.
A
cet effet il
a
été érabli des cenCeurs chargés du foin d'examiner les
livres.
Voye>:.
C E NS E
U
R .
A P
PRO CHE,
C.
f.
(In Glomltrie.
)
La COHr–
be
flUX
appruches Igafes, acce1!us d!l¡uabilis,
demandée
nux
Géomctres par-M. Leibnitz, eH fameuCe par la dif–
ficulté qu'ils el1rent
a
en trouver I'équation. Voici la
quetlion.
Trouver une courbe le long de laquelle un corps de–
fcendant par I'aaion feole de la pcfanteur, approche é–
galement de l'horiCon c;n des tems égaux, c'eCl-a-dire
trouver In courbe
A M
P (
lig.
40.
Anal.
),
qui Coit tel–
le que
(j
un corps peCant
le
meut le long de la COIl–
e aviré
A M
P
de cette courbe,
&
qu'on tire
a
volon–
té les lignes horiContales
Q.
M, R
N,
S O, T
P,
&
c.
également diClaotes I'une de I'autre, il parcoure en tems
égaux les arcs
M
N, N
O, O
P,
&c.
terminés par
ces IIgnes.
MM. Bemoulli, Varignon
&
d'autres, ont troové
que c'étoit la Ceconde parabole cubique, placée de ma·
niere que Con Commet
A
fut Ca partie Cupérieure. On
doit de plus remarquer que le corps qui la doit décri–
re, pour s'approcher également de I'horifon en tems
é–
gaux, ne peut pas
la
décrire des le cornmencemeot de
la
chute.
11
fam qu'iI tombe d'abord en Iigne droite
d'ulle ccrtaine hauteur
f/
A,
que la nature de cclte pa–
rabolc détermine;
&
ce n'dl qu'avec la vltc([e acqui·
fe
par celte
chíl.tequ'il peut commencer
a
s'approchcr
égalemem de l'horiCon en tems égaux .
M . Varignon
a
généraliCé la quetlion
a
fon ordinai–
re, en cherchant la courbe qu'un corps doit décrire
danI
le vuide
pour s'approcher égalemeOl du point dooné ell
tems égaux, la loi de la peCameur étam Cuppofée quel–
conquc.
M . de Maupcrtuis a aum réfolu le méme problc–
tne, pour le cas ou le corps fe rnouvroir dans un mi–
lieu réliílant comme le quarré de la vltelTe, ce qui rend
la
quctlioll beaucoup plus difficile que daos le cas ou
1'on fuppoCe que le corps Ce mellve dans le vuide.
V.
Hift.
"cad. royale des Sei."c . ano
1699.
pago
8~ ,
&
ano
I73C)'Áa.~. 1,~9.
Mlm. p.
333.
Voye>:. auffi
D
E
S
e
E N-
TE, CCELE'RATION .
(O)
A
P
PRO
C H!: ,
greffer en approche . Voya:.
G
R
I!
F–
F E.
A
P PRO CHE,
terme de FonJeNr de c.raéleres d' [m–
primerie,
par lequel on entend la difiance que doivent
Tome l .
APP
+73
avoir les lettre! d'Imprimerie,
a
cóté
les
unes des au–
tres· uo
1' ,
un
b,
&
c.
qui dans un mot Cemient trop
diClans des autre. lemes, feroient trOP gros
&
mal
ap–
pr. chls .
On 2ppelle un caraacre
appruehl ,
quand toute¿ les
leures Com fore prelfées les unes COntre les autres; ks
Imprirneurs fom quelqucfoi. faire des caraaeres de cct–
te
fa~on,
pour qu'il tienne plus de mOts dans une li–
gne
&
daos une page, qu'il n'en auroit tenu f.1ns ce–
la . Les kmes. ain(j
ap'prochlcs
ménagent le pal'ier, mais
ne fom Jamals· des Impremoos élégames.
V oye>:.
1
M–
PRIMER lE .
A
P PRO CHE,
r.
f.
terme d' [mprimeric
:
on entend
par
approehe,
ou I'uoion de deuK mots qui Cont joiuts,
quoiqu'ils doivent etre eCpacés; ou la defunion d'un mor
dont les Cyllabas fom eCpacées, qoand elles doivent
e–
tre jointcs . Ces deux défauts viennem de la négligen–
ce ou de I'inavvertance du compoliteur .
A
P PRO CHE S,
r.
f.
eermo de ForlifieMion,
qui fi–
gnifie les différens travaux que fom les atliégeans pour
s'avancer
&
aborder une forterelfe ou une place aOlé–
gée.
170Je>:. les
PI.
dt f' Are milit. 170y e>:.
aull
T
R A–
v AU
x
&
F
o R T I
F
I CA T I ON . L es principaux tra–
vaux des
app,·ocho
Com les tranchtes, les luines,
la
fape, les logemens, les batteries, les galeries, les épau–
lernens,
&c. Voye>:. ces areicles .
Les
approch<J
ou
lign<s d'approeh<s
Ce font ordinai–
rement par rranchées ou chemins creuCés dans la terre.
V01"G
T
R A N C H
E' E S .
Les
approches
doivent etre lites enCemble "ar des pa–
ralle/es ou Iignes de commullication.
170y.
C o
M
~I
u–
NICATION.
Les atliégés fom ordlnairement des
contre·approeh<s,
pour imerrompre
&
détruire les
approch<s
de; ellnemis .
VoXe>:.
C o NT R E-A P PRO CHE
s.
(Q)
1\ P
PRO CHE R, (
Marine)
s'approcher du vent.
Voye>:.
ALLER AU PLUS PRE'S.
(Z)
A P PRO CHE R, (
en M onnoyage.
)
c'eCl Óter QU
eanc fon poids forr en le limant, pour le rendre du
poids preCcrit par les ordonnallces.
Voye>:.
R
E
B A
J
S–
SER.
A P PRO C
I'!
E R
earreaux, tcrme
ti'
aneien Monnoya–
ge;
c'c!toit achever d'arrondir les carreaux,
&
approcher
(ju poids que le flanc devoit avoir.
A P PRO CH
¡¡
R
n
la pointe,
n
la dOHble pointt, au
cifeau:
ce Com
en S",lptllr<
diverCes manieres de rra–
vailler le marbre, 10rCqu'on fait quelques figures .
Vo-
ya
POI NT E.
.
A P PRO CHE R le gras des jambes, les taloos ou les
éperons,
(Manége.)
c'eCl avenir un cheval qui ralen–
tit Cun rnouvemellt, ou qui n'obéit pas, en Cerrant les
jambes plus ou moins fore vers le tlanc .
(V)
A
P PRO C
R
E R conferve Ca tiglllfication dam la chaf–
Ce aux oiCeaux marécageux .
Voici une machinc plus facile'
&
de moindre dépenfe
que les peaux de vaches préparées pour tirer aux ca–
nards.
C'eíl un habit de toile couleur de v3che ou de che–
val, depuis la téte juCqu'aux piés, avec un bonnet qui
doit etre fait comme la
r~te
d'une vache ou d'un che–
val, ayant des comes ou des oreilles, des yeux, deux
pieces de la meme toile pour altachcr autour du cOu
&
tenir le bonnet .
11
faut lailfer pendre deux morceaux de
la meme toile au bout des manches pour imiter les
d~ux
jambes de devant du cheval ou de la vache.
11
faut
marcher en fe courbaO!,
&
prérentant touJours le bour
du fu(jl: vous approcherez ainfi peu-a-peu pour tirer les
oifeaux
¡¡
bas ;
&
s'ils Ce levent, rien ne vous empé–
ehera de les tirer en volant. La meilleure heure pour
cene chalfe efl le m&tin.
AP PRO
P
R
1
A NC
E,
terme de Dro;t c.'¡' lImier ,
utité dans quelques cOlltumes, pour (jgnifi er
¡rife de
jJo1!4Jion .
Dans la courume de Bretagne, ce tcrme efr
fyuonyme
a
d~cret.
Voya
DE c R E T .
(H)
A P PRO P
R
J
A
T ION,
r.
f.
terme de J llrifPrNdence
eanoni1'u,
ell I'application d'un bélléfice eccléliaCl ique,
qu! d¡:
fa
propre nature etl de droit divin,
&
non poinr
un patrimoine perConnel,
a
l'uCage propre
&
perpétuel
de quelque prélat ou communauré religieuCe, afin qu'
elle
e11
joui/fe pour touJours .
V oy<>:.
A
p
PRO P R
1
E' .
11
Y
a
appropriaei.n,
quanQ le titre
&
les revenus
d'une cure toO! donoés
a
un éveché,
:1
une maifon
religieufe,
a
un collége,
& c.
&
i
leurs Cuccelfeurs,
&
que quelqu'un des membres de ce corps fait I'office di–
vin, en qualité de vicaire .
V o)'.>:.
C U R E
&
V I CA'
RJAT.
Pour faire une
appropritlt;on,
~prcs
en avoir obtenu
Yyy
~