APP
~he,
peuveot
~rre
con fidérées comme
"pp.Ylt l1ft",
di
[oeih!;
c'cll-:;-dire deniné
iI
recevoir les perConnes de
dchors, qui I'apres-midi vieooem faire compagoie nu
m altre
&
a
la maltrelfe du logis;
&
cel1es marquées
Z compoCem celui
dt paradt,
00. le maltro: peodaot la
m alinée rerroit les perfonnes qui om aftaire
iI
lui, Ce–
lon Ca digohé: mais en ca de féte ou d'alfemblée ex–
traordillnire, ces deux
apparttmmJ
Ce réunilfent avec le
g rand Cal10n du milieu pour recevoir avec plus d'éclat
&
de magniticence un plus grand nombre d'érrangers
invités par cérémouie ou auteemem , Ces grands
appar–
ItmtnI
doivem au/Ji etre munis de garde - robes
ti
de
dégagemens néceLTaires
a
l'ufage des maltres, des étran–
gers
&
des domeniques ,
VoytZ
la deflinarion de cha–
c uoe de ces pieces,
&
la maniere dom
i1
les faut dé–
corer, dans les définitions des mots S
A L L E A' M
1.'1'–
GER, CHAMBRE A' COUCHER, CABINET,&e,
(P )
( 1)
A
P PAR T E M E N S
d'lIn 'VaijJtatl ,
11
en défendu
aux gardiens de prendre leur logement dans les cham–
bres
&
principaux
appartt mmJ
des vailTeaux, mais Ceu
lemem
ii
la faio te-barbe ou emre les poms,
( Z )
A P PAR T E N
A
N CE,
r.
f, (
M anlgt ,
)
fe dit
de toutes les chofes nécelTaires pour compofer
emier~mem le harnois d'un cheval de felle, de carrolfe, de
charrene,
&e,
quand
on~ne
les détaille pas , Par exem–
pIe
on dit une felle a
vec
toutes Ces
apparttna1letJ,
qui
Com les fangles, la croupiere,
&
e, I/oyt..
S
E L LE ,
( V)
A
P
PAR
T E N A N
CE,
en Dro;t,
en fynonyme
a
dl–
pendance , amltxe ,
&c,
VOlt .. I'un
&
/'mltre,
C e mor cn formé du \aun
ad,
:l, &
ptrtinert,
ap–
partenir,
Les
"ppartenaneeJ
peuvem etre corporel1es, comme
l es hameaux qui apparticnnem
ii
un chef-lieu ; ou in–
corpore\les , telles que les Cervices des valfaux ou cen–
titaires,
( H )
• A P
PA
S,
f.
m,
pI.
"itraitJ, ehar",,,, (Gram , )
Outre l'idée générale qui reud ces mots fynonymes, i\
leur el! encore commun de n'avoir poim de fingu!ier
dans le Cens 00. on les prend ici, c'en-ii-dire 10rCqll'ils
fom employés pour marquer le pouvoir qu'om fur le
c erur la beauté, l'agrément ou les graces : quam
it
leurs
ditf~rences,
les
attraitJ
0111 quelque choCe de plus na–
turel ; les
appaJ
t;enneO! plus ' de l'art ,
&
il y, a quel–
que choCe de plus fort
&
de plus e¡¡raordioaire dans
les
charmn ,
L es
aetra;ts
Ce fom Cuivre, les
appaJ
en–
gagem,
&
les
eharmes
eOtralnem , On ne tiem guere
con tre les
attraits
d'une jolie femme; on a bien de
la
peine
a
Ce défendre des
appaJ
d'une coquette ; il en
preCqu'impoffible de rt' finer aux
eh,armeJ
de la beauté ,
0 0 doit les
attraitJ
&
les
eharmes
ii la nature : on prend
d~s
,appaJ
ir
Ca toilette, Les défauts qu'on remarque
dlmlOuem l'effet des
attraitI
;
les
a¡pas
s'évanoüilTem
quand l'artifice Ce momre: o n
té
falt aux
eharmeJ
avcc
¡'habilude
&
le tems,
Ces mOls ne
~'appliqllent
pas Ceulement aux avantages
éxté rieurs des femmes; ils Ce direm encore en génél al
de tout ce qui alfeae agréablemem, On dit que la ver–
tu a des
attra;tJ
gui fe fom remir aux vicieux
mt–
mes; que la richelTe a des
appas
qui fOn! qllelquefois
fuccomber la vertu ,
&
que le plailir a des
charma
qui triomphent Couvem de
la
philoCophie,
A
vec des épithetcs , nn mct de grands
attraits,
de
puilfans
nppaJ,
&
d'iovincibles
'eharmeJ, l/oytZ les Sy -
1I0n,
Franf,
A
P P A S
01<
A
P P A S T ,
r.
m, fing, c'el! le nom gé–
nérique Cous lequel on comprend tOUS les moyens dom
on Ce Cert, Coit
ii
la peche foit ii la chalTe, pour fur–
prendre les animaux ,
APPATE R , v, aa ,
ttrmt d'Oifele1tr,
mettre du
g,rain ou q,uelqu'autr; amOrce dans un lieu pour y at–
tlrer les olCeaux qu on veut prendre, 00 doit
appáter
les perdrix pour les prendre au
ti
let ,
On dit au/Ji,
~~ te~me
de Peche ,
appáter It poijJon,
A P,PA'U M E, adJ '
ttrm~
dt Blajon,
il Ce dir de
la
malO ouverte dont 00 VOlt le dedans, que l'on ap–
pelle la
pallmt ,
(1 )
les
;;1ppilrtCmenJ. d'311tres (ont
dctlinés
a
13
commodit~
•
d'aotre.
olu
,,13i61'" .
d',lUtres
a
la '
magnificcncc . I'a.rmi différcnrcs
cfpéce.
d'app3ncmeru . que j'ai propo(é d:mJ roe!
deffeins,
je me
B:me
que
la nouve:ll:ué ponrra donnc=r b preférence
:m
(oiv.ntO:ms le vaA:e P.1lais
Roy:".
dont J'ai
parl~
:1i11euCJ d::ms ces
noteJ:, j'avois deftiné ua app.:lCcemeat :tu.x (petbcles.
!I
de ....oit
y
::\voir
un (.,Ion
avec
(a grande fr-nétre. (ur un b:a1con qni
uonnlt
fur la pl:ace
Roy~te
formée
ea
ó1mpbitbé,ure .
AFP
'Baudry
P ieneotlrt en Normlll1Jic' , de C3ble
~
trais
maios droites, levées
&
app.",nl es
d'argem, ,
(f') ,
A P P
E
A U ,
'VltltX lame de P ala;J,
qUl
~
el!
dlt
auuefois pour
appel
:
on dit m eme eneore dans que!–
ques jurildiclions, le grdle de
appeaux ,
( H)
A
P P E A U ,
r.
m , c'en un fifffet
d' OiJ"ellr
avee le–
quel il amape les oiCeaux en comrefaifant le fon de leur
voix; l'
appeali
des perdrix rouges en différent de ce–
lui des prrdrix griCes; i\
Y
en a aum pour appeHer les
cerfs , les renaras,
&
c,
ce Com des hanches ('emblablcs
ii ceHes de l'orgue, qui 001 dift'érens effets ('elon les
petites bOltes qUI les renfermem , On
don~e
:lum le
nom
d'appeall
nu!
oifeau~
qu'on ,éleve dans une cage,
pour appeller les autres Olfcaux qUI pa(f'ent,
&
que I'on
nomme p lus communémem
"pp"lam,
, A P P EL,
en ttrmt dt, D roit,
en un
~ae
judiciai–
re par lequel nne cauCe Jugée par un tnbunaJ infé–
rieur en portée
a
un rupérieur; ou le recours
a
un Juge
Cupérieur pour réparer les griefs qui réCultem d'un"
Centence qu'uo juge inférieur a proooneéc ,
Voyn
J
u–
GE&COUR,
Les appels Ce porteO! du tribunal qui a rendu le ju–
gemem dOn! en
appel,
a
celui d'oo.
i1
relTortit nümem
&
Cans moyen: par exemple, d'un bailliage
3
un pré–
fidial, d'uo prélidial au parlemenr, lequel juge fouve–
rainemem
&
fans
appt/ :
mais
i1
n'cf\: pas permis d'ap–
peller,
omijJo med;o ,
c'en,'-dire d' un premier juge
:l
un juge Cupc.'rieur d'un tiers tribunal intermédiaire,
11
faut parcourir en montant tous les degrés de juriCdiaioos
fupérieurs les uns aux autres,
11 fant excepter de cene regle générale les
apptls
en
matiere crimillelle, lefquels Ce porte
01
rtélJ
nu parle–
mem,
omijJo mtdio,
11 faUt dire la m eme choCe,
mE–
me en matiere civile, des
afpelJ
de déni de rcuvoi
&
d'incompétence ,
I/oyt"
D
E N
J ,
On a quelquefois appellé d' un tribunal ccc1éfia!l:i–
que
a
un (éculier ou
ii
une eour la't'que , Le premier
exemple que I'on en a, el! celui de Paul de SamoCa–
te, l<quel étant condamné
&
dépoCé par le Cecond
concile d'Antioche, refuf2 de livrcr la maifoo ¿piCco–
pale a D omnus, qui avoit été élü Con fuccelfeur,
&
appella
a
I'empereur,
La meme chofe Ce pratique journellement dans les
cas 00. il
Y
2 lieu
it
l'
oppel
comme d'abus ,
Voya,
afl
mot
A
8 U
s ,
L'appcl
a la force de CuCpendre, lOutes les fois qu'i1
a pour objet de prévenir uo mal qu'on ne pourroit ré–
parer s'i\ <'toir une fois fait ,
Mais quand
I'apptl
n'a pour objer qu'un jugemcnr
préparatvire, de re¡;lcment ou d'innruaion, il ne
Cu–
Cpend pas l'exécutlon du jugemem, \cquel en exécu–
lOire proviCoirement
&
nonobnam
l'appt/,
L'appel
périt par le laps de trois ans , c'cn-a-dire
lorCqu'on
a
été trois ans depuis le jour qu'il avoit éc¿
interjené
&
ligni"é, Cans le pourCuivre; l'appellam n'ef\:
pas
m~ me
rerru
a
intcrjetter un Cccond
appel
de la me–
me ('emence, laquelle acquiert par la péremption for–
ce de choCe jugée,
&
vaur arrét,
Voye..
P
E'R E M–
P T I ON ,
L'appellam qui fuccombe en Con
apptl ,
el! condam–
né, outre les dépens, en l'amende de
6
livres dans l,es
préfidiaux ;
&
de
12
dans les cours fupérieures,
ApPEL
eommt d'ahuJ, I/o,e..
ABUS,
A
P
PE L
fimplt
par oppolillon
ii
l'apptl
eomme d'a–
bus , efl celui qui en porté d'une cour ecdéfianique
inférieure
ii
une f¡lpérieure; au Iieu que l'
appel
comme
d'abus ef\: porté d'une cour ecdéfial!ique dans un par–
lemen! ,
Les
appels
dans les tribunaux ecdéfianiques Com por–
tés comme dans les cours la'iques, du moins en Fran–
ce, par gradation
&
Cans o mi/Jion de moyen, d'un
tribunal
a
celui qui lui el! immédiatemenr fupérieur,
comme du tribunal épiCcopal
a
celui de l'archevcque ,
de celui, de l'archevéque ii celui du patriarche ou du
primat,
&
de celui-ci au pape, Mais en France lorf–
que
l'appel
el! porté
a
R ome, le pape en obligé, en
vertu du concordat,
tit, de eatifiJ,
de Ilommer des
commia:~ires
en France pour j ugcr de
I'l1ppel ,
D c me-
me
Vi,_a_vis cene fenerce
éroit
une
grande
pone . p:lr O" on
voyoit
une (uperbe
Gallerie
deftinée
ólUX
bat••
&:
au.x
divenl{femen, . Aa
milieu
de deos
:lurre.
faces dll ralon
j"nois
roré
en
croix
de ,ha–
que c6té une
:lurre
pareille
porte.
dont
Dne
donnoir
(ur un rhéarre
pour
I"Opéra,
&
l'3utrc
donnoit
(Llr
un
thútre poDr
la
Comédie.
De
fa~on
qD'é:unt
3U
milieu
du
ralon .
on
pouvoit joulr
des
qu;me
poinr. de
veue
de
~
(pcdacle. ,
Be
porrer le. yen%"
raDtó,
de
~i"
cantót de
a,
ou le plaifir del
{l"'tQt~~~
la
appclloit.
(D)