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+70

A P P

.A

P

P L 1

Q

u

E R, fignilie, en

il'lathlmatÍtI"e,

tnln–

fponer une

Iiglle

donn~e,

foir dans un cerclc, foit daos

\lile autre ligure curviligne ou reétiligae , enCorte que les

deux

eXtr~mirés

de ecne ligne foiem dans le périmetre

de

I:l

figure.

AppliiHer

lignifie aufli

divifu,

fur-tour dans les

AlI–

teurs Latins. lis om aceo(\tumé de dire

M/C A B

i,.

C D

,

mwez- A B fur C D,

pour,

m"ltipli<z A B par

C D;

ou faites un parallélogramme reétangle de ces

deux Jignes ; &

appliea ABad C D, applir"ez A

~

a

C D ,

pour

,,divifez A B par C D,

ce qu on exprime

ainJl

-:!..B.

011

emcnd encore par

appli'flur,

tracer I'u-

e D

Ile Cur I'autre des figures dilterente!, mais dont les ai–

res

10m

é¡ples .

(E)

APPIE'TRIR,

v.

par.

t<rm~de

Comnura.

On

dir qu'une

marchand.te

s'appi/tri!,

lorfque fa bomé, fa

qualiré, Ca valeur diminuc, foit

i

caufe qu'el1e fe cor–

rompr ou

[e

gare, foir parce que le Mbir ou la mode

en ell paffée, & qu'il s'en fait de mauvais relles. Sa–

vary,

diél . du Comm. tomo l, pag 681.

Ce terme parolt un compofé au mot

pietre,

qui

Ii–

gllitie

ma"'IJai" ",il, m!prifab le .

Voila de

pi<ere

mar–

chandife, pour dire ulle

mallvaife

marchandife.

(G )

A P

POI

N

T

ou

A

PO I N T ,

term, de B an'l"e;

c'ell une fomme qui faít la folde d'un compte ou le

m ontant de quelques articles que l' on tire julle. On

d.!t, j'ai un

appoint

de relle [omme

i

tirer [ur un tel

heu.

Voy"'.

fur ce mot Samuel Richard dans fon

trait!

g!n!ral d" Commera ,

imprimé

i

Amaerdam en 1700,

pago

5'09;

& le

diél. d" Commera

de Savary,

to",. l .

pago 681.

~ppoinl

ligni6 e aufli la

m~me

chofe que

pajJe

dam

I~s

payemens qui Ce fom compt'nnr en cCpeces, c'ea-a–

dire ce qui

[e

poy~

en argenr

fi

le payemcllt fe faít en

or, ou en petire mOIl:loie, s'il fe fo.t en argellt, pour

parfaire

13

Comlllc qu'on paye

&

la relldre complete,

Savary,

di{l. dJl Comm. tomo

l .

p.

68 2.

( G)

A

P POI N T E' , ad.

DI.

(Art. mil.

) un fanralIin

ap–

p oine!,

c'ea celui qui rec;oir une paye plus forte que

1es aUlres lüldats, ell conlídération de Con courage, ou

du tems ,qu'il

a

(ervi.

Voyez

A

N S

P

¡¡ S S A DE.

(Q)

A

p

POI

N T E'

ou

M O

R T E

P

A Y E,

( ll1arine.)

c'ell

un homme qui élam

ii

bord 1Ie fait rien s'il veut, quoi–

que fa dépcllfe & fes mois de gages foiem employé.

[¡Ir I'élal d'armemellt; en quoi i! difiere du volomaire

qu i

IIC

re~oir

:lucune paye.

( 2)

A

p

po.

" T E' ,

en

eerm. de Blafon

, fe dit des cho·

fes qui fe [Quchem par !eurs poimes: ainli deux che–

vrons peuvent erre

appoineés:

trois épées mifes en pair–

le. peuvenl erre

appoineées

~n

CfX! ur; rrois fleches de

m eme,

&e.

Armes

en

Nivernois , de guenles

a

deux épées d'or–

genr,

appoi" tle,

en pile vers la poinre de I'écu, les gar–

des en bonde & en barre ,

a

une rofe d'or en chef enlre les

gardes , & u;!e engrelure de meme aumur de

,'écu .

(V)

A

p

POI

N T

¡,,'

&

joint. I/oyez ei-dejJo",

A

p

POI

N–

TEME NT .

APPOINTEMENT,

r.

m.

en

termes de Pa–

lai"

en un reglemcllt ou jugemem préparatoire (¡ui lixe

&

délerrlli"e les poinrs de la cOlllenarion, les qualirés

des pauies, & la maniere donr le proces [era inltruit,

l.or

[gu'i! n'ea pas de natUre a clre jugé a I'audience,

foi~

parce que la décifion dépend de quelque quemon

qUl mérite un examen férieux, ou paree qu'il comíent

des délails trop longs, ou paree que les parties de con–

een de,!,andenr

~u'i!

foit appoimé, c'ea-a.-dire inllmir

"ar écmures

&

Jugc! fur rapport,

f/.

E

e

R I T U R E S

&

RAPPORT .

Les

appo!ntemm,

des

i~nances

appoinrées de droit,

l1e [om pomr prononcés o

I

'audience on les leve au

grette: lelles Com

.Ie~

inaances fur des

~oDlpteS,

fur des

taus de

.d~pens

ou, 11 y a plus de troiS' croix; les ap'

pe~s

de

Jugertte~s

"!rervenus dans des proces déja ap–

PQlllrés en prem.cre maance; les cauCes mires fur le r61e

pour I!tre plaidées, qui n'ont p(\ etre

appellé~s

dans lran -

née,

&

C.

Voy.z

R 6

LE,

D

E' P E N

~

.

11

Y

.a

plul~eurs

Corte.s

d'/fppoi11temens : l'appointe"."'t

.n

dro't,

qUl ea celu. qUl [e prononce en premiere in–

france:

I'appoi"tement

metere,

lequel a lieu es ma–

cieres Commaires, & ne s'inaruit pas autremem qu'en

remettam les pieces du proces

a

un ropporteur que le

ml!me jugemem a dil nommer: l'

appointtment d'Í!eri–

"e

&

prod"ire,

&

donner caufel d'appel

, comme

qu.nd

on oppoimc une caurc fur

le

rl\1e de la G rand·Cham–

¡ue:

l'

appoinument

e/1

Jaiu contraires,

qui en un dé-

APP

!si pour \'érífier des faits Cur lefquels les patlies ne font

pos d'accord :

l'appoinee",eJ:

a

o,¡ir droit,

qui a lien

en mariere criminellc, lorfqu'apres le recollemem & la

confrontarion le proces ne

fe

trouve pas fuffifamment

in(lruit:

I'app'0;.nt""."t e" droit

&

joint,

en celui par

lequel on a Jomt une demande incideme avec la deman–

de principale, pour élre jugées l'une & l'autre par

un

feol & meme Jugemem .

Apf..0;ntemm: de eonelttjion,

ea un

arr~1

de reglement

fur l appel d'une Centence rendue en proces par écrit .

Voyez

C O.NCLUS10N.

(H)

A P POI

N T E M E N S,

penfion ou falaire accordé par

les grands aux perConncs de mérite ou aux gem a la–

tens,

ii

deO"eiD de le a!lacher ou de les retenir a leur fer–

vice.

Voy:z

H

o

N

o

R A 1 RE .

On fe fen communémem en France du ' mOl d'

appo;,,–

temen,

; par exemplc, on dit le Roi donne de grand,

nppoinea/lem

aux officicrs attachés

a

fon fervice.

L es

appointemens

fom diftl:rens des

J:oges,

en ce que

les gages Com lixes & payés par les thréforiers ordinai–

res, au !ieu que les

appointemen,

Com des grariticatiollS

annudles accordées par brever, pour un tems indéter–

miné, & aflignées fur des fonds particul iers.

CG)

A P POI

N

TER,

tume de CorroyeltT,

c'en don–

Der la dcrniere foule aux cuirs pour les préparer

a

re–

cevoir le (uif ; il en tems

d'appoin/a

ce: cuir de va–

chc.

A P POI

N

T E

U

R,

f.

m. fe dit dans un fens

0-

dieux de Juges peu aflidus au x audiences, & qui n'y vier¡–

nem guere que quand il ea odoin de leur voix pour

faire appoilller le proees d'une partie qu'ils veulem fa–

vorifer.

Ce terme fe dir aufli de lOutes perfonnes qui s'inge–

rem

a

concilier des différends & accommoder des pro–

ces.

(H)

A

P P

o

N D U

RE ,

f. f.

ten"• . de rivier, ;

mot

donf on fe fen dam la compo titíon d'un train; c'ell

une portion de perche emp,oyée pour fortilier le chantier

10rCqu'il ca rrop mellu.

/\ P POR T

du fae

ou

d" pieu,;

c'ell la remire

fait~

au greffe d'une cour fupérieure, én c:on(equencc

de fon ordonnance, des titres

&

pieces d'un proces in–

llmir par des juges inférieurs dont la JuriCdiéHon rellor–

tit

ii

cetre coar;

&

I'aae qu'en délivre le greffier s'ap–

pelle

a{le d'apport.

On appelle de

m~me

eelui que donne un nataire

a

un particulier qui viem dépofer une piece, on un écrit

fous feing-privé dans ron érude,

ii

I'effet de lui donuer

une date cerraine ,

Apport

fe dit aufli, dans la coatume de Rtims, de

tout ce qu'une femme a apporté en mariage,

&

de ce

qui lui ell éch(\ depuis, meme des dous de u6ces que

fon mari lui a fairs .

Appurt ,

dans q'lelques

autre~

coútu.mes, [e prend auffi

pour rentes

&

redevances, ma.s couttdérées du cóté de

celni qui les doir .

(H)

A

P POR T A G

E,

r.

m.

tume de riviere,

qui dé–

ligne & la peine & le falaire de celui qui apporre quel–

que fardéau .

A P P O S I T

ION, r.

f.

terme de Gramm..ire,

ñ.

gure de conaruétioD qu'on appelle en Larin

epexegejis.

du Grec

¡'''t~,."",

compofé d'lr.l, prépoCttíOll qui a di–

vers uCage., & viem d'¡•• ,

[e'fllor;

&

d'¡e~,..,,,,

mar–

ratIO .

On dir communémenr que

l'appojition

confille

a

met–

rre dCUI ou pluficurs fu baantifs de fuire au '

m~me

cas,

fans les joindre par aucun rerme copulatif, c'en-a-dire.

ni par une conjonétion ni par une prépolition: mais

Celon

cene définition, quand on dit

la Jo;, l'e!plrance.

la ehnrit! ,

[onr !rois venus Ihéologales;

faint Pierre.

faint Matthiell, fllint Jean,

&c. étoient ap6tres : ces

fa~ollS

de parler qui ne [om que des dénombremens.

feroiem donc des

oppojiti ons.

j'aime donc mieux .dire

que

I'appojition

confine

a

meme enfemble

ians

conJo11-

étion deux noms dont l'un en un 110m propre, & I'au–

tre un nom appcllatif, enCorte que ce dernier eíl pris

adjeétivement, & le qualificatif de l'autre, comme 011

le voit par les exemples :

ardebat Alexim, delicias

Domini; urb, Roma,

c'efi-l-dire,

R oma

'1"4

eft Hrb,:

Flalldre, eh/aIre [al1glont,

&c. c'en-a-dire qu'il e(l le

théatre Canglant ,

&e.

ainu le

rapport d'identit!

ea

la

raifon de

l'appojition.

(F)

A P Po

S

1

T

IO N,

f.

f. c'e(l l'aaion de joindre ou d'ap- '

pliquer une chofe a une aUtre .

Appojieion

fe dit

en P hyji'lrte,

en parlant des corps

qni prcnnclll leur accroillement par leur jonétion avee

les corps c11vironna11s

~

Selo11 plulieurs Phyliciens, la

plÓ-