4-
6 6
A P P
16 de I'vl ythologie intirul6
Appcndix de dij¡
&
hcroi–
¡nu. ( G)
A
P P E N D I CE,
r.
f.
en terme d'A natom ie,
c'cn une
partie dé"tachée en quelque forte d'une autre partie ,
:l
hqnclle cependam elle
ell
adhérente ou continue. -
1I
Y
a des
appendiaJ
membraneufes de dilférentes
fi–
g ures dans la piupart des parties iinérieures du corps .
Sur l'
app."dice
vermiculaire de I'imellin ca:cum .
Foya:,
C
lE C
u
M.
A ppendice
xyphn"ide.
V oyez
X
y
P H
o ',
DE.
(L)
A P P E
N
S,
(Gllet-)
e
m . pI. en un al1affinat con–
cert é
&
prémédité .
AppenJ
ne
Ii:
dit plus que dans cet–
te
feu le expreffi on.
(H)
• A P
P
E
N S
E
L,
( Géog. mod.)
petite ville ou gros
bourg de S uilfe, dans le canton d'
Appenfel,
le
trei1.ie–
me
IX
dernicr des camons.
L ongitude
27.
6.
lat.
47.
3J.
A P P E N T 1S, f.
m.
terme d' Architea"re
, du
btin
appendix,
dépendance, qui n'a qu' un égout.
I/oyez
A NGARD.
A P PE R T
( IL)
Urme "jitl au P alaj¡
,
da1l1 le
C ommerce
&
danI le fly le de Ch"ncellerie ,
pou r li–
gnifier
il eft manifefte, " véré
011
conflan l
; c'ell un im–
perfo noel qui rend le mot latin
apparet,
il apparo?t.
(H )
, f),es Négocians fe Cervcot Couvent de ce terme dans
h
tenue de leurs livres. Par excmplc:
M .
R oger, Ce–
crétaire du R oi , doit don ner premier Juio , pour mar–
chandiCes, Cuivam Ca promelfc payable dans erois mois,
"ppert
au journal de vente, fol.
1..
1.
40-1 0.
(G )
A P
P E
S
A
N TI
R,
v. aa. rendre plus peCam, moios
propre pour le tnou\'cmcnt, pour I'aalbn: I'age , la
v ieillelfe" l'oi liveté,
&c. "ppe{antt.l!ent
le corps.
( L )
A P P
E
S
A
N T I S
S E M E
N
T ,
r.
m. I'état d'une
p erConne appeCantie , Coit de corps , Coit d'efprit, par
r age, par la maladie , par le fommeil,
&c.
II
eft d,ms
#In grand ap/,e[a"ei.f!_m_nt . (L)
A
P
P E'T E R ,
v.
aa . deCirer par innina, par incli–
nation ns turelle, indépendamment de la railon .
L '_flo–
m ac appet_
les
viandes, la fem"l_ appete
1_
male. P oltr–
<]lIoi appete-t-on de" alimens f"lides
&
des lit¡ueltrs r,,–
J'raíchi.f!antes, lur(t¡tt'on -ft fort Icha"ffl,
&
excédl de
faim
&
de
fatiglte ?
.
A
P P E'
r
I ' r,
C.
m.
( M orale . )
ce 1110t, pris dans le
fel1s le plus général, déligne la peme de J'ame vers un
oblet lJu'elle fe repréCente comme un bien; car ccne
repréCentation du bien
di
la raiCon CuffiCante qui déter–
m ine notre
"ppétit ,
&
I'expérience le prouve cominuel–
lemeot . Quel que Coit I'objet que na us
appétons ,
eur–
iI
[Ous les défauts imaginables, des-lii que notre ame fe
porte vers lui,
il
fam
qu'
elle s' y repréCente quelque
fOrle de bien , fans quoi elle ne [ortiroit pas de I'¿rae
d 'indilférence.
J"e feholaltiques 001 dimngué un double
appltit ,
CO>1-
&Upifcible
&
irafcibl_;
le premier , c'en
r applfit
pro–
pnomellt dit, la déterminadon vers un objet en tallt qu 'el –
le procede des ff:LlS ;
r appélú irafcible,
c'clt l'averCiol1
ou l'éloignemem.
A
cene dillinaion des écoles, 1l0US en fubll irueroDs
Une autre plUS ueile entre
l'nfplti t fenjitif
&
I'appltit
r aiJonnable . U appé&it
fenCitit eH la partie inféricure de
la
taculté'appéti¡ ive de I'ame; cee
"pplút
nalt dé I'idée
confufe que I'ame acquiert par la voie des Cens. Je bois
du vin que mon goilt rroUl'e bOll;
&
le retour de cee–
te idée que 1110n gont m'a donné, me fait naltre I'en–
v ie d'en boire de nOUveau. C'ell
a
ce genr" d'
ap pleit
que fe bOrtlellt la plupart des hOl'llmes , parce qu'il y
en a
~eu
ql1i s'élevent au-de(lus de la région des idées
c onfules. De cetre fource féconde naillent toures les
paffions .
L 'appleit
raiConnab le elt la partie Cupérieure de la fa–
culté appétitive de I'ame
&
elle conltitue la
volonel
propremem dite . Cet
afP¿tit
en I'inclination de I'ame
v ers uu obJet a caufe du bien qu'elle reconl1olt dillin–
élen:,ent y etre . Je feuill ete un livre ,
-&
j'y apper'Yois
p lulJC:l1rS c.hofes
exc~II~~te~, ~
dom je puh me démoLl –
tr,er a mOI·m.eme
1
utllJté; la-dellus Je forme le delfein
a
acheter ce hvre; cet aa e ell un aae de volomé c'ell–
a-dire
d'appéeit
raiCounable. Le motif ou la
raif~n
fuf-
( 1)
Le SavJnt
.Franvoi,
M~:ie Pr:t~il1i
..
impri~~
;.
Nar1e.s en
174S'
un beau
Tr.méfur
b
VOlt
J.ppw,,,, :
11
y
r~l[
"oír que
cene
voie .
quolque
p:u
fon Ameur
fút
étcnrJut!
Jurque,
a C:l.pOlle . elle fur pro.
longé:
:tV:1nt 1':In
de Ilome 543 jU(QU'3
Bcm:vcnt
&
de Ha ju fqu'¡
Brtndc:' Elle
~'éro_~
pas par
tOUt
.~gale
en
J3rgcur; c,lr
:'Iyant me.
Curé cette
partlt!:
qUI
regJ.rdc
I.l
Vllk
de Rome ,
iI
la
trouva 1
n ge
de::
viagt-fix
ph:ds
&
plUS. 3UX
environ. du chateau J'ltri elle étoit
APP
ti
Cante de cet
appltit
en
done la repréCentation
~illinae
du bien
att~ché
ii
un o Jet. L e li vre ell quelbon. en–
richira mon ame de teHe, conno'jJilOce , 11 la déll vre–
ca
de telles erreurs; l'énumér3tiol1 dillinde
d~
ces.
i~ée,
el1 ce qui me dt!terr: nc ¡, voulOlr l'gcheter;
amI! la
loi générale de
l'appltit ,
mm
fenlit if que raiColloable,
ell la meme .
í2!údqllid nobíJ repr_{entnmIlJ Mnt/"am
bonllm t¡1"aJ nos , id appctimlts.
L iCe'/.
la PJy,·bol. di
M .
W o lf,
parto
/1.
[_a.
l.
ch. ¡j.
( X)
.. A P
P 1
A D
E
S, [. f. cinq divinité aillCi nommées,
parce que leurs .temples éroiem ¡, Rome
3UX
el1\' irllns
des fontaines d'
A
ppiu , dsns la grande phce de Gé–
L-U-; c'éroiem Venus, Pallas, Velta, la Concorde
&
la
Paix .
..
l\
P
PIE N
N
E
( L A
v o
l E)
grand chemin de
Rome , pavé, qu' Appius Claudius, cenfeur duo pcuple
Romain, fi t conllruire I'an
444
de> R ome ; 1l com–
men~oie
au [ortir de la pone apenne, aUJourd'hui por–
te de fa im Seballien , panam ¡'ur la
m0~1t.gne
qu'on
appelle de
Janai
Ang~/i,
tranr Coit la
plel1~e.
y
a~dral1e
(luri Va/dra,,¡,
les Palus Ponlines ,
&
fil11 l1oll
a
Ca–
p~>ue.
II avoit vingt-cinq pié de largeur a\'ec des re–
bords
ell
pierres qui lcrvoien!
a
comen ir eelles dom le
chemin étoie fait , de dou1.e en dou1-e piés. On y nvoit
m ~nagé , d'~Cpacc
en eCpaee, d s eCpeees de bomes
.r0~r
aider les eavalie: s
a
momer
il
cheval
~
ou pour lervlr
comme de li éges [ur lefqucls ceux qui ':roient
a
pié
pulfent Ce reporer. Caius G racchus y
fir
placer de
pc–
tites colonnes qui marquoienc
k
milles.
( 1 )
A P PI U S
( M A R
e
HE'
p ' )
(Hill.
nnc.)
11
ne fau t
pas emendre lculemelll par le
ma;,hl d'App'iw
une pla–
ce de Rome , mais plíh6t un pem bourg
diltam
de cet–
te ville d cnviron Irois mille. N os Géogmphes
prét~n
dem que le petit bourg de Saim-D onate en le
fomm
Appii
des aneien .
APP L AN IR , v. aa. c'elt dans un grand nom–
bre d'ans, enlever les ioéga1ités d'une Curfaee; ainli
on
applanit
un terreio , en agriculrure, en unj(liuH
&
m~nallt
de ni veau tome Ca fur face.
A
P
P
L
A
T I , adj. m.
fPhlroid~
applati,
elt c<lui
dollt /'axe elt plus pc¡it que le diametre dc l'équ3tcur.
I/oyez
A
L L
o
N G E',
S
l'
H E R
o
Y
D E ,
&
TER R E.
(O)
A
P P L A T I R, v. aa. c'ell altérer la forme d'un
corps , Celon quelqu'une de ,fes dimen lions, de manie–
re que la dimen lion du corps felon laquelle
Ce
fera fai–
te I'altération de Ca forme cn
Coit
rendlle moindre:
exemple;
Ii
I'on applat't un gl obe par un de fes poles,
la ligne qui pa{]era par ce poie ,
&
qui Ce term inera
a
I'aurre pole , fera plus aourte apres I'applatiaement qu'el–
le ne I'éroit auparavan t .
Ce qui rend le moe
appl"eir
difficile
ñ
définir exa–
acment, c'ea qu'il faut que la définitinn conv ieonc
a
rous
les corps , de quelqlle namre
&
de quelque figure
qu'ils Coient, nvant
&
apres I'applarilfemem, ,éguliers
ou irré¡¡uliers, terminés par des furfaces planes QU par
des !iutaces convexes capables de conden[:n ion ou non .
Pour cet elfet, concevez une puilfance appliqué.: au
corps qu'on applaeit ; imagine1. une ligne riréc a-travers
ce corps d. ns la dircélion de cette puilfance:
1;
de cer–
te ligne indéfinie qui marque la direaion de la pu illilll–
ce, la partie interceptée dans la Colidité du corps Ce
trouve moindre apres I'aaion de la puilfance
qll'd l~
ne
I'étoit auporavant, le corps elt applati dans Ccttc dire–
aion .
JI
clt évident que cette notioo de I'applatilfement con–
vi~nt
f
chaque poiLlt d,e la Curface d'un corps
"pplati
pns feparéme11l,
&
qu elle elt par cOllCéquellt généra–
le, quoiqu"elle femble d'abord Couftrir une exception.
~
P P LA T I R.
I/oyez
P
R E S S E R
,en terme
d_
e
or–
netter
~
A P
P
L A TI S
S
o
I R
E
S,
r.
f.
pI. c'ell
da>JI les
"fines ou
1'0'1
travaille le fe"
le 110m que I'on don-
11e
a
des panies de moutins qui Cervent
a
applaeir
&
étendre les barres de fer, pour etre fondues de la
m.?–
me chaude dans les grandes fonderies, ou d'une a'l tre
chaudc dans les petites fonderies .
V.y . les artic/eJ
F
o
R–
G E S,
F
o
N D RE,
F
o
N P E R 1 E S
p etites
&
grandes.
Ces
plus
~tr~ite;
,elle
s'élargiffoit
~)e3UC0\1p
d:lns
I.:t
pbine de 1·:lIlcicnne
F ?rrtH:l
Ju~qU .111
Pont du
G.mlla."
Les ama' ou 1C'\Ié"8
de
~erre
de..
(bné('~
3
J
u("ge
d~s p3lraD~ éfole~r
di(pu(écs
~
la
Jlfi:'lnce
de
qua..
r~nte,
a
quar3~te
pleds
d~
dt'ux
cot~~;
"IIC:I n'étoil'nr poinr
vit-~
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V IS
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de 1:\ S::Ju..
che
cOHc:rpondolt au mUlc\l
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