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APP

ee

parties "u'on appelle

"pplatif}'oirn,

ne font Qutre

chofe que des cylindres de fer qu'on tiem approehés ou

~Ioigné's

a

difcrétion,

&

emre lefquels la barre de fer

entrainé'e par le mouvernem que fom ces ey lindrcs fur

eux-mémes

&

dans le rnéme fens,

dl

allongé'c

&

é–

tendue .

I/oya:. 1" Plm:ch.

12.

dn forg'J: In partin

e,

D,

de! figur"

r,

2"

3,

font das

applatijJoir'J

:

I'ufa–

re

des

app/atijJoir'J

s'emendra beaueonp mieux

a

I'ar–

riele

f

o R

G

E

S,

ou nous e¡pliqucrons le méehanifme

enrier des machines dom les

app/atijJoirn

ne [out que

des parties .

APPLA UDISSEMENT, f. m.

CHill. anr.)

les

applaudijJ,,,,e1lJ

chez les Romains aeeompagnoiem

les aeclamations ,

&

iI

Y

en avoit de trois fortes : la

premiere qu' on appelloit

bombi,

paree qu'ils imitoiem

le bourdonnement des abeilles ;

11I

feeonde étoit appel–

Ié'e

;mbrirtJ,

paree qu'elle rendoit un fon femblable

tu bruit que fait la pluie en tombant fur des tuiles;

&

la troitierne fe nommoit

t.(l.e,

paree qu'elle imiroit le

(on des coquille. ou caftagnettes : tous ces

applalldijJ.–

"',"J,

comme les aCc1amarions , fe donnoient en ca–

dence; mais eetle harmonie étoit quelquefois troublée

par les gens de la eampagne qui venoient aux fpcéb–

eles .

&

qui étoiem mal inftruits .

11 Y

avoit encore

d'au~

tres manieres d'applaudir; comlTfe de fe lever, de por–

ter les deux mains

a

la bouche,

&

de les avancer vers

ceux

a

qui on vouloit f3irc honneur; ce qu'on appel–

loit

adorare,

ou

bajia jaa"re;

de lever les deux mains

jointes en eroifallt les pouces;

&

enfin de faire vol ti–

ger un pan de fa

tog~.

Mais comme cela éroit t:mbar–

rafhnt, I'empereur Aurélien s'avifa de faire diflribuer all

pcuple des bandes d'éroffe pour fervir

i

cet ufage .

MI",.

á.

l'

Arad. da B<ila-Leut"eJ . (G)

• A P P LE

BY,

(G/og. m.d.)

ville d'Angleterre,

cap. de W eftmorland, furl'Eden

. Lo"g

14

j'o.lat.f4 . 40.

• APPLEDORE,

CGlog. mod. )

petite ville du

eomté de Kent, en Anglelerre, fur la riviere de Pho–

ten,

:1

deux Iieues au nord du cMteau de Rey.

A P

P

L I

e

A T ION .

f.

f. aéHon par laquelle on

applique une chofe fur une autre;

I'application á'un re–

med, fur

"",

parti_ malad,.

JI fe di! aum de I'adaptation des particules nourricie–

res en p.laee de eelles qui fe fonr perdues.

I/oyn,

N

u–

TRITION.

(L)

A

P

J>

1. 1

e

A

T

ION , e'eft I'aélion d'appliquer une cho–

fe

a

une autre. en les approehant, ou en les mettant

ruoe auprcs de I'autre .

On dé6nit le mouvement, l'

applieation

fueeem ve d'un

corps aux ditrérelltes parties de I'efpaee .

Voyn.

M o

u–

VEMENT.

On emend ql1e1quefois en Géométrie par

apoli• .!'ti"",

ce que nous appellons en Arirhmétique

divili."

_

Ce

rnO!

ell

plus d'urage el1 latin qu'en

-ran~oh :

appliraT<

6 ad

3,

eft la méme chofe que

diviJ"

6

par

3.

Voyh,

DIVI S ION .

.

Appliration,

fe dit eneore de I'aélion de pofer ou

d'appliql1er I'une fur

I'aut~e

deull ligures planes égales

ou inégales .

C 'efl par

t'ap,?li.atio"

ou fuperpontion qu'oll d6mon–

tre plulieurs propofitions fondamenlales de la G éomé'–

trie élémenraire; par exemple , que deux "iangles qui

Ollt une meme b3fe

&

les memes angles

a

la bare,

font égaux en tou'!: que le diametre d'un eercle le di–

viCe en deuI partíes parfaitemenr égales ; qu'un quarré

eft partagé par fa diagonale en deu

1

triangles égaux

&

femblables ,

&r. l/oyez

SU PERPOSITION .

A P

P

L I

e

A T

IO N d'une fcience

a

une autre, en gé–

néra l, fe dit de I'ufage qu'on fait des principes

&

' des

vérités qui apparticnnent

a

¡'une pour perfeélionner

&

augmenter I'autre .

En général,

TI

n'efi point de rcienee ou d'art qui ne

tiennent en partíe

a

quelqu'autre . Le Di rcouts prélimi–

naire qui eft

a

la tete de cet Ouvrage,

&

les

g~ands

arti-

1:les de ce D iélionnaire, en fourniífent par-tour la preuve.

ApPLrcATlONd,

I'A/g,brtoU d, I'A-nalyfla la

Glontleri•.

L'

Algebre étant, comme nous I'avons dit

a

fon article, le ealcul des grafldeurs en

sé'n~ral,

&

l'Analyfe f'urage de l' Algebre pour déeouvnr les quan–

tités ineolll1\1es; il étoit naturel qu'apres avoir déeouvert

1'~lgebre

&

l'Anal yfe. on fongelt

a

appliquer ces deux

(ctenees

a

la G éométrie, puifque les ligne>, les furfaces,

&

les [olides dont la G éométrie s'oecupe, font des gran–

deurs mefurables

&

comparables eorr'elles ,

&

dont on

peut par cooféquC11t afligncr les rapportS .

V.

A R

I T H–

ME'TIQUE UN IVERS¡¡LL E. Cependantjufqu'itM.

D ercartes, perConoe o'y avoit penfé quoique l' AIgebre

ellr

déjil

/1út d'aíl'e2 grand& progres', [ur-tour entre les

T....,

I.

'

I •

APP

mains de Viete

I/oyu:.

A L

G E

BRE. C'ell dans la Gé'o–

mérrie de

1\1 .

Defcartes que I'on trouve pour la pre–

miere fois

I'opplirae;on

de l'A Igebre

¡¡

la Géométrie , ain.

fi

que des méthodes excellentes pour perfeélionner

·1'

AI–

gebre meme: ce grand génie a rendu par la un fervi–

ce immortel aux

Mathématiqu~s,

&

a donné la cié des

plus grandes déeouvertes qu'on pllt efperer de faire dan&

certe Ccienee.

11

a le premier appris

~

ex

primer par des é'quations

b

namre des couroes,

a

réCou'Sre par le feeours de

ces

m~mes

eourbcs , les problemes de Géométrie ;

enfin

a

demontrer fOllvem les théoremes de Géométrie

par le feeOllrS du caleul algébrique, 10rfqu'i1 f.roit trOp

pénible de les démontrer autrement en fe Cervam des

mé'thodes ordinaires.

011

yerra aux articles C o

N–

S

T

R

U

e

T I ON, E

Q

u

A

T IO N, C o U R BE, en

quoi contifle cene

appllCation

de l'A Igebre

a

la Géo–

métrie . N OllS ignorons ti les anciem a"oiem quelque

fecours [em blablc dans 1ems rechcrches: s'ils n'en Ol1t

pas eu,

0 11

ne peut

qu~

les admirer d'avoir élé ti loin

fans ce fecolfts . N ous avons le traité d'Archimede fur

les fpirales ,

&

fes propres dé'monflrations; il eft di ffi–

cile de (ilvoir ti ces démonfl rations expofent précifé–

mant la méthode par laquelle

iI

efl parvcnll

a

dé'eou–

vrir les propriélés des fpirales; ou

ti

apres 3voir trouvé'

ces propriétés par quelque mérhode partieuliere, il a eu

deíl'ein de cacher eette méthode par des démonftrntions

embarraífées. Mais s'il n'a poinr en effer fuivi d'autre

mélhode que celle qui

e(l

cOl1lenue dans ces Mmon–

ftrations memes ,

iI

efl é'tOnl1am qu'il ne fe foit paso

égaré ;

&

on l1e peut donner une plus grande preuve

de la profondeur

&

de l' étendue de fon génie : car

Bouillaud avoue qu'il ' n'a pas enteDdu les démonllra–

tions d' Archimede,

&

V iete les a injunemem .!ecufées

de paralogifme.

Quoi qu'i1 en foit, ces n1':mes démonflrations qui

ont coulé tant de peine

:l

Bouil laud

&

i

Viere ,

&

peur-c'trt tant

a

Archimede, peuvenr aujourd'hui ctre

eItremement fa cilitécs par

I'appl;'aeio.

de l'A Igebre

a

la Géomérrie. On en peut dire autant de rous les ou–

vrages gé'ométriques des andens, que prefque perfonne

ne lit, par la facilIté que donne l' Algebre. de réduire

leurs démonftrarion

a

quelques Iignes de calcul.

Cependant

fVl .

N ewton, qui connnilfoit Q1ieuy qu'un

autre tous les avantages de l'Analyfe dans la G éomé–

trie, fe plaim en plulieurs endroits de fes ollvrages, de

ce que la leélure des anciens Géomctres ell abandonnée .

En effer, on regarde comm némem la méthode dont

les anciens fe

COn!

fervis daos leurs livres de G éomé–

trie, comme plus rigoureufe que celle de l'Analyfe;

&

c'eft principalemen! fur cela que font fondées le&

plaintes de

M.

N ewton, qui cra:gnoit que par l'ufage

trop fréquem de \' Analyfe, la (ié'omé'trie ne perdit

cene rigueur qui caraélérife fes démonflrations _ On

ne peut nier que ce grand homrne ne fut fondé, all

m<?ins

en

partie,

:l

recommander jufqu'a un eertain

pOtnt, la leaure des anciens Géometres. Leurs dé–

monílrations étant plus difficiks exercent davantage

I'~rprit, l'aCC()Útu~C111

:l

une applieatioll

p~us

grande,

1m

donncnt plus d étendue,

&

le formem a la patíen–

ce

&

:l

I'opiniarrelé, fi nécelfaires pour les découver–

te;. Mais

il

ne fam rien outrer;

&

fi on s'en tenoit

a

la feule méthode des anciens, il n'y a pas d'appa–

renee que, mcme aVec le plus grand génie, on pl1t

taire dans la G éométrie de grandes découvertes, ou

du moins el1 aum grand nombre qu'avec le fecou"

de l' Analyfe. A l'égard de I'avanrage qu'on veut don–

na

3m

démonflrations faites a la maniere des aneiens,

d''''tre plus rigourcufes qlle les démonflrations analyti–

ques; Je domc que celte "rétemion foir bien fondée.

J'ouvre les

PrilJripeJ

de N ewton; je vois que rout

y

ell délll0nrré

il

la maniere des andens; mais en

m~me tems Je vois c1airement que N ewton a trouvé fes

rhéoremes par

UI'lC

autre méthode que celle

par

laquel–

le

¡¡

I-es démontre ,

&

que fes démoo(!rntioos ne font

proprement que des calculs analytiques '1II'il a traduits,

&

déguiCés en fubft ituant le nom des lignes;1 leur va–

leur algébri.que. Si on prétend que les démonftrations

de N ewton Com Gigourtufes ce qui eft vrai; pourquoi

les traduél:ions de ces

démo~ftrations

en langage algé'–

brique, ne Ceroienr-ellc> pas rigoureufes aufli? Que

j'ap~

pelle une Iigne

A·B

,

ou que je

J.a

détigne par I'el–

preflion algébrique

a,

quelle dilfércnce . en peut-il réfu!–

ter pour la cerr'ln¡de de la dé'monflratlon? A la vé'f1-

té la dernie,e dénomination a cela de partÍ€ulier, que

quand j'aurai défigné toutes les lignes par des caraéle–

res algé'briq ues , je pourrai faire Cur ces

eara~eres

beau·

Xxx

;t

coup