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APP
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ú
1)'1';.
f.
A.
détermin~r
par de! opérMions
g~omé·
triques la polinons des heuJl: peu ¿Iolgnés ¡'un
de
¡'au-
t·re .
Voya.
C A R TE.
'
L't\¡{lroJlomie
&
19'
Géométrie fom auffi d'an· grand'
ufage dans la llavigatioll.
17.
N
A
V
I G
A T
1
e N,
&t.
. A
PI' L 1 C A T l·
O'
N
de la G¿omltri.
&
de
/'
APt./y!,
ti
la
Ph>firli'.
C'dl
¡¡
M. N cwton qu'on la d'oít , eem–
m e en deie :\ M . D ef.::arres
l'appli,,,eion
de l'A lgebre
a
la Gé'Oll1étrie. Elle e(l; fe ndée fur les
m~'mes
prin–
cipe~
que
l'applieation
de l'l\lgebre
a'
la- Gee métrie .
Ls
plilpart des prepriétés des eorps em entr'elles des–
rapperts plus eu moins marqués que nous pouvens
eem~
parer ,
&
e'ef!
a
quoi neus parvenens par la
G
éomé·
-crie,
&
¡¡ar l'hnalyfe eu Algebre. e'efl [ur eette
ap–
pl;eati011
que fem fendées tomes ks feienees phylico–
m athématiques-. U tle feule obfervation eu
e~périencc
donne !o uvem teute une fcience. Suppofe'!.
f
cemme en
le faie par I'ex'périenee, que les ra,?ens
d~
lumicre fe ré–
iléch;ITem en faj(:'1lt l'angle d'illcidence égal :\ l'angle
de réfiexien, veus aure'!. toute la Cateptriq ue.
V
C A–
Te
P
TRI
Q
u
E. Cette expérícnce une feis admife, la
C atoptrique devient une fcien ee purcment géemétrique,
puifqu'clle fe réduit
¡¡
ce mparer des angles
&
des lignes
dennées de pelitipn .
11
en ea de méme d'une infinité
d'autres . En général, c'efl par le feceurs de la Gée–
m ¿trie
&
de l'l\naly[c que l'on parvient
a
dérerminer
la quantité d'un 'efFct qui dépend d'un autre efrot míeux
cenllU. D enc cetre fcience Ileus en prefque toaJeurs né–
ceffilire dans la cemparniren
&
l'e~amen
des faits que
I'expérience neus découvre. JI faur avolier cependant
que les dilfércns fujets de Phylique ne fe nt pas éga le–
m ent fufceptibles de
I'app/ic"tion
de
la
Géemétrie. Plu–
fieurs expériences, telles que celles de I'aimant, de I'éle–
itriciré,
&
une infinité d'nutres, oe donnent nucune pri–
fe au caleul ; en ce cas il faut s'abflenir de I'y appli–
quer. Les G éemetres tomben't quelquefeis dalls ce cjé–
fuut, en fubaituant des hypethefes aux expérieoces.
&
calcul3nt en cenféquence; mais ces calculs ne deiY'em
avolr de ferce qu'autant que les hypethHes fur lefqucl·
les ils
f~nt
appuyés; fellt cenfermes :\ la nature,
&
il
fau! peur cela que les ebrervaliens les confirment, ce
qui par malheur n'arrive pas t011Jeurs. D 'aill eurs quand
les hypotheCes fereíent vraies, elles ne Cem pas tOuJeu'rs
fuffi rantes . S'il y a dans un elfet un grand lIombre de
circenllances diles
a
plulieurs
caufe~
qui agi{fellt á-Ia'–
foiS,
&
qu'on fe centente de cenfidérer quelques-unes
de ces cauCes, parce q u'étaor plus limpie, leur eltet
peut etre calculé plus ailement: en peurra hien par cet–
te méthede aveir I'cffet partiel de
ces
caufes; mais cet
e(fet lera fert différem de ¡'eft'h tOtal, qui ré(ulte de la
réunien de toutes les caures.
A
P P L I C A TI
e
N
de la NI/lbode I!/ombr;'f'"
,¡
la
M étaphyjique.
On a quclquefois abulé de la (jéemé–
trie dan la Phylique, en appliquant le caleul des ptO–
priérés des CMpS
¡¡
des hypethefcs arbitraires. Dal!> les
Seiences qui ne peuvem par leur narure etre fe (]tnires
a
aucun caleul , on a
a~uré
de la méthede des Gée–
merres ,
~arce
qu'en ne pouveit abufer que de la mé–
rhede. I lu!leurs euvrages mélhaphyliques , qui ne Cen–
tienn.nt[euvent rien meins que des vérilés certaines,
ont été exécutés
il.
la maniere des Gée metres ;
&
en y
,'oit
¡¡
toures les pages les grands mOts
d'axiom. ,
de
Ihlor<me ,
de
eorol/aire,
&c.
L es
aut~urs
de ces ou vraKes fe fent apparemmcnt
í–
m aginés que de tels mOlS faifeieno par
quelqu~
vertu
fecrete l'elrenCe d'une démenllrat;en,
&
qu'en éc rivant
:l
la fin d'une prepelition ,
ce <¡,,'il ftll/oit d¿montr,r,
ils rendroicnt démemré ce qui ne ¡'étoit pas. Mais ce
n'efl "ein t :\ ceuc méthedc que la Gé métrie doit f.,
certirudc, c'ea
j
l'évid611CC
&
3
la lim plicité de fen eb–
jet;
&
cemme un livre de (jéemélrie peurreit etre tres–
bon en s'écartant de la forme ordillairc , un livrc de
Métaphylique eu de M eroale peur fou venr ctre mauvais
en fuivatlt la méthodc des Géemetres . 11 f.,tl t
m~me
fe défier de ces Certes d'ouvrages ; car la plupan de'
prétendues démenfiratiens n'y fem fendées' que fur I'a–
bus des mets . Ceux qui em réftéchi fur cette maticre,
favent cembien I'abus des me ts ea facile
&
erdinaire,
fur-tour duns les mutieres métaphyliques . e'efl cn quei
on peut dire que
I~s
Schelatliqucs enr excellé,
&
en
ne faureit trop regrctter qu'ils n'ayem pas fai t de leur'
fagacit¿ un meilleur ufage.
A
P P L 1C A'T I
e
N
de la M /taphyjique
a
la G¿om/tri, .
On abuCe quelquefois de la Métaphyliq ue en Géométrie,
cotnme en abuCe de. la méthede des Gée metres en M
é–
taphylique . Ce
n'd~
pas que la Géemétrie n'ait, cem–
me toutes les autres Sciences, · une métaphyíique qui
APP
+6g
!ui
e~
pl'epre; cette mét;phylique d1 m éme certaine
&.
Itlcenrellable , puiCquc les propelitiens géemétriques qui
en réfultem, fent '¿'unc évidence
a
laquelle on ne lau–
reit fe refofer. Mais C'emmc
la
cert itude des Mathé"
matjques viem de la fi mplicité de fon e bjct, la mé–
taphylique n'cn f.1ureit etre trop limpie
&
trep lumi–
neuCe
~
elle doit teujeurs fe réduÍl e
a
de l1etiens clai–
res, précifcs
&
f.,ns atlctInc Qbfcurité'. En effet, cem–
mem les cellféqucllces peurroient elles etre cerraines
&
'é vidyntes,
fi
les prmcípes ne I'étokm po
?
C ependam
quelqucs .utears Ollt era peuveir illtreduire dalls la
G~e.
tnétrie une métaphylique ¡¡lUvent a{fe'l. ebfcure,
&
qui
pis efl, démontrer par eetre métaphyfiquc dcs vérités dont
en éteit dél! certain par d'autres principes. C'étoi t le
meyen de rendre ces vérité. deuteufes,
¡:¡
elles avoient
pa le devenir. La Géomérric nouvelk
a
principalement
donné eccaliqn :\ cetre mauvairc méthede. On a cru
que les intinimelH petits qu'elle cenfidcre étoicnt des
quanrirés rédles;
0'11
a
ve ulu admcttrc des intinis plus
grands les uns que le autres; on a recennn des in tini–
men t petits' de dilterens erdres, en
rC,~ardant
tout cela
cemme des réalités; au lieu de ehercher " réduire ces
fuppefitiens
&
ces caleuls
ii
des nutiens limpies .
l/o–
ye:(.
DI
F F
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l
N
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1
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1
&
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N
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l' E T 1 1'.
Un autre·abus de la Métaphylique elTGéemétrie, cen–
lifle :\ vouleir fe bemer dans des cenains cas :\ la Mé–
taphyliqlle p'lur des démollrlratiells géemétriques . E n
[uppe(.,nt m<"me que les principes métaphyliques
~ont
on pare Ceient cerrains
&
évidens il n' y a guere de prO'–
peliliens géemétri'lucS qu'ou puiffe démenrrer rige ureu.
femenr avcc ce feul fecour
1
prefque tOutes demanden t,
peur ainli dire, la toife
&
le ealcul. Ceue
manic~e
de
démonrrer efl bien matérielle)
Ii
I'on veut : mais enfin
c'efl preCque w1ijeurs la feule qui feit lare, c'ell la
plume
iI
la main,
&
ne n pas nvec des raifennemens
métaphyfiqlles, qu'en peut faire
de~
combinaiCons
&
des
calculs exaa .
1\u rd le, certe derniere métaphylique de nt neus par-–
lens, efl be nne jurqu'a un certain peim, pe un a qu'oll
ne s'y b rne pas: elle faie enrreveir les principes des
dé·
ceuverres; elle ueus feurnit des viles ; elle neus met dan;
le chemin: mais lIeU5 nc femme. bien fars d'y élre,
Ii
en peut s'exprimer de la (one, qu'apres neus eere
aidés du batOn du calcul, pour cennehre les ebletS
que neus n'entreveyens aupüravanr que
eenfuf~ment.
II
femble que les grands Géometres devreienr étre
toújeurs excellens Métaphyliciens, &u meills lur les ob·
jets de leur rcienee; cela n'etl peunant pas tOuJeurs .
Quelques Gé" metres relfemblenl
a
des perfellnes qu¡
auroienr
le
fens de la v1le cOllrraire
:l
cclui du tOucher:
mais cda ne prouve que mieux combicn le calcul ea
néee{faire peur les vérité, géemétriques. Au refle Je crois
qu'e n peut du moins alfarer qu'utl Géemetre qui eít
mauvais Métaphylicien fur les ebJets denr il s'occupe,
re~a
¡¡
cou~
I'ilr Métaphylicien déleltable [ur le relle.
AItl(j la Gée métrie qui mciure le, corps, peut fcrvir
~t1
certains ca;
á
mefurer les cfprils méme.
1\
P P L 1
C
A T
I ON
d'Nne
(ho!e
a
flH'
""Ire ,
en géné–
ral Ce dit,
w
",atiere de Seience
011
d'
IIrt,
peur déli.
gner I'ufage de m la premiere
ca,
p011r
cennertre eu
perfeél:ienuer la Cecende. Aini!
I'application
de la cy–
cI()·'de. aux pendules), Jignifie I'ufage qu'el1 " f.lil de
1:1
cyclotde pour perfeCtJenner les pendules.
Voy''''
P
E N–
DULE, CYCLO'lDE,
&c.
&
ainli d'une
iDhnitéd'~u
tres exemples ,
(O)
A
P P L 1
C
A
T
1
e N, fe dit particu licJ'emcnt, en
T'hlo–
IIIgie,
de I'aaie n par laquclle nerre auveur neus tmns–
[ere ce qu'il a méritt par Ca vie
&
par fa mert .
I/o)',z,
I MPu fATIGX.
e'efl par Cette
"pplicaeio"
des mérites de ]efus-Chrifr
que neus devens <!trc juflifiés ,
&
que nous pouvons pd–
tendre :\ la graee
&
a
la gleire étcrnelle . L es Sacre–
mens [em les veies e u les itJnru mens erdinaires par lef–
quels fe f.1it cme
appli&ation,
peurvil qu'on les re,ei–
ve avec les difpelitiens qu'cxige le [aint ce!lcile de Tren-
te
danJ la
'/J;.
feffion. (G)
,
A P P L I'Q
!J
E' E, f.
f.
en
G/omllr;"
c'efi err gé–
néral une ligne droite terminée par une ceurbe dem el–
le coupe le ai3tnetre; el! en général
c'ea
U¡le ligne dreite
qui fe termine par une de fes extrémieés :\ une ceur–
be,
&
par qui ¡'autre extrémité re terminc encere
:l
la
courbe
m~mc,
eu
a
une ligne- droite tracée fu r le plan de
certe cduroe. Ainli
(jig ,
26.
sea.
COH-.) E M,
111
M,
fenr des
applitl"IeJ
iI
la .cembe
M
11 1~.
Voy, z,
C o U R–
BE, DtAM"- TRE,
& •.
L e terme
,,/,pliqule
en fynenyme
iJ.
ordon,," . V.
O R-
DeNNE'i:.
(O)
AP- I